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RDC: troisième report du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala

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Eugène Diomi Ndongala.
Eugène Diomi Ndongala.
AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNA

Par RFI
En République démocratique du Congo, nouveau report dans le procès de l'homme politique Eugène Diomi Ndongala. Le président de la Démocratie chrétienne et coordonnateur de la majorité populaire pro-Tshisekedi est poursuivi pour viol sur mineures. Des accusations qu'il a toujours démenties. La première audience était prévue hier lundi 26 août devant la Cour suprême de justice, mais elle a été reprogrammée au 16 septembre prochain.

C'est le troisième report depuis début juillet du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala. L'accusé n'a pas pu se rendre à temps à l'audience. Me Honoré Yala Tutu, l'avocat de l'homme politique explique ce qu'il s'est passé : « Le procureur n'a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour. A 14 heures, mon client m’a fait parvenir le message qu’il lui a été demandé de louer le taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement dans le lieu du jugement. On n’a pas pu l’extraire à temps, le client n’ayant pas d’argent. Et entre-temps, faute de comparution de l’honorable Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l’affaire à une prochaine audience ».
Pour Me Honoré Yala Tutu, c'est une preuve de plus de l'acharnement des autorités contre son client : « Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine. A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l’hôpital (...) C’est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l’arrestation de l’honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l’honorable Diomi, et non pas la recherche d’une vraie justice ».
La défense d'Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l’exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l'accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l'hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, « tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés. Ce qui démontre que c’est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s’oppose à ce qu’il soit soigné. Et je pense qu’au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ».

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