

(Par l’association pour les victimes de la répression en Afrique, ONG membre de CMC), membre du réseau africain francophone sur les armes légères, RAF.
Le rapport final du groupe d’experts de l’ONU en République Démocratique du Congo, établit en application du paragraphe 4 de la résolution 2021 (2011) du Conseil de sécurité fait couler beaucoup d’encres, dans les milieux diplomatiques et au sein des ONGD tant internationales que nationales. En se penchant à la lecture de 270 pages que constitue ce rapport, un observateur averti se rendra directement compte que le fameux rapport est une pire distraction rafistolée à dessein aux fins de détournement de l’attention des congolais du vrai problème d’agression à répétition dont est victime la République Démocratique du Congo et dont la communauté internationale, malgré les multiples ressources à sa disposition, peine à trouver une résolution définitive aux multiples exactions récurrentes venues des pays voisins bien identifiés, qui sèment pleurs et désolation à l’Est de la RDC.
Il ressort de l’analyse faite par une organisation non gouvernementale congolaise spécialisée dans la lutte contre les trafics illicites d’armes légères en RDC à savoir, l’association pour les victimes de la répression en Afrique, ONG membre de la coalition mondiale contre les bombes à sous munition (CMC), membre du réseau africain francophone sur les armes légères (RAFAL), que les experts de l’ONU ont mené une enquête bâclée, faite sur base des sentiments et du goût acharné de trouver un équilibre des responsabilités entre les pays agresseurs et le pays agressé ; permettant ainsi à l’ONU d’avoir, une fois de plus, des prétextes pour continuer à ne pas mener ne fut-ce-qu’ une action énergique envers les Rwanda à travers ses rebelles créés qui massacrent les populations civiles, depuis 1996 jusqu’à ce jour. Selon cette ONGD, des accusations à l’encontre de certains officiers FARDC relatées dans uniquement 3 pages, sur un document de 270 pages accusant les pays voisins, qui ont produit un effet en RD Congo par la suspension de certains officiers alors que le Rwanda et l’Ouganda fortement épinglés, avec des très lourdes responsabilités dans la situation chaotique que traverse l’Est de la RDC et qui, ces deux pays agresseurs très astucieux, étalent leur capacité de jouer la plus grande tragi-comédie de l’histoire.
Sans aucune sanction envers ces pays, ni même envers plusieurs de leurs officiers, lourdement chargés dans le rapport d’experts des Nations unies, après avoir déclenché une guerre d’agression qu’ils mènent par des congolais interposés, ils se proposent de jouer les « médiateurs » à Kampala, pour accoucher la décision de déployer des troupes rwandaises et ougandaises en RDC, obligeant le gouvernement de la RDC à négocier ou plutôt à se plier aux dictats du M23 ; tout en sanctionnant, en l’absence de toute contre-enquête sérieuse du rapport d’experts de l’ONU, le Chef d’Etat-Major de l’armée de la République Démocratique du Congo en la personne du Général AMISI Gabriel dit Tango Fort, après avoir passé plusieurs mois au front à l’Est de la RDC, en combattant ainsi les rebelles du M23. Un grand coup réussi par le coordonateur des experts de l’ONU au Congo en la personne de Mr. STEVE HEGE qui, en l’absence de preuve scientifique, le groupe d’experts de l’ONU qu’il dirige a, en effet, accusé le Général AMISI de vendre des munitions de chasse de calibre 12 aux personnes ayant des liens étroits avec lui, et la vente de 300 AK aux groupes armés, une accusation fantaisiste déjà formulée contre d’autres officiers congolais, dans un rapport abracadabrant truffé d’erreurs et même, des preuves fabriquées. Des contradictions Il en ressort plusieurs failles dans le rapport rédigé par six jeunes experts de l’ONU en RDC.
Les rapports du conseil de sécurité se contredisent entre eux. - Un rapport de 2008 indique ainsi qu’un canon de 75mm a été volé dans les dépôts de munition des FARDC, quand le dernier rapport du conseil de sécurité affirme, pour sa part, que l’armée congolaise n’a jamais possédé ce type d’armement ; - Les ONG elles-mêmes invalident sans le vouloir le rapport d’experts de l’ONU en apportant parfois des précisions très embarrassantes. Amnesty International note, par exemple, dans un de ses derniers rapports que 6 canons de 75 mm ont été réintégrés en 2009 au sein des FARDC (armée congolaise) alors que les experts du Conseil de Sécurité certifient que l’armée congolaise n’en a jamais possédés ; - Dans leur rapport de 2009, le GRIP (Groupe de Recherche et d’information sur la paix et la sécurité basé à Bruxelles) note qu’en ITURI et les KIVU 300.000 armes sont aux mains des civils et qu’elles sont utilisées à des fins de banditisme à l’Est et en ITURI, c’est le braconnage qui prime. Par contre, le groupe d’experts affirme que ce sont des gens qui ont des liens étroits avec le Général AMISI des forces armées congolaises qui font ce commerce ; - En contradiction avec le groupe d’experts, le GRIP dans son rapport 2009, cite les démobilisés et les déserteurs comme étant un facteur important de trafic d’armes, surtout dans la Province Orientale et dénote que l’achat d’une arme dans ce district se fasse dans un « pays voisin », en contradiction avec les groupes d’experts qui accablent les officiers congolais, particulièrement, le Général AMISI. Répondant à un journaliste à propos des soi-disant experts de l’ONU au Congo, l’ex- Secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, JENDAYI FRAZER, a dit avoir lu, elle, le rapport d’experts de l’ONU au Congo, et qu’elle ne pense pas que ce rapport soit convaincant.
JENDAYI FRAZER, dit ne pas connaître qui sont ces (soi-disant) experts et qu’elle ignore leur agenda. Grave encore, l’ex- Secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines, renchérit en disant que ces gens (les experts) ne sont jamais allés à Goma ; - Le Pays-Bas, par la bouche de l’un de ces diplomates en la personne de son Excellence Franc MAKKEN a jugé sans fondement, le rapport d’experts des Nations Unies. Qui sont ces fameux experts ? La polémique enfle sur les connivences du coordonateur de ces six experts de l’ONU, avec le mouvement terroriste FDLR. Au point de jeter un discrédit total sur le rapport rendu. STEVE HEGE, Coordonateur du groupe « experts » de la MONUSCO et auteur d’un document intitulé : « Comprendre les FDLR en République Démocratique du Congo » (Understanding the FDLR in the DR Congo) Feb.09, faisant partie d’un rapport que l’expert avait adressé à la peace appel foundation, dans ces écrits, STEVE HEGE prend parti pour les FDLR qui causent mort d’hommes et de femmes à l’est de la RDC alors que les FARDC continuaient à combattre et avaient combattu avec, à la tête, le Général Gabriel AMISI . Ceci justifie, l’acharnement des experts de Mr. STEVE sur l’officier congolais. Ce groupe armé (FDLR) poursuivant des activités terroristes à l’abri de la frontière congolaise, semant terreur et désolation au sein de la population civile. Pour STEVE HEGE, Coordonateur des experts de l’ONU en RDC, les FDLR seraient des bons pères de familles qui vivent des ressources des mines du Congo, d’artisanat et d’agriculture, contredisant ainsi un autre rapport de l’ONU qui parle de trafic de drogue des FDLR et aussi le rapport de Navi PILLAY, Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a fait paraître un rapport, le 29 août 2012, qui cite le massacre de centaine des femmes et d’enfants au cours de quarante-cinq attaques différentes des FDLR envers la population civile congolaise.
Analyse faite, la sympathie du coordonnateur des groupes d’experts de l’ONU envers les FDLR ; groupe jugé terroriste ; jette fortement un discrédit à son rapport. Toujours dans son livre Mr. HEGE, coordonateur de ce groupe d’experts, ne traite pas mieux le Congo, qu’il qualifie au passage d’Etat inexistant et les forces armées congolaises qu’il qualifie de brutales : « The brutal and underresourced FARDC » oubliant, de passage, que les forces armées congolaises sont associées à la MONUSCO dans les raids héliportés. La manipulation de ce rapport et le scandale du Coordonnateur des experts discréditent fortement son rapport, surtout qu’il n’a jamais été sur terrain d’après JENDAYI FROZER, ex- Secrétaire d’Etat adjointe aux affaires africaines. Le cas Tango-fort Plusieurs rapports des Nations Unies l’ont déjà dit : « le Rwanda constitue la plaque tournante du commerce illicite des pierres précieuses congolaise et des trafics des armes à l’Est de la RDC ». Le coordonnateur de groupe des experts des Nations Unies plutôt que de focaliser l’attention énergique de la Communauté internationale sur ce pays agresseur : lui qui, plusieurs années auparavant dans ses écrits ; « the brutal and undervesourced FARDC », qualifiait déjà les FARDC de brutales et l’Etat congolais d’inexistant, sans aucun respect pour la RD Congo, n’a pas manqué de trouver des boucs-émissaires du côté congolais, particulièrement, au sein de la hiérarchie militaire FARDC, dans son rapport truffé d’erreurs, d’âneries et des fausses accusations .
Tenez ! Au paragraphe 121, à la page 36, il accuse le Général AMISI d’avoir distribué armes et munitions aux milices Nyatura. Dans une contre-enquête menée par le collectif des ONGD qui lutte contre le trafic illicite d’armes légères, il ressort qu’en septembre dernier, le groupe MAI-MAI NYATURA , en majorité composé de déserteurs des forces armées de la RDC (FARDC), constitué d’anciens miliciens venus de NGUNGU, LUKE et KALEHE au Sud-Kivu, avait exprimé sa volonté de réintégrer l’armée congolaise, le responsable de ce groupe , le colonel HABARUGIRA, s’était dit prêt à rejoindre les FARDC pour, selon lui, mettre fin à l’insécurité dans le secteur sous leur contrôle et participer à la construction du pays. Une commission composée de l’état-major général des FARDC, soutenues par des sections spécialisées de la MONUSCO et des ONG des droits de l’homme, sous la conduite de l’autorité provinciale du Nord-Kivu représentée par son vice-gouverneur, en octobre dernier, a rencontré officiellement ces miliciens, pour mettre en place un mécanisme adéquat de leur intégration, et au cours de ces supervisions, aucune arme n’a été remise à ces miliciens qui restent jusqu\'à nos jours, dans le processus d’intégration . Cette vérité semble être camouflée par le groupe d’experts de l’ONU, dans leur volonté de détourner l’attention de l’opinion publique congolaise sur les vrais agresseurs de la RDC, en cherchant des bouc-émissaires, au rang des officiers congolais.
Au paragraphe 123, page 36, le fameux groupe d’experts accuse AMISI d’avoir tenu plusieurs réunions avec des représentants des NYATURA. Il ressort de notre enquête que ces réunions tenues dans le territoire de MASISI, étaient sous la conduite du vice-gouverneur de la Province, pour faciliter l’intégration de ce groupe armé au sein des FARDC. Ces réunions organisées par le Général AMISI étaient mixtes avec les dirigeants de la Province, sur autorisation de la hiérarchie militaire, pour l’intégration effective des groupes armés et, séances tenantes, les décisions étaient prises d’établir le site de regroupement tel que NYABIONDO pour les APCLS, MUSHAKE pour les NYATURA, KASHEBERE pour la FDC guide. Une fois de plus, la précipitation de ce groupe d’experts, ne leur a pas permis de bien s’informer, avant de jeter, délibérément, un discrédit sur les FARDC. Munitions de chasse de calibre 12 Le groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP, Bruxelles) dans l’un de ses rapports, affirmait qu’au moins 300.000 armes sont aux mains des civils dans la Province Orientale, au Nord et Sud-Kivu… Selon le GRIP, ces armes sont utilisées à des fins de banditisme et de braconnages en ITURI, au KIVU… Le GRIP épingle les démobilisés, les déserteurs comme important facteur de trafic d’armes et de souligner que cela surtout en ITURI, Province Orientale et que l’achat de ces armes se fait dans un « pays voisin ». En contradiction avec le rapport de GRIP, les experts accusent le Général AMISI de faire le commerce des munitions de chasse calibre 12 via son jeune frère, un certain Damien AMISI et un commerçant dénommé Type TAMBWE.
Il ressort, après contre-enquête, que Damien AMISI est un personnage fictif, le nom AMISI n’existe pas dans la lignée familiale du Général incriminé, il s’agit uniquement d’un montage de toutes pièces, le Général AMISI est descendant de la famille KUMBA, nom de sa famille depuis l’époque ancestrale, transmis des générations en générations. Aucun Damien AMISI n’a été trouvé. Le fait qu’un certain commerçant, non autrement identifié dénommé Type TAMBWE, stock à Kisangani, selon les experts de l’ONU, les munitions de calibre 12 et qu’il soit originaire du Maniema, Province d’origine du Général AMISI, prouve, selon eux, qu’il travaille pour ce Général des FARDC. Quelle ânerie ! Interrogé par notre source sur la méthodologie utilisée par le groupe d’experts de l’ONU, Dr DJUMA, membre du réseau africain francophone sur les armes légères (RAFAL/Bruxelles) et de la coalition mondiale contre les bombes à sous munition, nous a répondu en ces termes : ‘’pour aboutir à un bon résultat dans une enquête de ce genre, ces enquêteurs, devraient utiliser la méthode d’enquête auprès des ménages, combinée avec des interviews clés et discussions des groupes focaux dans les zones citées. Les méthodes quantitatives et qualitatives devraient être utilisées pour compléter par des recherches littéraires permettant ainsi de faire la triangulation des résultats obtenus ; ce qui semble avoir été fortement oublié par les experts de l’ONU, vu la précipitation de faire sortir leur rapport et vu leur nombre trop limité, six experts jeunes avec un temps fortement réduit dans un pays vaste et complexe comme la RDC.
L’absurdité abyssale de ce rapport contre les officiers FARDC, s’avère être une distraction rafistolée à dessein de détourner l’attention des congolais du projet de balkanisation de la RD Congo, l’exploitation illégale de ses ressources naturelles par le multinationales, passant par la volonté manifeste de certains désintégrateurs de notre unité nationale qui n’accepteraient pas de voir la RDC, de promouvoir d’une armée républicaine, dissuasive, capable de défendre la sécurité des congolais et l’intégrité de leur territoire face aux menaces et à toutes les velléités des pays agresseurs. Les congolais devront faire attention aux agences de presse qui ont, une fois de plus, mal couvert les événements au Congo, prenant même parti ostensiblement, en alimentant des accusations fausses, sans contre-enquête. Devant ce rapport biaisé, il reste à noter qu’un cabinet d’avocats américains « AKIN GUMP », basé à Washington a présenté ses conclusions devant le conseil de sécurité, estimant que : « le manque de transparence, le manque complet d’analyse des motivations et d’impartialité des témoins, comme des contradictions du rapport, rendent les conclusions du rapport extrêmement peu fiables ».
La Pros.
Commentaires
0#714-12-2012 21:35
Critiquer, critiquons, critiquez. Injuriez, injurions, injurier. Voilà l'exercice kool que raffolent et affectionnent les congolais. Politiques, citoyens, parlementaires, parlementaires de debout, et que sais-je encore comme disait l'autre sous d'autres temps. Depuis l'indépendance, notre pays est assiégé par les instances de l'ONU et de l'incontestable Communauté Internationale, ce conglomérat des gouroux fumeux au chevet du canard richissime boiteux qu'est la RDC. Les congolais, dans l'ensemble, tant politiques que simples citoyens, surtout autoproclamés intellectuels que couvrent le Congo, experts et docteurs en tout genre, n'ont jamais réfléchis à fond sur la situation et l'état réels de notre pays. Bons discoureurs, meilleurs critiques des autres. Mais la situation du pays est de plus en plus dramatique, de plus en plus fragile. On s'est jamais remis en cause sur nos propres responsabilités. On se remet aux dieux de la Seigneurie Communauté Internationale, ces charognards.
0#614-12-2012 19:14
Voilas ce qui arrive a un peuple irresponsable,
Le congolais est rsponsable de rien, pour un congolais c'est le gouvernement qui doit tout faire, donner a manger et a boir, et pour avoir plus a manger vautmieux mon frère à la place??? vaut mieux être servis par son frère du village que un étrager d'une autre province compètent...
et quand sa marche pas vous vous plaignez de quoi vous plaignez vous bande de chacals? a un peuple iresponsable,des dirigeants incompètent et corrompu
Le congolais est rsponsable de rien, pour un congolais c'est le gouvernement qui doit tout faire, donner a manger et a boir, et pour avoir plus a manger vautmieux mon frère à la place??? vaut mieux être servis par son frère du village que un étrager d'une autre province compètent...
et quand sa marche pas vous vous plaignez de quoi vous plaignez vous bande de chacals? a un peuple iresponsable,des dirigeants incompètent et corrompu
0#514-12-2012 18:46
BA NDEKO TOZALI BA[......] TE, COMMENT EXPLIQUER UN CHEF D'ETAT MAJOR CONGOLAIS BEAU FILS NA YE AZALI PORTE PAROLE YA M23 NA FRANCE (JEAN PAUL EPENGE), TOLAMUKA EPUIS LE SOIT DISANT GENERAL AZALI UN ANCIEN YA RCD GOMA, RCD GOMA EZALI PARAIN YA CNDP LELO CNDP EKOMI M23, TOLAMUKA, MOTO OYO YE NDE MOTO BAZALI KOBOMA MBOKA NA BISO NA GROUPE NA BANGO BA KANAM[......].
0#214-12-2012 15:08
La PROSPERITE, vous faites la honte des journaux, quand bien meme que ce rapport soit faux, qui ignore les coups bas que ce fameux general fait sur le front de battaille contre sa propre armee, mais heureusement d'ailleur ce rapport est vrais. Type Tambwe c'est un autre escrot.
Avec le salaire de 73000frc es ce que un general d'armee de FRDC peut etre a mesure d'acheter pour son equipe un jour de 200 000 $?
Avec le salaire de 73000frc es ce que un general d'armee de FRDC peut etre a mesure d'acheter pour son equipe un jour de 200 000 $?
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