Dans cette vidéo fournie lundi 22 octobre à la presse par le ministre de l'Information Lambert Mendé, trois hommes s'expriment. Présentés comme des membres de la famille de Paul Mwilambwe à Lubumbashi, ils assurent que celui qui s'est exprimé il y a dix jours sur RFI et France 24 n'avait ni la voix, ni l'élocution de Paul Mwilambwe, qui selon eux serait reconnaissable à son bégaiement.
Plusieurs journalistes ont émis des doutes à la conférence de presse du ministre de l'Information. « Mwilambwe, dans mon souvenir, n'est ni bègue ni analphabète », dit un journaliste qui l'a déjà rencontré. Un reporter s'interroge par ailleurs : pourquoi cette sortie médiatique opportune aujourd'hui, alors que la famille ne s'est jusqu'ici pas inquiétée publiquement du sort de Paul Mwilambwe, disparu depuis deux ans. Un autre journaliste souligne que les trois hommes s'exprimaient en trois langues, lisant visiblement un texte.
Des doutes que partagent les organisations de défense des droits de l'homme. Cette vidéo est un montage, une mise en scène, affirme de son côté la Voix des sans voix. Quand bien même il s'agirait effectivement de la famille de Paul Mwilambwe, elle peut très bien avoir été soudoyée, estime l'ONG de Floribert Chebeya. D'après elle, certains proches du policier en fuite ont reçu des menaces.
Plusieurs journalistes ont émis des doutes à la conférence de presse du ministre de l'Information. « Mwilambwe, dans mon souvenir, n'est ni bègue ni analphabète », dit un journaliste qui l'a déjà rencontré. Un reporter s'interroge par ailleurs : pourquoi cette sortie médiatique opportune aujourd'hui, alors que la famille ne s'est jusqu'ici pas inquiétée publiquement du sort de Paul Mwilambwe, disparu depuis deux ans. Un autre journaliste souligne que les trois hommes s'exprimaient en trois langues, lisant visiblement un texte.
Des doutes que partagent les organisations de défense des droits de l'homme. Cette vidéo est un montage, une mise en scène, affirme de son côté la Voix des sans voix. Quand bien même il s'agirait effectivement de la famille de Paul Mwilambwe, elle peut très bien avoir été soudoyée, estime l'ONG de Floribert Chebeya. D'après elle, certains proches du policier en fuite ont reçu des menaces.