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La dictature se porte bien à Mbuji-Mayi

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La dictature se porte bien à Mbuji-Mayi

Rubrique : Actualité
Mbuji-Mayi : à qui profite ce foyer de tension ?

Activités perturbées dans la ville de Mbuji-Mayi, ce lundi 13 janvier 2013, suite à l’appel à la journée ville morte lancé par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ; panique dans le territoire de Beni à la suite de l’assassinat des chefs coutumiers dont le tout dernier, MPIGWA NGEYISILIA, abattu  vendredi 10 janvier 2014 vers 20h locale ; psychose dans la capitale, Kinshasa, à cause des fictives agressions armées ; etc. Dans plusieurs coins du pays, la tension est montée durant toute la semaine écoulée et se poursuit, pour certains, jusqu’en début de celle-ci. Ces situations, différentes les unes des autres par leurs causes, nécessitent cependant une unique réponse rapide des gouvernants afin de rétablir l’accalmie dans les esprits des populations congolaises.   

Contrairement aux cas d’assassinats de Beni dont les auteurs sont tapis dans l’ombre ou encore ceux de Kinshasa qui manipulent, toujours dans l’ombre, des messages incendiaires, les observateurs n’arrivent pas à s’expliquer l’escalade de violence qui gagne la capitale diamantifère du pays.  

En effet, pour cause de revendication de libération du secrétaire fédéral de l’UDPS arrêté par l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis deux semaines, cette partie du pays vit au rythme de crises cycliques. lundi 13 janvier, tout s’est passé au ralenti, autant dans les grands marchés de la ville de Mbuji-Mayi, Simis dans la commune de la Muya, et Bakwadianga à Dibindi, que dans des petits milieux de transaction. Il n’y a presque pas eu d’activités, a-t-on appris. Par ailleurs, à Bakwadianga, l’on a signalé tôt le matin des pneus brûlés sur les voies donnant accès au marché et l’érection des barricades.

Des sources locales parlent aussi d’interpellation de quelques jeunes gens, et de coups de feu dans la commune de Dibindi, alors que écoles, universités, parkings, etc. sont restés fermés et vides toute la journée.

Devant ce tableau apocalyptique, la question que l’opinion se pose est celle de savoir : à qui profite cette situation, au moment où on devrait consacrer le temps et les moyens à gérer des questions majeures de la République ? Doit-on être là à créer des foyers de tension au moment où tous les bras et toutes les têtes sont sollicités pour raffermir la cohésion nationale appelée de tous les vœux par le Chef de l’Etat ?

Il convient de souligner, par ailleurs, que le développement de ce feuilleton « Ville morte à Mbuji-Mayi » pose un autre sérieux problème au niveau des médias : la liberté d’expression.

A ce sujet, les professionnels des médias craignent désormais de tendre le micro aux partisans de l’opposition, tel que l’exige le principe d’équilibre des sources et tendances. Faut-il réinventer une autre éthique pour les Congolais appelés à croitre dans la vie démocratique ?

Bruno Kabangu Kabatshi, secrétaire fédéral de l’UDPS, avait été arrêté par l’ANR jeudi 2 janvier, rappelons-le, après avoir participé à un débat organisé par une radio de la ville de Mbuji-Mayi sur les attaques armées du 30 décembre dernier à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Il avait été, depuis lors, transféré à Kinshasa, selon les députés du parti d’Etienne Tshisekedi.

Tshieke Bukasa

 


Réaction de l'UNC au procès contre Vital Kamerhe

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RDC :
qui en veut à l'opposant Vital Kamerhe?


16/01/2014 à 14:02 Par Trésor Kibangula

Vital Kamerhe, président de l'UNC, le 20 août 2013 à Paris.
Vital Kamerhe, président de l'UNC, le 20 août 2013 à Paris.
 © Vincent Fournier/J.A.

Au lendemain d'une affaire ambigüe d'interdiction de quitter le territoire, Vital Kamerhe est poursuivi désormais pour "dénonciation calomnieuse" par une députée de la majorité. Un "acharnement" estime son parti, une "stratégie de victimisation" de l'opposant, selon les autorités congolaises.

Il fut un temps où Vital Kamerhe était un proche du pouvoir. Mais cette époque est bel et bien révolue. Aujourd'hui, l'ancien président de l'Assemblée nationale de la RDC joue dans le camp adverse, celui de l'opposition. Depuis, il est souvent à couteaux tirés avec certains de ses anciens "camarades" de la majorité. Dernier couac en date, la résurgence, le 13 janvier, d’une affaire judicaire qui date de 2011, l’opposant à la députée Wiwine Moleka, membre de son ancien parti, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, principale formation de la majorité au pouvoir).

"Vital Kamerhe a sali Wiwine Moleka"

Dans l’entourage de l’élue de Kinshasa, on s'empresse de préciser qu'il ne s'agit nullement d'un quelconque règlement de comptes. "C’est juste une affaire d’imputation et de dénonciation calomnieuses", explique un membre du PPRD. Vital Kamerhe a sali Wiwine Moleka. Cette dernière a droit de se plaindre pour obtenir justice et réparation."
Il ne s'agissait pas d'une accusation, mais plutôt d'une alerte.
Me Sate, avocat de Vital Kamerhe
L'affaire remonte au lendemain des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Un rapport d'observation du déroulement des scrutins, signé par Vital Kamerhe - dont le parti a déployé des témoins dans des bureaux de vote à travers le pays - relève des cas de fraude notamment à Mbudi. En cause dans cette banlieue de la capitale congolaise : Wiwine Moleka, soupçonnée notamment de bourrage d'urnes. "Il ne s'agissait pas d'une accusation, mais plutôt d'une alerte envoyée aux observateurs nationaux et internationaux pour que ces derniers vérifient s'il y avait eu fraude, ou pas", nuance Me Sate, avocat de Vital Kamerhe.

Début décembre 2011, Wiwine Moleka saisit le tribunal de paix de Kinshasa – Ngaliema (où Kamerhe aurait une résidence). Contestant la procédure engagée, la défense interjette appel. L'affaire est désormais portée auprès du tribunal de grande instance, la juridiction supérieure. Une année et plusieurs audiences plus tard, le verdict tombe : le dossier est renvoyé au premier juge pour instruction. Rebelote, la défense fait opposition. "Depuis, l'affaire était restée pendante au tribunal de grande instance", soutient Me Sate.

"Acharnement" ou "stratégie de victimisation" ?

"Des discussions étaient même engagées entre les deux parties pour boucler l'affaire à l'amiable", selon une source proche du dossier. "Vital Kamerhe devait présenter des excuses à Wiwine Moleka et payer tous les honoraires de l'avocat de la députée, en échange du retrait de la plainte", ajoute-t-elle. Mais finalement, la plaignante a décidé de saisir le tribunal de paix de la Gombe. "Là où Vital Kamerhe a son juge naturel, puisqu'il affirme y avoir une résidence", souligne Me Ledi, l'avocat de Wiwine Moleka. "Mais l'affaire est en cours devant une autre juridiction", objecte la défense.

À l'Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, on n'y voit qu'un "acharnement" orchestré par le pouvoir contre son leader. "Pourquoi cette affaire ressuscite quelques jours seulement après la tentative du pouvoir d'interdire à Kamerhe de sortir du territoire", interroge un cadre de l'UNC. En effet, dans un communiqué publié le 10 janvier, l'UNC se disait "préoccupée par la mesure de restriction de liberté de mouvement prise contre Vital Kamerhe", joignant une circulaire de la Direction générale de migration (DGM), signée quatre jours plus tôt, laquelle instruisait "les services de sécurité"à empêcher toute sortie de l'opposant du territoire national.

"C'était un faux [document]", explique à Jeune Afrique Richard Muyej, ministre congolais de l'Intérieur, qui dit avoir déjà "rassuré" Vital Kamerhe. "Mais plus on lui dit que c'est un faux, plus il amplifie", déplore le ministre. Pour lui, c'est une "stratégie de victimisation" adoptée par un "Vital Kamerhe [qui] n'a plus de discours, (…) totalement épuisé sur tous les plans", cherchant à "créer l'événement"à tout prix.

Une enquête a été ouverte au niveau de la DGM pour tenter d'élucider cette affaire de "faux document". En attendant, l'entourage de Vital Kamerhe reste convaincu qu'il s'agit d'un "coup du pouvoir". Celui-ci "cherche à réduire au silence une voix importante de l'opposition", dénonce un proche de l'opposant.


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Union pour la Nation Congolaise

Cellule de Communication

+243 81 7 007 487& +243 81 8 136 136

www.vital-kamerhe.com et www.unc-rdc.org

Maffia d'Etat: Qui protège John Numbi et Jean-Claude Massangu?

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Maffia d'Etat: Qui protège John Numbi et Jean-Claude

Dans un rapport daté du 12 décembre dernier adressé à la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les groupes armés opérant au Congo-Kinshasa, des experts onusiens rapportent ce que l’opinion congolaise sait depuis mars 2013. A savoir, des soupçons graves qui pèsent sur John Numbi Banza Tambo et Jean-Claude Masangu Mulongo respectivement ex-chef de la police nationale congolaise et l’ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo. Le premier est présenté comme étant le pourvoyeur en "logistique" des miliciens Ba Kata Katanga. Le second, serait le «bailleur de fonds». Tout en reconnaissant à ces deux personnages le bénéfice de la présomption d’innocence, les observateurs s’étonnent qu’aucune information judiciaire n’ait été ouverte à ce jour afin de les entendre en tant que «témoins». Aurait-on affaire avec des intouchables?
Depuis plusieurs jours, les miliciens Ba Kata Katanga affrontent les éléments de l’armée congolaise (FARDC). Mardi 7 janvier, des combats ont lieu au village de Kansevere à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Katanga. 

On apprenait que le calme serait revenu depuis mercredi. Toutefois, les militaires restent l’arme aux pieds. A en croire le général-major Rombo Bwayamba, commandant de cette région militaire, «la situation sur l’ensemble de la province est calme». 

Mardi et mercredi, des combats ont opposé une bonne partie de la journée l’armée congolaise aux miliciens Ba Kata Katanga, indique l’AFP. D’autres heurts ont été signalés à Pweto, localité située aux confins de la Zambie.

Le rapport précité des experts onusiens assure que la milice Ba Kata Katanga est actuellement placée sous le commandement militaire de l’ex-chef maï maï Kyungu Mutanga, alias Gédéon. Le groupe reçoit diverses aides de la part du général John Numbi Banza Tambo, l’ancien patron de la police nationale mais aussi de quelques politiciens. Ces experts disent se fonder sur des «informations fiables» obtenues auprès des sources proches de la haute hiérarchie militaire, des services de renseignements et de certains milieux politiques. «Ces allégations ont été démenties le 4 avril 2013 par l’avocat de Numbi», peut-on lire. Il importe de rappeler que Numbi et "Gédéon" sont de "vieux camarades". Ils ont fait partie des forces d’autodéfense populaire créées en 1999 par le président Laurent-Désiré Kabila. 

Selon les rédacteurs de ce document, des miliciens Ba Kata Katanga ont séjourné dans la ferme de John Numbi – située à une quarantaine de kilomètres de Lubumbashi – avant leur marche sur cette ville. C’était le samedi 23 mars 2013. 

Le rapport indique par ailleurs que la tolérance manifestée au niveau tant national que provincial sur les agissements présumés de Numbi démontre l’existence d’une complicité au plus haut niveau de l’Etat. Selon des informations recueillies par ces experts, les Bakata Katanga, dont la naissance se situe juste à la veille des élections du 28 novembre 2011, seraient au service des intérêts des élites du monde tant politique qu’économique. Ces élites utiliseraient ces combattants au gré de leurs intérêts du moment soit pour promouvoir la stabilité ou au contraire pour semer le désordre. «Tout est fonction de leurs besoins», lit-on.

Lors de l’irruption des Ba kata Katanga en mars dernier à Lubumbashi, des activistes des organisations de la société civile locale purent recueillir les déclarations de certains miliciens. Selon ceux-ci, outre John Numbi qui leur fournit la "logistique", Jean-Claude Masangu, alors gouverneur de la Banque centrale du Congo, était le «financier». Questions : pourquoi ces deux personnages n’ont jamais été entendus par le Parquet ? A quoi doivent-ils cette impunité?

Un début de réponse peut être obtenu à travers la lettre datée du 8 février 2013 que le président d’alors de l’association culturelle qui regroupe les Baluba du Katanga (Buluba i Bukata) avait adressée à Daniel Mulunda Ngoy Nyanga, l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). C’était en réaction aux propos tenus par Mulunda Ngoy au cours d’une réunion tenue 48 heures auparavant au bâtiment du 30 juin à Lubumbashi. Lors de cette rencontre, le «Pasteur» avait qualifié «Joseph Kabila» d’«ingrat». Selon lui, il a permis au "raïs" de se succéder à lui-même sans recevoir une bonne rétribution. 

Dans sa lettre n°30/PT/BIB/2013, datée du 8 février 2013, Nday Ngoy Matembo écrivait notamment : «(…), vous êtes un digne fils Luba, vous avez travaillé dans le cadre et à la tête de la Ceni pour conserver en famille le pouvoir suprême que Mzee Laurent-Désiré a conquis et légué à son fils biologique Joseph Kabila Kabange. (…), vous avez conduit le processus électoral à bon port en dépit de nombreuses difficultés rencontrées à la grande satisfaction de notre communauté de Buluba-i-Bukata à qui vous avez évité l’humiliation grâce à l’élection de Joseph Kabila Kabange. Le peuple luba tout entier vous restera à jamais reconnaissant.» Plus loin, il note : «Le président Kabila est pour notre communauté une mine d’or très précieuse que nous devons tous protéger quelles que soient ses erreurs». 

Le moins qu’on puisse dire est que "Joseph Kabila" et ses "oncles" Baluba du Katanga se tiennent par la barbichette. On comprend dès lors l’impunité dont jouissent John Numbi et Jean-Claude Masangu, des membres "éminents" de ce groupe ethnique au relent maffieux...
Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2014
 
 
7 Réactions
 
christian [chriisraela@live.fr] 09/01/2014 14:52:42

Des intouchables? Il y en a en RDC. cela m’étonnerait que ces deux n’en fassent partie de ce groupe.
Si cela s’avère vrai, comment les congolais pensent-ils sortir un jour de ce régime d’intouchables?
Vive le retour vers le Moyen-âge!
 
Mundeke Jean [jmundeke@gmail.com] 09/01/2014 15:47:39

Si j ai bonne memoire,je me souviens avoir echange en Aout 2013 ici a Kin avec un ami officier a la GR . Je lui avais posé la question de savoir pourquoi John Numbi n est pas inquiete par le pouvoir Kabiliste malgre les nombreux crimes a sa charge(Assassinat de Chebeya,soutien au Bakata Katanga...) Il m avait dit que le jour où Joseph Kabila decidera d inquieter John Numbi,un mois c est trop pour lui de rester a la tete de la Rdc.Il avait ajoute que Numbi avait incorpore et fait engager des milliers des jeunes balubakat dans tous les organes du pouvoir en Rdc(Fardc,Police,Anr,Dgm...),lesquels lui doivent loyaute et prets a reagir pour lui.Voila le dileme pour Joseph Kabila
 
Alidor Sema [alisema@yahoo.fr] 09/01/2014 16:19:55

Cher BAW, vous oubliez d’ajouter a ce ramassis-Maffieux Baluba- Kat les Kyungu wa Kumwanza, Albert Yuma et Martin Kabwelulu. 

Mais ce filet Maffieux s’etend aussi aux autres Katangais - dont les Moise Katumbi et Simon Tumawaku. Ce dernier est partenaire de Dan Gertler et mari de la pretendue "Ministre de la Justice".

Tous ces aveturiers ont en commun des antecedants et parcours obscurs (ou meme criminel dans le cas de John Numbi) avant leur debarquement a Kin en 1997 dans les malles de leur "frere" LDK dans la suite de sa cohorte Rwando-Tanzanienne AFDL.

Depuis lors, cette bande Katangaise se croit "proprietaire" de la RDC et surtout de ses resources qu’ils pillent impunement sous l’oeil complaisant de leur pretendu-cousin "Jo Kabila" - qui n’est finalement pour eux qu’un petit executeur "ingrat" de leurs plans diaboliques de confiscation du pouvoir et ses "delices"...!
 
kesongo kusa [casos_2004@yahoo.ca] 09/01/2014 18:00:02

Au lieu de se poser la question de: "qui protege John Numbi et Jean Claude Masangu?" ou de s’etonner de l’impunite dont jouissent ces croque-morts, il faut plutot se demander a quand la fin de cette mediocrite funeste? Il est bien connu que "kabila" est un imposteur sanguinaire qui beneficie de la complaisante complicite criminelle des katangais surtout balubakat qui ont crache sur la memoire de leur frere Laurent Desire Kabila et sur celle de 8.000.000 de congolais, victimes de la maffia internationale laquelle a trouve un sanctuaire au Congo de "kabila". Si le patriotisme et le nationalisme etaient la vertu de nos freres katangais, on ne parlerait plus de"kabila"et du malheur qui frappe le Congo aujourd’hui. Il est choquant de constater que dans toutes ces aventures diaboliquement machiaveliques qui font verser du sang innoncent, les katangais croient qu’ils developpent des strategies pour se perenniser au pouvoir alors qu’ils favorisent plus une maffia internationale qui pille sans foi ni loi notre pays. Jusques a quand ces katangais balubakat comprendront que le Congo etant riche, ils gagneront plus en cultivant la paix et le patriotisme qu’en trahissant la mere patrie en devenant infames du jour. En continuant leur funeste entreprise, ils exposent leur incapacite de saisir le concept du pouvoir politique.
 
Kasali Zambeze [kojiasmalo@hotmail.com] 09/01/2014 18:27:04

L elite politique balubakat s oppose a la decentralisation administrative du Katanga par peur de perdre leur main mise sur les richesses minieres au Sud Katanga.Je conseille aux balubakat que l agriculture et l elevage sont une richesse utile plus que les minerais.D ailleurs il se peut que le coltan est aussi trouvable au Nord Katanga.Je vous informe que le coltan est plus preccieux que le cuivre et le cobalt.Vous leaders Balubakat,ne cherchez pas a faire tuer inutilement la jeunesse balubakat(combattants Bakatakatanga) pour vos propres interets egoistes.
 
Kindu Connection [kc@gmail.com] 09/01/2014 23:20:03

La personne qui protège John Numbi est la même personne qui avait envoyé cet officier d’aller négocié avec Laurent Nkunda le mixage et l’incorporation de plus de 2000 soldats sujets Rwandais au sein de notre FARDC en 2007 et sans l’aval du parlement. Cette même personne avait aussi ordonné à Numbi la création de l’escadron de la mort dénommé 
« Bataillon Simba » composé essentiellement des jeunes Balubakat et commandé personnellement par celui-ci.

Pour un peu comprendre la genèse de cette histoire, je vous exhorte de lire ce câble wikileaks en Anglais qui prouve comment le Congo est trahit par ses propres filles et fils et non pas forcement par les occidentaux.
1. (U) The Congolese Armed Forces (FARDC) in North Kivu have formed a second new "mixed" brigade composed of soldiers allied with renegade General Laurent Nkunda and of other non-integrated FARDC soldiers who have no ties to Nkunda. The "Bravo" Brigade combines members of the pro-Nkunda 81st and 83rd Brigades stationed in the Runyoni border area with the FARDC’s 1st Reserve Brigade and remaining troops from the non-integrated 110th Brigade. (Note: Most of the 110th Brigade was "mixed" into the new "Alpha" Brigade with elements of the 81st Brigade January 20, ref A. End note.) 
The pro-Nkunda troops in Runyoni were those who participated in the December attacks against the FARDC (ref B); the 1st Reserve had until December been stationed in South Kivu. 

2. (U) "Bravo" Brigade will be commanded by Colonel Makenga 
Fulsani, a commander with the pro-Nkunda 83rd Brigade. 
Fulsani will have two deputies: Lt. Col. Cyril Nsimba of the 
1st Reserve Brigade and Lt. Col. Bukamanzi of the 83rd. The 
brigade, which will have four battalions, consists of about 
2,000 soldiers, the majority coming from the ranks of 
pro-Nkunda forces. FARDC officials said "Bravo" brigade will 
be deployed in the Runyoni and Bunagana areas. 

3. (SBU) The first "mixed" brigade created January 20 will be 
sent to the Nyanzale area west of Rutshuru, according to 
FARDC officials. Two battalions of the FARDC’s 2nd Integrated 
Brigade, normally stationed in northern North Kivu but in 
Nyanzale since December, will return to their normal base of 
operations beginning next week. 

4. (C) FARDC 8th Military Region Deputy Commander Colonel 
Delphin Kahimbi told us three more "mixed" brigades will be 
formed in the coming weeks. The next brigade is scheduled for 
"mixage" January 27 in Masisi, where it is also expected to 
be deployed. FARDC officials said Col. Yav Philomene former 
commander of the 1st Reserve Brigade, will lead this new 
unit, and Major Baudoin of the 81st Brigade will be his 
deputy. The subsequent mixed brigades will be led by Colonel 
Padiri, currently commander of the non-integrated 116th 
Brigade, and Colonel Faustin of the 83rd Brigade. Padiri’s 
group is slated for deployment to Goma and Kitchanga, while 
Faustin will be based in Walikale. 

5. (C) Comment: "Mixage" may turn out to be only a short-term 
and largely cosmetic fix of North Kivu’s security problems. 
Though the troublesome 81st and 83rd Brigades are being 
eliminated, troops from these units will remain in the region 
and could be destabilizing elements if there is not a 
successful solution regarding what to do with Nkunda himself, 
and with the forces still with him. 
End comment.
 
François NZITANU [Francois.Nzitanu@ansm.sante.fr] 10/01/2014 08:17:39

Je ne crois pas que la question de savoir si John Numbi et Jean-Claude Masangu sont des intouchables du régime Kabila ne devrait pas se poser. Ces gens sont des piliers du régime, ils sont le pivot autour duquel tout tourne en RDC.
Aujourd’hui, la question qui devrait se poser est celle de savoir, jusqu’à quand nos frères Katangais laisseront pourrir la situation de notre pays. Le pays a atteint le bas fond, ils ne se rendent pas compte!
Bien que le cas de John Numbi soit un cas à part, car celui-ci souhaiterait que Kabila reste au pouvoir à vitam eternam pour se protéger de ses multiples crimes. Mais au Katanga, il n’y a pas que John Numbi et pour se soustraire à la justice, John Numbi n’a pas l’intention de laisser le projet de balkanisation de la RDC porter par Kabila se réaliser!
Combien des morts devons-nous déplorer à cause du deal passé entre les Katangais et Joseph Kabila, deal qui permet Kabila d’agir à sa guise et aux Katangais d’avoir la main mise sur le pactole dans notre pays. Si encore Kabila travaillait pour le pays, nous comprendrons le comportement de nos frères du Katanga. Malheureusement Kabila n’a cure pour la RDC, il n’a qu’une vision la balkanisation de ce pays et il s’y emploit avec l’énergie du desespoire. 
Je dis à nos frères Katangais d’avoir une pensée à Moïse Tshiombe qui est mort pour l’unité du Congo, à Laurent Désiré Kabila assassiné pour l’unité de notre pays et bien d’autres que je ne peux citer pour une raison évidente.
Les Katangais qui soutiennent le régime de Kabila doivent absolument changer l’arme d’épaule, la RDC est au plus mal. Il ne faut pas qu’à cause de leur égoïsme le pays sombre, explose. L’argent n’a pas de fin, où est Mobutu, son expérience ne nous donne pas matière à réfléchir?



Jean-Pierre A. Lukamba
Johannesburg - Afrique du Sud

 

Etienne Tshisekedi est l'homme du passé

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Tuesday, January 14, 2014

Etienne Tshisekedi est l'homme du passé
Par Chryso Tambu, publié le 14 janvier 2014

"Lorsque la mémoire va chercher le bois mort, elle ramène le fardeau qui lui plait". C'est l'introduction de la chanson intitulée "L'oublier" de l'artiste musicien congolais de Brazzaville, Doudou Copa. Dans son discours du 31 octobre dernier, le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ne s'est pas contenté seulement de déclarer ouvert le séminaire de formation à l'école du parti Anaclet Makanda Mpinga. Tentant de justifier la nécessité d'organiser un tel séminaire qui, d'après lui, devrait engendrer le "changement", il a explicitement endossé toute la responsabilité de la situation que vit actuellement le Congo-Kinshasa au seul "roi du Zaire", le feu maréchal-dictateur, Mobutu Sese Seko, 16 ans après sa mort, en vue de tromper la vigilance du peuple congolais et de plaire au pouvoir d'occupation avec lequel il collabore depuis 2001 dans l'obédience de ceux qu'il appelle les "décideurs internationaux". Et sur cette même note de la chanson "L'oublier", le "sphinx de Limete" autoproclamé président doit être oublié.

Dans le site internet officiel de l'UDPS (udps.org), l'actualité est gelée dans le temps. La dernière information postée la veille de l'année 2014 est celle relative à l'évènement du 31 octobre 2013 - certes en lieu et place d'une présentation des voeux ou d'un message de nouvel an de la part du "président élu de la République démocratique du Congo" - et non sans décevoir. Sous la rubrique "Quoi de neuf?" et à côté d'une photo du président de l'UDPS coiffé de sa casquette habituelle (un "muniéré" surnommé de nouveau "imperium"), il est écrit "...Il a rappelé les embûches que l'UDPS a du traverser (plusieurs dictatures successives)...", alors que le leader lui n'a mentionné devant la foule qu'une et une seule dictature - les 32 ans du parti-Etat, le Mouvement populaire de la révolution (MPR). Mais dans le texte synthèse de l'intervention d'Etienne Tshisekedi, le porte-parole Joseph Kapika, outre la victoire du 24 avril 1990 sur la dictature du "roi du Zaire" avec le multipartisme restauré que seul se réclame son parti, il écrit "Malheureusement, le 17 mai 1997, arrive un monstre qui a qualifié lui-même l'AFDL le conglomérat d'aventuriers est venu interrompre les possibilités pour l'UDPS, sa cible principale, de s'organiser, en interdisant les activités politiques". Pas un mot sur l'imposteur "Joseph Kabila" et son PPRD dont fait parti le M23!

Mais il faut rendre justice à l'histoire. Laurent Désiré Kabila n'est-il pas mort un 16 janvier 2001? Qui a "hérité" de son pouvoir? L'"héritier" qui se fait appeler "Joseph Kabila" (Hypolite Kanambe de son vrai nom) n'est-il pas de nationalité rwandaise? Et le multipartisme est-il synonyme de démocratie? Enfin, le Congo-Kinshasa est-il une démocratie, une république ou sous occupation?

On a tendance à croire du côté de l'UDPS que les archives entre le 16 janvier 2001 et le 31 octobre 2013 n'existent pas ou ont toutes été brûlées et que personne ne se rappelle donc de l'histoire politique du Congo. Et s'adressant aux kinois venus nombreux et anticipant entendre plus qu'une déclaration de l'ouverture du séminaire, l'histoire du Congo, pour ce leader de l'UDPS et candidat malheureux à la mascarade d'une élection présidentielle en 2011 où il a lui-même cautionné la candidature frauduleuse de l'imposteur rwandais, l'histoire du Congo ne compte que 32 ans de dictature sur ses 53 ans d'indépendance!

Par ailleurs, la vérité qui demeure un tabou au sein de l'UDPS est manifeste dans l'interview du 3 janvier 2014 accordée à Ndeko Eliezer Ntambwe où on voit Monsieur Albert Moleka, directeur de cabinet et porte-parole du président du parti, très inconfortable et se battre pour défendre l'image d'Etienne Tshisekedi. Cependant, les gestes de ce collaborateur loyal - particulièrement ses jambes qui vacillaient - étaient plus éloquants que ses déclarations sans convictions. Et comme s'il avait reçu une instruction de son chef, lui aussi n'a pas mentionné les mots "occupation" et "imposture". Mais il a retenu dans son vocabulaire les mots "hiérarchie", "régime" et "pouvoir" - tous des termes vagues  qui dissimulent  toute vérité offensive à l'imposture ou au pouvoir d'occupation - et d'ajouter, pour montrer sa sympathie envers ndeko Eliezer qui a eu dernièrement des ennuis avec l'imposture, "un pouvoir qui commence à créer des martyrs, c'est un pouvoir qui est déjà à la porte de sortie". Mais ce proche collaborateur d'Etienne Tshisekedi oublie que son chef gêne en effet la sortie.

Hélas! Le combat avec Etienne Tshisekedi est enfin perdu!

chryso45@hotmail.com
Posted by Chryso Tambu at  11:13 AM No comments: Email ThisBlogThis!Share to TwitterShare to Facebook

Affaire Kamerhe : La DGM recule suite aux pressions

LU POUR VOUS !!! " SADDAM HUMILIE- LECON DE LA VIE

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Alain,

Dans la vie, chacun sa route, chacun son destin. Pourquoi vous ne montrez pas les photos de l'ancien Chef de votre Chef Ngbanda, le Maréchal Mobutu avant sa mort au Maroc. Kabila fait son temps et il fait mieux que Ngbanda et son ancien patron Moutu



Le Vendredi 17 janvier 2014 14h07, Alain M U N T U M O S I <alainmuntumosi@hotmail.com> a écrit :

Ô NGA RAÏS YA rdcONGO ! Tala "Raïs" ya Solo Saddam Hussein, président YA IRAK, 
GRAND PRÊTRE ndenge akomaki tango ba américains bazalaki ko traquer ye ! 
Epai babombaki ye na bandeko na ye na village, akomaki KOSUKOLA BILAMBA NA YE,
 YE MOKO qui plus est na maboko mpe na savon ya "MBUMA" ya "MAKAYABU".
 Kanambé, kopiolola te ! Yooza na yo "Raïs" ya "COPAL" ya "tout riquiqui" na miso na ye mpe na biso ba Congolais !
 Saddam kutu esukelaki ye kitoko, mais yo, ekosukela yo ndenge nini ?
 That's the question ?
ETAYA BANGO BOTALA RAIS YA IRAK NDENGE ASUKAKI !!

RDC : le gouvernement choqué par le rapport de l'ONU sur la résurgence du M23

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RDC : le gouvernement choqué par le rapport de l'ONU sur la résurgence du M23
(Xinhua 17/01/14)
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KINSHASA, (Xinhua) -- Le gouvernement congolais est choqué par le rapport de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) sur la résurgence du M23 avec l'appui du Rwanda et de l'Ouganda, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.
Le rapport a été présenté le 13 janvier au Conseil de sécurité de l'ONU par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, Martin Kobler.
Pour M. Mende, c'est une véritable violation de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba par Kampala et Kigali avec un seul objectif de déstabiliser l'est de la RDC.
"Si c'est confirmé, cela voudrait dire que l'Accord-cadre d' Addis-Abeba, par lequel la région des Grands Lacs, l'Union africaine (UA) et les Nations unies ont souhaité mettre fin à des atrocités, n'est qu'un +chiffon+ pour nos voisins. Et cela voudrait dire également que nous ne sommes pas au bout de nos peines", a-t-il souligné, ajoutant qu'il va falloir que la communauté internationale se fasse respecter.
M. Mende a cependant dit attendre les résultats de l'enquête menées sur terrain en Ituri, en province Orientale, en collaboration avec les mécanismes conjoints de vérification de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).
Selon lui, cette enquête devra clarifier la responsabilité de l' Ouganda. Car, a-t-il ajouté, l'Ouganda a reçu ces gens et il est responsable de leurs actes.
S'exprimant lundi dernier devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le chef de la MONUSCO a dans son rapport fait état d'un éventuel recrutement des jeunes au sein du M23 avec l'appui du Rwanda et de l'Ouganda et la reprise des activités de ce mouvement rebelle en Ituri, en province Orientale,
"Nous ne devons tolérer aucune résurgence militaire du M23", avait-t-il fait savoir.
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La RD Congo, un Etat à bâtir institutionnellement et à développer économiquement

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(AgoraVox 17/01/14)
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Les orientations politiques et économiques à prendre en vue d’une République Démocratique du Congo institutionnellement cohérente et économiquement puissante ne peuvent être définies que par rapport au passé et à l’héritage que l’on compte laisser aux futures générations. Indissociable du passé, le présent doit en principe permettre la mise au point pour mieux préparer l’avenir. Dans cette optique, les options relatives au futur ne sauraient faire abstraction des facteurs institutionnel et politique, préventif et sécuritaire, économique et social, diplomatique et régional. Par sa situation géographique, la République Démocratique du Congo a toujours représenté un enjeu géostratégique par rapport à la géopolitique mondiale.
Ressources naturelles et convoitises
La République Démocratique du Congo est un pays très vaste, 5 fois plus grand que la France et 80 fois plus étendu que la Belgique, qui compte plus de 65 millions d’habitants. Un territoire très riche qui partage ses frontières avec neuf autres pays, dont quelques-uns sont animés d’un vorace appétit expansionniste. Un pays qui est en guerre depuis plus d’une quinzaine d’années.
Si ce territoire aux frontières artificielles s’active autour du fleuve Congo, sa grande diversité ethnique a toujours été une source de différents conflits fonciers à la fois internes et externes, civils ou armés. De plus, les principales ethnies appartiennent au groupe bantou et vivent à cheval sur des États voisins. Ainsi la République Démocratique du Congo se situe-t-elle au croisement des quatre grands espaces linguistiques : le lingala au Nord-Ouest, le kikongo au Sud-Ouest, le tshiluba au centre et le swahili à l’Est.
Par ailleurs, le milieu naturel et ses conséquences sociales, ainsi que la carence des infrastructures constituent depuis des lustres un obstacle majeur au développement du pays, tandis que ses ressources naturelles sont très attractives et suscitent des rivalités de pouvoir à l’intérieur du pays et des convoitises à l’extérieur, c’est-à-dire à l’échelle régionale, continentale et extracontinentale. Ces richesses entretiennent sans cesse les conflits qu’a toujours connus ce pays.
Absence de dynamique unitaire
Le nœud du problème qu’il faudra à tout prix dénouer est la compréhension des fondements de la violence en République Démocratique du Congo. Comment se fait-il que, depuis l’indépendance, ce pays est sans arrêt gouverné par un système politique privilégiant l’instabilité ? Violence et instabilité qui sont organisées soit par le gouvernement central, soit par d’autres acteurs. Au-delà de la difficulté du leadership congolais à émerger et à gouverner, c’est-à-dire à s’affirmer, la complexité dans la gestion de la chose publique est en proie à trois dynamiques différentes. Le Katanga et le Kasaï sont attirés par le Sud et l’Afrique australe, alors que le Maniema, le Kivu et la province orientale tendent vers les civilisations sahariennes. Le Bas-Congo et l’Équateur s’intéressent davantage à l’Ouest. Au milieu existe une forêt dense à l’intérieur de laquelle la vie est très difficile. L’appartenance à une communauté nationale existe seulement dans l’esprit des Congolais, mais non dans les échanges quotidiens. Dans ces conditions, on ne peut impulser une dynamique unitaire qu’en développant les moyens de communication et les réseaux routiers. La violence en République Démocratique du Congo représente donc une force politique, une variable d’ajustement pour conserver le pouvoir – l’appartenance ethnique, la logique politicienne et clientéliste étant souvent utilisées en guise de manipulation au détriment du projet de société.
Les différents défis
Dévastée par les conséquences de la première « guerre interrégionale africaine » de 1996 et de longues années de crise sociale et politique, la République Démocratique du Congo est confrontée à plusieurs défis endogènes et exogènes : la restauration de son intégrité territoriale, l’affirmation de sa souveraineté politique, sa réunification administrative, la consolidation de la cohésion nationale, la mise en place d’un appareil d’État performant et transparent, la stabilité des structures étatiques représentatives, la légitimité du pouvoir, la reconstruction physique des infrastructures, la démobilisation et la réinsertion sociale des groupes armés, la gestion durable et responsable des ressources naturelles, l’amélioration du niveau de développement humain de l’ensemble de la population congolaise, la défense du territoire...
Par rapport à ce constat, le nouveau projet de société doit grosso modo évoluer dans deux directions. D’une part, il est impératif de développer une diplomatie performante en vue de la paix dans la région des Grands Lacs. D’autre part, il faudra initier à très court terme une sérieuse politique républicaine qui aura pour finalité la croissance économique – l’objectif étant l’amélioration des conditions de vie des Congolais, la lutte contre la pauvreté, l’évolution sociale, la cohésion nationale et la bonne gouvernance, ainsi que le partenariat économique avec les pays limitrophes. Patriotisme et actions politiques pour quels choix pratiques ?
Un État de droit
La maîtrise du dispositif administratif passera par la réforme profonde de la fonction publique sur la base d’une délégation provinciale interministérielle, de la déconcentration et de la défense nationale. En effet, une maîtrise parfaite des circonscriptions d’actions régionales permettra de mieux cerner le fonctionnement des zones de défense, des académies, de l’inspection et de la médecine du travail, des hôpitaux publics, de l’économie et des transports, des services fiscaux… De ce fait, il faudra marquer la rupture avec le régime semi-parlementaire et semi-présidentiel, en instaurant la IVe République sur la base d’une réforme profonde des institutions – l’objectif étant de conforter les acteurs sociaux, de permettre aux citoyens d’être écoutés et actifs, et de doter les élus du peuple d’un véritable statut pour les protéger dans l’exercice de leurs fonctions, plus précisément contre les arrestations arbitraires et l’abus du pouvoir.
Des projets devront également être déclinés en vue du développement et des services aux populations. Voilà pourquoi les entités provinciales devront contribuer au renforcement de la capacité de l’État à offrir ses services à l’ensemble des citoyens. À cet effet, leurs attributions politiques, administratives et fiscales devront être revues et corrigées par le biais de la représentation nationale, dans le but d’atteindre des objectifs de développement économique et de progrès social dans le cadre d’un partenariat avec le gouvernement central. Cet aspect technique nécessitera un « toilettage » de la Constitution du 18 février 2006.
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La déconcentration devra avoir pour préoccupation majeure le management territorial, le partage des responsabilités politiques, économiques, sociales, culturelles ainsi que du fardeau fiscal entre l’État et les collectivités publiques locales. Cela permettra de mieux servir les citoyens et de garantir leur épanouissement individuel, ainsi que leur essor collectif. L’État devra donc être présent là où vivent quotidiennement les administrés, pour leur procurer protection et services publics adéquats. Encore faudra-t-il introduire, dans le paysage politique congolais, des commissaires du gouvernement.
La défense nationale et la protection civile
Il n’est un secret pour personne. La stabilité politique et la croissance économique sont tributaires d’un système de sécurité et de défense performant et républicain : d’où la nécessité de combattre à tout prix l’insécurité et d’asseoir un environnement propice à la reconstruction, ainsi qu’au développement ou alors, plus en amont, à la prévention des crises et des conflits. On réalise donc l’importance d’une politique favorable à la constitution des forces de sécurité civiles et militaires efficaces, bien formées et responsables devant les instances politiques. Il faudra surtout renforcer les institutions étatiques ayant en charge la gestion et le contrôle démocratique des acteurs qui concourent à la sécurité et à la défense nationales, tout en rendant perfectible la chaîne de commandement des forces armées nationales.
La défense et l’intégrité du territoire, la protection des centres et des installations d’intérêts vitaux contre les agressions armées devront nécessiter un intérêt accru, particulier, et un budget considérable. Ces missions devront mobiliser les institutions de la République par la lutte contre toutes menaces susceptibles de compromettre la sécurité nationale et la protection civile. La défense nationale devra désormais être envisagée comme un devoir patriotique consistant à sécuriser et à assurer l’intégrité du territoire, à protéger les centres et les installations d’intérêts vitaux contre les agressions d’origine interne ou externe. Une armée à la fois républicaine et performante est une exigence fondamentale pour la souveraineté étatique. L’armée nationale congolaise devra par conséquent devenir, par sa formation et sa composition, par sa logistique et sa capacité de réaction, un outil sécuritaire capable d’assumer les immenses défis de notre temps en matière de défense, de paix intérieure, de sécurité régionale et internationale, ainsi que sur le plan de la lutte contre le terrorisme et l’espionnage.
Une performance économique et sociale
Pour faire front à l’explosion démographique à laquelle elle est confrontée, la République Démocratique du Congo est contrainte de trouver des voies et moyennes susceptibles de permettre son épanouissement économique, facteur indispensable à la paix sociale et à l’évolution démocratique. Cela nécessitera de l’audace, de l’innovation, de l’inventivité, du pragmatisme et une réelle volonté politique dans l’articulation d’une politique équitable en matière d’eau et d’électricité, ainsi que des produits de première nécessité, dans l’exportation licite des capitaux, ainsi que dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles et minérales, stratégiques et précieuses.
Les autorités congolaises devront prendre en compte les différentes dimensions du développement humain en vue de la définition d’une politique socio-économique idoine. La finalité devra consister à booster le produit intérieur brut, à doper le pouvoir d’achat et à mettre en place une politique progressiste en matière de protection sociale et d’assurances.
Par ailleurs, l’aménagement du territoire facilitera le développement tous azimuts et l’essor de l’emploi : d’où la nécessité de la programmation de grands chantiers publics, ou travaux d’infrastructures. En effet, le désenclavement du territoire national ne pourra faire l’économie, en matière de communication – comme pour d’autres secteurs, d’ailleurs – et de nouvelles technologies de l’information. Des mesures incitatives devront donc être prises en vue de la croissance, de la stabilité et de la maîtrise de la monnaie nationale, ainsi que de l’amélioration du coût de la vie.
Au vu des ressources naturelles dont regorgent son sol et son sous-sol, ainsi que de sa situation géostratégique, la République Démocratique du Congo devra en principe se transformer en centre d’impulsion de l’activité économique sous-régionale. À cet effet, il sera de bon augure de conclure avec les pays limitrophes des accords de libre-échange. Cela permettra aux entreprises congolaises d’écouler chez leurs voisins le surplus non consommé sur le marché domestique. Cependant, des précautions préalables devront être prises en amont en faveur des entreprises naissantes, qu’elles soient congolaises ou étrangères, qui s’installeront dans le territoire national.
Une diplomatie intelligente et des mécanismes de paix
Sur le plan sous-régional, au vu de la dramatique situation en cours dans la partie orientale, il est important de discuter par le truchement d’une Commission d’évaluation des modalités d’une éventuelle relance de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL), ainsi que du réaménagement des mécanismes et des instruments existants afin de faire des propositions opérationnelles. Pour cela, il faudra entreprendre des démarches idoines et établir un calendrier précis. Un aperçu général s’imposera, à propos de la renaissance de ladite Communauté et des recommandations nécessaires à l’implication réelle des pays concernés. En conséquence, quelques paramètres devront être pris en compte, quant aux obstacles, aux atouts et aux éventuelles opportunités à propos de l’aménagement de ladite Communauté. Cela sera aussi valable pour les intentions réelles de différents partenaires, ainsi que pour les perspectives de paix et de développement économique. Il faudra enfin se pencher sur les éventuels instruments de l’intégration régionale et sur la possibilité d’une conférence internationale en vue de l’entente cordiale.
La diplomatie congolaise ne sera productive que si Kinshasa parvient à se doter d’une armée dissuasive. Un beau challenge auquel il faudra s’atteler dans les meilleurs délais. Après tout, la politique de la carotte et du bâton a souvent permis de régler des différends et d’éviter des affrontements meurtriers.
En guise de conclusion
Il est évident que quelques facteurs doivent être réunis, s’agissant de l’articulation concrète des résolutions évoquées ci-dessus. C’est en jonglant habilement avec les chiffres que l’on parviendra à se projeter dans l’avenir, à s’atteler aux grands équilibres sociaux, économiques et politiques. Ainsi pourra-t-on définir un projet de société d’avant-garde et humaniste dans les secteurs de l’emploi, de l’éducation nationale et de l’enseignement, ainsi que de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile. En effet, il va falloir en finir avec un État patrimonial au service de quelques oligarques dont la logique reste la gabegie, la prédation, la mendicité internationale, le pillage des richesses nationales et l’enrichissement personnel.
Le schéma global de ventilation budgétaire devra donc répondre aux ambitions d’un grand pays comme la République Démocratique du Congo. Son élaboration devra tenir compte du processus de programmation et de budgétisation rationnelle, ainsi que de la volonté de souveraineté étatique. Raisons pour lesquelles il faudra entreprendre des réformes structurelles et « structurantes ». Cela nécessitera une véritable innovation dans la gouvernance, dans l’éthique de la chose publique et dans la maîtrise de différents gaspillages relatifs aux mauvaises dépenses de l’argent du circuit officiel et à la récupération de l’argent des filières non contrôlées. Un effort constant devra être fourni pour que le budget puisse correspondre aux dépenses réelles et croître chaque année au profit du bien-être et de la sécurité des populations.
Dans le même ordre d’idées, chaque fois qu’il sera question de la sécurité nationale, le patriotisme devra primer sur les divergences politiciennes. Raison pour laquelle il faudra préconiser l’éducation civique tout au long de l’enseignement primaire et secondaire – l’objectif devant être la conscientisation du peuple congolais. Par conséquent, le patriotisme devra s’obtenir, entre autres, par un service militaire pour tous les Congolais âgés de 18 à 30 ans, excepté ceux qui exercent une responsabilité parentale. Il faudra aussi proposer à tout jeune de 15 à 18 ans déscolarisé une formation, un apprentissage ou un service civique, dans l’armée, qui puisse aboutir à un emploi d’avenir.
D’aucuns n’ignorent la corrélation bénéfique entre l’épanouissement culturel et le développement économique. Miser sur l’être humain, c’est le meilleur pari que l’on puisse faire. L’intelligence, voilà l’arme décisive pour les enjeux à venir. La culture étant l’âme d’un peuple à qui elle permet de se définir ou de se construire, le pouvoir public congolais devra s’assurer des conditions optimales de la progression de l’intellect dans l’espace national en renforçant la création et la diffusion artistique. Ainsi devra-t-il faciliter l’accès à la culture et établir, entre l’État et les gouvernements provinciaux, des contrats en vue d’une efficace et meilleure coordination du maillage culturel. De plus, dans le cadre de la politique de décentralisation territoriale, l’État devra signer des contrats de partenariat avec les gouvernements provinciaux et les municipalités pour la dotation des équipements collectifs.
Le devoir patriotique doit s’imposer à tout acteur public, dans le but de restituer au peuple congolais et à la Nation la mémoire historique. Cela passera par la réhabilitation et la promotion des sites valorisant l’Histoire nationale, ainsi que par la restauration des musées. Destinée aussi aux visiteurs, cette mémoire historique devra être intégrée dans les circuits touristiques.
Pour stabiliser à jamais la République Démocratique du Congo, il faudra recourir à une réelle restructuration des services de sécurité, au perfectionnement du système démocratique, à l’indépendance de la justice, à la garantie de la représentativité politique et civile, à l’organisation des élections crédibles, à la crédibilisation du pouvoir politique et à une coopération davantage humaniste avec la communauté internationale.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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Terrible constat après Nairobi : le M23 n’est jamais mort

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m23Même si le patron de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) affirme que celle-ci ne tolérera pas la résurgence militaire du M23 en territoire congolais, tous les paramètres en présence indiquent que cette rébellion n’a jamais été totalement éradiquée. Car, malgré sa défaite militaire du mois d’octobre 2013, et la fuite d’une partie de ses cadres militaires et combattants en Ouganda, ses « infiltrés » présents au sein des FARDC et de nouvelles recrues en provenance du Rwanda continuaient à animer ses « cellules dormantes ».
 Les tueries que l’on enregistre ça et là au Nord-Kivu depuis la signature des « Déclarations » de Kampala et attribuées faussement aux rebelles ougandais de l’ADF/Nalu constituent un des signaux indicateurs du retour du M23 dans cette partie du pays. Ainsi, moins d’un mois après leur adoption, les engagements de Nairobi ayant conclu les pourparlers de Kampala n’ont plus aucune valeur.

Les observateurs notent que cette rébellion, au lieu de se préparer à sa reddition effective à travers le processus de désarmement et démobilisation, à sa mutation en tant que parti politique ou à sa disparition totale comme groupe armé, s’emploie au contraire à se réarmer, à recruter, à chercher des financements pour ses activités et même à relancer la guerre. Bref, Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa se sont servis des « Déclarations » de Nairobi pour endormir une fois de plus le gouvernement congolais.

Le décor du moment indique que le M23 entretient un contingent de 1500 hommes ou plus en Ouganda, sous la protection de Yoweri Museveni. Le président ougandais, on s’en souvient, continue d’opposer un refus catégorique à toute demande des autorités congolaises liée à leur extradition. Pendant ce temps, le Rwandais s’est lancé dans une nouvelle politique de recrutement intensif de nouveaux combattants pour ce mouvement rebelle. Aux dernières nouvelles, l’on apprend que plusieurs centaines d’éléments sont sur le pied de guerre.
Il faut compter aussi les infiltrés des FARDC, les déserteurs et membres de divers groupes armés prêts à rallier le M23 sur le territoire congolais même, dès que Kigali aura décidé de repasser à l’offensive.

Se préparer à une nouvelle guerre

En marge du rapport de Martin Köbler au Conseil de Sécurité, les Congolais ne devraient plus se faire d’illusion. Le M23 et ses parrains ne s’inscrivent ni dans la logique de l’application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ni dans celle de la mise en œuvre des « Déclarations » de Nairobi. Leur schéma de la reconquête militaire des positions et privilèges perdus au Nord-Kivu est en train de se préciser avec des infiltrations dont les échos sont parvenus jusqu’au Conseil de Sécurité.
           
 Le manque de réponse immédiate de cette institution n’est pas étranger à la présence du Rwanda en tant que membre non permanent. C’est aussi l’indice du doute qui habiterait encore New York au sujet de la reprise des activités militaires du M23 sur le territoire congolais. Pendant que les Nations Unies hésitent, la RDCongo n’a d’autre alternative que de se préparer à la nouvelle guerre qui s’annonce au Nord-Kivu. Les troupes des FARDC devraient être mises en état d’alerte maximale afin de parer à toute surprise désagréable sur une ligne de front dont la porosité a toujours été un des maillons faibles de notre système de défense.
            
urtout, une vigilance tous azimuts devrait être exercée aux points stratégiques et bases logistiques dispensables à la bonne tenue du front. Il est à espérer que des dérapages du genre de celui ayant conduit à l’assassinat du général Mamadou vont être évités. En ce moment où le mental des Congolais est gonflé à bloc, les autorités civiles et militaires nationales devraient prendre les dispositions requises pour anticiper toute nouvelle incursion du M23.
                                                                                                 Kimp

LE FIGARO.fr

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Navi Pillay réclame une coopération transfrontalière au sein de la région africaine des Grands Lacs pour que les fugitifs soient traduits en justice.

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Le 18/01/2014

altLa Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits
de l’homme Navi Pillay a exhorté mercredi les chefs d’Etats participant à
un important sommet dans la région africaine des Grands Lacs à s’assurer
que les personnes suspectées d’avoir commis des crimes internationaux et de
graves violations des droits de l’homme ne puissent continuer à fuir la
justice en se rendant dans un autre pays.
La réunion de haut niveau sur la région des Grands Lacs qui se déroule
actuellement à Luanda « constitue, pour les Etats membres, une opportunité
sans précédent de faire avancer la lutte contre l’impunité dans cette
région marquée par les violences », a indiqué Navi Pillay.
Les objectifs du 5ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement
de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) – à
savoir la promotion de la paix, la sécurité, la stabilité et le
développement – « ne pourront être atteints que si les personnes
responsables de violence et d’exploitation économique illégale rendent des
comptes », a-t-elle précisé.
« Pour citer un exemple récent, le Rwanda et l’Ouganda hébergent
actuellement des hauts gradés du groupe rebelle M23 qui figureraient parmi
les pires auteurs de violations des droits de l’homme perpétrées en
République démocratique du Congo, notamment des massacres, des violences et
le recrutement et l’utilisation d’enfants. S’ils continuent à échapper à la
justice dans des Etats voisins, ils constitueront une menace pour la
sécurité, nuisant aux efforts en faveur d’une paix et d’un développement
durables de la région », a ajouté la Haut-Commissaire.
En dépit des engagements formels pris en février 2013 par les signataires
de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération de ne pas
accueillir ou protéger les personnes accusées de crimes internationaux ou
qui relèvent du régime de sanctions des Nations Unies, de nombreux anciens
éléments du M23 sont encore en fuite au Rwanda et en Ouganda. Deux
décennies après le génocide de 1994 au Rwanda, des personnes soupçonnées
d’y avoir activement participé continuent également d'échapper à la justice
en RDC. D’autres personnes soupçonnées de crimes très graves auraient
également échappé à la justice en partant pour un pays tiers.
« J’exhorte les Etats à cesser de fermer les yeux sur la présence sur leur
territoire de personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes très graves.
Je leur demande de saisir l’opportunité que représente ce sommet pour
aborder la question de la coopération judiciaire et garantir que des
comptes soient rendus pour les crimes internationaux et les graves
violations des droits de l’homme commis dans la région », a indiqué Navi
Pillay.
Ces derniers mois, de hauts représentants du Haut-Commissariat ont fait des
progrès avec les autorités congolaises sur les questions liées à
l’impunité, notamment dans le suivi du « rapport de cartographie » des
Nations Unies qui répertorie les violations manifestes des droits de
l’homme en RDC entre 1993 et 2003.
« Je suis encouragée par les efforts récents déployés par les autorités
congolaises pour que les hauts gradés responsables de violations graves des
droits de l’homme, dont des violences sexuelles, rendent des comptes. Cette
tendance doit se poursuivre et inclure la coopération transfrontalière. La
lutte contre l'impunité exige un engagement actif et réel de tous les États
de la sous-région », a déclaré Navi Pillay.
La Haut-Commissaire a aussi souligné que le Rapporteur spécial sur la
justice transitionnelle* avait demandé à être invité par plusieurs pays
membres de la CIRGL, y compris la RDC et le Rwanda. Accorder une invitation
au Rapporteur spécial constituerait une avancée dans l'engagement pris pour
lutter contre l'impunité, a-t-elle déclaré.

Gouvernement de cohésion nationale en RDC : rendez-vous au mois de mars

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Le « gouvernement de cohésion nationale », annoncé le 23 octobre 2013 par le président Joseph Kabila devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès au palais du peuple à Kinshasa, ne devrait être nommé et investi par l’Assemblée nationale qu’« au mois de mars prochain ».

« Conformément à l’article 90 de la Constitution, le gouvernement est investi par l’Assemblée nationale. Et comme la première session ordinaire du parlement ne démarre que le 15 mars de chaque année, c’est constitutionnellement au mois de mars prochain que le président de la République nommera vraisemblablement le gouvernement de cohésion nationale qu’il avait promis devant le Congrès en octobre dernier », a déclaré à Lepotentielonline.com un parlementaire ayant requis l’anonymat.
« Avant d'entrer en fonction, le Premier ministre présente à l'Assemblée nationale le programme du gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l'Assemblée nationale, celle-ci investit le gouvernement », stipule cet article 90.
Missions du gouvernement de cohésion nationale
Lors des Concertations nationales tenues à Kinshasa du 07 septembre au 5 octobre 2013, plus de 650 recommandations ont été prises par les délégués de la Majorité au pouvoir, de l’opposition politique et de la société civile.
« Je voudrais rappeler que, quelque pertinente que soit une recommandation, sa capacité contributive à la transformation de la société est fonction de sa mise œuvre. Le défi qui, désormais, se pose à la collectivité nationale, est donc celui de la matérialisation de ce que les Délégués ont, ensemble, proposé au terme de leurs travaux. Un défi qui, lui aussi, ne peut être relevé qu’ensemble: hommes et femmes, jeunes et vieux, institutions publiques et société civile », avait déclaré le président Joseph Kabila devant le Congrès.
« En ce qui concerne le Gouvernement, je vous annonce que, dans le cadre de ma politique d’ouverture, prônée depuis mon investiture, un +Gouvernement de cohésion nationale+ sera bientôt mis en place. Il comprendra aussi bien des représentants de la Majorité que ceux de l’Opposition et de la société civile », avait déclaré.
Il avait affirmé que ce gouvernement « aura pour missions prioritaires le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat à travers le pays, la consolidation de la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction, l’appui au processus de décentralisation et à l’organisation des élections, et l’amélioration des conditions sociales des populations ».
« Je mettrai un soin particulier dans le choix des animateurs des institutions et dans l’application rigoureuse et systématique de la sanction pour mettre hors d’état de nuire tous les éléments susceptibles d’hypothéquer notre détermination à améliorer la condition sociale du citoyen congolais et la gouvernance de la République », avait-il insisté.
En effet, « pour changer le Congo, nous devons d’abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire la politique, de gérer l’Etat et la communauté nationale. Bref, de vivre la démocratie », avait-il expliqué.
Ainsi, « pour réaliser de façon certaine toutes les aspirations du peuple congolais telles qu’exprimées dans les recommandations des Concertations nationales et les traduire en mesures d’exécution conséquentes », le chef de l’Etat congolais avait demandé « aux autorités budgétaires et aux services mobilisateurs des recettes de tout mettre en œuvre pour doter le gouvernement de la République d’un budget crédible ».
Parmi les « défis multiples à relever », Le président Joseph Kabila avait cité « principalement des  défis structurels et opérationnels en vue de promouvoir le développement économique, financier et celui du secteur productif en se focalisant sur un secteur privé et le partenariat public-privé capable de remplir la fonction de principal moteur de croissance économique ». 
A titre d’exemple, les défis ci-après méritent d’être mentionnés :
.    le caractère extraverti de notre économie ;
.    l’inadéquation entre l’évolution positive des indicateurs macroéconomiques et le vécu quotidien des Congolais ;
.    l’insuffisance des instruments de contrôle et de régulation économique ;
 .   la nécessité d’accroître le niveau d’exécution budgétaire ;
  .  la nécessité de promouvoir une classe moyenne congolaise ;
   . les difficultés d’accès au crédit ;
   . l’impératif de rationaliser le système fiscal ;
    . la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et le coulage des recettes.
Afin de répondre à ces préoccupations, il me paraît indispensable d’intégrer  des indicateurs susceptibles de mesurer de façon réaliste le niveau de vie des populations, afin d’établir l’adéquation entre la stabilité du cadre macroéconomique et le vécu quotidien des Congolais pour que les sacrifices consentis ne soient pas vains.
Ainsi, je préconise que soient prises notamment les mesures ci-après :
. Organiser les Etats Généraux des agriculteurs et des paysans ;
. Réformer le système fiscal ; 
. Poursuivre l’évaluation et la certification des ressources       minières, forestières, halieutiques et en hydrocarbures ;
. Accélérer la mise en place du Conseil Economique et Social ;
.  Restructurer la Cour des Comptes ;
 . Elaborer un plan de programmation, budgétisation et procéder  au paiement de la dette intérieure certifiée en vue de la relance des emplois dans les Petites et Moyennes Entreprises ;
  . Accélérer la mise en forme de toutes les réformes prévues dans   le secteur des finances publiques ;
  . Evaluer la réforme du portefeuille de l’Etat et élaborer une nouvelle feuille de route ;
 .  Consolider le climat des affaires par le respect scrupuleux de la   loi sur les marchés publics et parachever le processus de la mise  en œuvre du droit OHADA ;
.  Finaliser la loi sur la Caisse Nationale de Péréquation ;
 . Appliquer de manière rigoureuse le principe de l’exercice exclusif du petit commerce par les nationaux ;
.  Promouvoir l’implication obligatoire des congolais dans la sous-traitance dans tous les secteurs de l’activité économique ;
 . Adopter un dispositif législatif spécifique en vue de promouvoir l’entreprenariat congolais et de favoriser le développement d’un actionnariat national ».

Présidentielle 2016 : les USA excluent tout report

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Très impliquée dans la résolution de la crise congolaise, l’administration Obama s’investit à fond pour sauvegarder les acquis démocratiques. A la faveur de l’avènement de la paix, les Etats-Unis veillent au grain et n’entendent pas voir voler en éclats le nouvel élan imprimé dans les Grands Lacs. Aussi tiennent-ils à l’organisation de l’élection présidentielle en RDC à l’échéance de 2016. Le rappel sans détours ni circonlocutions de Russ Feingold va au-delà d’un simple conseil d’ami. Il s’agit plutôt d’une interpellation.
La forte implication de l’administration américaine dans la crise congolaise s’est soldée par la déroute en novembre dernier de l’ex-mouvement rebelle, le M23. Pour marquer davantage leur présence dans les Grands Lacs, les Etats-Unis ont commis un envoyé spécial dans la région, en la personne de Russ Feingold.
Depuis, Washington est bien présent dans la région, particulièrement dans la crise qui secoue la partie Est de la République démocratique du Congo.
Si la solution militaire a été la voie obligée pour mettre fin à l’aventure du M23, l’administration américaine est d’avis qu’une solution politiquement conciliante pour toutes les parties est nécessaire pour engager durablement la RDC sur la voie de la paix et de la sécurité. C’est dans cette dynamique que s’est inscrite la signature à Nairobi des déclarations séparées sanctionnant les pourparlers engagés en décembre 2013 entre Kinshasa et le M23. 

WASHINGTON TRACE LA VOIE
C’est dans cet esprit aussi que les Etats-Unis rappellent la nécessité pour la RDC de maintenir le processus démocratique par l’organisation dans le délai, c’est-à-dire à l’échéance de 2016, de l’élection présidentielle, sans doute couplée aux législatives. Relayant la position de l’administration Obama, Russ Feingold a été plus qu’explicite sur le sujet.
Dans une déclaration faite depuis Washington, peu avant son voyage à Luanda où il a participé au 5ème sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), l’envoyé spécial d’Obama dans la région des Grands Lacs a accordé « une attention particulière à la nécessité de faire progresser les préparatifs des élections locales, ainsi qu’à l’exigence d’organiser l’élection présidentielle vers la fin de 2016 et de garantir l’imputabilité ». Russ Feingold a par ailleurs interpellé les parties signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, mettant particulièrement l’accent, sans autre précision, sur « la mise en œuvre des engagements de la RDC ».
Le plus évident est que les Etats-Unis ont tracé la voie à suivre pour garantir la paix en RDC. En effet, pour Washington, le respect des échéances électorales passe pour la seule option possible en vue d’une paix durable en RDC.
Calendrier à la main, Russ Feingold fait le décompte et reste convaincu qu’une crise de légitimité accentuerait la crise pire que dans le passé. D’où, le besoin de maintenir les acquis, notamment le cycle électoral qui se déroule tant bien que mal.
De l’avis de Washington, rien ne pourrait dès lors justifier un quelconque report des élections en 2016. De ce point de vue, le respect du calendrier conditionnerait la poursuite de son engagement en faveur d’un retour rapide et durable de la paix en RDC. Celle-ci a tout intérêt à s’engager sur cette voie.
Nombre d’observateurs pensent, à juste titre d’ailleurs, que la déroute du M23 a été rendue possible grâce aussi à l’intervention énergique des Etats-Unis. Et depuis un temps, estiment-ils, Washington a sensiblement revu sa perception de la crise congolaise. Il ne s’est pas gêné, malgré les liens étroits qu’il entretient avec Kigali, de condamner ouvertement la mainmise du Rwanda dans la rébellion menée par le M23. Un partenaire de cette envergure est un allié inattendu dont les points de vue pèsent sur la balance.
Plus que déterminé à remettre de l’ordre dans l’Est de la RDC, Washington a également demandé à la Monusco de « redoubler d’efforts » dans la lutte contre les rebelles hutu rwandais (FDLR) présents dans l’Est de ce pays.
« Contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), il faut le même programme que contre le M23 », a dit à ce propos Russ Feingold. « Il est primordial que la Monusco, conformément à sa mission, redouble d’efforts pour honorer son engagement de mener des opérations de soutien au [combat] contre les FDLR », a ajouté Feingold, à l’escale de Johannesburg (Afrique du Sud), avant d’atteindre Luanda.
Etant donné la redéfinition perceptible des équilibres par l’administration Obama, cette déclaration de l’envoyé spécial de la Maison blanche doit être prise avec tout le sérieux possible. L’ex-sénateur rappelle en des termes clairs et sans équivoque la position de son pays par rapport à la crise  congolaise. Autrement dit, Washington n’entend pas assister à la rupture du consensus électoral acquis depuis 2006, puis renouvelé en 2011 avec détermination par les Congolais eux-mêmes. Plus qu’un rappel, Washington en fait même une « exigence ».
Malumalu obtient un soutien de taille
Parallèlement à l’engagement des Etats-Unis, la Commission électorale nationale indépendante a auparavant fait part de sa détermination à rouvrir le cycle électoral en cette année 2014. En effet, pour son président, l’abbé Apollinaire Malumalu, tout doit être mis en œuvre pour boucler ce processus en 2016 avec l’organisation de l’élection présidentielle.
Les déclarations de l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs viennent donc réconforter la thèse de la CENI. Reste cependant à convaincre la classe politique congolaise qui, réunie en Concertations nationales, a levé l’option de conditionner l’ouverture du cycle électoral par l’organisation à l’échelle nationale du recensement de la population.
Désormais, dans son projet de relancer le cycle électoral entre 2014 et 2016, M.l’Abbé Malumalu peut compter sur le soutien des Etats-Unis.
Il va de soi que Washington devra également mettra la main à la poche en vue du financement de l’organisation desdits scrutins.
Lire en encadré, l’intégralité du communiqué du Département d’Etat américain.

Des instructeurs militaires belges pour la formation de l'état-major d'une brigade de l'armée RDCongo

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Des instructeurs militaires belges pour la formation de l'état-major d'une brigade de l'armée RDCongo
(Xinhua 17/01/14)
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BRUXELLES, (Xinhua) -- Des instructeurs militaires belges vont encadrer de fin janvier à fin mars la formation de l'état-major d'une brigade de l'armée de la RDCongo, qui sera chargé de chapeauter les trois bataillons d'élite déjà formés par la Belgique, rapporte l'agence Belga citant un porte-parole militaire.
Cette formation se déroulera au camp Lwama, situé près de la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema dans l'est de la RDCongo. Une dizaine d'instructeurs militaires belges provenant de l'état-major de la brigade légère, basée à Marche-en-Famenne, vont "coacher" une trentaine d'officiers de l'état-major de la 31ème brigade des Unités de réaction rapide (URR) de l'armée de la RDCongo (FARDC). L'état-major de la 31ème brigade doit coiffer les 321ème, 322ème et 323ème bataillons commandos des FARDC. Ces trois unités ont été formées par la Belgique dans les cinq dernières années, dans le cadre du Programme de partenariat militaire (PPM) belgo-congolais.
L'objectif de la prochaine formation est de "renforcer la structure opérationnelle des URR par une structure de commandement compétente au profit des bataillons formés par la Défense", a dit le porte-parole. L'état-major de la 31ème brigade devra, à l'image des trois bataillons qu'elle chapeautera, être déployée pour des opérations dans l'est de la RDCongo, en particulier dans les deux provinces des Kivu, où sévissent de nombreux groupes armées, locaux et étrangers.
La 31ème brigade des FARDC est en effet l'héritière de la 31ème brigade parachutiste zaïroise (31ème BPZ), une unité d'élite du maréchal Mobutu Sese Seko au pouvoir de 1965 à 1979.
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/des-instructeurs-militaires-belges-pour-la-formation-de-letat-major-dune-brigade-de-larmee#sthash.BcVYjSwB.dpuf

RDC: l’armée lance une vaste offensive contre les ADF-Nalu dans l'Est

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(RFI 18/01/14)
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Depuis l’assassinat d’un colonel de l’armée congolaise et les terribles exactions commises contre la population civile mi-décembre, des dizaines de personnes ont été assassinées dans la région de Beni. Les ADF-Nalu étaient devenus la cible prioritaire des forces congolaises. L’armée a commencé son offensive contre ce groupe rebelle ougandais ultra-violent et particulièrement secret.
Tirs à l’arme lourde et opérations ciblées, selon l’armée congolaise. Depuis jeudi matin, l'opération contre les ADF-Nalu (Alliance des forces démocratiques - Armée nationale de libération de l'Ouganda), surnommée « Soukola », a bien commencé.
Un otage aurait été libéré et un militaire tué à Kamango, l’une des bases des ADF. Des informations impossibles à confirmer de source indépendante.
La nouveauté, c’est que l’armée congolaise mène cette offensive sans l’appui de l’ONU. Deux cents casques bleus sécurisent bien l’aéroport et l’axe Beni-Serengeti mais rien de plus. La mission des Nations unies n’a pas les moyens dans l’immédiat d’être déployée à Beni, affirme-t-on à la Monusco, trop occupée à sécuriser d’autres portions du territoire, près de Goma, par exemple.
En réalité, cette absence fait preuve d’une divergence. Pour la Monusco, la priorité est la lutte contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Un message que l’armée congolaise refuse d'entendre.
Les FARDC agissent donc seuls aujourd’hui, face à un ennemi réputé redoutable. Installés depuis 1995 dans les collines de Ruwenzori, les rebelles ougandais ont entre leurs mains plus de 600 otages. Certaines sources craignent des représailles et des assassinats ciblés. Le personnel non essentiel de l'ONU a déjà été évacué de Beni vers Goma.

Soutien de Kigali au M23: un rapport de l'ONU jugé «inacceptable» par le Rwanda

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(RFI 18/01/14)
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Le Rwanda est déterminé à bloquer le rapport des experts de l’ONU sur la RDC. Les diplomates rwandais ont justifié leur refus par des « accusations mensongères » sur le soutien du Rwanda au M23.
Pour le Rwanda, le rapport des experts de l’ONU sur la RDC est « inacceptable » et Kigali entend bien bloquer son adoption par le Conseil de sécurité.
Le Rwanda conteste notamment les conclusions du groupe d’experts selon lesquelles le M23 a continué de recruter sur le sol rwandais après sa défaite en RDC et sur d’éventuels renforts de l’armée rwandaise pendant les combats.
Les diplomates rwandais reprochent aux experts de l’ONU de n’apporter disent-ils « aucune preuve crédible » et de se baser sur des témoignages anonymes.
Controverse déjà ancienne
La controverse entre le groupe d’experts de l'ONU et le Rwanda est ancienne. L’an dernier, leur rapport avait déjà été sévèrement contesté par Kigali. Les experts sont mandatés par l’ONU mais sont indépendants. Cette année, la moitié d’entre eux a été renouvelée, mais les conclusions sont toujours les mêmes.
S’il n’est pas adopté par le Conseil de sécurité, le Rwanda ne pourra sans doute pas empêcher la publication comme document officiel de ce rapport qui a de toute façon déjà largement fuité dans la presse.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Hollande a évoqué avec le président congolais Sassou-Nguesso la situation en Centrafrique

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(AFP 18/01/14)
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Le président français François Hollande et son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso
PARIS, (AFP) - Le président français François Hollande a reçu vendredi à Paris son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso, avec qui il s'est entretenu de la situation en Centrafrique.
Le président français et M. Sassou-Nguesso, médiateur de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) pour la crise centrafricaine, ont évoqué "l'amélioration progressive de la situation sécuritaire dans ce pays, qui reste toutefois volatile", et la "baisse sensible des violences contre les civils", selon un communiqué de la présidence française. Porté au pouvoir en mars 2013 par une rébellion à majorité musulmane, le président centrafricain Michel Djotodia a été contraint au départ le 11 janvier par les dirigeants d'Afrique centrale - soutenus par la France - excédés par son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.
Chargé d'arrêter l'implosion du pays en proie aux tueries et à une grave crise humanitaire, le nouveau président de transition doit être élu lundi par le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire).
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_centrafricaine/articles/hollande-evoque-avec-le-president-congolais-sassou-nguesso-la-situation-en-centrafrique#sthash.L1ZSCTel.dpuf

Le président angolais souligne la nécessité pour la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs

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(Xinhua 16/01/14)
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Le président angolais, José Eduardo dos Santos.
LUANDA, (Xinhua) -- Le président angolais, José Eduardo dos Santos a appelé mercredi à des efforts communs pour parvenir à la paix et aux solutions réalistes et durables aux conflits qui prévalent dans la région des Grands Lacs en Afrique. S'exprimant lors du 5ème sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), M. Eduardo dos Santos a souligné la nécessité d'oeuvrer pour la paix et la stabilité dans la région en vue de son développement et d'éviter les interférences dans les affaires intérieures des pays membres.
Le leader angolais, qui a pris la présidence tournante du bloc au sommet de Luanda, a déclaré que la situation dans la région des Grands Lacs était caractérisée par un long processus de pacification dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, les conflits au Soudan du Sud et en République centrafricaine.
« J'ai salué les efforts de médiation de l'Union africaine, à la recherche d'une solution rapide à la guerre qui a éclaté au Sud- Soudan », a déclaré le président dos Santos, ajoutant que le sommet de Luanda a décidé de lancer un processus de réconciliation nationale avec la restauration de la paix et le fonctionnement normal des institutions étatiques du Soudan du Sud.
En ce qui concerne la situation en République démocratique du Congo, le président angolais a déclaré que la paix a été restaurée mail qu'il y avait une nécessité de passer à une phase différente, en se concentrant plus sur les problèmes économiques et sociaux et en prenant soin de questions liées à l'aide humanitaire.
M. Eduardo dos Santos a  appelé à la mise en oeuvre et à l'approfondissement de la démocratie dans chaque Etat membre et à l'établissement d'une relation de bon voisinage comme une garantie de la paix et de la stabilité et à combattre les rébellions et les subversions pour assurer le développement social et économique dans la région.
Le leader angolais a également souligné la nécessité de lutter contre la pauvreté, les maladies endémiques, de promouvoir une gestion conjointe des frontières communes, de combattre la traite des personnes, le trafic illicite et le terrorisme et de diversifiier les économies nationales dans les Etats membres.
A présent, la CIRGL regroupe l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie.
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L'ex-Premier ministre rwandais rallie les FDLR (7sur7 17/01/14)

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(7sur7 17/01/14)
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L'ancien Premier ministre rwandais Faustin Twagiramungu, passé à l'opposition et vivant en exil en Belgique, a décidé de rallier les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), la rébellion hutu principalement installée dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-il annoncé dans une interview diffusée par Radio France International (RFI).
Il a décidé, avec son parti politique en exil, la Rwanda Dream Initiative" (RDI) Rwanda Rwiza, de signer un accord de collaboration avec les FDLR et le Parti social-Imberakuri.
Les FDLR sont accusées par Kigali de compter dans leurs rangs des responsables du génocide de 1994 qui a fait, selon l'Onu, quelque 800.000 morts, principalement dans la minorité tutsi, et de continuer à propager l'idéologie du génocide.
Le PS-Imberakuri de son côté a vu son ancien président Bernard Ntaganda condamné et emprisonné en 2010 pour pour atteinte à la sûreté de l'Etat et "divisionnisme", a rappelé RFI sur son site internet.
M. Twagiramungu, Premier ministre de juillet 1994 à août 1998, juste après le génocide, et candidat malheureux à l'élection présidentielle en 2003 - la première remportée par Paul Kagame -, avait annoncé l'an dernier son intention de retourner au Rwanda afin de "prendre part au débat démocratique". Mais iul n'avait pas obtenu de visa.
Il vit en exil volontaire en Belgique après être tombé en disgrâce aux yeux du Front patriotique rwandais (FPR), dominé par les Tutsi et au pouvoir depuis la fin du génocide.

Washington condamne le meurtre de Karegeya

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(7sur7 17/01/14)
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Washington a condamné le meurtre de l'ex-chef des services de renseignements extérieurs du Rwanda, Patrick Karegeya, virulent critique du président Paul Kagame, retrouvé mort dans une luxueuse chambre d'hôtel à Johannesburg.
Le corps de Patrick Karegeya, qui vivait en exil en Afrique du Sud depuis six ans, a été retrouvé apparemment étranglé le 1er janvier, a indiqué la police sud-africaine, qui a ouvert une enquête pour "meurtre".
"Nous condamnons le meurtre de l'ancien responsable du gouvernement rwandais, le colonel Patrick Karegeya en Afrique du Sud, où il vivait en exil", a déclaré la porte-parole du Département d'Etat, Jen Psaki, au cours d'une conférence de presse jeudi.
Elle s'est félicitée de "l'enquête rapide et minutieuse" lancée par la police sud-africaine et a ajouté qu'elle en attendait les résultats.
"Nous saluons aussi leur déclaration promettant de tout faire pour traduire en justice ceux qui sont impliqués dans cet acte criminel", a ajouté Mme Psaki.
La police a retrouvé une serviette avec du sang et une corde dans sa chambre d'hôtel et des sympathisants de Karegeya ont accusé le régime rwandais d'être responsable de son assassinat.
"Et laissez-moi aussi dire que nous sommes troublés par la succession de ce qui ressemble à des meurtres vraisemblablement politiquement motivés d'éxilés rwandais influents. Les récentes déclarations faites par le président Kagame au sujet des conséquences auxquelles doivent faire face ceux qui trahissent le Rwanda sont un grand sujet de préoccupation pour nous", a ajouté la porte-parole américaine.
Le président rwandais Paul Kagame a averti dimanche que "la trahison avait des conséquences", en se référant apparemment au cas de Karegeya - mais sans toutefois le citer directement.
"Face à quelqu'un n'ayant pas honte de détruire ce que nous avons mis du temps à construire, pour ma part je ne ressens aucun complexe à protéger ce que nous avons construit", avait déclaré M. Kagame.
Ancien chef des services de renseignements extérieurs du Rwanda, Patrick Karegeya, 53 ans, était peu à peu devenu un opposant acharné au président Kagame, dont il était initialement un proche.
Cette brouille s'est traduite par une rétrogradation au rang de porte-parole de l'armée. Il a ensuite été arrêté et emprisonné et privé de son grade de colonel en 2006, avant de fuir le Rwanda pour l'Afrique du Sud l'année suivante.
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