Depuis un certain temps la tenue du dialogue inter congolais est devenue le slogan de tous les politiciens. Dialogue ou négociation cela ne change rien puis que ce qui est d’autant important c’est de voir le contexte dans lequel cette rencontre se tiendra et de comprendre l’esprit des acteurs politiques qui convoquent ces assisses.
Congo-Kinshasa a connu bon nombre de dialogues. Certains ont abouti partiellement et d’autres non. Ces dialogues n’ont pas permis de ramener la paix souhaitée, d’améliorer la performance des gouvernants, pire la gouvernance s’est dégradée. Les mêmes dialogues n’ont pas permis à une alternance apaisée et les chances d’y arriver se sont même de plus en plus réduites entrainant une crise politique aigue et une situation socio-politico –économique désastreuse et calamiteuse (holdup électoral, banditisme politique, crise de leadership, assassinat de la démocratie, privation des libertés et le retour en force de la dictature).
Bon nombre de questions nous viennent à l’esprit quant aux causes de tous ces échecs répétés. L’échec d’un processus peut s’expliquer soit par des méthodes adoptées ou par la qualité des acteurs. D’où les deux questions fondamentales : Le dialogue est-il réellement le meilleur moyen de résoudre la crise politique congolaise actuelle ? La réponse à cette question est oui car l’alternative serait sans doute la lutte armée, la rébellion ou tout autre recours à la violence. La deuxième question concerne surtout la qualité des acteurs : les parties prenantes à ce dialogue sont-elles réellement habilitées à dialoguer au nom du peuple congolais ? Nous disons non.
Les échecs de dialogues tenus avant s’expliquent largement par le fait que la majorité silencieuse, celle de ceux qui ne se retrouvent dans aucun parti politique ou mouvement de la société civile a été carrément ignorée. Comment ne le serait-elle pas dans un pays peu connu pour la prise en compte de l’opinion publique dans la prise des décisions. Il est indispensable que les politiciens congolais accordent une mention spéciale au sondage public sur les questions de démocratie, de paix, de gouvernance, de réconciliation, de renforcement de l’Etat de droit et surtout du dialogue politique.
Sans doute la paix durable demeure le souhait ardent de tous les congolais. Pour cette raison, le seul moyen d’y parvenir c’est l’organisation des sondages d’opinions car celle-ci démocratise le processus de paix et chaque personne est libre de donner ses opinions sur les questions de l’heure et les moyens pour parvenir à la sortie de crise. Avec le système de sondages d’opinion, la médiation aura la facilite de recueillir les suggestions et avis de tous les protagonistes sur les sujets importants a débattre avec franchise. Les acteurs politiques auront enfin le courage de dialoguer sans crainte. Face aux échecs répétés des dialogues passés, il nous faut à tout prix changer la manière de dialoguer. Quant à nous il est temps pour le pouvoir, l’opposition et toute la classe politique associent le peuple au dialogue, de dialoguer enfin avec le peuple congolais. L’avantage de ce système le médiateur aura à se soumettre non au pouvoir comme à l’opposition mais aux recommandations et suggetions faites par le peuple et recueillies pendant le sondage d’opinion. Tout dialogue qui ne se soumettra pas à ce principe est voué à l’échec.
A propos de l’auteur
Robert Kabemba Mangidi est né au Congo-Kinshasa. Chrétien marié, il est Diplômé d'Etat en Pédagogie Générale de l'Institut Pédagogique de Selembao, Licencié Agrégé en Histoire Politique de l’Université de Lubumbashi, Maitre en Sciences Politiques et Diplômé des Hautes Etudes Supérieures en Sociologie du Développement de l’Université de Wits en Afrique du Sud.
Outre ces formations universitaires, il est certifié en Anglais de l’Université Rand Afrikaans –Afrique du Sud, de l’Université de Cambridge, du Collège Earling Hammersmith de Londres et du Collège d’Oldham, Certifié en Investigation et Protection du collège de Salford, Diplômé en Microsoft Office -Afrique du Sud. Tout récemment il venait d’obtenir son Diplôme en Management et Leadership stratégique a Brokers Training -UK
Il fut membre de l’association sud –africaine des Enseignants et du Corps Sud-Africain des Investigateurs. Il est en voie pour une préparation de thèse de Doctorat.
Robert Kabemba fut respectivement Enseignant à l’école Primaire Catholique Bawoyo de Bandal et au Lycée Catholique Bolingani de Kinshasa, Professeur Assistant au Département de Sociologie à l’Université de Wits en Afrique du Sud, Superviseur du recensement Sud -Africain en 2001, Manageur des Relations Publiques a Maple Mills Industries, Interprète a DA Language et Consultant de l’enseignement bilingue pour la Mairie de Stockport à Manchester en Angleterre.
Analyste Politique Indépendant, Robert Kabemba est Poète et a écrit plusieurs pièces théâtrales dont certaines ont été jouées par des acteurs professionnels au Contact théâtre Centre et à Exodus à Manchester. Il a été à plusieurs reprises l’invité de BBC et correspondant de Télé 24.
Membre du Parti Ecidé , premier Parti Politique de sa vie dont il ne cesse de recommander aux amis d’adhérer. Il fut Candidate à la Députation Nationale pour le compte de son Parti Ecidé aux élections chaotiques de Novembre 2011.
Le Bloc du Poète Robert Kabemba Mangidi
Poème :Cette Mort qui attriste” Alain Moloto”
Mort d’Alain Moloto,
Homme de louange,
Homme d’adoration,
Serviteur de Dieu.
Moloto , le prédicateur est parti,
Le peuple congolais dans l’angoisse,
La nation en deuil,
Le monde en pleure.
Moloto, le compatriote,
Moloto, le Nationaliste,
Tes œuvres resteront inoubliables,
Le monde se souviendra de toi.
Héro avec Christ,
La voix de sans voix,
La voix des opprimés,
Porteur d’un message d’espoir.
Gaël te pleure,
Les Chantres de Christ en deuil,
Le peuple congolais en pleure.
Que ton âme repose en paix.
Poète Robert Kabemba Mangidi
Le Bloc du
Epreuve de la Foi Chrétienne: L’Abbé Malu Malu succède au sulfureux Pasteur Ngoy Mulunda ; Rébellion Pastorale ou Trahison Canonique contre l’Eglise Catholique ?
Par Poète Robert Kabemba Mangidi
Le Prélat Catholique Apollinaire Malu Malu, Président de la CEI entre 2003 et 2011 est de retour aux affaires électorales au Congo-Kinshasa malgré sa lourde part des responsabilités dans plusieurs dysfonctionnements, irrégularités et fraudes aux élections présidentielles et législatives de 2005. Le pouvoir de Kinshasa malgré les critiques lui adressées après la tenue des élections de 2005 par bon nombre d’observateurs avertis fait une fois recours à l’Abbé alors que sa réputation a été terriblement endommagée par manque de sincérité , de transparence et de justice .
Pourquoi Malu Malu accepte-t-il d’assumer la présidence la Ceni alors qu’à l’époque il avait déclaré ce qui suit ?» Qu’il était temps pour moi d’aller répondre à
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