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26/09/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

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L’actualité dans les colonnes des journaux parus ce jeudi à Kinshasa est dominée par le discours de Joseph Kabila à la 68ème Assemblée générale de l’Onu. De ce fait, il y aura lieu de séparer, dans cette RP, le discours lui-même de ses très abondants commentaires. Il peut aussi être utile de rappeler qu’il représente une prise de parole de la RDC à une session ordinaire de l’AG, et que celle-ci n’était pas consacrée spécifiquement à la guerre de l’Est.
JKK à l’ONU / le discours
Dans le cadre de l'assemblée générale 2013 de l'ONU, JKK a prononcé le mercredi 25 septembre 2013, un discours de près de 20 minutes. Le texte intégral peut être lu à http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=195589&Actualiteit=selected Durant les dix premières minutes, il a parlé des généralités ayant trait au thème de la session à savoir : "Le programme de développement pour l'après-2015 : Plantons le décor".          De la RD Congo, il a commencé par parler de sa biodiversité  et surtout du projet du grand Inga qui pourrait fournir de l’électricité à la moitié de l’Afrique. Il parlera ensuite de la paix et de la sécurité qui sont des conditions sine qua non pour le développement.   Dans le cas de cette paix, il ajoutera que celle de la RD Congo avait été rompue depuis le jour où le pays avait accepté des réfugiés rwandais sur le sol congolais, avec comme dernière illustration regrettable, les bombes tombées sur la population de Goma en juillet de cette année. Et de lancer un appel pour le respect des engagements internationaux par les états membres de l’ONU.
JKK parlera ensuite des actions concrètes prises par son pouvoir pour respecter les engagements souscrits dans les accords d’Addis-Abeba :         
- la création d’un organe de suivi de ces accords          
- la réforme de la sécurité, de l’armée et de la police     
- l ‘adoption d’une loi sur la décentralisation,       
- la réforme de la gestion des finances publiques complétée par I'entrée en vigueur des mesures d'assainissement du climat des affaires;    
- la restructuration de la CENI, commission électorale nationale indépendante avec comme priorités les élections locales, municipales, sénatoriales, provinciales.    
- l’ouverture des concertations nationales en date du 7 septembre 2013 ayant comme objectifs de faire face aux défis.
Et pour que la paix règne effectivement, il faudrait qu’il y ait la fin de l’impunité et la mise en œuvre des engagements des autres signataires des accords d’Addis-Abeba. Il terminera par des remerciements aux différents organismes : UA, UE, Sadec… qui se sont impliqués dans la recherche de la paix en RD congo.
JKK à l’ONU / les commentaires de la presse
La majorité des journaux parus ce jeudi commentent à la Une l’intervention de Joseph Kabila à la tribune de l’ONU, beaucoup plus que la session elle-même.
ACP :  le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a appelé les dirigeants du monde à servir leur peuple et à faire entrer l’humanité dans une ère de développement et de paix durable, dans son discours d’orientation à l’ouverture, mardi au siège des Nations Unies à New York, du débat général de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’ONU

Forum des As : Le discours du président congolais hier mercredi 25 septembre, à la tribune des Nations Unies à New York  été sans équivoque. Joseph Kabila a dénoncé les attaques à répétition du Rwanda dans l'Est du territoire congolais.  Participant à la 68ème  assemblée générale de l'ONU, le chef de l'Etat a mis en avant ce qu'il a qualifié de " double réalité, souvent méconnue ou occultée ". Joseph Kabila a clairement rappelé à l'auditoire que tout le malheur des populations congolaises, particulièrement celles de l'Est du pays, est due à leur hospitalité légendaire vis-à-vis des ressortissants des pays voisins. Principalement ceux du Rwanda.    

L'Avenir : Le Chef de l’Etat a parlé hier à la 68è Assemblée générale. Dix-huit minutes ont suffi pour transmettre son message à la communauté internationale. Le clou de ce message est la situation sécuritaire précaire de son pays dont le péché mortel est d’avoir accueilli des réfugiés rwandais sur le territoire national, un acte pourtant hautement humanitaire. Aussi demande-t-il à la communauté internationale de traiter tous les Etats membres avec la même rigueur.  Dans son message JKK a rappelé une réalité souvent occultée, « La RDC est victime de son hospitalité »à savoir que c’est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son sol des réfugiés rwandais que la RDC est privée de paix. 
Et Joseph Kabila de se demander ce qu’il resterait du droit international humanitaire « si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier des agressions sans fin de la part du pays dont lesdits réfugiés sont originaires ».

Le Phare : Joseph Kabila a souligné que si les Nations Unies, en plus des condamnations qu’elles prononcent contre les forces négatives et leurs parrains, pouvaient passer aux sanctions, le peuple congolais pourrait retrouver rapidement une paix durable et s’atteler aux actions de développement. S’agissant de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, Kabila estime que Kinshasa est en train d’exécuter sa part du travail, notamment à travers le Comité national de suivi de la mise en œuvre de ce document, les pourparlers de Kampala avec les rebelles du M23, l’organisation des Concertations nationales, la décentralisation, la restructuration de la Ceni, etc.  

Le Potentiel : Les grands de ce monde sont tellement impliqués dans l’insécurité qui prévaut dans l’Est de la RDC qu’ils n’oseraient pas indexer le Rwanda sans se faire hara-kiri. Ce sont eux qui ont fait de l’homme fort de Kigali le gendarme des Grands Lacs après la chute de Mobutu, avec la charge de préparer la désintégration de la RDC. Les preuves documentées existent, on peut les consulter pour s’en convaincre. (…) Par conséquent, il n’est pas exclu que les pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23, réchauffés par la dernière rencontre des parties à l’accord-cadre d’Addis-Abeba, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, ne se terminent en eau de boudin. La paix en RDC, personne n’en veut. « New York : tout le monde tourne en rond ». Le retour de la paix en RDC, particulièrement dans sa partie orientale, demeure une gageure aussi longtemps que les protagonistes restent sur le pied de guerre. Cela est d’autant plus évident que des réunions se succèdent au niveau du pays, aux plans régional et international, sans apporter l’assurance de dissiper le spectre des affrontements armés. Toutes les parties impliquées ou intéressées par la crise dans l’Est de la RDC se distinguent par des discours qui indiquent que, au finish, tout le monde tourne autour du pot ; évitant de crever l’abcès et d’administrer le remède approprié. Les Congolais devraient s’approprier le processus du retour de la paix. La fin des hostilités cycliques ne leur sera jamais offerte comme un cadeau. Ils doivent s’organiser et se préparer en conséquence. Il faut un sursaut national au-delà de tout clivage politique ou autre.
La Prospérité : « Respect des engagements d’Addis-Abeba : Kabila place l’ONU devant ses responsabilités » ! JKK a dit à l’Assemblée générale de l’ONU : «Sans paix, aucun progrès n’est envisageable. Sans un minimum de sécurité des personnes et de leurs biens, tout développement est hypothétique. Cela est d’autant plus inacceptable lorsque la rupture de la paix est le fait d’une agression extérieure. C’est la triste histoire récente de mon pays ». La plus vaste opération de maintien de la paix au monde est déployée en RDC, mais c’est là où sévit une des pires crises humanitaires actuelles, sur fond de violences perpétrées par des groupes rebelles armés dans les provinces de l’Est. Rien qu’au cours de l’année écoulée, les combats dans la région ont contribué au déplacement de plus de 100.000 congolais, aggravant une crise alimentaire qui touche 6,4 millions de personnes, dont 2,6 millions de déplacés. Ce qui pousse le président de la RDC à s’interroger sur ce qu’il resterait du droit international humanitaire « si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier des agressions sans fin de la part du pays dont lesdits réfugiés sont originaires ».Joseph Kabila a lancé un appel pressant à l’Onu pour traiter tous les états membres avec la même rigueur et exiger de chacun le strict respect des principes de la Charte des Nations Unies.         

Forum des As« Hier à la tribune de l’ONU, Joseph Kabila a dénoncé le Rwanda ». Dans un discours sans équivoque, Joseph Kabila a dénoncé les attaques à répétition du Rwanda dans l’Est du territoire congolais. Il a mis en avant ce qu’il a qualifié de « double réalité, souvent méconnue ou occultée ». Le président de la RDC a clairement rappelé à l’auditoire que tout le malheur des populations congolaises, particulièrement celles de l’Est du pays, est du à leur hospitalité légendaire vis-à-vis des ressortissants des pays voisins, principalement ceux du Rwanda.
La République souligne que : « Joseph Kabila appelle à des sanctions contre le Rwanda et l’Ouganda ».
Concertations nationales 
ACP annonce qu’un délai de grâce vient d’être accordé par le présidium des concertations nationales au groupe thématique 3 sur le désarmement  afin de mieux apprêter son rapport, a indiqué mercredi, dans sa synthèse de la journée, le rapporteur adjoint de ce groupe, Eugène Serufuli. Il a ajouté que ce délai doit être mis à profit pour écouter et intégrer dans ledit rapport les préoccupations et recommandations des membres des anciens groupes armés qui viennent d’être versés dans cette thématique 3 en qualité d’experts.

La thématique sur la Décentralisation et le renforcement de l’autorité de l’Etat, toujours d’après l’ACP, plaide pour la modification du mode de l’élection des gouverneurs de provinces au suffrage universel, pour atténuer les risques de corruption, a appris l’ACP mercredi de sources dignes de foi. Les membres de cette thématique qui ont longuement échangé au cours de leurs travaux sur le fonctionnement des institutions publiques en RDC, ont particulièrement noté la « centralisation du pouvoir exécutif provincial » entre les mains des gouverneurs de provinces, ramenant les ministres provinciaux presqu’au rôle de membres de cabinet, en violation de la Constitution ….
Le Phare, qui se penche sur les Concertations nationales, fait état des divergences dans les différents Etats généraux d’où sa crainte de voir ces assises s’enliser.    
L’un des sujets qui divisent est le gouvernement d’union nationale. Si la majorité suggère un gouvernement de large ouverture qui comprendrait certains acteurs de l’Opposition, plusieurs opposants pensent que la gestion consensuelle du pays est devenue irréversible, suite à l’incapacité des animateurs des institutions en place de relever le défi de la survie de la RDC en tant que Nation en mettant fin à la guerre, en boostant la décentralisation ou l’économie pour le bien-être social de la communauté.      
L’Opposition propose la gestion consensuelle de l’institution Sénat qui souffre d’une crise de légitimité depuis 2 ans ainsi que des Assemblées provinciales et des entités de base. ( Un rappel n’est sans doute pas superflu : le Sénat est élu par les Assemblées provinciales, et en 2011, les élections provinciales, de même d’ailleurs que les locales, n’ont pas eu lieu. De ce fait, les Assemblées provinciales et le Sénat sont toujours ceux de 2006, prorogés et quelque peu modifiés par des désistements de personnes ayant dû opter à la suite de leur élection à un mandat national en 2011 et qui ont été, s’ils optaient pour le national, remplacés par leurs suppléants.  C’est cette obligation d’opter qui a provoqué les élections de nouveaux gouverneurs dans la PO et au Bas- Congo. De ce fait, le Sénat et les Assemblées provinciales se voient parfois reprocher leur caractère d’« assemblées prolongées », mais échappent en partie aux reproches faits aux institutions dont les titulaires ont été élus en 2011. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR)




Est
D’après l’AFP Les rebelles congolais du M23, basés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont affirmé jeudi matin être attaqués depuis la nuit par l'armée gouvernementale dans la province du Nord-Kivu.  L'armée gouvernementale et des milices "attaquent depuis cette nuit les positions tenues par nos forces sur l'axe Mabenga-Kiwanja", écrit dans un communiqué le président du M23, Bertrand Bisimwa, alors que des négociations ont lieu à Kampala, capitale de l'Ouganda, entre son mouvement et les autorités de Kinshasa.

Forum des As parle d’un « coup de gueule » de Didier Reynders, le ministre des Affaires étrangères belge à New York, au sortir de l'audience chez Joseph Kabila mardi. L'homme d'Etat belge a craché du feu sur les rebelles du M23 qui, pour lui, ne sont que des vulgaires criminels de guerre à neutraliser.  Pour cela, le ministre belge  n'y va pas par le dos de la cuillère et propose qu'on mette tous les moyens en œuvre pour mettre hors d'état de nuire cette force qui rend difficile la vie des populations civiles. Il le répète pour être sûr d'être bien entendu, "il faut mettre fin à la capacité de nuisance du M23 au regard des derniers combats de Kibati». (Une prise de position aussi nette de la art d’un homme politique libéral est un indice de plus dans le sens de ce que nous écrivions au sujet de Pella Rwanda et de son contrat pour la cassitérite, la tantalite et le tungstène. Tout est prêt non pour une « balkanisation » mais pour une « multinalisation » du Congo, où les Congolais seront les dindons de la farce. NdlR)

Radio Okapi et diverses autres sources se basant sur la conférence de presse Monusco d’hier, font état des propos du chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC. Martin Kobler condamne « avec la plus grande fermeté » les attaques contre des écoles et hôpitaux perpétrées par des groupes armés en conflit, particulièrement l’ADF dans le territoire de Beni. Dans un communiqué de la Monusco publié mercredi 25 septembre, il les invite à cesser « immédiatement de commettre ces actes de violation regrettables des droits de l’enfant ». « Ces attaques des éléments de l’ADF ont privé plus de sept mille enfants d’accès à l’éducation et affecté la prestation de services de santé à des milliers d’autres », déclare Martin Kobler.  

Vingt- sept éléments en provenance de différents groupes armés, annonce l’ACP, se sont rendus aux troupes onusiennes, à celles de la force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et aux différents bureaux de la section DDRRR déployés dans la province, notamment à Katale, Tongo, Katsiru, Kiwanja, Kanyabayonga, Kitchanga et Nyanzale, dans la province du Nord-Kivu, a fait savoir le porte-parole militaire. Il s’agit de 8 du M23 portant le nombre total pour le mois de septembre à trente-sept (37), 2 du groupe Maï-Maï FPD, 6 FDLR, 2 de l’UPCP, 6 du groupe Maï-Maï Nyatura, 2 de divers groupes Maï-Maï et une de l’APCLS.  

Quatre miliciens du front patriote congolais  ont été tués  et deux mitrailleuses récupérées par les militaires congolais au cours des affrontements qui ont opposés dernièrement la force gouvernementale et ces milices en Ituri, dans la province Orientale, a indiqué mercredi, le porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, lors du point de presse hebdomadaire, également d’après l’ACP.

Radio Okapi/Goma : Le corps inerte d’un activiste des droits de l’homme a été retrouvé ce mercredi matin à Losowa, environ 30 km de Miriki, au sud-Lubero. Mokili Muhima a été enlevé mercredi  dernier  par des présumés FDLR à Miriki même. Il travaillait pour l’Association « Bon Samaritain ». Selon la société civile de Lubero, depuis un temps, des activistes des droits de l’homme dans cette zone font face à des menaces et enlèvements de la part des hommes en armes.

Justice

Radio Okapi parle de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Navi Pillay a présenté le mercredi 25 septembre son dernier rapport sur la situation en RDC au Conseil des droits de l’homme à Genève. Le rapport note une détérioration de la situation des droits de l’homme en dépit des efforts du gouvernement. L’enquête réalisée par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme couvre la période entre novembre 2011 et mai 2013. Le rapport indique que la multiplication des graves violations des droits de l’homme pendant cette période peut être imputée à divers groupes armés, notamment au M23 et aux forces de sécurité et de défense congolaise.

En somme, nous dit Le Phare, des avancées ont été saluées particulièrement grâce à la promulgation de la loi établissant une Commission nationale des droits de l’homme ainsi que les poursuites engagées contre des agents accusés de violations des droits de l’homme, y compris des violences sexuelles. Cependant, le rapport a attiré l’attention sur la nécessité pour les autorités congolaises de poursuivre des efforts pour lutter contre l’impunité et de renforcer l’indépendance du système judiciaire particulièrement dans les affaires mettant en cause des hommes politiques ou des membres de la société civile.

Le Haut-commissaire Pilay, dit L'Avenir, recommande au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’accélère la réforme du secteur de la justice, notamment en accroissant les crédits budgétaires et en mettant en place les mécanismes judiciaires et non judiciaires nécessaires pour remédier aux abus à grande échelle commis dans le domaine des droits de l’homme partout dans le pays ; Mettre en place, de toute urgence, des mécanismes de vérification adéquats dans le cadre de la réforme du secteur de la justice.  

RFI signale que Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est aussi à New York. Elle prend part, en marge de l'Assemblée générale, à une réunion internationale sur les violences sexuelles dans les conflits. La Première dame, invitée à cette réunion en qualité d'ambassadrice de la Fondation France Libertés, est accompagnée du docteur congolais Denis Mukwege, médecin gynécologue réputé pour avoir secouru de nombreuses femmes violées dans l'est de la République démocratique du Congo.

Economie

L'Avenir évoque l’élaboration du rapport ITIE 2010. L’ASADHO réclame l’ouverture des poursuites à l’encontre des autorités de la DGRAD. Cette organisation de la Société civile invite le Procureur général de la République (PGR) d’ouvrir une information judiciaire contre les responsables de la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participations (DGRAD) au sujet de 26 millions de dollars américains non retracés par l’Inspection générale des Finances (IGF).  

Radio Okapi annonce quje l’entreprise minière Kibali Gold Mining a produit, mardi 24 septembre, le premier lingot d’or dans son usine de traitement à Doko, dans le territoire de Watsa (Province Orientale). La cérémonie inaugurant cette première coulée s’est déroulée en présence du ministre des Mines, Martin Kabwelulu Labilo et du vice-gouverneur de la Province Orientale, Pascal Mombi. Ce dernier a déclaré que cette production constituait le premier lingot d’or produit en RDC depuis plus d’une décennie.

Jeune Afrique précise  « La mise en fonction de la mine intervient en avance sur le calendrier, précise le groupe minier Randgold Resources, chargé du développement et de l'exploitation de la mine. Cela a demandé le déplacement de plus de 4 000 foyers de 14 villages situés sur le site de Kibali vers la nouvelle ville de Kokiza. Le seul processus de construction aurait fait intervenir à un moment donné une équipe de plus 7 000 personnes sur le chantier, rappelle Randgold Resources. À plein régime, la mine de Kibali devrait produire près de 600 000 onces d’or chaque année. Les réserves du gisement sont estimées à 11 millions d’onces. La mine sera mise en valeur en deux phases avec des investissements initiaux de 1,7 milliard de dollars, démarrant par une exploitation à ciel ouvert tandis que la mine souterraine devrait accéder au minerai en 2015. 
L'annonce des progrès réalisés sur le site de Kibali, intervient alors que le marché de l'or connaît une crise. Mark Bristow, directeur général de Randgold le reconnaît
 : "le secteur minier n'est pas parvenu à créer de valeur réelle au cours des dix années de boom du prix de l’or. Il se retrouve une fois de plus confronté à la lutte pour sa survie." Les prix de l'or ont baissé de 25% durant le deuxième trimestre de 2013, passant de 1 598 à 1 192 dollars l'once.    
Randgold Resources est actionnaire à 45% de la mine, à parité avec le sud-africain Anglogold Ashanti. L’État congolais est quant à lui propriétaire des 10% restants, à travers la Société Minière de Kilo-Moto (Sokimo) »
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La Libre consacre un titre à la RDC :" La Belgique est un peu l'initiateur, du fait de son expertise, mais c'est un projet collectif." La Belgique a entrepris de fédérer les efforts de la Banque mondiale, de l'Union européenne et de sa propre coopération en faveur d'un développement socio-économique de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs, ont indiqué mardi soir les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, Didier Reynders et Jean-Pascal Labille…

© CongoForum, le jeudi 26 septembre 2013


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