25/09/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
Les pourparlers de Kampala et les Concertations nationales sont toujours les deux principaux sujets dans les journaux de Kinshasa.
JKK va prendre aujourd’hui la parole à la tribune de l’ONU pour exprimer la position de la RDC sur les différents problèmes qui accablent le pays. La presse s’attend à ce qu’il dénonce le fait que le Rwanda foule continuellement aux pieds les recommandations des instances internationales lui enjoignant de ne plus accorder une aide quelconque aux rebelles du M 23 et qu’il ait mis en alerte ses troupes le long de la frontière commune avec la RDC.
Le présidium des concertations nationales a accordé aux groupes thématiques un délai de 48 heures, à dater de mardi 24 septembre, pour remettre les conclusions de leurs travaux. Ces recommandations seront ensuite soumises aux débats en assemblée plénière. C’est cette assemblée qui va valider toutes les conclusions et recommandations issues de tous les états généraux et les conclusions finales seront remises à Joseph Kabila, sous forme d’un rapport général des travaux. «Les travaux sont à leur phase finale et il ne reste plus qu’aux groupes thématiques de rédiger leurs conclusions, en tenant compte des amendements», d’après le co-modérateur du groupe Gouvernance, Michel Bongongo.
JKK va prendre aujourd’hui la parole à la tribune de l’ONU pour exprimer la position de la RDC sur les différents problèmes qui accablent le pays. La presse s’attend à ce qu’il dénonce le fait que le Rwanda foule continuellement aux pieds les recommandations des instances internationales lui enjoignant de ne plus accorder une aide quelconque aux rebelles du M 23 et qu’il ait mis en alerte ses troupes le long de la frontière commune avec la RDC.
Le présidium des concertations nationales a accordé aux groupes thématiques un délai de 48 heures, à dater de mardi 24 septembre, pour remettre les conclusions de leurs travaux. Ces recommandations seront ensuite soumises aux débats en assemblée plénière. C’est cette assemblée qui va valider toutes les conclusions et recommandations issues de tous les états généraux et les conclusions finales seront remises à Joseph Kabila, sous forme d’un rapport général des travaux. «Les travaux sont à leur phase finale et il ne reste plus qu’aux groupes thématiques de rédiger leurs conclusions, en tenant compte des amendements», d’après le co-modérateur du groupe Gouvernance, Michel Bongongo.
Concertations nationales
Le Potentiel titre « Concertations nationales : une nouvelle majorité se dessine ».
Il note qu’avec l’harmonisation des rapports au niveau de différents états généraux, les concertations nationales ont amorcé la procédure d’atterrissage. Ce forum marque un véritable tournant dans l’histoire politique de la RDC. La dynamique de la cohésion nationale est telle que l’ombre d’une nouvelle majorité parlementaire plane déjà sur ces assises. L’option fait l’unanimité aussi bien dans la majorité que dans l’opposition. Le décor est donc planté pour la formation d’un gouvernement, dit de cohésion nationale, tirée d’une majorité parlementaire totalement remodelée.
Le Potentiel écrit par ailleurs que le directeur général de l’Observatoire citoyen des concertations nationales (OCCN), Limbisa Djouma Boubacar souhaite voir le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso s’engager à « faire, dès à présent, le pont entre les Concertations nationales de Kinshasa et les groupes armés ainsi qu’avec avec toutes les forces politiques et sociales qui n’y sont pas représentées ». (…) Déplorant une « difficulté de communication harmonisée dans le chef du leadership des Concertations nationales pour fixer le peuple congolais sur l’état d’avancement des travaux », il observe qu’« aucune solution réelle n’est encore trouvée jusqu’ici ».
Il note qu’avec l’harmonisation des rapports au niveau de différents états généraux, les concertations nationales ont amorcé la procédure d’atterrissage. Ce forum marque un véritable tournant dans l’histoire politique de la RDC. La dynamique de la cohésion nationale est telle que l’ombre d’une nouvelle majorité parlementaire plane déjà sur ces assises. L’option fait l’unanimité aussi bien dans la majorité que dans l’opposition. Le décor est donc planté pour la formation d’un gouvernement, dit de cohésion nationale, tirée d’une majorité parlementaire totalement remodelée.
Le Potentiel écrit par ailleurs que le directeur général de l’Observatoire citoyen des concertations nationales (OCCN), Limbisa Djouma Boubacar souhaite voir le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso s’engager à « faire, dès à présent, le pont entre les Concertations nationales de Kinshasa et les groupes armés ainsi qu’avec avec toutes les forces politiques et sociales qui n’y sont pas représentées ». (…) Déplorant une « difficulté de communication harmonisée dans le chef du leadership des Concertations nationales pour fixer le peuple congolais sur l’état d’avancement des travaux », il observe qu’« aucune solution réelle n’est encore trouvée jusqu’ici ».
La Prospérité titre « Concertations Nationales : vers un atterrissage en douceur ! » Ce journal fait remarquer que les travaux des concertations nationales abordent leur dernière ligne droite. Le journal évoque comme signe l’entretien du mardi entre le Présidium et les modérateurs de tous les groupes thématiques. Il en ressort que les travaux se déroulent normalement et tendent vers leur terme, rapporte le journal. Déjà, un des cinq groupes thématiques a complètement fini ses analyses. Les quatre autres mettent la dernière main. Tout sera terminé dans exactement 48 heures.
Constat fait, du moins jusqu’ici, les travaux se déroulent normalement et tendent vers leur terme. Déjà, un groupe thématique sur les cinq a complètement fini ses analyses. Les quatre autres, a-t-on indiqué, mettent la dernière main. Dans 48 heures, à dater de mardi 24 septembre, tout sera terminé, le Présidium tenant au respect strict du délai imparti.Les conclusions partielles, au niveau des états-généraux seront assorties de recommandations, puis devront être adoptées en plénières. Séjournant à New York depuis le début de la semaine, JKK pourrait clôturer, dès son retour au pays, ce week-end ou en début de la semaine prochaine, les travaux de ces assises ouvertes, le 7 septembre dernier, estime La Prospérité.
Constat fait, du moins jusqu’ici, les travaux se déroulent normalement et tendent vers leur terme. Déjà, un groupe thématique sur les cinq a complètement fini ses analyses. Les quatre autres, a-t-on indiqué, mettent la dernière main. Dans 48 heures, à dater de mardi 24 septembre, tout sera terminé, le Présidium tenant au respect strict du délai imparti.Les conclusions partielles, au niveau des états-généraux seront assorties de recommandations, puis devront être adoptées en plénières. Séjournant à New York depuis le début de la semaine, JKK pourrait clôturer, dès son retour au pays, ce week-end ou en début de la semaine prochaine, les travaux de ces assises ouvertes, le 7 septembre dernier, estime La Prospérité.
Forum des As précise que les rapports des groupes thématiques sont attendus avant le 28 septembre 2013. L’entretien des membres du présidium et des modérateurs des groupes thématiques est une manière sûrement d’évaluer le niveau d’avancement des travaux, estime ce quotidien.
Le présidium des concertations nationales, annonce Radio Okapi, a autorisé le mardi 24 septembre la participation de sept ex-groupes armés à ces assises. Cette décision a été annoncée à l’issue d’une réunion entre l’organe qui préside ce forum et le secrétaire permanent de la Commission nationale pour les réfugiés, l’administrateur du programme national de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) et un expert du programme de stabilisation et de reconstruction des zones sorties des conflits dans l’Est de la RDC (Starec). La décision du présidium fait suite à la demande des opposants … qui réclamaient la participation des groupes armés aux travaux.
(Lorsque l’on regarde dans leur ensemble les articles publiés sur la clôture prochaine des concertations, l’on est frappé par le fait qu’à l’exception du Potentiel, qui évoque la formation d’un gouvernement, dit de cohésion nationale, tirée d’une majorité parlementaire totalement remodelée, on nous parle abondamment de timing, de procédure et d’horaires, sans rien savoir apparemment du contenu des discussions. Exemple : les groupes armés ont été admis hier à participer aux travaux. Mais hier déjà, on évoquait leur clôture. A quoi vont servir ces nouveaux participants ? Que pourront-ils encore faire ou dire ? Une seule chose est claire : les concertations se sont laissées détourner entièrement de leur but premier, ui était d’examiner le déficit de légitimité résultant des élections nulles de novembre 2011[1]. NdlR)
ONU
L’attention se tourne, à ce sujet, vers l’envoyée spéciale de l’Onu pour les Grands Lacs, Mary Robinson
D’après Radio Okapi, elle a déclaré le lundi 23 septembre que la deuxième réunion du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba a été « très positive » et « très constructive ». Au cours de ce mini-sommet tenu en marge de la 68e session de l’assemblée générale des Nations unies à New York, les chefs d’Etat signataires de cet accord ont notamment appelé le gouvernement congolais et le M23 à conclure rapidement les pourparlers de Kampala.
Le Potentiel cite « J’ai eu l’impression que les chefs d’Etat présents souhaitent réellement que ces engagements changent la dynamique dans la région », a-t-elle cependant affirmé, soulignant que la population de l’Est de la RDC « avait trop souffert pendant trop longtemps ». « C’est un jour positif pour la région », a affirmé Mme Robinson, qui a assuré avoir vu les présidents congolais et rwandais, Joseph Kabila et Paul Kagame, « se parler très amicalement à la fin de la réunion ».
L’Avenir titre : « 68è Assemblée générale de l’ONU : Ultime face-à-face Kabila-Kagame ». « Une fois de plus, le président congolais sollicitera la compréhension et le soutien de la communauté internationale pour que la paix, l’ordre et la sécurité soient restaurés dans l’Est de la RDC où la misère de la population est innommable », rapporte ce quotidien.
Comme de coutume, JKK va prendre aujourd’hui la parole à la tribune de cette Assemblée pour exprimer, de vive voix, la position de la République sur les différents problèmes qui accablent le pays. A l’occasion, il ne manquera pas de donner sa position concernant l’actualité sur le plan international, affirme le quotidien.
L’Avenir écrit qu’une fois de plus, il va dire à la communauté internationale que les problèmes sécuritaires dans son pays sont toujours préoccupants. En effet, c’est depuis plus d’une année que les populations de la province du Nord-Kivu souffrent atrocement du fait des exactions des éléments du M23 qui n’ont jamais cessé de piller des ressources de la RDC, de voler, de tuer et de violer. Le Rwanda qui vient toujours à la rescousse de ce groupe des tueurs a toujours nié son implication directe en dépit des preuves tangibles et concrètes couchées noir sur blanc dans le rapport des experts des Nations Unies, rappelle ce journal.
Comme de coutume, JKK va prendre aujourd’hui la parole à la tribune de cette Assemblée pour exprimer, de vive voix, la position de la République sur les différents problèmes qui accablent le pays. A l’occasion, il ne manquera pas de donner sa position concernant l’actualité sur le plan international, affirme le quotidien.
L’Avenir écrit qu’une fois de plus, il va dire à la communauté internationale que les problèmes sécuritaires dans son pays sont toujours préoccupants. En effet, c’est depuis plus d’une année que les populations de la province du Nord-Kivu souffrent atrocement du fait des exactions des éléments du M23 qui n’ont jamais cessé de piller des ressources de la RDC, de voler, de tuer et de violer. Le Rwanda qui vient toujours à la rescousse de ce groupe des tueurs a toujours nié son implication directe en dépit des preuves tangibles et concrètes couchées noir sur blanc dans le rapport des experts des Nations Unies, rappelle ce journal.
Pour Le Potentiel, la réunion spéciale sur la région des Grands Lacs, convoquée le lundi 23 septembre 2013 à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, a accouché d’une souris. Pas d’avancées significatives dans la déclaration sanctionnant cette rencontre. Au finish, on a eu droit à un chapelet de bonnes intentions, sans impact réel sur le terrain. Les parties, auxquelles se sont joints les Nations unies, l’UA, la CIRGL et la SADC, ont juste formulé des vœux, se refusant une fois de plus d’aborder le fond de la guerre dans l’Est de la RDC.
Pour ce qui est de Kampala, estime Forum des As, la réunion de New York demande aux deux parties, à savoir le gouvernement et les rebelles du M23 de conclure rapidement. Pourtant, la balle est depuis longtemps dans le camp du médiateur ougandais Museveni qui lui y met autant de temps que possible dans ces pourparlers. C’est lui qui n’est pas du tout disposé à boucler. Mais, New York ne lui en a fait aucun grief. Il a estimé que les négociations entre le Gouvernement et le M23 doivent continuer mais qu’il faut éradiquer, des terroristes qui évoluent à l’Est de la Rdc, allusion faite aux FDLR.
ONU / Concertations
Quelques journaux s’efforcent d’évoquer les deux sujets récurrents, Est et Concertations, non pas dans deux colonnes différentes mais dans un seul article établissant un rapport entre eux.
Ainsi, Le Palmarès a sa propre lecture de la 68ème Assemblée générale de l’Onu à New York, « redoutant les Concertations nationales, l’Onu tente de sauver le M23 ! ».
Le péché des Concertations nationales, selon ce journal, est qu’elles ont consacré la suprématie du leadership national au détriment de celui de la Communauté internationale dans la recherche de la solution à la crise congolaise.
L’obligation faite à Kinshasa de reprendre toutes affaires cessantes les négociations de Kampala n’avait pour but que de court-circuiter les Concertations nationales. Mais, comme ces dernières sont en train de tenir courageusement le pari au détriment de Kampala qui piétine, la Communauté internationale est passée à la vitesse supérieure en prenant le dossier en délibéré à l’Assemblée générale de l’Onu.
Ainsi, Le Palmarès a sa propre lecture de la 68ème Assemblée générale de l’Onu à New York, « redoutant les Concertations nationales, l’Onu tente de sauver le M23 ! ».
Le péché des Concertations nationales, selon ce journal, est qu’elles ont consacré la suprématie du leadership national au détriment de celui de la Communauté internationale dans la recherche de la solution à la crise congolaise.
L’obligation faite à Kinshasa de reprendre toutes affaires cessantes les négociations de Kampala n’avait pour but que de court-circuiter les Concertations nationales. Mais, comme ces dernières sont en train de tenir courageusement le pari au détriment de Kampala qui piétine, la Communauté internationale est passée à la vitesse supérieure en prenant le dossier en délibéré à l’Assemblée générale de l’Onu.
Le Phare, quand il décrypte le message de New York, estime que « Kampala remet en question le Palais du peuple ».
En effet, le dossier de la crise congolaise a fait l’objet d’un examen spécial en marge de la 68ème Assemblée générale de l’Onu. Ce queLe Phare retient d’essentiel est que Kinshasa et le M23 doivent impérativement conclure les pourparlers de Kampala, dans la droite ligne de l’ultimatum de 14 jours leur donné par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL.
Rien n’a été dit sur les appuis militaires, logistiques et financiers de l’Ouganda et du Rwanda au M23. Le message de New York signifie, en clair, que le Rwanda et l’Ouganda sont totalement hors cause dans le dossier sécuritaire de l’Est du Congo. En d’autres termes, Kinshasa n’a pas d’autre choix que de s‘entendre avec le M23, considéré désormais comme son interlocuteur officiel et incontournable.
En effet, le dossier de la crise congolaise a fait l’objet d’un examen spécial en marge de la 68ème Assemblée générale de l’Onu. Ce queLe Phare retient d’essentiel est que Kinshasa et le M23 doivent impérativement conclure les pourparlers de Kampala, dans la droite ligne de l’ultimatum de 14 jours leur donné par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL.
Rien n’a été dit sur les appuis militaires, logistiques et financiers de l’Ouganda et du Rwanda au M23. Le message de New York signifie, en clair, que le Rwanda et l’Ouganda sont totalement hors cause dans le dossier sécuritaire de l’Est du Congo. En d’autres termes, Kinshasa n’a pas d’autre choix que de s‘entendre avec le M23, considéré désormais comme son interlocuteur officiel et incontournable.
On peut aussi considérer comme relevant ce cette même veine la conclusion de l’Avenir dans son article sur JKK à New York, disant « Le chef de l’Etat Joseph Kabila ne manquera pas de dire à la communauté internationale de respecter les recommandations de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs, la CIRGL. C’est d’ailleurs dans cet ordre d’idées qu’il a convoqué, par une ordonnance datée du 26 juin 2013 les concertations nationales qui se tiennent pour le moment en RDC et qui ont pour rôle d’emmener la cohésion nationale afin de trouver des voies et moyens de restaurer la paix à l’Est du pays et de parachever l’œuvre de la reconstruction nationale amorcée par le gouvernement Matata sous sa houlette ».
(On remarquera au passage que, contrairement au Potentiel qui évoque ouvertement une « nouvelle majorité » et un gouvernement d’union, L’Avenir, qui passe pour très proche de la MP, met en avant le gouvernement actuel. NdlR)
(On remarquera au passage que, contrairement au Potentiel qui évoque ouvertement une « nouvelle majorité » et un gouvernement d’union, L’Avenir, qui passe pour très proche de la MP, met en avant le gouvernement actuel. NdlR)
Nouvelles locales
(Toutes les nouvelles qui suivent proviennent de Radio Okapi)
Des habitants du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu se disent «pris en otage» par les rebelles du M23 depuis bientôt dix mois. Selon plusieurs témoignages dans la région, la rébellion contrôle et surveille tous les mouvements de la population locale. A Kiwanja, rapportent des habitants, tout attroupement de plus de cinq personnes, tout contact avec « une personne non identifiée » par les services de renseignement du M23 sont interdits. Il en est de même pour les réjouissances populaires et des réunions socio-professionnelles, qui doivent être autorisées 48 heures avant leur tenue par les cadres de la rébellion.
Des miliciens ougandais de l’ADF-Nalu ont égorgé trois personnes, lundi 23 septembre, dans le village Kombo, dans le Nord-Kivu. Ces victimes faisaient partie des trente-trois personnes enlevées par les miliciens aux villages de Kombo, Ndama et Kikura à Watalinga, dimanche 22 septembre, indique le chef de cette collectivité, Saambili Bamukoka. Le vice-président et porte-parole de la Société civile locale, Omar Kavota, a dénoncé cet enlèvement, lundi.
La Société civile de Bokungu appelle la communauté humanitaire à venir en aide aux adeptes de la secte nudiste Kitawala. Selon cette structure citoyenne, les « Kitawalistes » vivent dans de mauvaises conditions depuis leur sortie de forêt il y a quelques semaines. Parmi la centaine de membres de cette communauté, sept sont décédés de maladie en un mois, faute de moyens pour se faire soigner. Ces Kitawalistes ont décidé d’abandonner la forêt dans laquelle ils vivaient depuis 53 ans. D’abord une vingtaine il y a quelques semaines, ils sont aujourd’hui une centaine à en être sorti. Mais ils ont du mal à s’adapter à la vie dans le village.
Au terme de leur assemblée générale, les médecins affiliés au Syndicat national des médecins de la RDC (Synamed) ont décidé mardi 24 septembre de poursuivre leur mouvement de grève à Kinshasa. Ils disent attendre le retour du chef de l’État, actuellement à New York à la session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui pourrait trouver une solution à leurs revendications. Dans un communiqué conjoint signé avec le Syndicat des médecins du Congo (Symeco) et le Syndicat national des médecins (Synamed) le vendredi 20 septembre, le gouvernement avait pourtant fait état d’un accord sur six de sept revendications des médecins.
Divers
La Voix de l’Amérique fait état d’inquiétudes dans l’Est de la RDC quant au sort de Rodrigue Mugaruka Katembo, conservateur du Parc national des Virunga, classé au patrimoine mondial. Il a été interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, après avoir confronté des agents de la société pétrolière britannique Soco International qui érigeaient une antenne dans le parc. Ces agents auraient admis au conservateur qu’ils ne possédaient pas de permis pour ce faire. Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), un responsable de l’ONG Objectif Brousse, Xavier Gilibert, a fait valoir que la disparition de M. Mugaruka Katembo s’apparentait à une tentative d’intimidation.
Sur ce même sujet, Radio Okapi rapporte que le conservateur chef du secteur centre du parc national des Virunga, Rodrigue Mugaruka Katembo est détenu depuis cinq jours au cachot de l’Agence nationale des renseignements (ANR) à Goma. Il a été arrêté par des militaires pour s’être opposé à l’exécution d’un projet de la firme Soco International à Nyakakoma, ont expliqué ce mardi 24 septembre certaines ONG locales partenaires à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).
L’ ACP annonce que le ministre de la Santé Publique, le Dr Félix Kabange Numbi a déclaré lundi à Mbandaka que l’objectif de la campagne de vaccination contre la rougeole qu’il a lancée, le même jour, dans cette ville et qui se tient du 24 au 28 septembre 2013, est de vacciner 6.809.321 enfants de 6 mois à 9 ans dans les provinces de l’Equateur et Orientale.
La construction de la centrale hydroélectrique d’Inga 3, également d’après l’ACP, démarrera en octobre 2015, a annoncé mardi à Kinshasa le ministre des Ressources hydrauliques, Bruno Kapanji Kalala, à l’occasion de la présentation de l’étude de développement du site d’Inga réalisée par les bureaux d’études canadien et français Aecom et Edf. Le barrage d’Inga 3 produira à l’étape finale 47000 mégawatts pour un coût de 8 milliards 460 millions de dollars us , a précisé le ministre Kapanji.
© CongoForum, le mercredi 25 septembre 2013