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RDC : Intérêts géostratégiques et origines de la guerre au Congo

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Pour avoir une vision claire de ce qui se passe dans notre pays, notamment au sujet de la guerre d'agression que nous subissons directement de la part des Rwandais, Ougandais et Burundais, il faudra, pour une meilleure compréhension, que nous entrions un peu plus en profondeur dans les méandres de la politique américaine pour le IIIè millénaire et leur projection en République Démocratique du Congo.
En effet, le rêve morbide des Américains est de bâtir une Amérique toujours plus forte et toujours plus dominatrice. C'est du néo-nazisme. Ainsi, si nous faisons une brève incursion dans la grande histoire de la II° guerre mondiale, nous remarquerons des similitudes troublantes entre la politique que menait Hitler pour dominer le monde avec celle qu'appliquent actuellement les Etats-Unis d'Amérique dans le monde. Le cas de l'éclatement de l'URSS, de la disparition de la Yougoslavie, et de la division de la Tchécoslovaquie en deux Etats distincts, n'était-t-il pas inscrit dans l'agenda de Hitler ? En bref, la politique américaine pour le IIIè millénaire n'est qu'une copie mieux élaborée de la politique allemande du IIIè Reich.
Dans leurs visées de domination mondiale, les vies humaines sont moins importantes que la raison d'état ; les massacres qu'ils avaient perpétrés dans les années 65-75 au Viêt-Nam, au Laos, au Cambodge et sur d'autres terrains militaires, illustrent à suffisance leur barbarie et leur culture de violence.
Lorsque Reagan est: arrivé au pouvoir, après un passage plutôt jugé médiocre de Jimmy Carter, Reagan et les républicains étaient résolus à rebâtir une Amérique forte, toute puissante en réaction à la politique « laxiste » de Jimmy Carter qui s'était fait damer le pion par les communistes soviétiques. L'on se souviendra que c'est sous la présidence de Carter que l'Ethiopie, l'Angola, le Mozambique avaient viré dans le camp communiste, sans oublier l'Afghanistan, le Cambodge avec l'arrivée des Khmers Rouges, pour ne citer que ces pays là, « perdus » par l'Amérique à cause de la mollesse de la politique que menait alors Carter qui voulait amener les Etats-Unis à faire respecter les droits de l'homme dans le monde, chose qui n'existe pas dans la culture américaine ; car pour les Américains, seul la violence et la loi du plus fort sont le leitmotiv de leur politique.
C'est pourquoi, aussitôt arrivé au pouvoir, Reagan va user du muscle pour restaurer le « paradis » perdu. Il va multiplier des agressions : Benghazi en Libye, la guerre Iran-Irak, le soutien apporté aux Britanniques pendant la guerre des malouines etc. Reagan va accroître la coopération militaire avec le Zaïre à l'époque de Mobutu, lequel devait faire la police de l'impérialisme américain en Afrique centrale. Il va également surarmer l'Afrique du sud pour contrecarrer le Mozambique et l'Angola considérés à l'époque marxistes-léninistes. Il va consolider la coopération militaire avec le Chili d'Augusto Pinochet pour faire le gendarme en Amérique Latine.
Reagan parti, son alter ego, George Bush continua sur la lancée de son prédécesseur: il va surarmer l'Irak contre l'Iran pour écraser la révolution islamique. Ironie du sort, Saddam Hussein s'est retourné contre eux pour non-respect de leur part des engagements financiers; c'est l'une des raisons de son limogeage aujourd'hui. Pendant son règne, Bush père engagea la guerre du Golfe I en remorquant sous sa bannière la "communauté internationale" et l'ONU, en entretenant un flou artistique sous le calicot d'une action humanitaire, plutôt humanitariste, en brandissant "le droit" et la défense du droit comme leitmotiv. Il s'en était suivi une série d'agressions: Grenade, Panama, Haïti et un sévère revers subi en Somalie. Toutes ces bavures l'ont été avec la bénédiction de l'ONU et du Conseil de Sécurité.
Bill Clinton emboîta le pas à ses prédécesseurs: Somalie, Soudan, Ethiopie-Erythrée, Sierra-Léone, Golfe II, la RDC, le démantèlement de la Serbie. C'est sous sa présidence que la CIA a planifié et préparé l'assassinat du président Mzee Laurent Désiré KABILA.
Le comportement de l'actuel Président George Bush Jr. ; non seulement il traduit l'attitude belliciste de l'establishment américain, mais franchit un autre seuil, une nouvelle étape d'agressions américaines dans le monde: la nouvelle donne est la suivante; agresser des pays riches en vue de faire main basse sur leurs richesses, les occuper territorialement, les coloniser et réduire les peuples de ces pays en esclavage. C'est ce qui se passe malheureusement en R.D.C. (qui est en train de devenir une colonie des Etats-Unis) et en Irak où il serait question de mettre en place une administration américaine.
Ainsi, pour mener à bien cette politique d'agression et d'hégémonisme dans le monde, les Etats-Unis s'appuient sur les organes et Institutions suivantes: La CIA, la DIA (Décence Intelligence Agency), le Pentagone, la NSA, le State Département , la Maison-Blanche etc. Ce sont là, les organes officiels. Mais, les socles sur lesquels est assise cette politique américaine d'agression et de domination sont les suivants:
1. L'autocolonisation (le fait de faire croire aux gens que l'on vient les libérer, les conduire vers la démocratie, les aider à reconstruire leurs économies etc. alors que tout cela n'est que du bluff et des mensonges). Les Etats-Unis n'ont jamais conçu aucun projet de développement nulle part en Afrique noire.
2. Les multinationales (Pétrolières, minières, et surtout les vendeurs d'armes regroupés au sein du « Complexe militaro-industriel » ainsi que des multinationales pharmaceutiques et d'autres multinationales technologiques) .
3. Les organisations Internationales gouvernementales et non gouvernementales (l'ONU, l'OUA, l'UNICEF, le HCR, le PAM, la Croix-Rouge, Médecins sans frontières, Human Rights Watch, Amnesty International etc.).
Quel organe qui mène et dirige les agressions américaines sur le terrain ? C'est la CIA avec l'appui de sa Direction des Etudes, la Black Financial services, et surtout la Direction des Opérations clandestines.
Et d'où provient l'argent pour le financement des opérations clandestines? De l'argent de la drogue en provenance des cartels de Medelline et de Cali que la CIA a créé en vue de lui procurer de l'argent nécessaire pour des opérations clandestines dans le monde: coup d'Etat, insurrection populaire, des opérations d'intoxication médiatique, corruption des bandes rebelles, payement des collaborateurs extérieurs, financement de la presse locale, financement et corruption de leaders politiques et leurs parties etc.
Oui ont élaboré la politique américaine du IIIème millénaire ?
Ayant essuyé plusieurs défaites sur le terrain des opérations clandestines, des réunions et des débats se sont succédés dans les états-majors de la CIA, du Pentagone et du Congrès dès les années 90' en vue de préparer une nouvelle politique mondiale pour le IIIè millénaire: "The American Policy for The Third Millenary".
Et pourquoi une nouvelle politique ? Et comment la mettre en pratique ? L'innovation prévue par les Américains ne s'inscrit pas dans une dynamique naturelle du changement harmonieux et de la paix dans le monde, mais plutôt dans la vision hégémonique d'exploiter le monde. Ainsi, faisant le bilan des échecs subis sur le terrain: la guerre de Corée en 1954, au Cuba, avec le débarquement raté de la Baie des cochons en 1962, le Viêt-Nam, le Laos, les Cambodge, l'Iran, l'Irak, la Somalie, la RDC etc.. C'est ainsi qu'ils ont fait appel à des spécialistes dont les noms suivent pour élaborer cette nouvelle politique étrangère basée sur la domination, la force et la violence.
1. William CASSEY: on ne le présente plus. Ancien Directeur de la CIA, cet homme a été dans tous les mauvais coups: Viêt-Nam, Cambodge, Angola, en Libye où il avait préparé l'attentat contre le Colonel Khadafi, en RDC où il a joué un rôle décisif dans les préparatifs de l'agression rwando-ougandaise du 2 Août 1998 contre notre pays. Notons en passant que c'est lui qui avait recruté tous les Congolais qui avaient trahi notre pays d'intelligence avec nos agresseurs. Il s'agit de Wamba dia Wamba, Tambwe Mwamba, Endundo Bononge, Emile Ilunga, Lunda Bululu, etc. et d'autres traîtres congolais dont la plupart se retrouvent chaque fois en Afrique du Sud pour des soi-disant négociations sur des documents rédigés par des étrangers. C'est également lui qui avait recruté Mandela pour servir la cause de la CIA en Afrique Centrale et dans les pays des Grands Lacs.
2. un certain Colonel ROBINSON: surnommé "Black Panther", (la panthère noire); c'est un spécialiste dans la stratégie politico-militaire. Il a été dans le contingent des marines lors du débarquement raté des Américains dans l'opération de la. «Baie des Cochons » à Cuba, il a combattu au Viêt-Nam, au Nicaragua, au Panama où son commando avait organisé l'enlèvement de Manuel Noriega. Il a été également dans le commandement américain lors de la première guerre du Golfe. C'est un spécialiste de coup d'état. C'est le philosophe du Pentagone.
3. Douglas SHEREAR: administratif chevronné, il est entré tout jeune dans l'administration Démocrate à la Maison Blanche depuis J.F. Kennedy puis sous Lyndon Johnson où il avait pris du gallon lors de l'engagement américain au Viêt-Nam. Il fut également membre du dernier cabinet de Bill Clinton.
4. Max POWER: C'est le spécialiste de la médiatisation et de l'intoxication du type "Timisoara" en Roumanie. En effet, c'était lui qui avait suggéré l'ingénieuse idée de faire extraire des cadavres dans des morgues pour en faire porter la responsabilité d'un massacre imaginaire à Nicolae Ceaucescu, l'ancien Président de Roumanie en vue de justifier son exécution, alors que ce fut un Nationaliste que les Roumains regrettent aujourd'hui. Max Power est également spécialiste de la désinformation. Il est membre de la Direction des Etudes à la CIA. C'est lui qui avait conçu le plan du démembrement de l'URSS. Spécialiste de coup d'Etat de palais, c'est lui qui avait monté le scénario du coup d'Etat de palais qui avait porté un ivrogne au pouvoir en Russie en la personne de Boris Eltsine, pour mieux le manipuler. Il en est devenu son mentor et propagandiste. C'est également lui qui avait préparé l'ascension de Vladmir Poutine au pouvoir.
5. Jackie NAZAKI: immigrée d'origine japonaise devenue Américaine en 1960, membre de la CIA, elle a surtout travaillé dans des Ambassade américaine en Asie du Sud-Est. Elle avait été affectée tour à tour au Viêt-Nam, au Laos, au Cambodge. C'est une spécialiste de la politique américaine dans le Tiers-Monde.
6. Jimmy CARTER: ancien US Président, consultant à la CIA pour encadrer l'équipe et présider les réunions.
7. Henry KISSINGER: ancien US Secretary of States pour donner ses avis et considérations compte tenu de son expérience dans les affaires du monde.
Après avoir fait un tour d'horizon de tous les déboires qu'ont connus les Etats-Unis dans le monde, leur discussion portaient sur les sujets ci-après:
* Qu'en serait-il du droit de Cuba de retrouver sa souveraineté sur une partie de son territoire de Guantanamo Bay, transformée en forteresse aéronautique de la US Navy, étant donné que la concession arrivera à échéance vers la fin de l'an 2003 ?
* Qu'en sera-t-il du droit du Panama de retrouver sa souveraineté sur le canal qui traverse son territoire?
* Quel souvenir garde de nous les peuples du Viêt-Nam, du Laos, du Cambodge.
* En Somalie, qu'aurions-nous du faire pour éviter l'humiliation ?
* Quelle politique devrons-nous poursuivre en vue du processus de paix au Moyen-Orient?
* Quelle sera la place de la RDC dans l'ensemble des pays des Grands Lacs et quelle devra être notre nouvelle politique pour l'Afrique noire en général?
Après cette brève incursion au sein de la politique globale des Etats-Unis pour le IIIè millénaire, attardons-nous un peu sur l'approche prévisionnelle de l'ensemble de la politique des pays occidentaux sur la RDC.
En effet, après l'assassinat de Lumumba, le calcul des occidentaux visait la formation d'un bastion blanc d'exploitation des matières premières allant du Katanga jusqu'en Afrique du sud afin de prendre pied sur les richesses du Continent. Ce plan des années 60' était l'oeuvre du cabinet Eisenhower, alors Président des Etats-Unis, de la Couronne de Belgique, du Grandduché de Luxembourg et des pays du BENELUX. Celui-ci n'a pas connu d'issue à cause de la haine de l'homme blanc en Afrique du sud raciste. Il leur a été donc difficile de le réaliser en ce moment-là. C'est pourquoi ils avaient préparé le jeune Mobutu pour le besoin de la cause; à savoir l'exploitation à moindre frais des richesses du Congo : et ils avaient réussi. Mais après 3 décennies, Mobutu, n'étant plus en odeur de sainteté avec ses maîtres de la CIA, et, du fait que la guerre froide, ayant pris fin, les occidentaux ont jeté leur dévolu sur Nelson Mandela comme futur pion de la réalisation de leur plan de former un bastion d'exploitation sur l'axe Lubumbashi - Johannesburg. C'est la raison pour laquelle ils avaient résolu à le faire libérer et le hisser à la magistrature suprême. Après l'avoir porté au pouvoir, ils vont commencer à le médiatiser pour préparer l'opinion nationale - en Afrique du sud à cause des extrémistes blancs, - ainsi que l'opinion internationale pour lui donner une forte personnalité mondiale. Deux choses ont milité à son choix: son âge et sa race.
* Son âge: la CIA et les occidentaux, sachant pertinemment bien que les Africains noirs s'attachent à la tradition d'âge comme étant le symbole de la sagesse, c'était l'homme indiqué, selon eux, de les amadouer. Cela tant au niveau national, en Afrique du sud ainsi que sur le plan international, en Afrique noire tout entière.

* Sa race: étant Noir, la personnalité de Mandela, pensaient-ils, allait susciter la nostalgie de ses frères de couleur qui croiraient à une "victoire" effective de leur lutte de plusieurs décennies; ils avaient réussi à manipuler tous les Africains pour célébrer le culte de personnalité de ce dernier, qui en fait, sert les intérêts des occidentaux.
Lors de l'arrivée au pouvoir du Président Kabila, les occidentaux avaient espéré le voir servir leurs intérêts comme ce fut du temps de Mobutu, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. C'est ainsi qu'ils vont se déchaîner contre lui jusqu'à le faire assassiner.
Ceci étant, nous allons analyser les causes de la guerre en suivant étape par étape les différentes opérations conçues et panifiées :par la CIA et le Pentagone pour coloniser notre pays et assujettir les Congolais.

CHAPITRE I : OPERATION "NO PAPER ZAIRE"
Il s'agit d'une vaste opération de stabilisation du Zaïre du temps de Mobutu afin de le pousser vers la sortie car n'ayant plus le soutien de la plupart de ses anciens lobbies de la CIA et du Pentagone. L'arrivée de Bill Clinton à la Maison Blanche et la fin de la guerre froide sonneront la fin de Mobutu. La CIA et le Pentagone avaient alors programmé la somalisation du Zaïre afin qu'il devienne un territoire sans maître et où des fractions rivales vont s'entretuer et se massacrer, et, pendant ce temps, ils continueraient à exploiter les richesses du pays. L'opération visait les objectifs suivants:
1. - avant sa mise en oeuvre, éliminer physiquement Mobutu;
2. - mettre en place un régime dictatorial dirigé par des Tutsis;
3. - consacrer la partition du pays et changer les frontières actuelles du Congo en attribuant des territoires aux Rwandais, Ougandais et Burundais;
4 .- la mise en place des structures pour le pillage et vol des nos matières premières par des étrangers. C'est le sens qu'il faudra donner aux "accords de Lemera", lesquels, loin d'être un acte salutaire de libération du pays contre la dictature de Mobutu, comme l'avaient prétendu naguère leurs signataires, or ce fut en fait un accord maffieux donnant aux Rwandais et aux Ougandais une autorité tutélaire sur la population et la partie du territoire qu'ils occupent. On s'étonne aujourd'hui pourquoi les Rwandais et les Ougandais sont toujours sur le sol congolais; mais en fait, ils ne font que respecter les accords maffieux signés à Lemera !
Mobutu, une fois éliminé par empoisonnement au rayon laser en lui inoculant le virus mortel du sida, la voie était libre pour la CIA d'accomplir ses desseins. Novembre 1995 empoisonné au Sommet Franco-africain de Biarritz, Mobutu, paralysé physiquement et malade avait perdu l'imperium de son pouvoir de commandement militaire. Novembre 1996, les Rwandais, transportés dans des camions de l'UNICEF et du HCR, c'est-à-dire de l'ONU, ont pris toutes les villes frontalières de l'Est du Zaïre : l'opération "No paper Zaire" entrera alors dans sa phase d'exécution.
Dans l'entre-temps, sur place à Kinshasa, la CIA entreprit une vaste campagne de déstabilisation de Mobutu, en corrompant les officiers supérieurs de l'armée et en la désorganisant pour ainsi avoir la possibilité de faire tomber facilement le régime Mobutu.. Elle (CIA) commença par lancer des bruits sur "les massacres de Lubumbashi" et de rappeler que" Mobutu est un dictateur" et qu'il fallait libérer le peuple zaïrois de la dictature etc. Bref, des stratagèmes qu'elle a toujours usé afin de préparer l'opinion tant nationale qu'internationale d'épouser sa thèse. On a entendu ce refrain avant l'agression contre l'Irak en disant qu'ils viennent libérer le peuple irakien de la dictature de Saddam! Mais, qui avait installé Mobutu et Saddam au pouvoir ? Et qui lui ont donné les moyens d'imposer la dictature, et qui les avait enrichi n'est-ce- pas les Américains ?
Dans le même temps, la classe politique fut aussi manipulée ; non seulement elle s'était opposée à Mobutu, ce qui était son droit, mais elle s'était fait piégée par la CIA qui s'était infiltrée au sein de la Conférence Nationale, en empêchant la Commission des Biens Mal acquis et assassinat de déposer ses conclusions au sein de la plénière, ceci dans le but de couvrir ses crimes. Ce fut une erreur grave du fait que le Gouvernement Tshisekedi, issu de cette Conférence n'a pu insister à ce que cette Commission tant redoutée, ait pu déposer ses conclusions. Comme ce fut le cas pour la Conférence Constitutionnelle de Lualuabourg de 1964, les politiciens congolais ont raté un grand rendez-vous avec l'histoire. Il faut signaler ici que, de toutes les rencontres, conférences, conciliabules ou autres, ce sont, la Conférence Constitutionnelle de Luluabourg de 1964 ainsi que la Conférence Nationale Souveraine où les politiciens congolais avaient rédigé eux-mêmes leurs propres textes et documents de travail. On les avait empêché d'appliquer la Constitution de Lualuabourg parce qu'elle allait mener le pays vers une démocratie voulue par les Congolais en leur imposant le coup d'Etat de Mobutu de 1965. Il en avait été de même quant à l'application des résolutions de la Conférence Nationale.
Sur le plan diplomatique, Mobutu fut également isolé et n'avait plus d'emprise sur les finances de la République car le FMI lui avait imposé Kengo comme Premier Ministre et gestionnaire de la chose publique. C'est ainsi que, se retrouvant coincé sur le plan financier, il vendra de l'uranium à la Chine pour lui permettre de financer ses lobbies extérieurs: erreur fatale ! Qui lui vaudra les foudres de la CIA et des Américains. Vendre de l'uranium à la Chine ?! leur ennemi politique, militaire et idéologique ! Ce fut le comble ! Et, ceci entraînera ipso facto sa descente aux enfers ainsi que son élimination au moyen d'un poison mortel au rayon laser.
La page Mobutu fut complément tournée un matin du 15 mai 1997. Ils prirent le chemin de l'exil, lui et ses proches, l'opération "No Paper Zaire" a réussi : ainsi la CIA eut les coudées franches pour imposer au Zaïre, qui devint dans l'entre-temps la RDC, la mise en place de l'Empire Hima- Tutsi aux travers des accords de Lemera signé entre les membres de l'AFDL et les représentants de l'American Mineral Fields
CHAPITRE II : LES DEBUTS DE LA SOMALISATION DE LA R.D.C.
L'entrée des Forces de l'AFDL à Kinshasa fut saluée avec enthousiasme par la population congolaise, laquelle, mobilisée autour de l'UDPS, avait rendu la tâche facile au mouvement dit de libération du Congo contre la dictature de Mobutu. Mais la population avait très vite déchanté lorsqu'elle commença à faire face aux exactions et meurtres que les troupes rwandaises commettaient chaque nuit à Kinshasa. Elle fit face à des vols, viols extorsions en tout genre, occupation illégales de maisons, bref, le malaise et la peur s'installèrent. C'est ainsi que, Tshisekedi exigera et demandera au Président L.D. Kabila, le retour immédiat des Rwandais et Ougandais dans leurs pays respectifs.
Mais, les Rwandais avaient un tout autre calendrier; pour eux, il s'agissait, comme le prévoyaient les accords de Lemera, de s'installer durablement et d'exploiter les richesses de notre pays sur les portions territoriales qui leur avaient été accordées en vertu de ces accords car, selon eux, ce fut le prix à payer pour leur contribution d'avoir aidé Mzee Laurent-Désiré Kabila de prendre le pouvoir.
Et cela, Paul Kagame le rappelle souvent à qui veut bien l'entendre. Pour ce faire, ils avaient réussi à convaincre les Américains que les Congolais n'avaient aucun sens de responsabilité et n'étaient animés d'aucun esprit patriotique. De ce fait, ils sont incapables de gérer un très grand territoire, il faudra que l'on puisse revoir les frontières issues de la Conférence de Berlin de 1885.
Ils ont dit qu'eux étaient mieux disposés intellectuellement à gérer ce pays. Ils prétendirent également que les Congolais/Zaïrois n'avaient aucun sens de loyauté républicaine; voyez comment les officiers généraux, que Mobutu avaient façonnés l'ont tous trahi: Ce sont des bons à rien. Aujourd'hui encore ils disent la même chose après l'assassinat du Président Kabila en faisant voir aux Américains comment est ce que les Congolais manquent de loyauté du fait qu'ils ont comploté contre leur propre Président ; ce sont des irresponsables ! Tout ce qu'ils savent faire c'est danser, écouter la musique, fréquenter les belles femmes, brefs s'occuper des futilités. C'est ce qui est enregistré dans les esprits des dirigeants américains impliqués dans le processus de la colonisation du Congo par les Etats-Unis d'Amérique. Et ce discours rwandais contre nous passe bien auprès des occidentaux. C'est ainsi que l'on impose aux soi-disant politiciens n'importe quel médiateur étranger parce qu'on les a placé sous tutelle à cause de leur immaturité politique.
Toujours respectant leur agenda, les Rwandais de l'ADFL avaient pour mission de détruire toutes les archives compromettantes les concernant, surtout celles relatives à leur immigration et celles relatives aux dossiers de leur nationalité. C'est ainsi qu'ils firent installer les bureaux de la Présidence au Palais de la Nation afin de détruire les annales parlementaires. Devenu directeur de cabinet du Président L.D. Kabila, Yerodia avait fait déplacer d'autres archives parlementaires du Palais de la Nation vers un recoin lugubre du Palais du Peuple où leur conservation n'est pas garantie. Dans d'autres villes de province où les Rwandais avaient élu domicile, ce sont des camions de l'UNICEF et du HCR qui transportaient toutes les archives vers Kigali. Ainsi, non seulement on chosifie les Congolais, mais en plus on est en train de faire disparaître la mémoire de tout un peuple dont le tort est d'être né sur un territoire immensément riche: ceci en est la cause principale de la guerre que nous subissons et que nous font subir les Américains à travers leurs hommes de main: les Rwandais, les Ougandais et des traîtres congolais, ceux-là même que les Américains nous imposent comme membres du futur gouvernement. Cela veut dire qu'aujourd'hui, pour avoir le pouvoir, c'est simple: il suffit de se faire créer une faction criminelle que l'on baptise" rébellion" dans un petit coin du territoire congolais pour se voir attribuer un maroquin ministériel: pauvre Congo !
Poursuivant les objectifs de leur calendrier macabre, les Rwandais avaient poussé Kabila à commettre plusieurs erreurs politiques à savoir :
- la suspension des activités des partis politiques;
- le rejet de toute proposition faisant référence à la Conférence Nationale;
- son refus de conférer avec ses anciens collègues, nationalistes historiques;
- le fait de placer les Rwandais dans des postes où ils avaient la main mise sur les finances de l'Etat (en effet tous les conseillers financiers des Ministères étaient des Rwandais) ;
- il avait nommé un Rwandais au Ministère des Affaires Etrangères;
- il avait nommé un Rwandais chef d'Etat-major de l'armée;
- il avait refuse d'entretenir des rapports politiques soutenus avec E. Tshisekedi;
- il avait fait procéder à des nominations fantaisistes et complaisantes et avait porté sur des personnages sans envergure qui l'ont par la suite trahi;
- il avait pratiqué le tribalisme qu'il reprochait naguère à Mobutu;
- son entourage était corrompu et avait perpétué les pratiques mobutistes dans la mégestion; - il n'avait pas su assurer aux fonctionnaires des salaires décents qu'il promettait tant;
- il avait abandonné l'armée entre les mains de James Kabarehe, lequel a su manipuler les ex-Faz pour les préparer à soutenir plus tard l'opération "Short Cut";
- Il avait commis l'erreur de faire un soit-disant "recyclage" de ex-Faz à la base de Kitona, où ces derniers se sont fait ridiculiser par des sous-fifres sans qualité ni grade. Ce fut une astuce pour les Rwandais de préparer ces ex-Faz à se retourner contre lui; et ce qui arrivera le 2 août 1998 lors de l'enclenchement de l'opération "short cut". On pourrait multiplier la liste de ses erreurs notamment une certaine tribalisation trop affichée dans la gestion des affaires publiques.

Les Rwandais avaient leur calendrier et le Président L.D. Kabila le sien:
- il avait su insuffler aux Congolais le souffle du nationalisme et du patriotisme;
- il avait donné des orientations claires aux populations en disant que" nous devons compter d'abord sur nos propres efforts avant de compter sur l'apport de qui que ce soit;
- il avait réussi, alors qu'on s'attendait le moins, de faire battre la monnaie;
- il avait commencé à réorganiser l'armée en procédant à de nouveaux recrutements; ce qui n'était pas du goût à plaire à ses détracteurs.
Ayant échappé à plusieurs attentats dont celui monté par Masasu début 1998 qui voulait le faire assassiner au cours d'une réception qu'il donnait en sa résidence de Mont-fleury, le Président Kabila prit la décision de mettre fin à la "coopération" militaire avec les Rwandais qui devaient rentrer chez eux. La suite on la connaît; ce fut le début de l'enclenchement de l'opération "short Cut" ainsi que celui de la "somalisation" de la R.D.C.

CHAPITRE III: LE DEROULEMENT DE L'OPERATION "SHORT CUT". LA GUERRE D'AGRESSION DU 2 AOUT 1998
Comme on le sait, la volonté irréductible et envieuse des Tutsi de vouloir s'accaparer une portion de notre territoire national a réveille les appétits gloutons des occidentaux. Les Etats-Unis par la voix de leur Secrétaire d'Etat de l'époque, Mme Madeleine Albrigth, ont mis la main dans la pâte en évoquant des raisons de sécurité de la minorité tutsi qui serait susceptible d'être écrasée par la majorité des bantoues. Ce sont là les causes phénoménales de l'agression contre notre pays. Mais, ce mensonge fallacieux n'a trompé personne car les Américains, dans leur conception politique de tout temps, n'aiment pas voir la résurgence de fortes personnalité à travers le monde; cette observation est l'une des causes nouménales, c'est dire la face cachée des causes de la guerre. Les Américains croyaient pouvoir manipuler Kabila, mais ils n'ont pas réussi.
La lutte nationaliste du Président Kabila avait beaucoup exacerbé les services secrets occidentaux. C'est ainsi qu'ils avaient tenu coûte que coûte à le fragiliser. C'est ainsi qu'ils avaient grincé les dents lorsqu'ils avaient appris que le Président L.D. Kabila avait été plébiscite "l'homme politique africain de l'année 1998" à cause de son engagement pour la cause nationale et panafricaine par les auditeurs de la radio AFRICA No 1. C'est ainsi que l'on entendit des auditeurs africains de toutes parts dire: "quand est-ce que nous aussi, nous aurons notre Kabila ?"
Ce que l'on doit savoir ici est que, les Etats-Unis, dans leur politique pour le IIIè millénaire, veulent, au nom de la démocratie ou plutôt de la "démocrature », fractionner l'humanité en micro-Etats, mieux en "étaticules" aux fins d'imposer leur loi. De cette évidence, la partition de notre pays en plusieurs morceaux est en marche. Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous allons tout d'abord faire une analyse du rôle néfaste joué par Mandela et l'Afrique du Sud contre notre pays, ainsi que celle de la situation géostratégique et politique de la région des Grands Lacs.
1. Situation géostratégique au moment de l'opération « short cut » Comme on le sait déjà, l'agression américaine dans notre pays est la démonstration de leur hégémonie et d'oppression contre les peuples du tiers-monde dans le but avoué de s'accaparer de leurs richesses. Ainsi donc, une analyse globale de ce phénomène de domination a donné naissance à une théorie structurelle de l'impérialisme. Cette analyse structurelle de la relation de puissance mise en place par les Américains divise le système international en « centres » et « périphéries ».
De cette évidence, les « nations- centres » exploitent et contrôlent les « nations périphéries » sur le plan économique, militaire, politique, culturel etc. Ainsi donc, la mise en place permet aux nations puissantes (USA, Canada, France , Grande-Bretagne, Belgique etc.) de contrôler les pays de la périphérie à l'aide d'un affidé dans la région, en l'occurrence le « centre de la périphérie ».
Pour l'Afrique des Grands Lacs, c'est l'Afrique du Sud qui a été choisie pour jouer le rôle de « centre de la périphérie ». Telle est la réalité actuelle de la spécificité de l'impérialisme ; c'est-àdire une relation de domination qui s'appuie sur une tête de pont que le centre de la « nation centre » en l'occurrence, Washington, établit dans le centre de la « nation périphérie » (Pretoria, pour l'Afrique du Sud). Ainsi donc, c'est l'Afrique du Sud qui régente l'Afrique centrale et la région des grands lacs. C'est elle qui pourvoit armes, munitions et logistique aux Rwandais ainsi qu'à l'armée burundaise de Pierre Buyoya. Pour mener à bien cette mission de supplétif à la politique américaine dans la région, la CIA dote chaque année à Mandela et Thabo Mbeki un budget annuel de 6 milliards de US $ afin qu'ils accomplissent pour son compte différentes missions clandestines dans la région.
2. Le déclenchement de l'opération « short cut » Ayant constaté que Kabila gênait la réalisation de leur plan de partition de la RDC et le fait qu'il avait mis fin à la « coopération » avec les Rwandais, les Etats-Unis ont commencé à élaborer le plan d'attaque sur Kinshasa afin de l'évincer du pouvoir car il avait refusé d'appliquer les dispositions de l'accord signé à Lemera. C'est cela la vérité. En d'autres termes, les Congolais sont victimes d'une guerre dont ils ne connaissent ni les tenants et les aboutissants. C'est pourquoi, nous, patriotes Congolais devrons en tout temps interpeller le gouvernement et ceux-là qui étaient allés « boutiquer » ces accords maffieux de les rendre public.
Ceci étant, ce que les Congolais doivent savoir c'est que cette opération a été conçue et mis en place par la CIA et le Pentagone aidés par les membres du « Tutsi International Power » ainsi que par des Congolais recrutés pour la mise ouvre de l'agression.
3. L'équipe américaine qui avait préparé le plan de l'opération:
1. Colonel Rogers : il est du pentagone, c'est un spécialiste de l'Afrique centrale. C'est lui qui est chargé du dossier RDC, notamment pour des questions de coopération militaire. C'est un ancien du Viêt-Nam.
2. Colonel Dennis : il a commencé de travailler pour le pentagone dès l'âge de 24ans. Il appartient au corps des marines. Il a combattu au Viêt-Nam, il a participé aux côtés des Anglais dans la préparation du plan d'attaque pendant la guerre des Malouines, des îles que se sont disputées la Grande-Bretagne et l'Argentine dans les années 80'. Il travaille de connivence avec la CIA et a participé activement à l'élaboration du plan d'attaque contre notre pays. Spécialiste des coups fourrés, c'est son commando qui est allé chercher Manuel Noriega au Panama. Son plus grand problème était la reprise de la coopération militaire avec Kabila comme ce fut du temps de Mobutu. Mais Kabila ne voulait plus de ce genre de coopération où des gens venaient avec des cahiers de commande, et avant même que la marchandise ne soit livrée, ils touchent des grosses commissions auprès des « complexes militaro-industriels ». Pendant tout le temps que Mobutu était au pouvoir, il s'était fait beaucoup d'argent et cela était son gagne-pain. Kabila lui a ôté le fromage dans la bouche, c'est pourquoi il était résolu à le combattre à tout prix. C'est lui qui avait monté le manège contre l'Angola en soutenant militairement le F.N.L.A d'Holden Roberto contre le MPLA. Il a par la suite apporté son soutien à l'UNITA de Jonas Savimbi. La vente des armes étant devenu une obsession pour lui, il est prêt à éliminer quiconque qui se mettrait de travers sur son chemin. On a là une des explications de l'assassinat de Mzee Laurent- Désiré Kabila. Aujourd'hui encore, le Colonel Dennis est très actif dans ce commerce juteux de vente d'armes en Afrique. Il est en contact avec plusieurs « complexes militaro-industriels où il continue à toucher des grosses commissions.
3. William Casey : ancien directeur de la CIA qui succéda à George Bush père, ami personnel de Mobutu, il a été dans tous les coups fourrés en Afrique noire. Il avait fomenté des coups en Angola en soutenant Savimbi ; au Rwanda, il était de ceux, avec Kofi Anan, qui avaient conçu et planifié le génocide rwandais ; en Ouganda, il avait fomenté le coup d'Etat contre Idi Amin Dada. C'est lui qui avait recruté Mandela et d'autres marionnettes congolais dont Wamba dia Wamba, Emile Ilunga etc. Ainsi, dès le mois de mai 1998, il est allé donner des instructions à Kagame et Museveni sur la projection du plan d'attaque contre notre pays.
Tous ces personnages américains cités ci-haut se sont retrouvés au mois de Mai 1998 à l'hôtel Intercontinental de Nairobi au Kenya pour mettre la dernière touche sur le plan d'attaque qui ne devrait prendre tout au plus que 15 jours. L'opération « short Cut » devait avoir lieu au mois de Juin 1998. Mais Jacques Chirac intervint auprès de la CIA pour qu'on la repousse après la coupe du monde, car cela risquerait d'ébranler la communauté africaine de France et que les risques d'attentats étaient à craindre. C'est ainsi qu'une semaine avant la coupe du monde, Chirac entreprit un périple africain qui l'avait conduit en Afrique du Sud où il s'est mis d'accord avec Mandela, ensuite il arriva à Luanda en Angola pour convaincre le Président Dos Santos de ne pas intervenir pour sauver Kabila, en échange, la France n'allait plus soutenir militairement Savimbi. Tout était alors conclu ainsi. Mais dans l'entre-temps, Kabila sentant l'imminence de l'agression, fit un voyage à Cuba où il avait exposé à Castro toutes les manigances des services secrets occidentaux ourdies contre lui. C'est ainsi qu'il convainquit Dos Santos, qui était en ce moment-là en vacances au Brésil de rentrer vite à Luanda pour soutenir Kabila, car s'il ne le faisait pas, les occidentaux allaient faire installer l'UNITA aux portes de Luanda. C'est donc l'Angola dans le Bas-Congo qui fit échouer l'opération « short cut », et dans la ville de Kinshasa, ce sont les jeunes de Macina, Ndjili, Kingasani, Kimchaek, Lemba Riflar qui ont fait échouer ce plan de la CIA.
4. Les membres du Tutsi International Power qui participé à l'agression:
1. Ntarantibu : ancien administrateur de la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo, c'est l'un des plus grands financiers du « TIP >. Il vit en Belgique et au Canada. Il est arrivé à Kinshasa à la faveur de Bisengimana Rwema. C'est Ntarantibu qui avait fourni à ses frères tutsi rwandais le plan de la Province de Bas-Congo et il a participé à l'élaboration du plan d'attaque de l'opération « short cut » du 2 Août 1998.
2. Michombero Marumbi : tutsi burundais ; c'est le neveu de l'ancien Président burundais, Michel Michombero. Il vit au Canada et aux Etats-Unis. Il a également financé l'agression contre notre pays. Il possède deux brasseries, l'une à Bujumbura et l'autre à Kigali.
3. Ntare : neveu de l'ancien Roi Ntare V du Burundi. Il vit aux Etats-Unis. Il a également financé la guerre.
4. Bizimungu : neveu de l'ancien Président rwandais, Pasteur Bizimungu. Il vit aux Etats-Unis et en Belgique. En fait le TIP n'est pas une organisation structurée. Quoique Museveni en préside les réunions, il fonctionne comme une organisation ancestrale du type mafieux. Ses membres sont très astucieux et ont plusieurs lobbies dans le monde : aux :Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada, en Belgique, en France, en Allemagne et même en Israël ! Ainsi pour mener à bien leurs activités criminelles en RDC, la CIA avait mis leur disposition, à l'époque, c'est-à-dire dans les années 1995-1998 la somme de 2,5 milliards de US $ provenant du blanchiment de l'argent de la drogue en provenance de Colombie. Ces fonds ainsi blanchis sont logés dans deux comptes, à la Barclays Bank de Kampala et à celle d'Entebbe. C'est Museveni qui gère ces deux comptes. Et ce n'est pas pour rien qu'il s'est lié d'amitié avec Jean-Pierre Bemba, parce que celui-ci fait cultiver la coca sous les caféiers de son père à Linge, Molegbe, Zongo et dans les environs de Gbadolite. Des avions cargos de Museveni partaient de l'Ouganda, atterrissaient sur l'aéroport de Gbadolite, chargeaient des sacs pleins de feuilles de coca et reprenaient le chemin de retour pour Kampala ou Entebbe où les agents de la CIA leur versaient des sommes importantes d'argent. Les Américains sont au courant de cette situation, mais laissent faire tant que ces deux amis servent leur cause à savoir la déstabilisation de la RDC.
Après l'échec de l'opération « short cut », la CIA commençait à réfléchir sur comment éliminer physiquement le Président Kabila. Dans l'entre-temps, les Tutsi, ayant perdu plusieurs de leurs commandos d'élite formés à Fort Bragg en Caroline du Nord sous la direction du Général John Jumper, Museveni a fait demander un « cessez-le-feu » entre lui et le Président Kabila et ce via l'Ambassadeur des Etats-Unis de l'époque, M. Swing. La CIA proposera alors que les deux protagonistes puissent se rencontrer et signer cet accord de cessez-le-feu. C'est ainsi que les Américains passeront par le canal de leurs amis arabes : l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite et le Koweit afin de persuader Khadafi de faire la médiation. Ce qu'il accepta croyant que cette proposition venait de ses pairs arabes, alors que celle-ci venait des Américains. Ni Khadafi, ni Kabila ne le savaient, sauf Museveni bien entendu. C'est ainsi que furent signés, fin Février 1999, les accords dits de Syrte, du nom d'une ville de Libye, entre Khadafi, Museveni et Kabila.
Connaissant la perfidie des Tutsi, rentré à Kinshasa, le Président Kabila, au faîte de sa popularité entreprit une vaste campagne de recrutement. On a vu des jeunes venus de toutes les communes de la capitale envahir le Stade des Martyrs pour se faire enrôler dans l'armée afin de défendre la patrie en danger. Ce qui n'était pas du goût à plaire à la CIA et aux occidentaux qui voyaient ainsi leurs projets d'en finir avec Kabila renvoyés aux calendes grecques, et inquiéta Museveni. C'est ainsi que ce dernier, suite aux conseils de son conseiller occulte, un certain George Bartmouth de nationalité britannique, convoqua du 7 au 10 Mars 1999, une réunion secrète à Kampala où se sont retrouvés : le 1er conseiller de l'Ambassade de Belgique, le conseiller britannique chargé des questions du Commonwealth, le 1er conseiller de l'Ambassade de France et enfin le 1er conseiller de l'Ambassade des Etats-Unis tous en poste à Kinshasa, venus spécialement répondre à l'invitation de Museveni pour lui rendre compte de l'évolution politico-militaire en RDC et lui indiquer les moyens de contrer Kabila.
Sur le terrain des affrontements militaires, le Président Kabila a dû faire face à plusieurs trahisons venant de l'Etat-Major des Forces Armées Congolaises et de son entourage propre. L'offensive des FAC s'enlisait de plus en plus et Kabila commençait à subir des pressions diplomatiques, politiques et économiques. 
CHAPITRE IV : LE BILAN DE CETTE AGRESSION 
Il serait incorrect de parler de 5 années de guerre car il faudra y ajouter les 2 années de la soidisant guerre de libération qui n'étaient ni plus ni moins les débuts de l'agression étrangère contre notre pays. Mais avant de faire le bilan, il faudra que nous sachions qu'il s'agit d'un génocide Pour être bref, le bilan pourrait se chiffrer comme suit :
1.- génocide du fait des massacres et assassinats : 4.500.000 de morts
2.- génocide du fait de la transmission du virus VIH : 1.500.000 de morts (chiffre en prévision).
3.- génocide in vitre du fait de la vaccination-polio etc. Les spécialistes prévoient une catastrophe humanitaire, car la population infantile sera décimée du fait des effets nocifs de ces campagnes successives de vaccination.(explications)
A.- LES RESPONSABILITES
1. Le rôle de l'Administration Clinton (accord de Lemera, accord de Lusaka etc..) ;
2. la responsabilité directe du Secrétaire Général de l'ONU et du Conseil de Sécurité ;
3. la responsabilité de la Communauté internationale (USA, France, Belgique) ;
4. l'implication des pays africains agresseurs (Afrique du sud, Zambie, Congo-Brazzaville, Centrafrique, Gabon, Cameroun) ;
5. la Responsabilité criminelle du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi ;
6. le rôle négatif de la Monuc.
Comme la guerre continuait à s'enliser et que les fronts militaires de part et d'autre ne bougeaient plus, les services secrets occidentaux commençaient à accuser Kabila de violation des droits de l'homme par l'envoyé spécial des Nations-Unies pour les questions des droits de l'homme, M. Roberto Garreton, membre de la CIA. C'est ainsi qu'au cours de l'année 1999, le Président Kabila a dû subir des pressions diplomatiques de toutes sortes, dont la principale était de lui faire signer coûte que coûte les accords de Lusaka.
Arrêtons nous un peu sur ces accords pour en faire une analyse succincte :
a) Selon les concepteurs de ces accords, dont le diplomate américain Howard Wolpe, le pouvoir congolais sous le régime du Président Laurent-Désiré Kabila ne représente qu'une des factions en présence, il devait négocier un partage du pouvoir, à égalité avec les autres parties c'est-à-dire avec les soi-disant rebelles.
b) Il doit apparaître clairement dans les esprits de tous les Congolais aujourd'hui que cet accord n'est ni un accord de cessez-le-feu et encore moins un accord de paix. C'est ni plus ni moins un acte de reddition et de capitulation que l'on a fait signer au Président L.D. Kabila. En clair cela voulait dire qu'il avait perdu et qu'il n'avait aucune chance de survivre s'il se maintenait au pouvoir.
c) Il faut également que l'on signale ici que ce texte n'a aucune valeur juridique du fait que des individus, qui ne sont pas des sujets du Droit International Public aient pu apposer leurs signatures sur un document qui engage la responsabilité des Etats : ce qui est une violation flagrante des conditions de validité des traités et accords internationaux
d) La toute dernière condition de validité des traités veut que : pour être pleinement valide, un traité doit être enregistré auprès du Secrétariat Général des Nations-Unies en tant que garant et dépositaire des traités. Mais nulle part cet accord n'a été enregistré auprès du Secrétariat Général de l'ONU, conformément aux dispositions de l'article 120 de la Charte. En conclusion l'accord de Lusaka ne vient que confirmer le mensonge et la perfidie des Américains.
Pour des plus amples informations, ce que l'on doit savoir est que, c'est au cours d'une réunion secrète tenue au mois de juin 1999 à l'hôtel Livingstone de Pretoria qu'avait été discutées les dispositions de l'accord de Lusaka, rédigé par le diplomate américain Howard Wolpe.
Présidaient cette réunion : Mandela et Thabo Mbeki. Participaient à cette rencontre : Museveni, Kagame et Buyoya. Après discussion, la mouture finale avait été transmise à Bill Clinton, Madeleine Albright, Kofi Anan via l'Ambassade américaine à Prétoria. Un autre document fut remis pour la forme à Bongo en tant que doyen des présidents d'Afrique Centrale, une autre copie à Blaise Compaoré en tant que Président en exercice de l'OUA en ce moment-là, et à Tshiluba, en tant qu'organisateur de cette rencontre. Le pays concerné à savoir la RDC a été superbement oublié ainsi que les pays le soutenant militairement, à savoir l'Angola, le Zimbabwe et la Namibie. C'est pour dire que les Congolais ont été appelés en dernière minute sans savoir le contenu du texte, et puis les négociateurs du côté congolais, à savoir les Ministres Yerodia et Kalume n'étaient pas à la hauteur car ne sachant pas flairer le piège. Ils avaient entraîné Kabila à signer cet acte de capitulation, qui est lourd de conséquences actuellement à savoir la présence de la MONUC en RDC, chargée, non pas du respect des accords de cessez-lefeu de Lusaka, mais plutôt pour accompagner la réalisation de l'opération « Alpha », c'est-àdire, le début de la colonisation du Congo par les Etats-Unis d'Amérique, puis plus tard, de toute l'Afrique noire.
Des pressions venaient également de l'ONU : le gouvernement congolais voulait que les forces onusiennes d'interposition soient stationnées aux frontières, mais Kofi Anan parlait des forces d'observation. L'ONU a du attendre 9 mois pour reconnaître que la RDC est agressée. Elle se contentera de faire voter par le Conseil de Sécurité des résolutions timides sans force juridique obligatoire.
Les pressions diplomatiques contre L.D.Kabila continuèrent pendant toute l'année 2000 où il fut invité à participer à plusieurs réunions bidons dans le but de le distraire pour l'éliminer physiquement.
B. LES PERSPECTIVES
1. Erreurs sur le plan politique interne

Dès son arrivée au pouvoir, le Président L.D. Kabila a dû faire face à une fronde conjuguée à la fois de ses anciens amis nationalistes qu'il ne voulait plus revoir, et de celle de l'opposition qui existait déjà du temps de Mobutu. Suite aux mauvais conseils de son entourage tutsi et katangais, il refusa de recevoir la délégation de membres de la diaspora venus répondre à l'appel qu'il avait lui-même lancé pour l'aider dans la reconstruction du pays. Ce sont là quelques unes des erreurs majeures commises par Kabila tout au long de son règne, sans compter des nominations fantaisistes et sentimentales qui lui ont fait perdre tout crédit.
Quant aux partis politiques d'opposition, noyautés par les services secrets occidentaux, ils avaient reçu des instructions de ne soutenir en aucun cas aucun projet politique de L.D. Kabila et de ne respecter aucune loi qu'il décréterait, même si c'était pour l'intérêt du pays. Sinon, ils se verraient couper leurs subventions. C'est ainsi qu'ils avaient boycotté le nouveau décret-loi qui devait réglementer les activités des partis politiques. Pour mener à bien leur campagne de désobéissance aux directives politique de Kabila (notamment, le débat national, le préférant à la terminologie occidentale et onusienne du dialogue inter-congolais), ils s'étaient coalisés pour créer l'UFAD (Union des forces d'Action Démocratique), groupuscule subversif financé par la CIA via l'Ambassade américaine de Kinshasa. On y retrouve comme par hasard des anciens et nouveaux membres du groupe de Binza dont Jonas Mukamba, Nzuzi wa Mbombo du MPR, Etienne Tshisekedi, Me Mukendi de l'UDPS, Olengankoy du FONUS et tant d'autres, et comme porte-parole Kamitatu Massamba du PDSC. C'est une alliance contre nature surtout si l'on considère des années de l'UDPS contre le MPR et la dictature de Mobutu, c'est à n'y rien comprendre. D'autres membres de l'opposition comme Thambwe Mwamba, Endundo Bononge, Lunda Bululu, Z'ahidi Ngoma, Lambert Mende et d'autres ont été assignés par ces mêmes services occidentaux d'aller soutenir les rangs de la rébellion.
2. Les pressions économiques
La pression économique est une des méthodes dont use la CIA lorsqu'elle veut affaiblir un pouvoir politique quelconque, et surtout lorsqu'elle veut se débarrasser d'un chef d'Etat « gênant » pour leur politique. On l'avait vu au Chili alors que Allende était au pouvoir, le rôle joué par la multinationale ITT, inféodée à la CIA, comment elle avait organisé des grèves sauvages pour justifier le coup d'Etat qui devait porter leur agent au pouvoir, en la personne d'Augusto Pinochet, alors qu'Allende était démocratiquement élu ! On le voit aujourd'hui encore au Venezuela où le président Hugo Chavez, pourtant démocratiquement élu a dû affronter les manipulations de la CIA qui a organisé la rareté des produits pétroliers.
Dans le même registre, la CIA avait organisé le rationnement des produits pétroliers à Kinshasa chaque fois que le Président Kabila était absent du pays. De même, son entourage détournait des sommes d'argent qui étaient destinées à l'achat du pétrole.
D'autre part, elle (CIA) avait organisé des augmentations anarchiques des prix, la rareté des produits alimentaires de base, l'augmentation du taux d'échange du dollar, et pour couronner le tout, son Ministre des finances de l'époque, Mawampanga Mwana Nanga, agent de la CIA, avait refusé de verser à temps les salaires des fonctionnaires et encore moins de payer leurs arriérés. Ce qui entama considérablement la popularité de L.D. Kabila.
3. La chasse à l'homme ou au « gibier rare d'Afrique »
Les services secrets occidentaux avaient conçu plusieurs plans pour l'élimination physique du président Kabila à savoir :
1. faire abattre son avion en utilisant la méthode du tour de contrôle pirate ;
2. coincer son cortège lors d'un aller ou retour de l'aéroport ;
3. l'empoisonner ;
4. ou l'abattre à l'aide d'une arme à balles explosives, etc.
Pour ce faire, la CIA et le Pentagone avaient déjà chargé Mandela au mois d'Avril 1999, c'est-àdire, deux mois avant la signature des accords de Lus

L'ancien président américain Bill Clinton rencontre le Président du Rwanda Paul Kagame lors d'une visite à Kigali en 2006. Photo: Ho / Reuters
 
 
Les Etats-Unis est en recul de plusieurs années de soutien public massif pour le président du Rwanda, Paul Kagame, dans un changement majeur qui suggère l'inquiétude de Washington à l'adresse saignée a continué dans la République démocratique du Congo l'emporte désormais sur la culpabilité occidentale sur le génocide rwandais de 1994.
Le gouvernement rwandais a riposté au plus tard les accusations de son soutien aux rebelles en RDC, appelant une analyse détaillée du rapport des Nations Unies qui a incité les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays à réduire l'aide la semaine dernière une tentative orchestrée à «jeter le Rwanda comme le méchant" . Mais Washington semble pas convaincu, après avoir publiquement approuvé le rapport qui établit la preuve du Rwanda fournir combattants et de matériel militaire aux rebelles dans l'Est du Congo, où 18 années de conflit ont coûté la vie de plusieurs millions de personnes.
 
Le département d'Etat américain a rompu avec son histoire de la critique limitant à des communications privées-à-dire "nous avons de profondes inquiétudes au sujet du soutien du Rwanda au groupe rebelle congolais qui va par le nom de M23". Washington couper l'aide militaire et de son chef de crimes de guerre a averti que le leadership rwandais pourrait se trouver sous enquête par la Cour pénale internationale.
 
Tom Malinowski, ancien membre du personnel du Président Bill Clinton pour la sécurité nationale et actuel directeur de Washington de Human Rights Watch, a déclaré que Washington a agi dans le visage de ce qu'elle considérait comme une preuve indéniable.
"A aucun moment au cours des 18 dernières années a les États-Unis et leurs alliés rwandais d'autres ont répondu aussi fortement à la preuve d'actes répréhensibles par le gouvernement Kagame," at-il dit. «À un certain point les gens tombent malades d'être menti. Cette administration, comme les administrations passées, est sorti de sa manière de donner au gouvernement du Rwanda au profit du doute et de la capacité de répondre aux critiques quand ils ont été chargés de cette genre de comportement, et à se l'expliquer. Mais lorsque la preuve est-ce clair et le gouvernement continue de nier catégoriquement que le gouvernement américain sait être vrai, c'est très difficile de maintenir la patience. Qu'est-ce que nous voyons maintenant, c'est la patience de dissolution. "
Le rapport accuse également le Rwanda de protéger un criminel de guerre présumé, Bosco Ntaganda, qui dirige M23 et a été inculpé par la communauté internationale cCourt criminelle il ya six ans.
 
Malinowski, qui était un fonctionnaire du département d'Etat avant de travailler à la Maison Blanche, a déclaré que depuis de nombreuses années Kigali a été donné une marge de manœuvre considérable parce que l'inaction occidentale au début du génocide de 1994 avait contribué à l'abattage d'environ 800.000 Tutsis. Il a également aidé que Kagame est admiré à Washington et à Londres pour diriger la reconstruction du Rwanda et de la supervision d'une économie florissante, même si des doutes au sujet de son glissée dans un contrôle serré de la politique qui a laissé peu d'espace à l'opposition.
 
Mais Malinowski a dit il ya une conviction croissante au sein de l'administration américaine que le Rwanda est un crime en utilisant pour couvrir une autre.
"Nous sommes tous passés par cette expérience terrible brûlante et le sentiment de culpabilité que le président Clinton a exprimé à plusieurs reprises au sujet de l'échec de la communauté internationale pour aider le Rwanda à ce moment de besoin. Malheureusement Kagame a joué sur ce sentiment de culpabilité au cours des années à masquer d'autres crimes qui, franchement, nous devrions également se sentir un peu coupable de ne pas avoir confronté, "at-il dit.
 
 
La politique américaine est aussi guidé par une loi de 2006 parrainé par l'époque, le sénateur Barack Obama qui a été destiné à aider Kinshasa protéger ses ressources minérales du pillage et de permettre à Washington de suspendre l'aide des pays qui déstabilisent la RDC. Il ya eu plusieurs rapports ces dernières années détaillant rwandais un soutien militaire aux rebelles en RDC dont un connu sous le nom «cartographie» qui a défini l'échelle énorme de tuer et de la souffrance dans les années 1990.
 
Même que l'ONU prête à publier le dernier rapport il y avait une résistance à son acceptation de certains dans l'administration américaine, dirigée par l'ambassadeur de Washington à l'ONU, Susan Rice. Elle a d'abord cherché à bloquer une preuve cruciale annexe détaillant de soutien rwandais aux rebelles de la RDC d'être jointe au rapport principal et rendu public. Mais ce mouvement a été miné lorsque le gouvernement de la RDC à Kinshasa a protesté et les détails ont été divulgués.
 
Kinshasa cette semaine décrit le soutien du Rwanda aux rebelles comme un «secret ouvert».
Les Etats-Unis a annoncé qu'il retirait 200.000 dollars en aide militaire au Rwanda. Grande-Bretagne, du Rwanda seule plus important donateur bilatéral qui, initialement, n'a montré aucune volonté d'agir sur le rapport de l'ONU, ont suivi l'exemple de Washington et a dit qu'il serait de retarder le paiement de la dernière fournée de 16m £ de l'aide. Les Pays-Bas et les Allemands réduire l'aide aussi. Allemagne Le ministre du Développement, Dirk Niebel, a dit qu'il avait mis en garde Rwanda il ya un mois.
"Le Rwanda n'a pas utilisé ce temps pour réfuter ces allégations graves», at-il dit. «Suspension de l'aide budgétaire est un signe clair pour le gouvernement rwandais."
La guerre des États-Unis crimes chef, Stephen Rapp, a ajouté à la pression en mettant en garde que les dirigeants du Rwanda pourrait faire face à l'enquête et de poursuites par le tribunal pénal international pour complicité de crimes contre l'humanité si elle a pu être démontré qu'ils étaient des rebelles congolais d'armement responsables d'atrocités. Bien que le Rwanda n'est pas signataire de la Statut de Rome créant la CPI, la RDC est et Rapp a noté que l'ancien président libérien, Charles Taylor, a été emprisonné pour des crimes commis dans un pays voisin.
 
L'administration Kagame a réagi avec fureur à la réorientation de la politique des États-Unis, apparemment en partie parce qu'il était inattendu.
Ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a accusé les gouvernements occidentaux de traiter son pays comme un enfant.
"Cette relation enfant-parent doit prendre fin ... il doit y avoir un minimum de respect», dit-elle. "Aussi longtemps que les livres des pays chèques ondes dessus de nos têtes, nous ne pouvons jamais être égales.


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