Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour

RDC : les victimes des guerres de Kisangani réclament réparation, 20 ans après

$
0
0
Les victimes de la guerre d’un jour déroulée au centre-ville de Kisangani (Tshopo) et celles des guerres de trois et six jours continuent de réclamer réparation au gouvernement congolais. En effet, le 5 mai 2000, la ville de Kisangani était le théâtre des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise.

RDC : Félix Tshisekedi propose la prorogation de l’état d’urgence

$
0
0


Au cours du Conseil des ministres tenu lundi 4 mai, en vidéo-conférence, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a estimé nécessaire de maintenir l’état d’urgence en vigueur pour des périodes successives de 15 jours.

Désengorgement des prisons en RDC : plusieurs détenus dont Vital Kamerhe bénéficieront d’une liberté provisoire

$
0
0

Posted: 05 May 2020 04:55 AM PDT


Le Conseil des ministres a instruit lundi 4 mai le vice-Premier ministre, ministre de la Justice, de prendre « immédiatement », en concertation avec le ministre des Droits humains, les mesures de désengorgement urgent des prisons avec le concours des services judiciaires compétents.

RDC : le gouvernement annonce la baisse du prix de carburant de 20%

$
0
0


Après les negotiations avec les pétroliers, le gouvernement a réussi à obtenir une réduction du prix du carburant à la pompe de 20%. Le prix du litre passe de 2 200 Fc (1,22 USD) à 1 980 Fc (1,1 USD), applicable dès la signature de l’arrêté, indique le compte-rendu du Conseil des ministres tenu lundi 4 mai, en vidéoconférence.

Les travaux de réfection du Sénat: l’ODEP et GREM souhaitent un audit complet pour que les responsables répondent de leurs actes

$
0
0

by La Rédaction
L'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et le Groupe de Réflexion et d'Échanges sur les Marchés publics en RDC (GREM asbl) réclament un audit complet sur les travaux de réfection du sénat.
Pour ces deux organisations, l'exécution de ces travaux n'a pas respecté la procédure de passation des marchés publics.
C'est le contenu du communiqué de ces deux organisations parvenu à Politico.cd ce mardi 05 mai 2020.
Pour ces deux structures spécialisées dans la gestion des finances publiques, cet audit doit se faire par la Cour des comptes.
Il est question notamment d'identifier l'entreprise titulaire du marché afin d'établir deux choses:
Primo, ses liens capitalistes ou autres avec les membres du bureau du sénat ;
Secundo, ses capacités professionnelle, technique et financière à exécuter ledit marché.
"L'absence du budget pour le marché dans la loi des finances et le souci de moderniser les locaux du sénat ne sont pas un motif valable pour privilégier l'attribution de gré à gré" prévu à l'article 42 de la loi numéro 10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics," font remarquer ODEP et GREM tout en précisant que cette démarche constitue un obstacle rendant irrégulière la passation dudit marché en vertu de l'article 6 point 3 et 4 de la même loi.
"Ces travaux ne sont justifiés par aucune urgence impérieuse de la force majeure nécessitant une intervention immédiate," notent-elles tout en déplorant le fait que "le préfinancement tant vanté de ces travaux" ait été fait par "une entreprise dont la dénomination n'est pas connue à ces jours".
Il sied de rappeler que ces travaux de réfection ont soulevé une vive polémique à la suite de la question orale adressée par la sénatrice Goya Kitenge Bijoux au président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba.
À noter que le coût des travaux est de 4 millions USD.
Thierry Mfundu

John Ntumba, l’ombre de Kamerhe, dans le collimateur de la justice en RDC

$
0
0

by La Rédaction
Dans l’histoire des duos intimes à travers le monde, il y a Laurel et Hardy, Batman et Robin, Mario et Luigi, Cortex et Minus, Timon et Pumba … puis, en République démocratique du Congo, il y a Vital Kamerhe et John Ntumba. Le grand public n’aurait peut-être pas deviné les liens solides du couple. Mais c’est dans la sphère politique que tout se lie entre les deux hommes. Si Vital Kamerhe est à la tête de son Union pour la Nation Congolaise (UNC), il doit cependant souffrir d’une géopolitique trop excentrée à l’est du pays. Le parti a alors besoin des cadres qui ne soient pas tous Swahiliphones. Ça tombe bien.  Il y a John Ntumba Panumpakole, originaire de la région du Kasaï… la même qu’un certain Etienne Tshisekedi !
L’homme est né août 1968. Il termine ses humanités au Collège Saint Pie X, autrefois appelé Institut Ditungunuka, à Kananga, dans la province du Kasaï. A Kinshasa où finit par immigrer, il termine ses études à l’Université Protestante du Congo (UPC), munis de son diplôme en Administration en 1995. Mais Kananga natal lui fait des yeux doux. Il regagne la province où il est pris sous l’aile d’un certain gouverneur André-Claudel Lubaya en 2001. Sept ans durant, les destins de deux hommes se confondront, jusqu’à croiser celui de Vital Kamerhe au sein de l’Union pour la nation Congolaise (UNC). Mais la fidélité étant une notion étrangère en politique congolaise, John Ntumba finit par devenir plus Kamerhiste que Claudel Lubaya.

En route vers le pouvoir

Nous sommes en septembre 2016. A Kinshasa, Vita Kamerhe réussit à se mettre tout un pays à dos en acceptant d’aller dialoguer avec Joseph Kabila, que la majorité des opposants, regroupés au sein de la coalition du Rassemblement, accuse alors de vouloir se maintenir au pouvoir.  Dans ce choix opportuniste, Kamerhe perd ses meilleurs éléments. Jean-Baudoin Ewanga et Claudel Lubaya, respectivement Secrétaire général et son adjoint, quittent le mouvement. Sam Bokolombe les suivra. Ils reprochent au leader de l’UNC d’avoir trahi la nation. En novembre de la même année, Vital Kamerhe finit par se faire dribler par Joseph Kabila, qui ne le nomme pas Premier ministre comme il s’attendait.
La crise. La galère s’installe à l’UNC. Pour resserrer les rangs, Kamerhe fait des nouvelles mises en place et comptent ses soldats. Ntumba a une promotion. Il est nommé Secrétaire Général Adjoint chargé de la Zone Centre : Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru.  Poussé par cette « preuve de confiance », ils foncent sur les anciens UNC désormais vilipendés. Lubaya, Bokolombe ou Ewanga en prennent pour leur compte. La fougue lui vaut un rapprochement dans la ceinture de Kamerhe. D’autant plus que cet originaire de Kananga, député, est d’un atout majeur. « C’est un très bon économiste. Il a énormément aidé VK [Vital Kamerhe] dans le temps de galère », affirme un proche de la relation.
Arrive 2018. En Novembre, dans un accident de l’histoire digne du Congo, Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, qui s’affrontaient jadis, coalisent. Ils partent en campagne pour la Présidentielle. Lui, Ntumba, est parachuté Chef de campagne pour le candidat Tshisekedi dans la région du Kasaï. À son arrivée à Kananga, le jeudi 06 décembre 2018, John Ntumba Panu mpakole, alors candidat de de l’UNC aux numéros 186 à la députation provinciale et 159 à la nationale, sollicite le soutien de la population pour, dit-il, apporter le changement à tous les niveaux.
« Je veux que les routes soient réhabilitées, que l’école primaire soit gratuite, que les fonctionnaires soient payés régulièrement, que la sécurité soit rétablie, terminer avec les érosions et que bikulukulu bishile bipia bipia miaba ( que les anciens laissent la place aux nouveaux)»,  lance-t-il devant des foule. Sur place, en témoigneront plusieurs, John distribue des billets de 100 dollars. « Quand nous serons au pouvoir, il y aura plus que ça », promet-il ; enfin, à en croire des sources concordantes.

Le pouvoir et les scandales

Les élections arrivent. Tshisekedi triomphe aux côtés de Kamerhe. Les voilà à la présidence. John Ntumba a l’embarra de choix. Il est doublement élu à la députation provinciale et nationale. Il se voit offrir un poste de Conseiller au Collège économique du président Félix Tshisekedi. Il accepte le Palais de la nation, sans toutefois démissionner de l’Assemblée nationale. Un choix justifié par l’arrivée d’un certain Vital Kamerhe au poste de Directeur de cabinet du Président.
Le duo entame alors son aventure. Astérix aux côtés d’Obelix. Han Solo et Chewbacca. Le premier dossier est celui de « 15 millions », autour d’un comité de prix des produits pétroliers. John Ntumba est en fait un ancien du cabinet d’André-Philippe Futa au ministère de l’Economie. Entre 2002 et 2017, il a occupé le poste de conseiller dans les cabinets des ministères de l'Economie nationale, du Plan ainsi que du ministère d'Etat chargé du budget. Il maîtrise alors ce dossier juteux. Tenez, l’Etat affirme avoir payé 100 millions de dollars aux pétroliers qui ont alors maintenu leurs prix intacts à la pompe malgré une flambée.  Mais 15 millions manqueront à l’appel. Et seul Vital Kamerhe s’opposera aux enquêteurs de l’Inspection générale des Finances. La justice prendra l’histoire sans pourtant percer le mystère.
Mais la fin arrive toujours. Un bon matin, un Avocat général au Parquet de Kinshasa/Matete envoie une convocation à Vital Kamerhe. D’autres scandales ont éclaté. Le programme de 100 jours du président congolais tourne au fiasco. Des chantiers sont à l’arrêt et de l’argent manque à l’appel. Lui, John Ntumba, n’était autre que l’assistant de Directeur de cabinet du président, en plus du Coordonnateur du programme dans sa région du Kasaï.
Kamerhe, qui a dirigé le programme, finit à Makala ; soupçonné de détournement et de corruption.  Selon des informations de POLITICO. CD, l’accusation est certaine que Vital Kamerhe n’a jamais touché un dollar de ses propres mains. C’est alors que John Ntumba, devenu ministre de Formation professionnelle, entrerait en jeu. « Il est filmé dans les vidéos de la Rawank récupérant de l’argent à plusieurs repris », croit savoir une source judiciaire.

La chute

Convoqué à Matete, John Ntumba ne saurait être inquiété. Etant ministre. Mais Victor Mumba, le Procureur général près la Cour de cassation, ne laisse pas l’affaire. Dans une lettre adressée au Premier ministre Syvestre Ilunga, il fait savoir que le ministre John Tumba est soupçonné de détournement de deniers publics. 
"Conformément aux prescrits de l'article 81 alinéa 3 de la loi organique n°13/01 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance, l'ouverture d'un dossier judiciaire sous RMP.V/0014/PGCCAS/BAK, à charge de Monsieur John Ntumba, Ministre national de la formation Professionnelle, pour détournement des derniers publics (article 145 du code pénal livre II)", dit le procureur dans cette lettre parvenue à POLITICO.CD. « L'audition du précité ne débutera qu'après l'autorisation de l'instruction à donner par l'Assemblée nationale que j'ai saisi par le réquisitoire n°1786/RMP. V/0014/PGCCAS/BAK/2020 depuis le 28 avril 2020 », ajoute le procureur.
Du côté de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, la présidente, ne pourrait s’interposer autour d’une action judiciaire. Elle qui a longtemps, face à Tshisekedi, appuyé l’indépendance inter-institutionnelle. Cependant, si le ministre Ntumba pourrait être identifié comme confident de Vital Kamerhe, il n’est pas pourtant épinglé en cette seule qualité. Le ministre de la formation professionnelle est cité dans une autre affaire de détournement présumé de 32 millions de dollars, destinés aux travaux des 100 jours dans la province du Kasaï-Central.
L’accusation est publiquement portée par le gouverneur Martin Kabuya, deux jours avant l’arrestation de Vital Kamerhe.  « Au Kasaï-Central, le coordonnateur provincial du programme des 100 jours, c’est l’honorable Ntumba John. Alors, il ne faudrait pas qu’on nous voile la face. Il devra nous dire ce qu’il a fait du programme des 100 jours du chef de l’État au Kasaï-Central », a dit le gouverneur Martin Kabuya, qui dénonce un détournement de 32 millions Usd.
Rapidement, John Ntumba crié au complot. « Mes avocats sont là-dessus, je veux demander juste les éléments des preuves par rapport à ces accusations. Je ne me reproche de rien. Nous savons que tout ce qui a été prévu est fait sauf la route pour laquelle le gouverneur avait cherché les chinois », a-t-il réagi dans la presse, dénonçant une campagne de sape contre sa personne. « Il faut savoir ce qui a été prévu avant de dire n’importe quoi. Mes avocats vont faire leur travail et si la justice arrivait à conclure que rien n’est fait, je préfère qu’elle m’arrête et si c’est faux ce qui est dit, que j’obtienne réparation. »
Le ministre John Ntumba est l'équivalent d'Astérix pour Obélix vis-à-vis du Direcab VK. Il est soupçonné de détournement dans le cadre du programme de 100jours pour la région du Kasaï dont il est issu. Mais il aurait également des liens avec le procès Kamerhe. #RDC pic.twitter.com/cM9436s8IK
— Litsani Choukran (@LitsaniChoukran) May 5, 2020
Sur place à Kananga, les réalisations du programme de 100 jours se font pourtant rares. A l’opposée, John Ntumba serait, à en croire un élu de la région, devenu l’un des plus grands propriétaires immobiliers de la ville. « Il a acquis l’immense concession de Taba Congo. Il a également plusieurs chantiers dans la ville, qui ont décuplé d’une manière vertigineuse », dénonce ce député qui a requis l’anonymat. POLITICO.CD n’a pas qui confirmé ces allégations. Nos tentations pour contacter le ministre John Ntumbu sont restées vaines.  Sa situation pourrait être débattue à l’Assemblée nationale qui est en session. Un dossier à suivre.

RDC: Ouverture d’un dossier judiciaire contre le ministre John Ntumba

$
0
0

by La Rédaction
Le procureur général près la Cour de cassation vient d'ouvrir un dossier judiciaire à l'encontre de John Ntumba, ministre de la Formation professionnelle, et très proche de Vital Kamerhe, le puissant directeur de cabinet du Chef de l'Etat congolais en prison.
Dans une lettre adressée au Premier ministre Syvestre Ilunga, le procureur Victor Mumba fait savoir que le ministre John Tumba est soupçonné de détournement de deniers publics..
"Conformément aux prescrits de l'article 81 alinéa 3 de la loi organique n°13/01 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance à l'ouverture d'un dossier judiciaire sous RMP.V/0014/PGCCAS/BAK, à charge de Monsieur John Ntumba, Ministre national de la formation Professionnelle, pour détournement des derniers publics (article 145 du code pénal livre II)", dit le procureur dans cette lettre parvenue à POLITICO.CD;
Le procureur annonce par ailleurs, dans la même lettre, avoir demandé une autorisation de l'instruction à l'Assemblée nationale pour entamer l'audition du ministre Ntumba. "L'audition du précité ne débutera qu'après l'autorisation de l'instruction à donner par l'Assemblée nationale que j'ai saisi par le réquisitoire n°1786/RMP. V/0014/PGCCAS/BAK/2020 depuis le 28 avril 2020", dit-il;

Félix Tshisekedi demande l’ouverture d’une enquête sur la situation à la RVA

$
0
0

by La Rédaction
La situation de la Régie des voies aériennes a fait l'objet de la communication du président de la République lors de la 29 réunion du conseil des ministres tenu le lundi 04 mai 2020 par visioconférence.
Le Chef de l’Etat a indiqué aux membres du Conseil qu’il reçoit de plus en plus des plaintes sur la situation intenable au sein de cette entreprise qui dénoncent notamment la mégestion et l’incapacité de la direction générale de cette société à garantir le paiement des salaires des agents, alors que
les indicateurs de l’entreprise sont encourageants.
Devant la récurrence des plaintes sur la gestion de cette société, le Chef de
l’Etat a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des sceaux de faire diligenter une enquête judiciaire sur les faits dénoncés et de lui faire un rapport circonstancié avant la prochaine réunion du Conseil des Ministres.
Il sied de rappeler que la direction générale de la RVA, Régie des voies aériennes, et ses travailleurs ne s’accordent pas autour de la paie ou non du mois d’avril.
L’entreprise dit être dans l’impossibilité de garantir les salaires du personnel suite à la nullité de production occasionnée par la suppression des vols à cause du coronavirus.
A l’issue d’une réunion avec les syndicats, la direction générale a annoncé que les agents ne recevront pas leurs salaires du mois d'avril.
Les agents de la RVA tiennent le directeur Abdallah Bilenge responsable de toutes les conséquences qui en découleront.
Ils menacent de braver l’interdiction de rassemblement de plus de 20 personnes en mobilisant tous les travailleurs pour réclamer leurs dûs.
Les syndicats réclament en outre un audit externe pour s’enquérir de la santé exacte de la société et de la manière dont les finances ont été gérées.
Thierry Mfundu

« Dettes de 60 millions à l’Hôtel de Ville de Kinshasa »: la réaction de l’ancien gouverneur André Kimbuta

$
0
0

by La Rédaction
L'équipe de l'ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a sollicité et obtenu un droit de répons à l’article publié par Politico.cd en date du 29 avril 2020 Intitulé : « André KIMBUTA et les 60 millions de dettes à l’Hôtel de Ville de Kinshasa » Ci-dessous, l'intégralité de sa réaction.

Des contrevérités continuent de prendre corps à travers des fausses accusations contre l’honorable André Sénateur KIMBUTA YANGO.

La première est le fait de dire que la prétendue dette contractée par le Gouverneur honoraire de la Ville de Kinshasa et actuel Sénateur André KIMBUTA continuerait de peser sur le gestionnaire actuel Gentiny NGOBILA MBAKA.
Une affirmation qui ne tient pas du simple fait que la Ville a pris du crédit auprès de 3 Banques qui sont : la Rawbank, Afriland First Bank et la United Bank of America, UBA en sigle.
Si les conventions des prêts signées entre parties ont continué à être respecter scrupuleusement, on ne peut plus parler des créances auprès de la Rawbank et Afriland First Bank car elles sont clôturées.
Celle de l’UBA suivait son processus de remboursement normalement et la Ville n’avait à en souffrir nullement.
A ce jour, si dette il y a auprès de ces Banques tel que le proclame l’actuel Gouverneur, elle serait la sienne et non celle laissée par l’honorable André KIMBUTA.
Cette situation demeure claire au point qu’elle ne peut en aucun cas être falsifiée pour satisfaire des besoins égoïstes qui ne profitent pas aux Kinois.
Que l’actuel Gouverneur arrête de cacher son mauvais départ ou mieux, son manque de vision dans les allégations sans fondement car il détient tous les moyens hérités de son prédécesseur.
Les propos tenus par l’actuel locataire de l’hôtel de Ville en date du 17 avril dernier, que certains médias qualifient de « révélation » n’ont pas dérangé la conscience des kinois après la réplique froidement murie qui lui a été réservée, ayant balayé ces affirmations manifestement mensongères relatives à la prétendue créance de 60.000.000 $ contractée dans toutes les Banques de Kinshasa, lui léguée par son prédécesseur.
Cette analyse purement tendancieuse, assise sur des motivations politiciennes de mauvais goût, souligne qu’il y aurait polémique autour de ladite « révélation », alors qu’elle n’en est pas une.
La seconde est celle relative à la question des 36 mois d’arriérés.
Il sied de rappeler que « l’employeur « des fonctionnaires reste l’Etat qui leur assure un traitement régulier conformément aux lois de la République. Ce qui renvoie à la précision selon laquelle il ne s’agit pas des salaires mais plutôt des primes de motivation qui varient en terme des mois, d’un Ministère à un autre et qui ne doivent en aucun cas être confondues avec le traitement des membres des cabinets ministériels surtout que ces derniers ne sont des fonctionnaires.
Une politique managériale savante mise en place par l’ancien Gouverneur a permis de généraliser ladite prime jadis réservée aux seuls syndicalistes. Plus tard, dans ses innovations légendaires et salvatrices, le Gouvernement provincial a décidé de conditionner cette prime à la productivité, en vue de stimuler chaque ministère à mobiliser les recettes lui assignées afin d’obtenir une rétrocession adéquate.
Cette stratégie mérite reconnaissance et encouragement.
Point n’est besoin de rappeler qu’une ville sans patrimoine mobilier et immobilier, sans services publics capables de répondre aux besoins de sa population n’est vouée qu’à sa disparition. Face à cette réalité, un leader qualifié a l’obligation morale de réfléchir sur l’affectation des moyens à sa disposition.
Les difficultés de trésorerie connues ont obligé l’autorité urbaine à équilibrer entre la dotation de la Ville d’un patrimoine, des services propres et le traitement du personnel qui devait dépendre exclusivement de la rétrocession venant du Gouvernement Central qui s’est avérée irrégulière.
Les arriérés tant décriés étant la conséquence logique de l’irrégularité de la rétrocession du Gouvernement Central ne méritent plus d’être étalés à la place publique et de manière plaintive.
Il est à déplorer dans le même article l’affirmation selon laquelle le Gouvernement KIMBUTA serait titulaire de 300 comptes bancaires dans différentes Banques commerciales de la place, selon les documents « exclusifs ».
Le professionnalisme obligerait les auteurs de ces fallacieuses affirmations de produire lesdits documents exclusifs. Ne pas le faire est une preuve de légèreté avec laquelle l’on veut chercher à balayer l’héritage dont on a été gracieusement bénéficiaire.
Quant à la question relative au montant de 67.058.312,77 $ représentant les créances des tiers résidants, fournisseurs des biens et prestataires des services en faveur de la Ville de Kinshasa, ceci est une fois de plus une démonstration de la confusion due à un déficit criant de probité dans la gestion de la Ville de Kinshasa.
Les Kinois finissent par conclure que ceux qui les dirigent actuellement sont aux abois.
Tenez ! devant les instances judiciaires, l’Assemblée Provinciale allègue une créance d’au moins 18.000.000 $ contractée auprès de quelques Banques commerciales de la place.
Procédure au cours de laquelle le Gouverneur a été appelé mais qui a brillé par un mépris de la Cour de Cassation en promettant de l’éclairer sur cette question et pour ne plus revenir. Lors de son apparition devant la presse, le même Gouverneur va contredire le Président de l’Assemblée Provinciale, en débitant une fausseté regrettable relative à une créance d’environ plus de 60.000.000 contractées dans toutes les Banques de la Capitale sauf la BCDC, et cela sans aucune preuve ;
A ce jour un autre montant de 67.058.312,77 $ est évoqué, représentant des créances des tiers résidants, fournisseurs des biens et prestataires des services en faveur de la Ville de Kinshasa ;
Rattrapés par leurs mensonges érigés en méthode de travail, les légers détracteurs et auteurs de ces allégations vont évoquer un autre montant de 24.068.476,45 $ comme dettes contractées auprès des Banques commerciales selon une ventilation dénaturée reprise dans le même article.
Etonnant et ce, à titre purement illustratif, la créance à l’UBA n’est plus de 14.000.000 $ comme affirmée avant par les mêmes autorités mais plutôt de 15.940.304,25 $ et celle de la Rawbank serait actuellement de 18.000.000 alors que la Ville ne doit plus rien à cette Banque, sauf s’il existe une autre dette contractée par l’actuel Gouverneur ;
Qui dit vrai ?
La certification de la dette intérieure produite ne reprend aucun créancier encore moins le montant que chacun réclame à la Ville à ce jour. Dans l’hypothèse où cela s’avérait vrai, il est tout à fait normal que l’actuel Gouverneur ait des moyens adéquats pour faire face à ces réalités pour la simple raison qu’il a trouvé tous les investissements nécessaires en infrastructures ainsi qu’en services.
Ce qui l’oblige logiquement à orienter les fonds disponibles au paiement du personnel ainsi qu’à l’apurement du passif.
Au regard de ce tableau clair qu’on a voulu assombrir par mauvaise foi, l’on peut affirmer avec aisance que la gestion de la Ville de Kinshasa pèse lourdement sur celui qui est qui est censé l’assumer.
Finalement de quoi parle-t-on ? de la créance de 18.000.000 auprès de quelques Banques ? de celle de 60.000.000 auprès de toutes les Banques ? de celle de 67.058.312,77 $ comme dette intérieure ou enfin celle évoquée d’un montant de 24.068.476,45 $ encore due aux Banques alors que ces dernières n’ont été nullement fournisseuses, encore moins prestataires au profit de la Ville ?
Il est temps d’orienter des énergies intellectuelles, s’il y en a une, vers la matérialisation de ses projet et discours de campagne, par manque de programme clair pour le bien être des Kinois que de demeurer plaintif, ce qui n’honore pas la population Kinoise qui attend des réalisations au-delà de ce qu’elle possède comme héritage lui légué par son digne Gouverneur honoraire et actuel honorable André KIMBUTA YANGO, Sénateur.

Article 6

$
0
0
Le Député National André Léon Ntumba adresse une question orale avec Débat au ministre des finances Sele Yalaghuli au sujet de l'affectation collective de quelques Directeurs de la Direction Générale des impôts à Kinshasa et dans les provinces.
Pour ce député national, "cette affectation cache mal une nouvelle mise en place de quelques directeurs de la direction générale des impôts, DGI en sigle."
Ces actes énervent selon lui, les articles 81 de la Constitution du 18 février 2006 ainsi que 16, 17 et 19 de la loi du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière de services publics de l’Etat et enfin, 2, 3 et 4 du décret du 02 mars 2003 portant règlement d'administration relatif au personnel de carrière de la DGI.
"Pour le constituant, c'est le président de la République qui nomme, relève de leurs fonctions et le cas échéant, révoque sur proposition du gouvernement délibéré en Conseil des ministres… les hauts fonctionnaires de l'administration.
Ce député national estime que ces nominations s'apparentent à une usurpation des pouvoirs et suscité plusieurs interrogations notamment:
  • pourquoi avoir placé au poste de directeur de grandes entreprises, non vacant, un chef de division qui vient du Haut-Katanga en la personne de M. Lumbu Baruani, alors que les directeurs sont nommés par ordonnance présidentielle conformément à la construction et autres textes;
  • pourquoi d'autres directeurs, notamment provincial du Kasaï-Oriental, se retrouvent ainsi sans poste en l'absence d'un quelconque acte du président de la République à qui revient le pouvoir d'affecter aux différents emplois de commandement ?
  • pourquoi cette mise en place concerne seulement les provinces de Kinshasa, du Kongo Central, du Kasaï-Oriental, Kasaï central et du Maniema ?
  • comment tous les documents sont établis le même jour à savoir le 30 avril 2020, journée dédiée au dépôt de déclaration:
  • mise en place du DG le 30 avril
  • signature du ministre des Finances le 30 avril
  • le 30 avril est jour de l'échéance IBP
  • pourquoi la mise en place en ce moment de confinement provoqué par la maladie de coronavirus.
Le ministre des finances Sele Yalaghuli sera donc appelé à repondre à toutes ses questions du député national André Léon Ntumba.
Thierry Mfundu

La marche boiteuse de Célestin Tunda sur le chemin de la justice en RDC

$
0
0
"Les détourneurs, les voleurs et les fraudeurs n’ont pas de place à la cité. Leurs places, c’est en prison. Et nous devons les aider à rejoindre le lieu où ils doivent être". C'est en ces termes que ce cacique du PPRD entre en fonctions le 09 septembre 2019, jour de remises et reprises entre le gouvernement sortant de Tshibala et le tout premier de l'ère Tshisekedi, conduit par Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Célestin Tunda Ya Kasende vient de remplacer à la tête de ce ministère tant disputé entre nouveaux alliés FCC-CACH, un certain Alexis Thambwe Mwamba, qui venait d'utiliser la justice congolaise comme cet instrument pour éliminer "systématiquement et poliment " les opposants à Joseph Kabila : Moïse Katumbi, Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala, Franck Diongo,… en savent quelque chose.
Par ses propos, le nouveau patron du ministère de la justice venait de donner un peu de tonus à l'état de droit prôné par le successeur de son autorité morale Joseph Kabila, Félix Tshisekedi. Après près d'une année d'exercice, entre les propos prononcés et la marche adoptée par Célestin Tunda Ya Kasende, il y a des écarts. Le fossé est visible.

100 jours

Les chantiers initiés dans le cadre du programme d'urgence des 100 jours de Félix Tshisekedi piétinent. Les embouteillages causés par les travaux de sauts-de-mouton font gronder la population. Des soupçons de détournement des fonds grandissent. Le gouvernement arrête l'ouverture des enquêtes sur l'utilisation des fonds publics dans ces travaux dont la plupart sont à l'arrêt.
Des ingénieurs aux maçons, en passant par le visage même de ce programme d'urgence Vital Kamerhe, un autre acteur entre en scène dans le programme d'urgence des 100 jours : le Vice-premier ministre, ministre de la justice Célestin Tunda Ya Kasende.
Le 13 février, il descend sur les chantiers des travaux de sauts-de-mouton. Du Rond-point Socimat, en passant par le Rond-point Mandela, Assanef, jusqu'à Debonhomme, Célestin Tunda fait le tour de Kinshasa pour lier les rapports sur son bureau à la réalité sur terrain, afin d'assurer l'efficacité des enquêtes en cours.
Et d'ajouter, "si ces enquêtes judiciaires n’allaient pas aboutir, je n’aurais pas effectué cette visite. Si je suis là, c’est pour voir la réalité des faits afin de suivre le dossier de près afin que tout soit traité et examiné avec objectivité auprès des magistrats".

L'épreuve

Encore une déclaration pour rassurer les sceptiques qui, peut-être, avaient raison dans une certaine mesure, de rester sceptiques.
Mais le jour où le Vice-premier ministre, ministre de la justice devrait lier sa parole à l'acte, allait finalement arriver. Les enquêtes lancées ont abouti à des interpellations en cascade tant des politiciens que des chefs d'entreprise qui seront détenus à la prison centrale de Makala.
"On ne peut pas accorder la liberté provisoire aux personnes qui sont détenues dans le cadre des enquêtes sur l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat. Je n’interfère pas dans le dossier. Mais, étant donné que la loi prévoit que les magistrats du Parquet soient sous l’autorité du ministre de la Justice, je suis jaloux de ces dispositions. Je voudrais avoir tous les éléments de différents dossiers pour que nous puissions regarder dans la même direction, les magistrats et moi‘" garantit Me Célestin Tunda ya Kasende.
Un peu plus tard, POLITICO.CD se procure une correspondance du VPM adressée aux procureurs de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe et de la Cour d'appel de Kinshasa/Matete sollicitant la liberté provisoire de Sammil Jammal, le gérant des sociétés SAMIBO et Husmal qui ont gagné le marché des maisons préfabriquées. Pourtant, cette liberté provisoire sollicitée par les avocats du concerné, les juges en charge du dossier l'ont rejetée plus d'une fois.

Ingérence

En pleines instructions des dossiers sur les travaux des 100 jours, le Vice-premier ministre, ministre de la justice initie des visites dans des prisons et établissements judiciaires. Le président du conseil supérieur de la magistrature, Bénoît Lwamba Bindu, y voit un moyen subtil pour Célestin Tunda d'influencer la justice et lui en fait savoir par une correspondance dans laquelle il lui rappelle l'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du pouvoir politique.
Célestin Tunda se défend en ses termes, d'une telle intention que contiendrait sa correspondance. Sa démarche ne serait qu'administrative pour optimiser le travail de la justice congolaise. Mais, la tentation sera grande quand la justice se met derrière un enfant du FCC, la famille politique du ministre, le DG de l'OGEFREM Patient Sayiba, soupçonné d'avoir détourné 20 millions de dollars.
En effet, dans une correspondance adressée au procureur général le 17 avril 2020, le ministre invite le parquet près la Cour de cassation au respect de la loi quant à la qualité des justiciables devant comparaître devant elle.

Justice sélective

Le procureur général Victor Mumba, n’est pas passé à côté du message lui adressé et dénonce l'attitude du Vice-premier ministre qui ne demande ni plus ni moins que l'arrêt des poursuites judiciaires contre son camarade.
"Je note pour ma part que le mandat d’amener peut être décerné par l’officier du ministère public à la demande d’un officier de la police judiciaire menant une enquête préliminaire contre un justiciable qui refuse de répondre à ses invitations, force devant rester à la loi. L’accusé (Patient Sayiba) n’ayant pas répondu à ses convocations, l’officier de police judiciaire a sollicité et obtenu par deux fois les mandats de comparution qui ont été remis à l’intéressé. En dépit de cela, faisant preuve de mauvaise foi manifeste, ce dernier a même demandé à l’officier de police judiciaire enquêteur de se déplacer pour l’auditionner à son bureau ou à défaut lui envoyer un questionnaire", écrit Victor Mumba au VPM.
Si à l'ère Tshisekedi Célestin Tunda Ya Kasende ne peut instrumentaliser la justice comme Alexis Thambwe Mwamba à l'ère Kabila, il développe une démarche tant contradictoire que sélective depuis son accès à la tête du ministère. Du zigzag pour garantir l'état de droit en RDC. Les contradictions sont doublées des injonctions aux juridictions pour sélectionner les dossiers sur lesquels elles doivent tabler et auxquels elles ne doivent pas toucher.

Déclaration des Femmes du FCC: crêpage de chignons entre Mushobekwa et Mughole

$
0
0

by La Rédaction
La désolidarisation de l'ancienne ministre des Droits humains et membre du FCC à la déclaration des femmes du FCC appelant à soutenir le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba suite à son escapade verbale contre le sénatrice Goya Kitenge Bijoux, tourne au pugilat avec Juliette Mughole Mbambu, présidente nationale du parti ACPL et une des signataires du document.
Marie-Ange Mushobekwa a écrit sur son compte Twitter : « Je suis cadre et membre fondateur du FCC. Je soutiens notre Autorité morale Joseph KABILA et reste LOYALE à sa vision. Mais je n’ai pas participé à cette réunion et n’ai pas apposé ma signature sur ce document. Je le découvre en même temps que vous ici. Merci ».
La députée nationale de la législature 2006-2018 demande à Mme Marie Ange Mushobekwa de reconnaître l'avoir appelée personnellement pour participer à la déclaration des femmes du FCC. "Me Marie-Ange Mushobekwa doit reconnaître m'avoir appelé personnellement pour participer à la déclaration des femmes du FCC. Aucune intention de supplier sa présence mais son représentant à la conférence des présidents nous à bien envoyé son nom comme choisi pour représenter le G18", dit-elle.
Elle se demande si Madame Mushobekwa est prête que son premier appel soit retracé quand elle demandait l'adresse de la réunion. "S'il vous plaît, madame, pourquoi cet acharnement? Peut-elle s'adresser à son représentant à la conférence des présidents? Le FCC te dégoûté à ce point?" demande-t-elle à Marie-Ange Mushobekwa.
De son côté, Marie-Ange Mushobekwa n'est pas restée de marbre face à ces accusations portées contre elle. "J'ai été ministre des Droits humains sous le leadership du Président Joseph KABILA. J'ai porté sa voix à travers le monde sur la protection et la promotion des droits de l'Homme, en particulier ceux de la femme. Joseph Kabila a tjrs traité les femmes avec RESPECT et ÉGARDS. Il n'a pas changé Je suis FCC," s'est elle défendue.
Et de poursuivre: "Lorsqu'on a un minimum d'instruction, on sait que participer à une réunion veut dire : avoir été présent, avoir donné des idées, participé à la rédaction de la déclaration (honteuse) et signé la fameuse déclaration. Dans tous les cas de figures, je n'ai été présente."
Elle note, par ailleurs, que dans son "échange téléphonique avec Juliette (devant témoins), "j'ai été OPPOSÉE à cette démarche et c'est pourquoi je ne suis pas allée à cette réunion. J'ai réitéré ma position au téléphone lorsque Constant Mutamba m'a appelé hier. J'ai dit NON ! Alors de quoi parle-t-on ???"
Et de conclure: "Je mets quiconque au défi de montrer une photo ou une vidéo prouvant ma présence à cette réunion. Qu'on publie le document original sur lequel les rédacteurs de cette déclaration ont signé. Ma signature n'y est pas ! Personne au G18 ne peut dicter ma conscience."
Dans une déclaration, publiée dimanche 03 mai 2020 en rapport avec les échanges verbaux houleux qui ont eu lieu au Sénat entre Alexis Thambwe Mwamba et Bijoux Goya, les femmes du Front Commun pour le Congo (FCC) condamnent les « paroles insultantes » de la sénatrice à l’égard du président de la Chambre haute du parlement.
Ces femmes du FCC ont indiqué que la sénatrice n’a pas agi en tant que femme, mais plutôt comme parlementaire et politique. D’où, en cas de réaction, il ne faut pas transformer son geste en combat féministe.
Thierry Mfundu

RDC: Les ministres des Finances va devoir revenir sur ses nouvelles mises en place à la DGI

$
0
0

by La Rédaction
Dans un communiqué de service du lundi 4 mai 2020, le Directeur général ai de la DGI, Ngoy Yav N’Zam, annonce que "les opérations de passation de service initialement prévues ce mardi 05 mai à Kinshasa et le lundi 11 mai dans les provinces sont reportées à une date ultérieure sur ordre de la hiérarchie".
"Par conséquent, les directeurs concernés par l'affectation collective du 30 avril 2020 sont invités à continuer les services jusqu'à nouvel ordre", ordonne-t-il.
Douze (12) directeurs étaient concernés par ces affectations qui touchent aussi bien Kinshasa, siège social de la DGI, que les provinces.
Des sources proches de la Primature renseignent que le Premier mlnistre a
demandé au ministre des Finances, Sele Yalaghuli, de surseoir son arrêté, du 30 avril 2020, portant affectation collective des directeurs à la Direction Générale des Impôts (DGI).
Le point de départ de ce branle-bas de combat résulte de l'affectation collective opérée par le directeur général de la DGI, Ngoy Yav N’Zam, le 30 avril 2020, des directeurs de cette régie financière " en application de la lettre (du même 30 avril) du ministre des Finances, Sele Yalaghuli", selon une note de service.
La mise en place controversée est intervenue en période de crise économique et sanitaire provoquée par le Coronavirus en RDC, depuis le 10 mars 2020.
Thierry Mfundu

RDC: Ne Muanda Nsemi diagnostiqué « d’un trouble mental sur fond de stress à répétition »

$
0
0

by La Rédaction
Dans un document parvenu à POLITICO.CD, ces médecins du CNPP sont certains. L'ancien député congolais Zacharie Badiengila dit Ne Mwanda N'semi, souffre d'un trouble mental.
"Après avoir procédé à une auto et Hétéro-anamnèse, à un examen neuropsychiatrique approfondi, à une mise en observation jusqu'à ce jour et à des examens complémentaires appropriés dont un scanner cérébral et un électroencéphalogramme, nous concluons à la présence d'un trouble mental sur fond de stress à répétition", dit ce document signés par les docteurs Kasongo Muenze, Kanyinda Kayombe et Kaswa Kasiama.
"Une prise en charge en santé mental et soutient psychosocial est indispensable", ajoutent-ils, attestant avoir avoir reçu le 25 avril 2020, le nommé Ne Muanda Nsemi, sur réquisition n°1286/PR.00/021/03/0396/SEC/2020 du substitut du procureur général Yves Mwepu Ilunga, datée du 24 avril 2020.
Ancien député, chef du mouvement politico-religieux "Bundu Dia Kongo", Ne Muanda Nsemi s'était échappé de la prison de Makala en mai 2017, en la faveur d'une attaque qui a conduit à l'évasion de plus de 4.000 détenus. Il était réapparu aux yeux de tous en début de semaine, à la télévision publique. Le ministre de l'Intérieur avait alors promis de le reconduire en prison.
Le mouvement Bundu Dia Mayala, prône une scission du Kongo-Central (province de l'Ouest de la République démocratique du Congo). Il était accusé par les autorités du régime de l'ex-président Joseph Kabila d'avoir mené une série d'attaques meurtrières contre des symboles de l'État entre fin 2016 et début 2017.
Le leader de Bundu dia Kongo a été transféré au l'Hôpital du Centre Neuro-psycho-pathologie à Kinshasa pour des examens afin d'évaluer ses capacités, annonce le chef de la police de la capitale congolaise ce samedi 25 avril.
Le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, a dévoilé aux Congolais les 3 infractions retenues contre Ne Mwanda N'semi, par un communiqué, vendredi 24 avril 2020. "Il lui est reproché les faits ci-après : rébellion, atteinte à la sûreté intérieure de l'État, incitation à la haine " a énuméré Gilbert Kankonde dans son communiqué.

Contesté, le duo Kabund-Kabuya reçoit le soutien de Maman Marthe

$
0
0

by La Rédaction
L'épouse de feu président national de l'UDPS Étienne Tshisekedi, Marthe Kasulu, affectueusement appelé "Maman Marthe", a échangé dimanche 03 mai avec le président national a.i de l'UDPS Jean-Marc Kabund A Kabund et le secrétaire général Augustin Kabuya, sur la situation actuelle du parti et la politique du pays en général.
La situation politique de l'UDPS étant marquée par la contestation de l'exécutif que conduit Jean-Marc Kabund A Kabund par l'aile Jacquemin Shabani, Peter Kazadi, Paul Tshilumbu et Wakenda, la mère biologique de Félix Tshisekedi a apporté son soutien à la hiérarchie en place qu'elle a invité "de pouvoir tavailler inlassablement, de ne plus se décourager et d’aller de l’avant".
Un deuxième soutien consécutif, après celui reçu de Félix Tshisekedi qui a reçu Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya quelques jours avant.
De l'autre côté, la contestation persiste. Démis de ses fonctions de porte-parole de l'UDPS, Paul Tshilumbu a dénié un tel pouvoir à Jean-Marc Kabund A Kabund, à qui il a signifié que le parti n'est pas son bien privé dont il peut disposer comme il l'entend. Jacquemin Shabani se considère encore président de la CEP et continue à exiger un congrès anticipé comme Peter Kazadi et Wakenda, pour élire les nouvelles autorités du parti.

Acte II: Aux côtés des Rawji, Taeymans prend sa revanche au Congo

$
0
0


by La Rédaction
Venus de Zanzibar avec les migrations arabo-indo-pakistanaises au lendemain des pogroms anti-musulmans à la suite de l’éclatement de l’empire anglais formé de l’Inde et du Pakistan, ils participent à la fondation des grandes cités commerciales dans l’actuel Maniema et le Lomami.
Les Arabo-indo-pakistanais ont été attirés au Congo par le commerce de l’ivoire et celui des Noirs. Vers 1875, l’un des co-religionnaires venu de Zanzibar, le trafiquant Tippo-Tipp au nom d’origine Hamed Ben Mohamed Ben Yuma Ben Rajab El Murjebi, crée un sultanat et fait de la cité de Kasongo une importante base militaire et commerciale. Ce très célèbre négrier arabo-africain bâtit d’autres villes dans la région : Kabambare, Nyangwe, Kisangani, Ubundu, Lomami, etc.
Mais ce potentat qui règne en maître absolu dans le Maniema et le Lualaba ne s’arrête pas en si bon chemin. Il organise des razzias des Noirs depuis le Haut Ituri à l’Est jusqu’à Lulonga à l’Ouest mais ce sultanat va être détruit par le régime colonial belge qui use de plusieurs stratagèmes.
La famille Rawji a réussi à prendre pied. Elle investit dans le secteur du petit commerce et la distribution des vivres. Elle ouvre des étals, passe le cap de l’indépendance. Celui qui franchit la porte de ses magasins n'est pas un Européen. C'est l’individu lambda à la recherche d’une boîte d'allumettes, d’un savon de Marseille, d’une tranche de morue séchée, d’une huile de palme.
Les Rawji traversent les multiples conflits qui dévastent le pays : guerres tribales, mutineries de l’armée, rébellions, pillages des commerces. Des familles européennes quittent le Congo. Si les Rawji mettent leurs arrières à l’abri, à Londres, Dubaï, Kiev, Luanda, etc., ils maintiennent une adresse sur place.
Dans une interview au Soft International parue le 29 décembre 2016, Thierry Taeymans déclarait ce qui suit : « Les Rawji ont toujours su faire fi des troubles qui ont parsemé l’histoire économique, sociale et politique du pays. Quand d’autres partaient, eux, ils renforçaient leur présence, conscients qu’un pays comme le Congo, fort d’une position centrale en Afrique et riche d’un impressionnant potentiel humain et économique, est appelé à jouer, tôt ou tard, un rôle de premier plan au cœur de l’économie mondiale » (tire de l’article : « Rawbank, une histoire »).

En clair, la recette qui a marché dans l’Allemagne d’après-guerre : ceux qui sont restés ont tout repris et ont gagné le Graal…

Si l’Est est le ventre du Congo, un centre minier qui attire, l’Ouest octroie reconnaissance.Les Rawji migrent à l'Ouest, s’installent avenue du Marché, à Léopoldville, la capitale du pays ; développent la recette miracle familiale, passent des accords de représentation des marques multinationales de produits de commerce de gros et de détail grand public d’origine asiatique et européenne.
La famille se rapproche des grands boulevards, crée en 1922 une enseigne Beltexco, dépasse ce commerce, diversifie horizontalement et verticalement son champ d’activités, rachète des empires commerciaux, industriels et médiatiques européens en faillite, érigent des immeubles, travaillent à supplanter les richissimes familles grecques, portugaises, belges, juives et rêvent de devenir les rois d’Afrique Centrale.
L’idée d’ouvrir une filière épargne et intermédiation bancaire naît dans l’un des cerveaux de la fratrie quand la troisième génération fraîche et émoulue de grandes universités occidentales et asiatiques rejoint les parents.
Comment y arriver dans cet Ouest chrétien où, à l’instar du Portugais ou du Grec, l’homme au visage couleur café fait profil bas, n’arpente pas les hauteurs de la ville outre un contexte mondial de tension sinon de guerre absolue contre le mouvement islamiste Hezbollah qualifié de groupe arabo-musulman terroriste dans tout l’Occident qui empêche l’Arabo-musulman d’aller et venir ?
La « lucarne » de Leo Tindemans est la carte à jouer pour la fratrie dans sa volonté déterminée de puissance. Elle servira à Taeymans de prendre sa revanche quand il échoue à réaliser son rêve de grandeur.

T. MATOTU.

In Kin's, titre original: "II. Quand M. Taeymans rallie la fratrie musulmane indo-pakistanaise pour prendre sa revanche"

Bijoux Goya encense Léon Kengo Wa Dondo et descend Alexis Thambwe Mwamba

$
0
0

by La Rédaction
Le choc verbal qui a eu lieu au Sénat la semaine dernière, a rappelé à la Sénatrice Bijoux Goya des bons moments passés pendant 12 ans dans ce même emicycle, sous la présidence de Léon Kengo Wa Dondo.
"En effet, avant cette législature, j'ai été Sénatrice pendant douze (12) ans soit de 2007 à 2019. Sous la houlette de Monsieur Léon Kengo Wa Dondo qui malgré sa riche expérience en politique ne cessait de nous rappeler : Chers collègues, nous sommes à l'école de la modestie où on apprend des autres et aux autres", relate-t-elle.
Pour Bijoux Goya, comparé à Léon Kengo Wa Dondo, Alexis Thambwe Mwamba ne fait pas le poids et elle avoue que "c'était vraiment un honneur d'évoluer durant ces années-là auprès de celui-ci (Léon Kengo Wa Dondo ) que je considère comme une bibliothèque vivante ".
Atteinte dans son honneur propre en pleine plénière Bijoux Goya avait déjà lancé un "je crois que vous dépassez les bornes"à Alexis Thambwe Mwamba.

La sénatrice Bijoux Goya refuse le caractère urgent de la réhabilitation du Sénat et exige une enquête

$
0
0

by La Rédaction
Dans une correspondance adressée au bureau du Sénat, la Sénatrice Bijoux Goya Kitenge se dit insatisfaite de la réponse que le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba a réservé à sa requête et demande à l'Assemblée plénière de constituer une commission d'enquête pour trouver des réponses à ses 9 préoccupations.
"Au dernier jour requis dans le délai de 7 jours dans le règlement intérieur du Sénat qui précise en son article 196 alinéa 1 : si dans le délai imparti, le bureau ne répond pas à la lettre ou son auteur n'est pas satisfait de la réponse, l'assemblée plénière peut constituer une commission d'enquête chargé de lui faire un rapport circonstancié sur les activités et la gestion du bureau du Sénat ",écrit-elle.
Selon Bijoux Goya, le président du Sénat devrait lancer un appel d'offre pour permettre aux entreprises de compétir mais aussi de respecter les règles de transparence en lieu et place d'attribuer un marché gré à gré à une entreprise avec lequel il a déjà exercé.
Le marché gré à gré "est le mode le moins transparent de tous auquel certains gestionnaires recourent pour gagner de l'argent (fric) et assurer leurs gains personnels au détriment de ceux de la communauté ", s'insurge-t-elle.
Il est normal que la salle du Sénat subisse quelques travaux de réfection, mais Bijoux Goya "refuse que ces derniers revêtaient un caractère urgent pour justifier la passation de marché en mode gré à gré ", au-delà du fait que ces mêmes travaux n'ont jamais figuré au budget que les sénateurs ont voté pour l'exercice 2019-2020.

Réfection du Sénat: Alexis Thambwe Mwamba répond à la sénatrice Goya Kitenge Bijoux

$
0
0

by La Rédaction
Le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba dans la suite de la demande des éclaircissements dans la passation de marché des travaux de transformation du Sénat et ses dépendances de la sénatrice Goya Kitenge Bijoux, assure que la réponse lui a été donné lors de la séance plénière du 30 avril 2020.
C'est ce que l'on peut lire dans la correspondance du président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba adressée à la sénatrice Goya Kitenge Bijoux le 05 mai 2020 et dont la copie est parvenue à Politico.cd.
Alexis Thambwe Mwamba note que le dossier y afférent est disponible à la questure. Il est constitué de:
  • demande d'autorisation spéciale
  • avis de non objection DGCMP (grès à grès, projet de contrat et PPM 2020)
  • plan de passation du marché
  • contrat entre la société MODERN construction et sénat
  • bon de commande
  • facture proforma
  • demande d'exonération
  • cahier des clauses administratives générales
  • cahier des clauses administratives particulieres
  • identification nationale
  • certificat d'agrément aux ITPR
  • Attestation de situation fiscale DGI/DGDA
  • Numéro RCCM
  • Statuts de la société
  • attestation de régularité CNSS
  • Preuve d'expérience de société en construction
  • état financier de la société
Il sied de rappeler que lors de la séance plénière de jeudi 30 avril dernier, le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba ne s'est pas prononcé sur le fond de la question posée par la sénatrice Goya Kitenge Bijoux mais s'est prononcé publiquement sur les démarches entreprises par la sénatrice pour briquer le poste de questeur du bureau du sénat. Déclaration qui a tourné à une escapade verbale avec la sénatrice.
Thierry Mfundu

COVID-19 et baux immobiliers en RDC : un locataire peut-il légalement arrêter de payer son loyer ?

$
0
0

by La Rédaction
Le ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala par son communique du 31 mars 2020 prononça l’interdiction pour tout propriétaire immobilier de déloger tout locataire qui n’aura pas honoré ses engagements durant une période s’étendant de mars à juin 2020. Cette interdiction interprétée par les locataires comme une suspension de leurs obligations contractuelles se fonderait, selon le ministre, sur la préservation de la paix sociale et la réduction des risques de contagion.
Face à cette décision, la première question qui nous vient à l’esprit est celle de savoir si le ministre d’Etat est habilité à prendre une telle mesure. En nous référant à l’ordonnance n 20/017 du 27 mars 2020 fixant les attributions des ministères, nous pourrions imaginer que l’intervention du ministre en cette matière s’enracine soit dans la mise en œuvre du plan national d’habitat soit dans la police des règles de l’urbanisme et habitat. Monsieur Pius Muabilu Mbayu Mukala ayant exercé ses prérogatives quatre jours seulement après en avoir été investi, a malheureusement fait l’économie de nous en préciser la base légale. De surcroît, soulignons qu’un communiqué bien qu’officiel ne produit aucun effet juridique. Nous pourrions donc comprendre de par sa nature, que l’intervention du ministre soit source d’interprétations hasardeuses et d’insécurité juridique.
Pour sa part, le Président de la République, considérant la propagation du coronavirus et le risque de catastrophe sanitaire, pris l’ordonnance n 20/014 du 24 mars 2020 portant proclamation de l’état d’urgence. L’article 5 de ladite ordonnance énumère les mesures sanitaires devant être adoptées. Eu égard à l’objectif annoncé par le ministre de l’habitat, nous retiendrons : « le placement et le maintien en isolement, à leur domicile ou tout autre lieu d’hébergement adapte, des personnes affectées par le Coronavirus ». Dans une telle perspective, la suspension du loyer si elle devait être envisagée ne se justifierait que pour les personnes testées positives et confinées en leur domicile.
Enfin, le contrat étant la loi que les parties se sont données, le bail peut être présenté comme le contrat par lequel une personne, appelée bailleur, s’engage pour une période de temps déterminée, à concéder la jouissance d’un bien immobilier a une autre personne, appelée le locataire et ce en contrepartie du paiement d’un certain prix1. De ce fait, lorsque le ministre vise le non-respect de ses engagements par le locataire, le grand public perçoit (trop) aisément le paiement du loyer mais omet l’autre obligation majeure du locataire.
En effet, la loi 31 décembre 20152 relative aux baux à loyer non professionnels en son article 13, prévoit que le preneur doit entretenir l’immeuble et les équipements repris dans le contrat bail mais aussi effectuer les réparations locatives. Vous aurez compris qu’en cas de violation de l’une ou l’autre de ces obligations par le locataire, un bailleur pourrait mettre un terme au contrat. Dès lors, il pourrait légitimement expulser par exemple le locataire qui laisse le bien se dégrader.
Partant, pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer, nous ne pensons pas qu’un locataire même atteint par le coronavirus, puisse légalement faire valoir le communiqué du ministre de l’urbanisme et habitat afin de se soustraire à ses obligations contractuelles pour la période courant de mars a juin 2020.
Ganza Karhahunga
Avocat spécialisé en droit des affaires et droit minier
Consultant international

Samih Jammal: »Si je ne sors pas aujourd’hui, je vais me suicider »

$
0
0

by La Rédaction
L'homme d'affaires libanais, Jammal Samih, détenu et poursuivi en République démocratique du Congo aux côtés du directeur de cabinet de du président Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, avait menacé de se suicider s'il n'était pas libéré provisoirement, atteste une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
"Si je ne sors pas aujourd'hui, je vais me suicider", s'est exclamé l'octogénaire dans une vidéo diffusée sur les médias sociaux 
Sur cette vidéo de 28 seconde, on peut voir Jammal Samih assis par terre et qui crie aux agents de sécurité qui tentent de le maîtriser: "Je suis innocent, je suis innocent, si j'étais voleur, je n'allais pas le faire comme vous," essaie de se disculper l'homme d'affaires libanais.
Jammal menaçait de se suicider. "Si je ne sors pas aujourd'hui, je me suiciderai" pic.twitter.com/LHIBJRSzLy
— Michael Tshibangu (@MichaelTshi) May 7, 2020
Arrêté en février dernier et placé en détention provisoire dans cette prison centrale de Kinshasa, Jammal Samih est poursuivi aux côtés de Vital Kamerhe et un autre accusé. Ils sont accusés de détournement des deniers publics, de corruption et même de blanchiment d’argent. Leur procès débutera le 11 mai 2020.
L'homme d'affaires libanais a fini par être transféré à un hôpital à Kinshasa pour recevoir des soins. Son état de santé se serait détérioré en prison.
Mais une lettre du ministre congolais de la Justice, le vice-Premier ministre Célestin Tunda, a fuité sur internet, demandant sa libération provisoire au début du mois d'avril dernier.

ACTU Radio OKAPI 07 05

$
0
0

Radiookapi.net : 15 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 06 May 2020 02:29 PM PDT


Au cours du mois de mars 2020, le Bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme a documenté 681 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC, soit une augmentation de 6% par rapport au mois de février (642 violations).
 
Posted: 06 May 2020 11:44 AM PDT


Les députés provinciaux du Haut-Katanga demandent aux autorités de la province d’endiguer l’insécurité qui sévit dans la ville de Lubumbashi. Ils ont fait une déclaration mardi 5 mai, dans laquelle ils exigent  au gouvernement provincial  de supporter  les frais funéraires des victimes ainsi que les soins médicaux de tous les blessés.
 
Posted: 06 May 2020 11:30 AM PDT

 
Posted: 06 May 2020 08:43 AM PDT

 
Posted: 06 May 2020 08:27 AM PDT


Le calme est revenu mercredi 6 avril dans la localité d'Epindu, secteur de Basonge, territoire de Lusambo, après les affrontements qui ont opposé le lundi dernier les habitants de ce village à ceux de Kasongo Batetela, secteur de Ndjovu, groupement d’Ehonga dans le territoire de Lubefu. Le ministre provincial de l'Intérieur du Sankuru, Remy Claude Mukonkole, l’a indiqué mardi 5 mai, précisant que plusieurs  personnes ont été blessées dans cette dispute.
 
Posted: 06 May 2020 08:17 AM PDT


Le député provincial Jean-Pie Nyembo, a remis mardi 5 mai des dispositifs de lavage des mains au bureau du territoire de Kongolo, dans la province du Tanganyika. Ce don est constitué de trente seaux d’eau, du savon, des bassins et d’autres supports. Tous ses biens sont destinés aux bureaux des services d'utilité publique.

Ce geste s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à Coronavirus.
 
Posted: 06 May 2020 07:47 AM PDT


L’Université officielle de Bukavu (UOB) a fabriqué localement le respirateur artificiel pour lutter contre le Coronavirus. Son recteur, Pr Jean Berkmans, a présenté son prototype, mardi 5 mai, au gouverneur du Sud-Kivu.

Pr Jean Berkmans Muhigwa a expliqué que c'est un appareil simple, capable de contrôler la respiration et l’expiration du malade. Il peut aussi désinfecter l’air avant de le relâcher dans la nature.
 
Posted: 06 May 2020 06:28 AM PDT


L’Association estudiantine des auditeurs de Radio Okapi (ASEARO) à Bandundu ville, dans la province du Kwilu, salue le programme Okapi Ecole diffusé sur les antennes de Radio Okapi. Dans une interview accordée mercredi 6 mai à la radio onusienne, cette structure encourage les parents à faire suivre cette émission aux enfants afin de les aider à réviser la matière apprise.
 
Posted: 06 May 2020 06:19 AM PDT


« La guerre ne peut pas régler les problèmes internes dans un Etat », a affirmé mercredi 6 mai, la Représentante spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, Leïla Zerrougui. Dans une interview accordée à Radio Okapi, elle indique que la MONUSCO est préoccupée par les violences entretenues dans les deux Kivu et en Ituri sur fond des antagonismes ethniques.
 
Posted: 06 May 2020 03:58 AM PDT


Revue de presse du mercredi 6 mai 2020.

La République démocratique du Congo a enregistré mardi 5 mai 2020, 92 nouveaux cas confirmés de Coronavirus dont 69 à Kinshasa et 23 dans la province du Kongo-Central, indique 7sur7.cd.
 
Posted: 06 May 2020 03:14 AM PDT


Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a remis, mercredi 6 mai un lot de 10 tonnes de matériels et équipements médicaux à 9 structures de santé qui prennent en charge les femmes victimes des fistules obstétricales, dans les zones de santé de Goma, Rutshuru et Lubero au Nord-Kivu.
 
Posted: 06 May 2020 02:20 AM PDT


Un corps sans vie a été retrouvé mardi 5 mai à Uvira, après les dernières inondations qui ont touché ce territoire du Sud-Kivu, à la suite de fortes pluies qui se sont abattues en avril dernier. L’administrateur du territoire, Alexis Kasangala Rashidi, qui livre cette information parle aussi de plus de deux cent trente-deux maisons détruites.

Selon lui, 2 écoles, de vastes champs de manioc et de riz ont aussi été endommagé dans la plaine de Ruzizi. Les villages de Luberizi-Nyamugali et Kimuka ont été les plus touchés.
 
Posted: 06 May 2020 01:49 AM PDT


La République démocratique du Congo (RDC) a enregistré quatre-vingt-douze nouveaux cas confirmés de Coronavirus en un seul jour. D’après le bulletin du secrétariat multisectoriel de la riposte contre la pandémie de Covid-19, publié mardi 5 mai à Kinshasa, 69 nouveaux sont comptabilisés à Kinshasa et 23 au Kongo-Central.

Au total, le pays compte désormais 797 cas confirmés depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars.

35 décès et 92 personnes guéries sont recensés. 212 cas suspects sont en cours d’investigation.
 
Posted: 05 May 2020 04:01 PM PDT


Le ministre de la santé, Docteur Eteni Longondo a affirmé mardi 5 mai, devant la presse que l'évolution de la riposte contre le Coronavirus en RDC s'avère très positive et encourageante. C’était au sortir de la réunion qui a regroupé  autour du président Felix Tshisekedi, à la Cité de l'Union africaine, la Task force, le ministère de la santé et le secrétariat technique de la riposte contre le COVID-19.
 
Posted: 05 May 2020 03:44 PM PDT


Le soldat de 2e classe, Bope Yezu du 341e bataillon de réaction rapide qui a tué par balle son commandant de compagnie la nuit du dimanche 3 mai 20  a finalement été arrêté lundi 4 mai 20 à Kamanyola.

Coronavirus en RDC : 92 nouveaux cas confirmés en seul jour

$
0
0


La République démocratique du Congo (RDC) a enregistré quatre-vingt-douze nouveaux cas confirmés de Coronavirus en un seul jour. D’après le bulletin du secrétariat multisectoriel de la riposte contre la pandémie de Covid-19, publié mardi 5 mai à Kinshasa, 69 nouveaux sont comptabilisés à Kinshasa et 23 au Kongo-Central.

Au total, le pays compte désormais 797 cas confirmés depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars.

35 décès et 92 personnes guéries sont recensés. 212 cas suspects sont en cours d’investigation.
 



Le ministre de la santé, Docteur Eteni Longondo a affirmé mardi 5 mai, devant la presse que l'évolution de la riposte contre le Coronavirus en RDC s'avère très positive et encourageante. C’était au sortir de la réunion qui a regroupé  autour du président Felix Tshisekedi, à la Cité de l'Union africaine, la Task force, le ministère de la santé et le secrétariat technique de la riposte contre le COVID-19. 

RDC: Le pasteur Pascal Mukuna porte plainte contre l’ancien président Joseph Kabila

$
0
0

by La Rédaction
L’évêque Pascal Mukuna a déposé ce jeudi à 12h45, auprès du parquet général près la Cour Constitutionnelle, sa dénonciation contre l'ancien président Joseph Kabila Kabange.
Fondateur du Mouvement « Éveil Patriotique », l’évêque Mukuna vient de saisir officiellement le Procureur Général Près la Cour Constitutionnelle "une dénonciation"à l’encontre de l'ancien président, qui est en coalition avec l'actuel Chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi. Dans sa plainte, le pasteur affirme que celle-ci intervient suite à « plusieurs cas de violation des droits humains survenus en RDC sous le règne de l’ancien Président ».
" Je pense que Monsieur Kabila devra être entendu par votre office et poursuivi pour son implication directe et indirecte dans la commission de scriptes décrits ci-dessus. Je dénonce tous ces crimes auprès de votre office pour qu’une enquête soit ouvert et que Monsieur Kabila réponde de ces crimes survenus sous son régime », dit-il, appelant à l'ouverture d'une enquête.
Pascal Mukuna est aussi au coeur d'un scandale sexuel où des deux fidèles de son église l'accusent d'avoir eu des rapports sexuels forcés avec.

Décès du Général kahimbi: réquisition à l’Hôpital du cinquantenaire pour rendre la dépouille à la famille

$
0
0

by La Rédaction
Décédé depuis le 28 février 2020, la dépouille du feu Général Major Delphin Kahimbi sera bientôt rendue à sa famille pour des funérailles appropriées. C'est l'objet de la réquisition du premier avocat général des Forces armées et officier du ministère public prés la haute cour militaire, adressée au médecin directeur de l'hôpital du cinquantenaire aux fins de prêter à la justice son ministère "de permettre à la famille du feu Général Major Delphin Kahimbi Kasagwe de prendre possession de son corps conservé depuis le 28 février 2020 à la morgue de l'hôpital précité afin de procéder à ses funérailles."
La réquisition note que le médecin requis a accepté cette mission et prêté le serment.
Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, Delphin Kahimbi, 50 ans, est mort le 28 février chez lui à Kinshasa. Son décès, qui suscite des rumeurs aussi inévitables qu’invérifiables (suicide, assassinat), intervient alors qu’il venait de tomber en disgrâce, à la grande satisfaction des Etats-Unis.
Au cours du conseil des ministres tenu vendredi 06 mars 2020 à la cité de l’UA, le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi était revenu sur les circonstances du décès du général Kahimbi.
Pour le président Tshisekedi, le général est décédé à la suite d’une pendaison. « D’après les éléments en sa possession, il s’avère qu’il s’agit d’une mort par pendaison » , peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres rendu par le ministre de la communication et Médias.
En outre, Félix Tshisekedi avait informé les membres du Conseil qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la MONUSCO pour connaître les circonstances des décès du Général Delphin Kahimbi.
Thierry Mfundu




Latest Images