27/12/13/REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
L’attaque de la localité de Kamango au Nord-Kivu le 25 décembre dernier par l’ADF/Nalu et une reddition massive de Bakata Katanga font que l’actualité apparaît dans la plupart de journaux paraissant à Kinshasa comme dominée par les questions d’insécurité. Les tractations en vue de la mise en pratique des suggestions des Concertations nationales, en ce compris la formation d’un nouveau gouvernement, occupe également une place non négligeable.
Nord-Kivu
L’Observateur titre « Un ballon d’essai raté des forces du mal ».
Ce journal rapporte que réveillés le mercredi 25 décembre courant, en pleine célébration de la Noël, comme dans un film d’horreur par irruption des prétendus rebelles des Forces démocratiques alliées/Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF/Nalu), les quelques rares habitants de Kamango, localité du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, se sont couchés sous la protection des Forces armées de la RDC (FARDC). Cette occupation éphémère qui n’a duré que l’espace d’une demi-journée, est ni plus, ni moins, un cuisant échec pour les commanditaires de cette entreprise funeste tapis dans l’ombre. Le ballon d’essai largué s’est avéré un vrai flop.
La Référence+ annonce qu’« après des durs combats à Kamango au Nord-Kivu : les FARDC et la Monusco délogent l’ADF/Nalu».
Ces rebelles ont décroché de Kamango, face à la puissance de feu des FARDC appuyées par l’aviation militaire des Nations unies.
Ce journal constate qu’en dépit de la signature du communiqué conjoint CIRGL/SADC à Nairobi, Museveni continue à instrumentaliser ces rebelles pour tuer dans l’est de la RDC. Il invite Kinshasa à sécuriser davantage ses frontières dans la partie orientale.
Ce journal rapporte que réveillés le mercredi 25 décembre courant, en pleine célébration de la Noël, comme dans un film d’horreur par irruption des prétendus rebelles des Forces démocratiques alliées/Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF/Nalu), les quelques rares habitants de Kamango, localité du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, se sont couchés sous la protection des Forces armées de la RDC (FARDC). Cette occupation éphémère qui n’a duré que l’espace d’une demi-journée, est ni plus, ni moins, un cuisant échec pour les commanditaires de cette entreprise funeste tapis dans l’ombre. Le ballon d’essai largué s’est avéré un vrai flop.
La Référence+ annonce qu’« après des durs combats à Kamango au Nord-Kivu : les FARDC et la Monusco délogent l’ADF/Nalu».
Ces rebelles ont décroché de Kamango, face à la puissance de feu des FARDC appuyées par l’aviation militaire des Nations unies.
Ce journal constate qu’en dépit de la signature du communiqué conjoint CIRGL/SADC à Nairobi, Museveni continue à instrumentaliser ces rebelles pour tuer dans l’est de la RDC. Il invite Kinshasa à sécuriser davantage ses frontières dans la partie orientale.
L’Avenir cite la Société civile du Nord-Kivu, selon qui des combattants de l’ex-mouvement rebelle M23 ont combattu à côté des rebelles ADF/Nalu. Pour preuve, la Société civile du Nord-Kivu rappelle que l’UPDF a reçu bon nombre d’éléments M23 dans sa base militaire de Kanyamwirima dans le district de Bundibugyo dans le but de les infiltrer dans les territoires de Beni et Irumu. Il soutient que les opérations conjointes entre les FARDC et la Monusco doivent être relancées, car elles permettront d’anéantir ces forces négatives et ainsi mettre en échec le projet de balkanisation de la RDC.
Le Phare titre : « Nairobi a déjà montré ses limites ».
Il note que moins de deux semaines après la signature des « Déclarations » de Nairobi par le gouvernement congolais et le M23, chacun dans son petit coin, le scénario d’un « Accord » que Kinshasa a refusé d’être ainsi nommé a montré ses limites. La chaude alerte du mercredi de Noël à Kamango ainsi que dans plusieurs localités du Nord-Kivu, a rappelé aux Congolais que le M23 et ses parrains, à savoir l’Ouganda et le Rwanda, sont loin de s’avouer militairement vaincus.
Le Potentiel souligne que la défaite du M23 n’a apporté qu’une accalmie relative. La résurgence des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu n’est pas de bonne augure. Avec tous les groupes armés qui écument sa partie Est, la RDC devra aussi se faire avec le nouveau front du Nord. Et ce journal de se demander, en sera-t-elle capable ?
Le Phare titre : « Nairobi a déjà montré ses limites ».
Il note que moins de deux semaines après la signature des « Déclarations » de Nairobi par le gouvernement congolais et le M23, chacun dans son petit coin, le scénario d’un « Accord » que Kinshasa a refusé d’être ainsi nommé a montré ses limites. La chaude alerte du mercredi de Noël à Kamango ainsi que dans plusieurs localités du Nord-Kivu, a rappelé aux Congolais que le M23 et ses parrains, à savoir l’Ouganda et le Rwanda, sont loin de s’avouer militairement vaincus.
Le Potentiel souligne que la défaite du M23 n’a apporté qu’une accalmie relative. La résurgence des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu n’est pas de bonne augure. Avec tous les groupes armés qui écument sa partie Est, la RDC devra aussi se faire avec le nouveau front du Nord. Et ce journal de se demander, en sera-t-elle capable ?
Katanga
Le Potentiel titre « Près de 2000 Maï-Maï se rendent au Katanga».
Il rapporte les propos du vice-gouverneur du Katanga, Guilbert-Paul Yav Tshibal expliquant que la reddition des deux milles combattants Maï-Maï résulte des initiatives sécuritaires prises par le gouvernement de la province, en appui aux efforts du gouvernement central, notamment aux alentours de Lubumbashi, dans les territoires de Manono et les districts du Tanganyika, de Mitwaba et du Haut Lomami. Au cours d’une intervention devant l’assemblée provinciale, il a déclaré que ces miliciens sont pris en charge au niveau de trois centres de transit et d’orientation créés à Kasokota, à Mukulubwe et à Manono.
Il rapporte les propos du vice-gouverneur du Katanga, Guilbert-Paul Yav Tshibal expliquant que la reddition des deux milles combattants Maï-Maï résulte des initiatives sécuritaires prises par le gouvernement de la province, en appui aux efforts du gouvernement central, notamment aux alentours de Lubumbashi, dans les territoires de Manono et les districts du Tanganyika, de Mitwaba et du Haut Lomami. Au cours d’une intervention devant l’assemblée provinciale, il a déclaré que ces miliciens sont pris en charge au niveau de trois centres de transit et d’orientation créés à Kasokota, à Mukulubwe et à Manono.
Politique intérieure
La Prospérité signale qu’« alors que Kabila consulte : l’UDPS, l’UNC & alliés sont très réservés ! »
Sauf changement de dernière minute, Joseph Kabila reçoit la classe politique et la société civile ce vendredi 27 décembre 2013 à la cité de l’Union Africaine. La Prospérité rapporte qu’il est fort probable qu’il s’agit des consultations dans le cadre de la mise en place du gouvernement de cohésion nationale. L’invitation, à en croire des sources concordantes, a été lancée en début de semaine. Depuis, les supputations vont bon train. Même si l’invitation n’a pas spécifié l’objet de la rencontre, il est fort probable, qu’il s’agisse des consultations, avant la mise en application des recommandations issues du Forum sur les concertations nationales, indique le journal. Mais, le groupe parlementaire UDPS & Alliés de Samy Badibanga, l’UNC de Vital Kamerhe ont simplement décliné cette offre, pourtant, opportune, pour tous ceux qui, normalement, cherchent à accéder au strapontin de l’appareil gouvernemental, fait savoir La Prospérité.
« La Cité de l’Union Africaine va recevoir, ce vendredi 27 décembre 2013, non pas les membres du Gouvernement pour un Conseil des ministres, mais la classe politique, dans toutes ses colorations et la société civile dans toutes ses facettes. Il sera, inévitablement, question de consolider les acquis de la cohésion nationale voulue par le Raïs à travers l’Ordonnance portant création du Forum sur les Concertations nationales. Ce sera l’occasion de l’amorce des grandes manœuvres, pour la matérialisation du Gouvernement dit de cohésion nationale, véritable manifestation de cet esprit de vivre collectif dans la diversité des pensées, mais en regardant tous dans la même direction. Si, d’une part, c’est-à-dire, côté CNS-RCN, le présidium s’attèle à valider, également ce vendredi dans la matinée, le Règlement Intérieur de cette structure, en vue de booster les recommandations issues de cette grand-messe, Joseph Kabila, pour sa part, veut tenir parole. Particulièrement en ce qui concerne les ‘‘décisions importantes’’ qu’il avait annoncées le 23 octobre 2013. Aussi, à quelques jours du traditionnel message à la nation du 31 décembre à minuit, le Raïs n’entend pas accumuler promesses sur promesses, sans un début de mise en œuvre pour les premières. C’est ce qui, apparemment, le pousse à se rassurer auprès de ses compatriotes, politiciens et acteurs de la société civile, question d’avoir un autre son de cloche. Boycott Affectés, peut être, par le don d’ubiquité, certains partis de l’opposition ont d’ores et déjà boycotté ce rendez-vous, sachant possiblement à l’avance ce qui s’y trame. C’est le cas du Groupe Parlementaire Udps & Alliés qui, dans un communiqué parvenu à La Prospérité, a pris l’option de ne pas répondre à l’invitation du Chef de l’Etat. Et ce, après débat et délibérations intervenus au cours d’une réunion convoquée, à cet effet, le dimanche dernier, pour statuer sur les différents contours du sujet, avant de lever l’option de participer ou pas à cette rencontre. ‘‘Dans un tel contexte, le Groupe Parlementaire UDPS & Alliés, redoute les risques que ce rendez-vous ne soit contre-productif, au regard des impératifs d’alternance politique incarnés par les aspirations profondes de notre peuple’’, lit-on, dans ce communiqué qui porte la signature de son vice-président, l’Honorable Fabien Mutomb. Le groupe parlementaire ‘’UNC & Alliés auraient, semble-t-il, levé la même option et, avec eux, tous ceux qui avaient refusé de prendre part aux concertations nationales. Mis à part ces groupes, la Cité de l’Union Africaine ne manquera pas de monde. Parce que, même au sein de ces derniers groupes, il y en a qui avaient pris part et qui vont y aller jusqu’au bout. C’est le cas de Serge Mayamba qui ne s’en offusque même plus, pourvu qu’il s’y retrouve ».
Sauf changement de dernière minute, Joseph Kabila reçoit la classe politique et la société civile ce vendredi 27 décembre 2013 à la cité de l’Union Africaine. La Prospérité rapporte qu’il est fort probable qu’il s’agit des consultations dans le cadre de la mise en place du gouvernement de cohésion nationale. L’invitation, à en croire des sources concordantes, a été lancée en début de semaine. Depuis, les supputations vont bon train. Même si l’invitation n’a pas spécifié l’objet de la rencontre, il est fort probable, qu’il s’agisse des consultations, avant la mise en application des recommandations issues du Forum sur les concertations nationales, indique le journal. Mais, le groupe parlementaire UDPS & Alliés de Samy Badibanga, l’UNC de Vital Kamerhe ont simplement décliné cette offre, pourtant, opportune, pour tous ceux qui, normalement, cherchent à accéder au strapontin de l’appareil gouvernemental, fait savoir La Prospérité.
« La Cité de l’Union Africaine va recevoir, ce vendredi 27 décembre 2013, non pas les membres du Gouvernement pour un Conseil des ministres, mais la classe politique, dans toutes ses colorations et la société civile dans toutes ses facettes. Il sera, inévitablement, question de consolider les acquis de la cohésion nationale voulue par le Raïs à travers l’Ordonnance portant création du Forum sur les Concertations nationales. Ce sera l’occasion de l’amorce des grandes manœuvres, pour la matérialisation du Gouvernement dit de cohésion nationale, véritable manifestation de cet esprit de vivre collectif dans la diversité des pensées, mais en regardant tous dans la même direction. Si, d’une part, c’est-à-dire, côté CNS-RCN, le présidium s’attèle à valider, également ce vendredi dans la matinée, le Règlement Intérieur de cette structure, en vue de booster les recommandations issues de cette grand-messe, Joseph Kabila, pour sa part, veut tenir parole. Particulièrement en ce qui concerne les ‘‘décisions importantes’’ qu’il avait annoncées le 23 octobre 2013. Aussi, à quelques jours du traditionnel message à la nation du 31 décembre à minuit, le Raïs n’entend pas accumuler promesses sur promesses, sans un début de mise en œuvre pour les premières. C’est ce qui, apparemment, le pousse à se rassurer auprès de ses compatriotes, politiciens et acteurs de la société civile, question d’avoir un autre son de cloche. Boycott Affectés, peut être, par le don d’ubiquité, certains partis de l’opposition ont d’ores et déjà boycotté ce rendez-vous, sachant possiblement à l’avance ce qui s’y trame. C’est le cas du Groupe Parlementaire Udps & Alliés qui, dans un communiqué parvenu à La Prospérité, a pris l’option de ne pas répondre à l’invitation du Chef de l’Etat. Et ce, après débat et délibérations intervenus au cours d’une réunion convoquée, à cet effet, le dimanche dernier, pour statuer sur les différents contours du sujet, avant de lever l’option de participer ou pas à cette rencontre. ‘‘Dans un tel contexte, le Groupe Parlementaire UDPS & Alliés, redoute les risques que ce rendez-vous ne soit contre-productif, au regard des impératifs d’alternance politique incarnés par les aspirations profondes de notre peuple’’, lit-on, dans ce communiqué qui porte la signature de son vice-président, l’Honorable Fabien Mutomb. Le groupe parlementaire ‘’UNC & Alliés auraient, semble-t-il, levé la même option et, avec eux, tous ceux qui avaient refusé de prendre part aux concertations nationales. Mis à part ces groupes, la Cité de l’Union Africaine ne manquera pas de monde. Parce que, même au sein de ces derniers groupes, il y en a qui avaient pris part et qui vont y aller jusqu’au bout. C’est le cas de Serge Mayamba qui ne s’en offusque même plus, pourvu qu’il s’y retrouve ».
Le Potentiel note qu’à la fin du M23 et de l’insécurité qui est en perspective au Nord du pays : «Le silence de Tshisekedi inquiète».
La RDC est à la croisée des chemins. Pendant ce temps, un poids lourd de la scène politique, Etienne Tshisekedi, brille par un silence inquiétant.
Après s’être « autoproclamé président élu » avoir même prêté serment, Tshisekedi a été contraint à un exil intérieur par le gouvernement, jusqu’à ne plus pouvoir communiquer avec ses partisans, constate le journal. Pour Tshisekedi, ceux qui gèrent le pays actuellement ne sont pas légitimes. Il les considère comme « des imposteurs ». De la même manière, l’attentisme qui se constate n’est pas loin d’une démission, selon le quotidien. Etienne Tshisekedi, qui est en quête de l’impérium, ferait œuvre utile de prendre une part active aux débats sur d’importantes questions qui se posent à la nation, pense Le Potentiel pour qui le silence de Tshisekedi crée un vide.
(Les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Il faut entendre par là que l’élection par ce« corps électoral inconnu » n’est pas crédible, quels que soient les élus. Elle ne l’est donc pas davantage pour ETwM que pour JKK.
Les élections du 28/11/11 ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. On ne peut que les considérer comme NULLES.
Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
La tentative de Tshisekedi de proclamer ses propres résultats relevait donc de la mascarade, tout autant que la reconduction de JKK. ETwM a joué le rôle d’un Alassane Ouattara qui n’aurait eu avec lui ni les soldats du RPI, ni l’ONU, ni l’armée française. Il y a eu DEUX tentatives de coup d’Etat, l’un appuyé sur la force et qui a réussi, l’autre ne reposant sur rien et qui a échoué. Mais, en canalisant les énergies vers une lutte entre deux « présidents prétendument élus », ETwM a fortement contribué à empêcher que puisse se former une véritable opposition aux élections nulles et truquées, ressemblant tous les démocrates, contestant non telle ou telle élection, mais le système électoral congolais dans son ensemble en vertu d’un principe simple et évident « Une élection doit être impeccable, ou alors elle ne compte pas ». Faute de cette véritable opposition, la chienlit va se perpétuer en 2016. NdlR)
La RDC est à la croisée des chemins. Pendant ce temps, un poids lourd de la scène politique, Etienne Tshisekedi, brille par un silence inquiétant.
Après s’être « autoproclamé président élu » avoir même prêté serment, Tshisekedi a été contraint à un exil intérieur par le gouvernement, jusqu’à ne plus pouvoir communiquer avec ses partisans, constate le journal. Pour Tshisekedi, ceux qui gèrent le pays actuellement ne sont pas légitimes. Il les considère comme « des imposteurs ». De la même manière, l’attentisme qui se constate n’est pas loin d’une démission, selon le quotidien. Etienne Tshisekedi, qui est en quête de l’impérium, ferait œuvre utile de prendre une part active aux débats sur d’importantes questions qui se posent à la nation, pense Le Potentiel pour qui le silence de Tshisekedi crée un vide.
(Les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Il faut entendre par là que l’élection par ce« corps électoral inconnu » n’est pas crédible, quels que soient les élus. Elle ne l’est donc pas davantage pour ETwM que pour JKK.
Les élections du 28/11/11 ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. On ne peut que les considérer comme NULLES.
Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
La tentative de Tshisekedi de proclamer ses propres résultats relevait donc de la mascarade, tout autant que la reconduction de JKK. ETwM a joué le rôle d’un Alassane Ouattara qui n’aurait eu avec lui ni les soldats du RPI, ni l’ONU, ni l’armée française. Il y a eu DEUX tentatives de coup d’Etat, l’un appuyé sur la force et qui a réussi, l’autre ne reposant sur rien et qui a échoué. Mais, en canalisant les énergies vers une lutte entre deux « présidents prétendument élus », ETwM a fortement contribué à empêcher que puisse se former une véritable opposition aux élections nulles et truquées, ressemblant tous les démocrates, contestant non telle ou telle élection, mais le système électoral congolais dans son ensemble en vertu d’un principe simple et évident « Une élection doit être impeccable, ou alors elle ne compte pas ». Faute de cette véritable opposition, la chienlit va se perpétuer en 2016. NdlR)
Fonction publique
Le Potentiel annonce que JKK« a promu et mis à la retraite 972 agents et fonctionnaires de l’Etat aux termes de l’ordonnance n°13/112 du 24 décembre 2013, tenant compte des dossiers administratifs des intéressés et sur proposition du ministre de la Fonction publique après avoir entendu le Conseil des ministres ».
Ainsi, 14 sont promus et mis à la retraite au grade de Secrétaire général, 96 sont promus et mis à la retraite au grade de Directeur, 276 sont promus et mis à la retraite au grade de Chef de division, 586 sont promus et mis à la retraite au grade de chef de Bureau. « Les Agents pré qualifiés bénéficient, à l’entrée en vigueur de la présente Ordonnance, de la pension de retraite majorée des avantages sociaux prévus par le Statut et les textes réglementaires susvisés», stipule l’article 5. L’article 6 abroge « toutes les dispositions antérieures contraires» à cette ordonnance. Aux termes de l’article 7, « le ministre de la Fonction publique est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature ».
Ainsi, 14 sont promus et mis à la retraite au grade de Secrétaire général, 96 sont promus et mis à la retraite au grade de Directeur, 276 sont promus et mis à la retraite au grade de Chef de division, 586 sont promus et mis à la retraite au grade de chef de Bureau. « Les Agents pré qualifiés bénéficient, à l’entrée en vigueur de la présente Ordonnance, de la pension de retraite majorée des avantages sociaux prévus par le Statut et les textes réglementaires susvisés», stipule l’article 5. L’article 6 abroge « toutes les dispositions antérieures contraires» à cette ordonnance. Aux termes de l’article 7, « le ministre de la Fonction publique est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature ».
(L’opération que l’on appelle, pour faire court, « formation d’un nouveau gouvernement » doit, en fait concerner non seulement les Ministres, mais aussi les cadres supérieurs de la Fonction Publique et des entreprises d’état. Pour éviter de faire trop de mécontents, il faut en effet avoir beaucoup de postes à distribuer. On fait de la place. NdlR)