LU POUR VOUSLa Prospérité annonce à la Une : « Clément Kanku quitte les Concertations ! ».
Ce journal explique que le président du Mouvement pour le Renouveau (MR), le député national Clément Kanku a décidé mardi 10 septembre, de quitter le train de ces assises, après avoir assisté à la cérémonie d’ouverture de ce Forum.
La Prospérité rappelle que l’élu de Dibaya, au Kasaï-Occidental avait pourtant pris activement part aux travaux du Comité préparatoire des concertations nationales pour favoriser un vrai dialogue inclusif et franc entre toutes les parties, conformément aux instruments internationaux que sont l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’Onu, selon ses propres dires. Après analyse des propos du Président Kabila, le MR dénonce l’escamotage de certaines questions fondamentales qui auraient pu, à son avis, décrisper réellement l’atmosphère et favoriser ainsi la vraie cohésion nationale. Parmi ces questions, il y a entre autres l’inclusivité, la facilitation, la protection des participants à cette grand-messe, l’opposabilité des résolutions, le gouvernement d’Union nationale, reprend le quotidien.
Au sujet de l’inclusivité, le journal note que le MR de Clément Kanku a insisté sur la nécessité d’une rencontre entre le PrésidentKabila et Etienne Tshisekedi afin « de vider la question relative à la légitimité ». Le parti constate qu’en marge de ces travaux, aucune démarche politique fiable n’a été menée, pour obtenir un quelconque rapprochement avec Tshisekedi ainsi que d’autres opposants majeurs à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. (« Vider la question relative à la légitimité » fait allusion à ce que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR)
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Clément Kanku quitte les Concertations !
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