Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour
Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

07/11/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

$
0
0
07/11/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
La situation à l’Est de la RDC marquée par la proclamation par le M23 de la fin de sa rébellion continue à tenir la vedette. la Une de l’actualité, on retrouve le compte-rendu de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies du mercredi 6 novembre, à Kinshasa. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, s’est prononcé à cette occasion, sur la défaite du M23 et la suite à donner dans le processus de pacification de la RDC. D’autre part, l’ONG Human rights Watch, HRW est montée au créneau hier, pour demander que soient traduits en justice les leaders du M23 coupables de violations des droits de l’homme.
Conférence de presse des Nations Unies
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, a pris part hier mercredi 6 novembre, au point de presse hebdomadaire des Nations Unies, annonce La Tempête des Tropiques. A cette occasion, le Chef de la MONUSCO a proclamé la fin de la guerre au Nord-Kivu avec la défaite des rebelles du M23. Martin Kobler se réjouit de la fin de cette guerre qu’il a qualifiée « d’atroce ». Malgré la victoire militaire des FARDC, il a appelé les deux parties à finaliser un Accord de paix à Kampala.
La Prospérité annonce en manchette qu’: «Après la chute du M23: FDLR et consorts sont en danger ! ». Le journal rappelle que Kabila leur en avait déjà lancé une mise en garde, le 30 octobre dernier, lors de sa dernière sortie télévisée axée sur la chute de Bunagana. Mercredi encore, souligne le quotidien, Martin Kobler y est revenu. Cette fois-ci, le patron de la Monusco, arrivé à Goma, lance un avertissement sévère aux FDLR, ADF-Nalu, FNL burundais, LRA et consorts. Décidément,  constate ce journal, la suite de la contre-offensive militaire s’annonce très décisive dans l’Est de la RDC.
Après la défaite du M23, la RDC doit faire face à d’autres défis, souligne Le Potentiel. En effet, alors que de nombreuses personnes en RDC s’apprêtent probablement à fêter la défaite du M23, il reste de nombreux défis à relever. L’Est de la RDC est en proie aux exactions commises par d’autres groupes armés, ainsi que par l’armée congolaise elle-même. 
Le gouvernement congolais devrait désormais se concentrer sur les trois priorités suivantes : arrêter les leaders du M23 responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits humains, et les poursuivre en justice dans le cadre de procès équitables et crédibles ; donner des ordres explicites à tous membres des forces de sécurité de ne pas mener d’attaques de représailles ou d’autre types d’action abusive contre des membres du groupe ethnique Tutsi et, avec la Monusco faire face à la menace constituée par les autres groupes armés.
Le Potentiel cite le Chef de la MONUSCO : «  Le Gouvernement congolais et le M23 ont commencé, depuis plus de 10 mois, des discussions sur un accord. Maintenant, après la guerre, on doit tout faire pour finaliser cet accord ».
L’Avenir reprend également des propos de Martin Kobler : « C’est très important que les deux parties concluent maintenant, de signer cet accord. A mon avis, c’est maintenant que le travail commence. J’ai toujours dis que maintenant, c’est la fin de la cohabitation avec les autres groupes armés (FDLR, ADF/NALU…). C’est très important de les combattre. Ça doit être la fin des groupes armés, y compris les FDLR. Ce n’est pas seulement la Brigade d’intervention mais ce sont aussi les autres. Nous avons un mandat, une mission et une force. Nous avons de nouveaux instruments. C’est la force, avec un mandat de neutraliser les groupes armés».
Forum des As nous apprend que Martin Kobler a déclaré qu’il n’y aura pas d’amnistie pour ceux qui ont commis des crimes de guerre et contre l’humanité, le recrutement d’enfants dans l’armée, le viol et autres violations des droits de l’homme. Il a également ajouté que le déploiement des drones reste d’actualité car ces drones auront pour mission de surveiller les frontières communes.
L’Observateur ajoute que Martin Kobler a lancé un message aux populations de l’Est : « C’est la fin des atrocités, la fin de la guerre. Il faut coopérer avec le Gouvernement et tout le monde qui a l’intérêt de développer cette région parce que la population ne doit pas souffrir de la richesse du pays ».
« De Monusco à Pretoria… même refrain : Kampala ! », titre en manchette Le Phare
Ce quotidien note depuis que le M23 a été vaincu militairement par les FARDC, les responsables de la Monusco n’ont qu’un mot à la bouche : Kampala. Comme par hasard, le même refrain était au cœur du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etats membres de la CIRGL qui vient de se tenir à Pretoria en Afrique du sud. Dans le communiqué final ayant sanctionné ce Sommet, Kinshasa et le M23 ont cinq jours pour vider leurs divergences et signer un accord politique global à Kampala.
Déclaration de Human Rights Watch
L’ONG Human Rights Watch vient de monter au créneau pour demander que soient traduits en justice les leaders du M23 coupables de violations des droits de l’homme, informe L’Observateur. Cette organisation internationale de défense des droits de l’homme, souhaite que les leaders du M23, coupables des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité au Nord-Kivu, soient arrêtés et traduits en justice.
Forum des As publie la déclaration d’Ida Sawyer, chercheuse au sein de cette organisation. On peut lire y certaines des atrocités commises par le M23 dans l’Est: « Au cours des 19 derniers mois, les rebelles ont terrorisé des civils. Ils ont commis des meurtres et des viols, recruté de force des enfants dans leurs rangs, et pris pour cible toute personne osant s’élever contre les nombreux abus commis. Hier encore, le M23 a bombardé les villes de Bunagana et de Chengerero, tuant au moins 15 civils et faisant de nombreux blessés ».
L’ONG a appelé les FARDC à éviter des actes de représailles pour favoriser le retour rapide de la paix dans le Nord-Kivu, poursuitLa Référence Plus. « Nous pensons que c’est très important que les Forces armées de la RDC et les autres services de sécurité congolais fassent des efforts clairs pour éviter des actes de représailles, ou les arrestations arbitraires et d’autres attaques contre les membres de l’ethnie Tutsi ou d’autres personnes qui sont suspectées d’être collaborateurs du M23 », a insisté Mme Sawyer.
L’Avenir titre: « Après la défaite du M23. Human Rights Watch enfonce le clou ». Le M23 a reconnu sa défaite le mardi dernier ; « ce qui marque apparemment la fin des attaques dévastatrices contre des civils, menées en RDC par ce groupe armé soutenu par le Rwanda.  Il s’agit d’un grand pas en avant, mais le processus pour traduire en justice les auteurs des crimes commis par tous les camps dans le cadre de ce conflit complexe ne fait que commencer », écrit ce quotidien. 
L’ONG, poursuit L’Avenir, a cité de nombreux défis à relever par le Gouvernement congolais. Le Gouvernement congolais devrait désormais se concentrer sur les trois priorités. Primo, arrêter les leaders du M23 responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits humains, et les poursuivre en justice dans le cadre de procès équitables et crédibles ; secundo, donner des ordres explicites à tous les membres des forces de sécurité de ne pas mener d’attaques en guise de représailles ou d’autres actions abusives contre des membres du groupe ethnique Tutsi ou des « collaborateurs présumés » du M23 ; et tertio, avec la MONUSCO, faire face à la menace constituée par les autres groupes armés responsables d’exactions, y compris les FDLR, le NDC, la milice Raïa Mutomboki et un certain nombre de milices Hutu congolaises souvent désignées sous le nom de Nyatura. Pour LAvenir, cela constitue les priorités des priorités auxquelles Kinshasa doit faire face en vue de la pacification totale de tout le territoire national.     

Et la suite ?
Pour la suite, la presse dans son ensemble exécute la danse du scalp et invite les FARDC a procéder à une sorte de « nettoyage au bulldozer ».
Forum des As nous informe qu’ «après la dissolution du M23: la Monusco invite tous les forces négatives à déposer les armes » Le Potentiel, se fait à ce sujet l’écho des propos du chef de la Monusco Martin Kobler: « Nous devons mettre fin à la guerre … »
Par ailleurs, Forum des As met en garde: «Avec la perspective de l’intégration de certains éléments du M23 dans les FARDC et l’appareil d’Etat, gare au syndrome CNDP ! ».  Selon ce journal, pour éviter la répétition de l’histoire du CNDP, le schéma du Tanzanien Kikwete préconisant un dialogue interne au Rwanda et en Ouganda doit être pris au sérieux. La cohésion nationale en RDC est plus qu’un idéal, c’est un impératif qui n’admet pas de parjures, martèle le tabloïd.
Par ailleurs, La Référence Plus relève: «La prise de Chanzu livre ses secrets, découverte de 300 tonnes de munitions du M23». Entre-temps, Le Potentiel indique que près de 6 500 Congolais se sont réfugiés en Ouganda à la suite des combats entre les FARDC et le M23.
(Bref, la tendace est à fêter la défaite du M23, qui n'est qu'un épiphénomène. Cette défaite aurait elle été possible sans la pression de la CI sur Kagame et le soutien logistique (et opérationnel … BI, chars et hélicoptères … ) de la MONUSCO ? Ce répit leur permettra de faire quoi ? Négocier avec les états de la région ou s'asseoir sur cet éphémère victoire, quid des autres groupes armés ?
Au Congo, l’Etat est toujours inexistant ou illégitime, à la suite des élections nulles du 28/11/11. Celles-ci ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. 
Tant que il n'y a pas de retour de l'Etat et cela passe par des institutions légitimées par des élections justes et transparentes, on ne pourra rien construire de durable. En 2016, si les élections présidentielles sont postposées et si entretemps les locales et les provinciales n'avaient toujours pas eu lieu, on se trouverait devant une absence totale de toute légitimité même si la constitution prévoit que les institutions restent en place jusqu'à l'installation des nouvelles.

Et la situation économique, financière et sociale ? Plus de programme avec les institutions de BW, un déficit budgétaire structurel, faible mobilisation des recettes, mauvaise gouvernance et prédation organisée à tous les niveaux du pouvoir. Que dire de la répartition d'une croissance illusoire qui n'est qu'une statistique faussée. Peut-on réellement envisager cette illusoire "grande victoire" des FARDC en dehors de ce contexte ? NdlR)

Gécamines
 L’ Agence Ecofin annonce que « La Gécamines nomme l’homme d’affaires américain Jack Rosen comme administrateur ».
La Gécamines a annoncé aujourd’hui la nomination de Jack Rosen en tant que membre de son conseil d’administration. Sa nomination apporte à la Gécamines « les qualités d’un chef d’entreprises international qui pourra conseiller l’entreprise et sa direction dans la poursuite et la mise en place de leur Plan de Développement Stratégique », déclare la célèbre compagnie congolaise.  Ses objectifs sont les suivants : augmenter la profitabilité en élaborant des partenariats lucratifs et compétitifs, réhabiliter plusieurs actifs, construire de nouvelles usines, obtenir des financements sur les marchés, et générer des centres de profit supplémentaires.
Mr. Rosen est le fondateur et PDG de Rosen Partners LLC, une société d’investissement new-yorkaise en plein essor. « Son expérience fait de lui la personne idéale pour la fonction qui lui est accordée ; il connait et comprend parfaitement le développement, la restructuration et le financement international de projets. Parmi ses qualités, celle de gérer ses équipes en prenant en compte un maximum d’aspects et d’enjeux – construction, ingénierie, partenaires financiers, évaluation d’impacts sociaux et environnementaux, fourniture de produits et d’équipements. Ce sont des compétences indispensables pour contribuer au développement et à la vision de l’entreprise » assure Gécamines.       
Mr. Rosen a longtemps été conseiller spécial pour des leaders politiques et des chefs d’Etat, non seulement aux Etats-Unis mais aussi en Afrique, au Moyen Orient et en Asie. En plus de diriger Rosen Partners LLC, Mr. Rosen siège également au Conseil consultatif d’Altimo, une des principales entreprises d’investissement dans les télécommunications en Russie. Mr. Rosen a siégé au conseil d’administration de plusieurs entreprises cotées en bourse. Parmi ses activités philanthropiques, il a été Président du Conseil américain du Judaïsme dans le Monde et il est aujourd’hui Président du Congrès juif américain.
« La Gécamines est bien placée pour répondre aux enjeux croissants de production de ressources et pour produire de la valeur dans un marché international de plus en plus exigeant. L’adoption de nouvelles technologies, une direction professionnelle, l'accès aux marchés de capitaux mondiaux et aux partenaires internationaux va permettre à sa direction d’avoir davantage accès aux marchés et d’atteindre des profits plus importants et plus durables, à la hauteur des ressources et de la richesse de cette nation » a déclaré Mr. Rosen, suite à sa nomination au conseil d’administration de la Gécamines.      
Albert Yuma, Président du conseil d’administration a ajouté : « La carrière exceptionnelle de Jack Rosen en politique, en économie internationale et en philanthropie, ainsi que sa longue expérience des services aux Etats-Unis, en Asie, au Moyen-Orient et, surtout, en Afrique, sont reconnues et respectées à tous les niveaux, parmi les gouvernements et au sein de la communauté des hommes d’affaires internationale. Ses intuitions, ses relations et ses réalisations font que nous sommes fiers qu’il ait adhéré à notre vision. Il va apporter une contribution réelle pour la réalisation de notre stratégie de repositionner la Gécamines comme un opérateur minier au niveau mondial ».          
La Générale des Carrières et des Mines, Gécamines Sarl, et en sigle GCM, est une Sarl de droit congolais, à caractère commercial et industriel. Elle a pour objet la prospection, la recherche et l’exploitation de gisements de minerais, le traitement de substances minérales issues de ces gisements, la transformation des produits tirés de ce traitement et la commercialisation et la vente de substances minérales brutes et traitées et de produits finis.
(Un nouveau pion pour la mao,mise anglo-saxonne et sioniste est ainsi en place, après l’arrivée des Britanniques dans le « secteur minier » du Rwanda. On peut laisser le M23 se faire battre, puisqu’il est remplacé par les hommes d’affaires… NdlR)

© CongoForum, le jeudi 7 novembre 2013

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez www.CongoForum.be
CongoForum est un site web unique qui existe depuis octobre 2005. Nous avons vraiment besoin de votre soutien financier. Merci de verser votre soutien sur le compte nro 738-0181033-53 de l’asbl CongoForum. Vous pouvez le faire sur une base mensuelle ou annuelle, comme vous voulez. Un grand merci d’avance! Encore des questions? Mr. Klaas Vanhalst vous répondra: klaas@congoforum.be .

Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>