Après la fin de ces hostilités ayant occasionné au bas mot quelques 6 millions de morts, il faut maintenant penser au bilan afin tous les commanditaires soient traduits en justice pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Mieux encore, il faut déconseiller aux autorités politiques congolaises de mettre cette victoire à l'actif des institutions en place étant donné que certains officiels ont été auteurs de cette guerre. Et nous pensons humblement qu'après la renaissance, il faut maintenant une refonte générale des institutions politiques congolaises afin de consolider le processus de la démocratisation de ce pays et le rétablissement de la bonne gouvernance. Toutes ces guerres qui endeuillent les pays africains sont essentiellement la conséquence des abus de régimes dictatoriaux. Maintenant que le bureau des droits de l'homme des Nations Unies vient de rendre public son rapport sur les violations des droits de l'homme ayant été perpétrées en marge du dernier processus électoral, il faut passer aux choses sérieuses. La communauté internationale doit demeurer ferme vis à vis de Kinshasa. Et la société civile, les partis politiques, les églises et les vrais nationalistes qui sont dans la majorité présidentielle doivent faire montre de leur patriotisme. C'est uniquement à ce prix que la vraie paix peut enfin revenir dans ce pays. A défaut, pas impossible que demain il y ait d'autres mouvements rebelles
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