DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».
La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.
Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.
En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.
En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».
En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.
Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :
1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;
2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.
Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste.
En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.
Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.
Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.
Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.
D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.
Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.
Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa le 30/06/2013
Vérité et Justice pour le Congo,
Le peuple d’abord.
Marc Mawete,
Porte-Parole a.i
MPP
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».
La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.
Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.
En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.
En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».
En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.
Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :
1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;
2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.
Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste.
En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.
Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.
Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.
Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.
D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.
Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.
Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa le 30/06/2013
Vérité et Justice pour le Congo,
Le peuple d’abord.
Marc Mawete,
Porte-Parole a.i
MPP