Deux mois après la prise de Bangui, le nouvel homme fort de la RCA multiple les rencontres à plusieurs niveaux pour s’imprégner du ‘’ modus operandi’’ avec une feuille de route fondée sur du concert.
Ndjamena 3 qui a validé sa légitimité transitoire lui a ouvert les portes pour des contacts avec ses pairs de la sous-région de la CEMAC notamment ceux du Tchad, du Gabon et de la Guinée Equatoriale.
Pourquoi cela ?
Sûrement, dit le citoyen lambda, pour s’assurer d’un soutien aux fins de permettre à la transition étranglée suite à l’exclusion de la RCA de certains instances internationales tel l’OIF et l’OUA pour ne citer que celles-là de renouer avec le monde. Sitôt installé, le gouvernement financier. Un salaire sur deux a été péniblement payé, ce qui a commencé à ouvrir la boîte de pandore selon les rumeurs circulant à Bangui. Comme les Israélites en proie à la famine au désert et qui s’étaient élevés contre leur sauveur, Moïse, certains Centrafricains clament haut leur déception et ont pris le parti de déchanter. Aussi les multiples voyages de Tiangaye ne sont pas étrangers à cette tendance délétère qui couvait une forte désapprobation de l’événement Séléka et répondent à ce souci d’accalmie.
Sur le plan national
Djotodia s’emploie à rencontrer les différentes couches sociales de la population pour prendre le pouls de la situation qu’il vient d’hériter de son prédécesseur qu’il a chassé du pourvoir. A travers un exercice auquel il s’habitue de plus en plus, il compte pratiquer la politique d’ouverture et en profite pour se renseigner à la source au lieu de se cantonner dans les renseignements généraux et les avis de ses Conseillers qui pêchent parfois par la subjectivité au gré de leurs auteurs qui cherchent à plaire au chef et à conserver ipso facto leur poste.
Qu’en penser ?
Il faut reconnaître, comme le disait un président défunt, que Djotodia s’est approprié sa maxime disant que la notoriété d’un Chef d’Etat se détermine par rapport au train de vie du peuple. ‘’ le peuple ‘’ affirmait ce président, ‘’ est le miroir qui devait refléter l’image de la bonne ou de la mal gouvernance’’. Cette leçon bien apprise par Djotodia pourrait constituer un bon départ s’il la met en œuvre et s’y attelle dans la durée. Les deux sons de cloche pourraient lui permettre de se faire une idée objective de la situation du pays .Convier des responsables et les écouter dans un échange franc constitue un atout majeur dans la gestion de toute œuvre humaine et conduit souvent voire presque toujours au succès, ce qui fait, hélas, souvent défaut à bien de monarques qui bannissent le dialogue de leur mode de gestion de la ‘’ respublica’’ autrement dit de la ‘‘chose publique’’.
Comme l’a souhaite l’un des hommes de Dieu lors de la rencontre de Djotodia avec les confessions religieuses, cette heureuse initiative serait à pérenniser pour le bien de tous.
Mais le fera-t-il avec certains déterminismes ?
Pourquoi cela ?
Sûrement, dit le citoyen lambda, pour s’assurer d’un soutien aux fins de permettre à la transition étranglée suite à l’exclusion de la RCA de certains instances internationales tel l’OIF et l’OUA pour ne citer que celles-là de renouer avec le monde. Sitôt installé, le gouvernement financier. Un salaire sur deux a été péniblement payé, ce qui a commencé à ouvrir la boîte de pandore selon les rumeurs circulant à Bangui. Comme les Israélites en proie à la famine au désert et qui s’étaient élevés contre leur sauveur, Moïse, certains Centrafricains clament haut leur déception et ont pris le parti de déchanter. Aussi les multiples voyages de Tiangaye ne sont pas étrangers à cette tendance délétère qui couvait une forte désapprobation de l’événement Séléka et répondent à ce souci d’accalmie.
Sur le plan national
Djotodia s’emploie à rencontrer les différentes couches sociales de la population pour prendre le pouls de la situation qu’il vient d’hériter de son prédécesseur qu’il a chassé du pourvoir. A travers un exercice auquel il s’habitue de plus en plus, il compte pratiquer la politique d’ouverture et en profite pour se renseigner à la source au lieu de se cantonner dans les renseignements généraux et les avis de ses Conseillers qui pêchent parfois par la subjectivité au gré de leurs auteurs qui cherchent à plaire au chef et à conserver ipso facto leur poste.
Qu’en penser ?
Il faut reconnaître, comme le disait un président défunt, que Djotodia s’est approprié sa maxime disant que la notoriété d’un Chef d’Etat se détermine par rapport au train de vie du peuple. ‘’ le peuple ‘’ affirmait ce président, ‘’ est le miroir qui devait refléter l’image de la bonne ou de la mal gouvernance’’. Cette leçon bien apprise par Djotodia pourrait constituer un bon départ s’il la met en œuvre et s’y attelle dans la durée. Les deux sons de cloche pourraient lui permettre de se faire une idée objective de la situation du pays .Convier des responsables et les écouter dans un échange franc constitue un atout majeur dans la gestion de toute œuvre humaine et conduit souvent voire presque toujours au succès, ce qui fait, hélas, souvent défaut à bien de monarques qui bannissent le dialogue de leur mode de gestion de la ‘’ respublica’’ autrement dit de la ‘‘chose publique’’.
Comme l’a souhaite l’un des hommes de Dieu lors de la rencontre de Djotodia avec les confessions religieuses, cette heureuse initiative serait à pérenniser pour le bien de tous.
Mais le fera-t-il avec certains déterminismes ?