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L’actualité reste dominée par la situation à l’Est. A côté de quelques nouvelles sur la situation locale, il est surtout question de la rencontre de Kampala où il sera procédé à la réévaluation de l’accord du 23 mars 2009. Certains journaux à Kinshasa ne cachent pas leur pessimisme au regard des obstacles qui se dressent sur le chemin de Kampala. Le « menu du jour » se complètent de quelques nouvelles politiques, économiques ou relatives au secteur des télécommunications.
Nouvelles de l’Est
Le Potentiel annonce«Plus de 30 femmes violées par des combattants Maï-Maï à Mambasa»,
«Les victimes auraient été violées en représailles pour leur supposée collaboration avec des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le nombre de viols pourrait être beaucoup plus élevé», a indiqué mercredi à Kinshasa le porte-parole civil de la Monusco, Madnodje Mounoubai lors du point de presse hebdomadaire.
«Les victimes auraient été violées en représailles pour leur supposée collaboration avec des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le nombre de viols pourrait être beaucoup plus élevé», a indiqué mercredi à Kinshasa le porte-parole civil de la Monusco, Madnodje Mounoubai lors du point de presse hebdomadaire.
L’Avenir signale que «Le trafic a repris à l’aéroport de Goma»,
«Le premier avion vient de décoller. Un avion de la Monusco vient d’atterrir», a déclaré le ministre, indiquant que la délégation des officiels congolais partis à Goma après le retrait du M23 embarquerait dans un avion de la Monusco à partir du même aéroport ce mercredi pour rentrer à Kinshasa. «La population a connu énormément de souffrances mais nous ne devons pas en tant que gouvernement laisser la population souffrir. Il faut que la ville s’ouvre», a-t-il affirmé».
Radio Okapi affirme de son côté que le trafic lacustre entre Goma et Bukavu a également repris.
L’Observateur signale que « Des équipements et munitions des FARDC echappent au M23»,
«Avant de se retirer de Goma, les mutins du Mouvement du 23 mars (M 23) ont tenté en vain un dernier coup de force à l'aéroport de la ville, suite à l'interposition des forces de la Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco). Le commandant en second de la brigade du Nord Kivu de la Monusco, a opposé le 29 novembre dernier, un refus catégorique aux injonctions du lieutenant-colonel Krasto du M 23, qui voulait que lui soient livrés avant le retrait de leur troupe, les équipements et munitions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) stockés à l'aéroport de Goma, a-t-on révélé hier mercredi 5 décembre, au cours du point de presse hebdomadaire conjoint des Nations Unies. Sans vergogne, pour justifier son acte, le très culotté commandant rebelle a insinué que ces armements et arsenal militaire entreposés à l'aéroport de Goma appartiennent au peuple congolais, et par conséquent, au M 23».
«Avant de se retirer de Goma, les mutins du Mouvement du 23 mars (M 23) ont tenté en vain un dernier coup de force à l'aéroport de la ville, suite à l'interposition des forces de la Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco). Le commandant en second de la brigade du Nord Kivu de la Monusco, a opposé le 29 novembre dernier, un refus catégorique aux injonctions du lieutenant-colonel Krasto du M 23, qui voulait que lui soient livrés avant le retrait de leur troupe, les équipements et munitions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) stockés à l'aéroport de Goma, a-t-on révélé hier mercredi 5 décembre, au cours du point de presse hebdomadaire conjoint des Nations Unies. Sans vergogne, pour justifier son acte, le très culotté commandant rebelle a insinué que ces armements et arsenal militaire entreposés à l'aéroport de Goma appartiennent au peuple congolais, et par conséquent, au M 23».
Kampala
Le Potentiel voit « Le M23 confronté à un problème de logistique pour se rendre à Kampala sans Makenga».
Il rapporte que la délégation du M23 aux pourparlers « Kampala VI » n’est pas encore en Ouganda. Selon le journal, cette délégation risque d’être bloquée en RDC la frontière de Bunagana, limite avec l’Ouganda étant à ce jour encore officiellement fermée.
Mais cet article relaie aussi largement la position du M23 au sujet des matières qui devraient être débattues à Kampala. Le Potentiel cite le président du M23, Jean-Marie Runiga qui affirme : « De notre côté, nous avons prévu de pouvoir parler d’autres questions politiques et juridiques ayant trait à la défense et à la sécurité, à l’économie et aux finances, au social et au développement». Ce groupe armé qui menace toujours de renverser le régime de Kinshasa au cas où les voies politiques et diplomatiques n’aboutissaient pas, estime que parler de ces matières à Kampala relève du simple bon sens, conclut Le Potentiel.
Il rapporte que la délégation du M23 aux pourparlers « Kampala VI » n’est pas encore en Ouganda. Selon le journal, cette délégation risque d’être bloquée en RDC la frontière de Bunagana, limite avec l’Ouganda étant à ce jour encore officiellement fermée.
Mais cet article relaie aussi largement la position du M23 au sujet des matières qui devraient être débattues à Kampala. Le Potentiel cite le président du M23, Jean-Marie Runiga qui affirme : « De notre côté, nous avons prévu de pouvoir parler d’autres questions politiques et juridiques ayant trait à la défense et à la sécurité, à l’économie et aux finances, au social et au développement». Ce groupe armé qui menace toujours de renverser le régime de Kinshasa au cas où les voies politiques et diplomatiques n’aboutissaient pas, estime que parler de ces matières à Kampala relève du simple bon sens, conclut Le Potentiel.
La Prospérité intitule son éditorial : « L’opposition boude !».
Elle annonce que l’opposition décline toute participation au dialogue de Kampala. Le journal rappelle que le M23, au comble de son orgueil d’avoir assujetti Goma pendant quelques jours, avait non seulement fait monter les enchères mais aussi exiger la présence de l’opposition politique, la diaspora congolaise ainsi que la société civile dans les pourparlers de l’Ouganda. Seulement, l’opposition politique congolaise refuse d’aller à Kampala, fait savoir le journal. Après un débat de deux jours, cette frange de la classe politique ne voit pas la nécessité de s’y rendre, vu qu’elle n’avait pas participé aux accords signés en 2009. Visiblement, cette famille politique n’a pas tort, fait réfléchir le journal, se basant sur un principe simple du droit qui veut que les accords, légalement signés, tiennent lieu de loi à ceux qui les ont contractés. De par ce petit énoncé, l’opposition est, d’office, écartée de cette évaluation des accords qui, d’ailleurs, lui sont étrangers. Certains analystes laissent penser que la décision du refus de ces politiciens serait simplement punitive. Elle servirait à laisser libre cours aux turpitudes qui ont commencé, il y a plus de 3 ans, rapporte La Prospérité.
Elle annonce que l’opposition décline toute participation au dialogue de Kampala. Le journal rappelle que le M23, au comble de son orgueil d’avoir assujetti Goma pendant quelques jours, avait non seulement fait monter les enchères mais aussi exiger la présence de l’opposition politique, la diaspora congolaise ainsi que la société civile dans les pourparlers de l’Ouganda. Seulement, l’opposition politique congolaise refuse d’aller à Kampala, fait savoir le journal. Après un débat de deux jours, cette frange de la classe politique ne voit pas la nécessité de s’y rendre, vu qu’elle n’avait pas participé aux accords signés en 2009. Visiblement, cette famille politique n’a pas tort, fait réfléchir le journal, se basant sur un principe simple du droit qui veut que les accords, légalement signés, tiennent lieu de loi à ceux qui les ont contractés. De par ce petit énoncé, l’opposition est, d’office, écartée de cette évaluation des accords qui, d’ailleurs, lui sont étrangers. Certains analystes laissent penser que la décision du refus de ces politiciens serait simplement punitive. Elle servirait à laisser libre cours aux turpitudes qui ont commencé, il y a plus de 3 ans, rapporte La Prospérité.
L’Avenir annonce : « Evaluation à Kampala. Benoît XVI s’en mêle».
Il peint un tableau sombre de la situation avec le cahier de charges outré de la partie rebelle, jouissant du parrainage avéré de Kigali et de Kampala, et l’opposition qui se dit non partante et renvoie la balle à la Majorité. Si une chose est d’évaluer, une autre est de recadrer le débat tant dans sa nature que dans la qualité de ceux qui doivent y prendre part.
L’Avenir note que toutes tentatives semblent mal parties et donc vouées à l’échec suite à un cahier de charges outré de la partie rebelle, jouissant du parrainage avéré de Kigali et de Kampala, que curieusement seule Mme Mushikiwabo, ministre en charge des Affaires étrangères du Rwanda continue à récuser. Du côté de Kinshasa, l’opposition se dit non partante et renvoie la balle à la Majorité.
L’Avenir annonce aussi que le pape Benoît XVI a lancé mercredi 5 décembre un vibrant appel au « dialogue » et à la « réconciliation » entre les parties en conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Le chef spirituel de l’église catholique universelle a en outre invité la communauté internationale à « subvenir aux besoins des population ». Il se dit très inquiet de la tournure que prennent les évènements dans l’Est de la République.
L’Avenir rappelle que le dimanche 30 septembre 2012, Benoît XVI avait déjà exprimé sa préoccupation pour la situation qui se créait en RDC. Celle-ci a empiré dernièrement avec la progression et la prise de Goma pendant près de deux semaines, par les hommes du M23, exposant les populations aux vols, viols, pillages ainsi que l’exploitation des enfants sans reparler de l’exploitation minière, le nerf de la guerre, selon une certaine source.
A ce jour, la Rd Congo est surtout victime d’une grave crise humanitaire, le Pape a déclaré que “depuis des mois, le pays est le théâtre de combats et de violences, et une bonne part de la population manque des biens de première nécessité. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir pour trouver refuge loin de chez elles. Je renouvelle mon appel au dialogue et la réconciliation, ainsi qu’à répondre aux besoins de la population locale’’, rapporte L’Avenir.
Il peint un tableau sombre de la situation avec le cahier de charges outré de la partie rebelle, jouissant du parrainage avéré de Kigali et de Kampala, et l’opposition qui se dit non partante et renvoie la balle à la Majorité. Si une chose est d’évaluer, une autre est de recadrer le débat tant dans sa nature que dans la qualité de ceux qui doivent y prendre part.
L’Avenir note que toutes tentatives semblent mal parties et donc vouées à l’échec suite à un cahier de charges outré de la partie rebelle, jouissant du parrainage avéré de Kigali et de Kampala, que curieusement seule Mme Mushikiwabo, ministre en charge des Affaires étrangères du Rwanda continue à récuser. Du côté de Kinshasa, l’opposition se dit non partante et renvoie la balle à la Majorité.
L’Avenir annonce aussi que le pape Benoît XVI a lancé mercredi 5 décembre un vibrant appel au « dialogue » et à la « réconciliation » entre les parties en conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Le chef spirituel de l’église catholique universelle a en outre invité la communauté internationale à « subvenir aux besoins des population ». Il se dit très inquiet de la tournure que prennent les évènements dans l’Est de la République.
L’Avenir rappelle que le dimanche 30 septembre 2012, Benoît XVI avait déjà exprimé sa préoccupation pour la situation qui se créait en RDC. Celle-ci a empiré dernièrement avec la progression et la prise de Goma pendant près de deux semaines, par les hommes du M23, exposant les populations aux vols, viols, pillages ainsi que l’exploitation des enfants sans reparler de l’exploitation minière, le nerf de la guerre, selon une certaine source.
A ce jour, la Rd Congo est surtout victime d’une grave crise humanitaire, le Pape a déclaré que “depuis des mois, le pays est le théâtre de combats et de violences, et une bonne part de la population manque des biens de première nécessité. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir pour trouver refuge loin de chez elles. Je renouvelle mon appel au dialogue et la réconciliation, ainsi qu’à répondre aux besoins de la population locale’’, rapporte L’Avenir.
Le Phareconstate « Kampala : le brouillard ».
En effet, note ce quotidien, jusque hier mercredi, une lourde hypothèque continuait de peser sur la tenue, à Kampala, de la réunion ou des négociations en rapport avec la réévaluation de l’Accord du 23 mars 2009.
Le Phareperçoit de gros nuages au-dessus de la capitale ougandaise et ces nuages ne cessent de s’accumuler. Pour les analystes, ce sont les rebelles, forts de leur nouveau statut de partenaires du gouvernement congolais, qui font le plus craindre l’échec d’une rencontre qui tarde à commencer.
Contrairement au vent d’optimisme qui soufflait sur la réunion de la capitale ougandaise depuis le début de la semaine, l’heure est maintenant au doute, sur l’ordre du jour comme sur la participation des ténors du M23, plus que jamais revêtus de la casquette d’acteurs désormais incontournables de la crise congolaise.
La Référence+annonce que « Le gouvernement congolais se dit prêt » pour le dialogue avec le M23.
Ce dialogue va commencer d’ici un ou deux jours, selon le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej. Même s’il sera d’abord question de pourparlers entre Kinshasa et le M23, la délégation de la RDC inclura des parlementaires de l’Opposition et la Société civile du Nord et Sud-Kivu. Cette négociation pourrait commencer à Kampala et se poursuivre à Brazzaville pour de bon. Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, pourrait être le sage qui ferait la médiation.
En effet, note ce quotidien, jusque hier mercredi, une lourde hypothèque continuait de peser sur la tenue, à Kampala, de la réunion ou des négociations en rapport avec la réévaluation de l’Accord du 23 mars 2009.
Le Phareperçoit de gros nuages au-dessus de la capitale ougandaise et ces nuages ne cessent de s’accumuler. Pour les analystes, ce sont les rebelles, forts de leur nouveau statut de partenaires du gouvernement congolais, qui font le plus craindre l’échec d’une rencontre qui tarde à commencer.
Contrairement au vent d’optimisme qui soufflait sur la réunion de la capitale ougandaise depuis le début de la semaine, l’heure est maintenant au doute, sur l’ordre du jour comme sur la participation des ténors du M23, plus que jamais revêtus de la casquette d’acteurs désormais incontournables de la crise congolaise.
La Référence+annonce que « Le gouvernement congolais se dit prêt » pour le dialogue avec le M23.
Ce dialogue va commencer d’ici un ou deux jours, selon le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej. Même s’il sera d’abord question de pourparlers entre Kinshasa et le M23, la délégation de la RDC inclura des parlementaires de l’Opposition et la Société civile du Nord et Sud-Kivu. Cette négociation pourrait commencer à Kampala et se poursuivre à Brazzaville pour de bon. Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, pourrait être le sage qui ferait la médiation.
(Les accords dits « Kampala V » prévoient, de la part du M23, le retrait de Goma et, de la part de Kinshasa, des négociations concernant les « revendications légitimes des rebelles ». Cette dernière formule a souvent été comprise de travers par les Congolais, ce qui est souvent le cas avec le langage diplomatique, où l’on considère que « les mots ont été donnés à l’homme pour dissimuler sa pensée ». « Examiner les revendications légitimes des rebelles » signifie surtout que l’on peut refuser d’examiner toutes les revendications que l’on jugera illégitimes et nullement que Kinshasa ait reconnu en bloc comme légitime tout ce que le M23, qui a d’ailleurs demandé tout et son contraire, a bien pu réclamer. La position gouvernementale est qu’à la rencontre de Kampala, il sera procédé à la réévaluation de l’accord du 23 mars 2009. Le M23, de son côté, reprend à l’opposition les principales revendications qu’elle a émises depuis les « élections » de 2011. On ne peut que constater que cela fait merveilleusement le jeu du pouvoir, et cela explique la position en retrait de l’opposition qui craint l’amalgame.
Les tragiques événements de l’Est servent à sonner l’appel au grand rassemblement patriotique autour du drapeau. Le pouvoir compte visiblement obtenir ainsi, à la faveur d’un sentiment d’urgence, un soutien qu’il ne peut tirer d’une légitimité démocratique qui lui manque. Les élections du 28/11/11 ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
C’est peu après les élections, alors que les commentaires négatifs tombaient de partout, que JKK a brusquement décidé un retournement des alliances. De fin 2008 à fin 2011, la thèse officielle était que le Rwanda était un allié, que tous les ennuis venaient du FDLR et que Ntaganda était indispensable à la paix. Subitement, le Rwanda devenait un ennemi et il fallait arrêter Bosco Ntaganda. Cela prenait dans le sens du poil l’opinion congolaise et la communauté internationale. Mais il ne pouvait échapper à personne que cela allait rallumer la guerre, d’autant lus qu’au lieu d’arrêter Ntaganda par surprise, on annonça à grand bruit l’intention de le faire. Le bandit n’a bien sûr pas attendu les gendarmes ! Comment ne pas en retirer l’impression que le pétard qui a éclaté à Goma a été allumé volontairement et en connaissance de cause par le pouvoir, en vue, précisément, de créer la psychose d’urgence nationale dont il s’efforce, maintenant de profiter. Il lui sera maintenant facile de prétendre que « l’opposition tient le même langage que le M23. NdlR)
C’est peu après les élections, alors que les commentaires négatifs tombaient de partout, que JKK a brusquement décidé un retournement des alliances. De fin 2008 à fin 2011, la thèse officielle était que le Rwanda était un allié, que tous les ennuis venaient du FDLR et que Ntaganda était indispensable à la paix. Subitement, le Rwanda devenait un ennemi et il fallait arrêter Bosco Ntaganda. Cela prenait dans le sens du poil l’opinion congolaise et la communauté internationale. Mais il ne pouvait échapper à personne que cela allait rallumer la guerre, d’autant lus qu’au lieu d’arrêter Ntaganda par surprise, on annonça à grand bruit l’intention de le faire. Le bandit n’a bien sûr pas attendu les gendarmes ! Comment ne pas en retirer l’impression que le pétard qui a éclaté à Goma a été allumé volontairement et en connaissance de cause par le pouvoir, en vue, précisément, de créer la psychose d’urgence nationale dont il s’efforce, maintenant de profiter. Il lui sera maintenant facile de prétendre que « l’opposition tient le même langage que le M23. NdlR)
Katumbi-Muyambo
Le Potentiel s’intéresse au conflit Katumbi-Muyambo et titre « La MP sanctionne ».
Ce conflit est un véritable feuilleton d’une durée digne de « Dallas » et dont certaines péripétie valaient celle de « Rocambole ».Mais, s’il a tenu certains Congolais en haleine, cet affrontement dans « l’univers impitoyable » de la province du cuivre s’est essentiellement déroulé sur « l’Internet congolais » ou entre les sites rivaux « Jua » et « Nyota » (« le Soleil » et « L’Etoile ». NdlR). Il n’est apparu que de temps à autre dans la presse nationale. Il est donc inintelligible si l’on n’en connaît pas le déroulement, raison pour laquelle nous reproduisons l’intégralité de l’article. Nous devons cependant prévenir le lecteur de ce que Le Potentiel a dans l’affaire, pris énergiquement le parti du gouverneur Katumbi.
« La Scode (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement) est frappée d’une mesure de suspension à durée indéterminée de la part du bureau politique de la Majorité présidentielle/Katanga. « Votre parti politique est tenu de s’abstenir de participer aux activités de la majorité présidentielle au Katanga, moins encore de faire usage de logos et autres enseigne de notre plate-forme durant toute la période de cette suspension », note le secrétaire exécutif, l’honorable Mwenge Mafuta, dans sa lettre de notification datée du 28 novembre 2012.
L’évolution de la situation de conflit ouvert entre Moïse Katumbi Chapwe et Me Jean-Claude Muyambo Kyassa, président de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode), est en train de dissiper tout le brouillard créé intentionnellement pour noyer un homme politique qui a pu, en quelques années seulement sur la scène politique nationale, confirmer ses qualités de leader. Elu gouverneur du Katanga, il a convaincu et mis tout le monde d’accord sur la possibilité de relever le niveau déclinant d’une province jadis porteuse d’espoirs de toute une nation.
Pour avoir engagé un bras de fer avec le gouverneur élu de la province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, l’ancien bâtonnier de Lubumbashi n’a plus bonne presse, non seulement au sein de la population katangaise mais également dans sa propre famille politique, la Majorité présidentielle (MP). Aux termes d’une décision prise par cette dernière le 28 novembre 2012, le parti politique de Jean-Claude Muyambo a été « suspendu jusqu’à nouvel ordre, de sa qualité de membre de la majorité présidentielle/Katanga ».
La décision n°001/BUR/-POL/MP-KAT/2012 est suffisamment motivée et justifiée. D’abord, le bureau politique de la MP/Katanga prend en compte le climat sociopolitique malsain entretenu par la Scode dans la province du Katanga. Il rappelle que le président national de la Scode a depuis plus d’une année entrepris des actions politiques et médiatiques isolées contraires à l’esprit de la Charte de la majorité présidentielle. Lesquelles actions sont susceptibles de créer la confusion et de compromettre les objectifs définis dans la charte de la MP.
Ensuite, le bureau politique provincial de la MP indique que les déclarations faites par le président de la Scode à différentes occasions sont peu accommodantes et préjudiciables à la Majorité présidentielle ; pire encore, elles violent les prescrits des dispositions statutaires et réglementaires de la plate-forme politique. La MP/Katanga considère que les faits dont Jean-Claude Muyambo s’est rendu coupable sont graves.
Elle fait savoir que ces faits sont de nature à troubler l’ordre public et, partant, à déstabiliser les institutions provinciales de même qu’à les détourner de l’objectif principal qui est le développement du Katanga. Bien plus, lesdits faits, dont la gravité n’est plus à démontrer, sont de nature à porter atteinte grave à l’image de la Majorité présidentielle du Katanga.
Par ailleurs, la MP/Katanga rappelle avoir mené plusieurs actions en direction des responsables provinciaux de la Scode en vue de les ramener sur le droit chemin. Elle regrette que cette démarche soit restée infructueuse. Ceux-ci n’ont pas même daigné donner une suite à la lettre du bureau provincial de la MP dont l’objet était repris comme suit : « Demande de clarification de votre position ». Et pourtant, un délai butoir de 72 heures leur avait été accordé pour s’expliquer et éclairer la lanterne.
Devant l’entêtement des concernés, la MP ne pouvait pas rester de marbre. Elle a agi, car il fallait sanctionner pour ne pas consacrer l’impunité et les dérapages. Aussi la décision de suspendre la Scode est-elle justifiée par la nécessité de maintenir la tranquillité et la paix, d’une part et, d’autre part de préserver un mouvement fort, compétitif, discipliné et cohérent en vue de répondre au souci d’efficacité de l’action politique de la MP au service de la nation en général et du Katanga en particulier.
Les faits graves auxquels le bureau de la MP/Katanga fait allusion sont, entre autres, la publication par le président national de la Scode, d’une série de lettres ouvertes à l’encontre du gouverneur du Katanga. Dans ses missives dignes de « versets sataniques », Jean-Claude Muyambo s’en prend ouvertement et vertement à Moïse Katumbi Chapwe. Il le vilipende, le dénigre et le traite de tous les noms. Gratuitement. Sans considération aucune pour la personne du représentant du chef de l’Etat dans cette partie de la RDC.
La polémique entre les deux personnalités a été vite engagée et elle s’est emballée sur un fonds politico-ethnique qui ne pouvait laisser personne indifférent. Car d’ores et déjà, la tension était montée d’un écran dans la masse populaire. Renforcée, en cela, par les médias locaux mis à contribution pour des besoins de la cause.
A tout prendre, le président de la Scode est pris à son propre piège. Le rouleau compresseur a entamé sa marche pour mettre à nu son jeu politique malsain et ses manigances qui ne peuvent tromper que les membres de son parti. Il ne lui reste plus comme planche de salut que se repentir publiquement et faire amende honorable. Dans le cas contraire, c’est la descente aux enfers ».
Ce conflit est un véritable feuilleton d’une durée digne de « Dallas » et dont certaines péripétie valaient celle de « Rocambole ».Mais, s’il a tenu certains Congolais en haleine, cet affrontement dans « l’univers impitoyable » de la province du cuivre s’est essentiellement déroulé sur « l’Internet congolais » ou entre les sites rivaux « Jua » et « Nyota » (« le Soleil » et « L’Etoile ». NdlR). Il n’est apparu que de temps à autre dans la presse nationale. Il est donc inintelligible si l’on n’en connaît pas le déroulement, raison pour laquelle nous reproduisons l’intégralité de l’article. Nous devons cependant prévenir le lecteur de ce que Le Potentiel a dans l’affaire, pris énergiquement le parti du gouverneur Katumbi.
« La Scode (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement) est frappée d’une mesure de suspension à durée indéterminée de la part du bureau politique de la Majorité présidentielle/Katanga. « Votre parti politique est tenu de s’abstenir de participer aux activités de la majorité présidentielle au Katanga, moins encore de faire usage de logos et autres enseigne de notre plate-forme durant toute la période de cette suspension », note le secrétaire exécutif, l’honorable Mwenge Mafuta, dans sa lettre de notification datée du 28 novembre 2012.
L’évolution de la situation de conflit ouvert entre Moïse Katumbi Chapwe et Me Jean-Claude Muyambo Kyassa, président de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode), est en train de dissiper tout le brouillard créé intentionnellement pour noyer un homme politique qui a pu, en quelques années seulement sur la scène politique nationale, confirmer ses qualités de leader. Elu gouverneur du Katanga, il a convaincu et mis tout le monde d’accord sur la possibilité de relever le niveau déclinant d’une province jadis porteuse d’espoirs de toute une nation.
Pour avoir engagé un bras de fer avec le gouverneur élu de la province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, l’ancien bâtonnier de Lubumbashi n’a plus bonne presse, non seulement au sein de la population katangaise mais également dans sa propre famille politique, la Majorité présidentielle (MP). Aux termes d’une décision prise par cette dernière le 28 novembre 2012, le parti politique de Jean-Claude Muyambo a été « suspendu jusqu’à nouvel ordre, de sa qualité de membre de la majorité présidentielle/Katanga ».
La décision n°001/BUR/-POL/MP-KAT/2012 est suffisamment motivée et justifiée. D’abord, le bureau politique de la MP/Katanga prend en compte le climat sociopolitique malsain entretenu par la Scode dans la province du Katanga. Il rappelle que le président national de la Scode a depuis plus d’une année entrepris des actions politiques et médiatiques isolées contraires à l’esprit de la Charte de la majorité présidentielle. Lesquelles actions sont susceptibles de créer la confusion et de compromettre les objectifs définis dans la charte de la MP.
Ensuite, le bureau politique provincial de la MP indique que les déclarations faites par le président de la Scode à différentes occasions sont peu accommodantes et préjudiciables à la Majorité présidentielle ; pire encore, elles violent les prescrits des dispositions statutaires et réglementaires de la plate-forme politique. La MP/Katanga considère que les faits dont Jean-Claude Muyambo s’est rendu coupable sont graves.
Elle fait savoir que ces faits sont de nature à troubler l’ordre public et, partant, à déstabiliser les institutions provinciales de même qu’à les détourner de l’objectif principal qui est le développement du Katanga. Bien plus, lesdits faits, dont la gravité n’est plus à démontrer, sont de nature à porter atteinte grave à l’image de la Majorité présidentielle du Katanga.
Par ailleurs, la MP/Katanga rappelle avoir mené plusieurs actions en direction des responsables provinciaux de la Scode en vue de les ramener sur le droit chemin. Elle regrette que cette démarche soit restée infructueuse. Ceux-ci n’ont pas même daigné donner une suite à la lettre du bureau provincial de la MP dont l’objet était repris comme suit : « Demande de clarification de votre position ». Et pourtant, un délai butoir de 72 heures leur avait été accordé pour s’expliquer et éclairer la lanterne.
Devant l’entêtement des concernés, la MP ne pouvait pas rester de marbre. Elle a agi, car il fallait sanctionner pour ne pas consacrer l’impunité et les dérapages. Aussi la décision de suspendre la Scode est-elle justifiée par la nécessité de maintenir la tranquillité et la paix, d’une part et, d’autre part de préserver un mouvement fort, compétitif, discipliné et cohérent en vue de répondre au souci d’efficacité de l’action politique de la MP au service de la nation en général et du Katanga en particulier.
Les faits graves auxquels le bureau de la MP/Katanga fait allusion sont, entre autres, la publication par le président national de la Scode, d’une série de lettres ouvertes à l’encontre du gouverneur du Katanga. Dans ses missives dignes de « versets sataniques », Jean-Claude Muyambo s’en prend ouvertement et vertement à Moïse Katumbi Chapwe. Il le vilipende, le dénigre et le traite de tous les noms. Gratuitement. Sans considération aucune pour la personne du représentant du chef de l’Etat dans cette partie de la RDC.
La polémique entre les deux personnalités a été vite engagée et elle s’est emballée sur un fonds politico-ethnique qui ne pouvait laisser personne indifférent. Car d’ores et déjà, la tension était montée d’un écran dans la masse populaire. Renforcée, en cela, par les médias locaux mis à contribution pour des besoins de la cause.
A tout prendre, le président de la Scode est pris à son propre piège. Le rouleau compresseur a entamé sa marche pour mettre à nu son jeu politique malsain et ses manigances qui ne peuvent tromper que les membres de son parti. Il ne lui reste plus comme planche de salut que se repentir publiquement et faire amende honorable. Dans le cas contraire, c’est la descente aux enfers ».
Telecoms
L’Agence Ecofin(Suisse) annonce que « France Télécom lance la marque Orange dans le pays ».
Dans un communiqué, France Télécom-Orange a annoncé le lancement de ses activités sous la marque Orange en République démocratique du Congo. Les activités de l’entreprise française étaient jusqu’à lors commercialisées sous la marque Congo Chine Télécom (CCT). Depuis l’acquisition de CCT en 2011, Orange a investi 87,4 milliards de francs congolais (95 M$) dans l’extension et la mise à niveau de son réseau. Dès le lancement de ses activités, Orange dispose d’un réseau national à large couverture et offre aussi le premier réseau 3G+ à Kinshasa, bientôt à Lubumbashi et Matadi.
En 2013, il s’étendra aux villes de Goma, Bukavu et Mbuji-Mayi. 22 boutiques et 22 000 points de vente sont déjà mis à la disposition des populations pour l’accès aux produits et services.
Pour Jean-Léon Bonnechère, le directeur général d’Orange RDC, « Notre objectif est de faire bénéficier à la population congolaise de la puissance d'un grand groupe. (…) Notre engagement est de donner accès à un réseau fiable et de qualité ainsi qu’aux possibilités qu’apporte l’Internet mobile avec la 3G+ ».
Dans un communiqué, France Télécom-Orange a annoncé le lancement de ses activités sous la marque Orange en République démocratique du Congo. Les activités de l’entreprise française étaient jusqu’à lors commercialisées sous la marque Congo Chine Télécom (CCT). Depuis l’acquisition de CCT en 2011, Orange a investi 87,4 milliards de francs congolais (95 M$) dans l’extension et la mise à niveau de son réseau. Dès le lancement de ses activités, Orange dispose d’un réseau national à large couverture et offre aussi le premier réseau 3G+ à Kinshasa, bientôt à Lubumbashi et Matadi.
En 2013, il s’étendra aux villes de Goma, Bukavu et Mbuji-Mayi. 22 boutiques et 22 000 points de vente sont déjà mis à la disposition des populations pour l’accès aux produits et services.
Pour Jean-Léon Bonnechère, le directeur général d’Orange RDC, « Notre objectif est de faire bénéficier à la population congolaise de la puissance d'un grand groupe. (…) Notre engagement est de donner accès à un réseau fiable et de qualité ainsi qu’aux possibilités qu’apporte l’Internet mobile avec la 3G+ ».
Le ministre congolais de l’Information et des Médias, Lambert Mende, a déclaré, mercredi 5 décembre, que « l’incident entre Radio Okapi et le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est définitivement clos». Le CSAC, organe de régulation des médias en RDC, avait brouillé le signal de Radio Okapi à Kinshasa entre le samedi et le mardi derniers, reprochant aux responsables de la station de n’avoir pas déposé le cahier de charge du média comme il leur avait été demandé.
Au sortir d’une réunion avec les représentants du CSAC et ceux de la Mission des Nations unies en RDC, Lambert Mende a affirmé que les deux parties ont trouvé un terrain d’entente.
Selon le ministre, les responsables de la radio ont promis de déposer la grille de programmes de la station au CSAC. En outre, le ministre a indiqué que le Sofa, accord de siège entre la Monusco et le gouvernement congolais, tiendrait lieu de cahier de charge.
Par ailleurs, Lambert Mende a déclaré que la Radio Okapi a « un avenir en RDC compte tenu de la qualité du travail qu’elle accomplit ».Au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies mercredi à Kinshasa, le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a remercié les personnalités et organisations qui ont apporté leur soutien à la Radio Okapi pendant le brouillage de son signal. « La Monusco tient à exprimer sa reconnaissance à l’élan de solidarité manifestée tant par le peuple congolais que par plusieurs personnalités suite à la décision du CSAC de suspendre les transmissions de Radio Okapi », a-t-il affirmé. Parmi ces marques de solidarité, il a cité celle de l’Union européenne ainsi que des ONG comme Reporters sans frontières, Journalistes en danger, la Voix des sans voix et l’Association africaine pour la défense des droits de l’homme.
La mesure a suscité de nombreuses réactions dont celle du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, et de plusieurs organisations. Dans un communiqué publié le lundi 3 décembre, le chef de la diplomatie belge avait « regretté » le brouillage du signal de Radio Okapi. « Cette radio joue un rôle important de diffusion d’information neutre et utile pour les populations locales. C’est d’ailleurs en raison de ce rôle essentiel en faveur de la paix et de la promotion des droits de l’homme que la Belgique soutient les activités de Radio Okapi », avait indiqué le chef de la diplomatie belge.
Dans un communiqué conjoint, Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en danger (Jed) avaient dénoncé la décision du CSAC, appelant à la levée de la suspension « sans aucune autre condition préalable ».(« L’incident est clos »… si l’on veut, mais en reste dans l’opacité la plus totale. Tout le monde en effet a fat mine de croire aux « raisons administratives » de la CSAC, alors que tout le monde sait qu’il y a eu censure à la suite de la diffusion de propos de Runiga du M23. On a donc soigneusement évité de débrider l’abcès en parlant de la véritable question ! NdlR)
Divers
AfricaNews annonce l’arrêt par le FMI de son programme, PEG 2, avec le gouvernement congolais. « FMI s’en va, argentiers fautifs », titre ce journal. A la base du divorce, le manque de transparence dans la cession de 25% de participation de la GECAMINES dans COMIDE à Straker International et la vente à Usd 70 millions d’un gisement riche en cuivre et cobalt aussitôt revendu à la bourse à plus de 350 millions Usd par ses repreneurs.
La Prospérité consacre sa manchette à la question orale avec débat adressée au ministre de la Santé publique, Félix Kabange par le député Jacques Mokako. Cet élu de Bumba voudrait voir la révolution de la modernité se concrétiser dans le secteur de la santé. Le ministre de la Santé publique qui a reconnu que les questions soulevées par l’Assemblée nationale sont d’une importance capitale a promis d’apporter des réponses à leurs préoccupations dans 48 heures.
La Prospérité consacre sa manchette à la question orale avec débat adressée au ministre de la Santé publique, Félix Kabange par le député Jacques Mokako. Cet élu de Bumba voudrait voir la révolution de la modernité se concrétiser dans le secteur de la santé. Le ministre de la Santé publique qui a reconnu que les questions soulevées par l’Assemblée nationale sont d’une importance capitale a promis d’apporter des réponses à leurs préoccupations dans 48 heures.
Monitoring des Secteurs
Bukavu
RADIO MAENDELEO
1- Les discussions entre le gouvernement congolais et les M23 seront probablement amorcées ce soir à Kampala en Ouganda. Une partie de la délégation congolaise conduite par le ministre des affaires étrangères Raymond Tshibanda séjourne déjà à Kampala. Les rebelles du M23 sont toujours attendus en Ouganda. Jusqu'à présent l’ordre du jour n’est pas établis mais du coté du gouvernement congolais, il serait question de réévaluer l’application des accords du 23 Mars 2009, au moment où les rebelles du M23 veulent élargir les discussions aux questions ayant trait aux droits de l’homme, aux élections du 28 novembre 2011.
2- L’opposition congolaise refuse toujours de se joindre à ses discussions selon que les accords du 23 Mars n’ont pas été ratifiés par le parlement congolais et par conséquence les discussions n’engagent que leurs auteurs.
3- La société civile du Sud Kivu dit oui au dialogue, mais pas un dialogue qui touche l’ordre constitutionnel établi, la révision de la Constitution, l’amnistie aux auteurs de crimes internationaux et l’intégrité du territoire nationale. C’est au cours d’une conférence de presse tenue hier que le vice-président de cette institution, Descartes Mponge que le dialogue s’impose, mais dialoguer avec qui, où et pourquoi ? La société civile du Sud Kivu exprime beaucoup de réserve quant à la qualité du médiateur actuel le président ougandais Yoweri Museveni dont les rapports des experts de l’ONU l’accusent de soutenir le M23.
4- Le parti politique de l’opposition de l’UNC ne participera pas aux assises de Kampala entre le gouvernement congolais, l’opposition, la société civile avec les rebelles du M23. Cette précision est du vice-secrétaire fédéral Amato Bahibasire de l’UNC au Sud Kivu. Il indique que son parti ne participera pas a ce sommet parce que simplement parce que le pays hôte, c'est-à-dire l’Ouganda est accusé de soutenir les rebelles.
5- Les trafics entre Bukavu et Goma sur le Lac Kivu a repris depuis hier, et pendant ce temps l’aéroport de Goma également a rouvert, plusieurs appareils ont décollé et atterris selon nos sources.
RTNC
1- Vers la normalisation de la situation à Goma, l’aéroport international est opérationnel depuis hier mercredi.
2- Le M23 se prépare à se rendre à Kampala pour les négociations avec le gouvernement de la RDC. La délégation du M23 est attendue aujourd’hui jeudi à Kampala. Quelques jours après son retrait de Goma, les M23 prévoient tous les sujets sur la table. Kinshasa n’a cependant prévu que de parler de l’accord du 23 Mars 2009 qui avait intégré dans l’armée les insurgés du CNDP. Les M23 souhaitent aborder davantage des sujets dont notamment la question des droits de l’homme dans le pays.
3- La présidente de la société civile du Sud Kivu, Elodie Ntamuzinda participe depuis hier a Kampala a la rencontre sur l’évaluation des accords signés du 23 Mars 2009, entre le gouvernement de la RDC et le CNDP. La société civile du Sud Kivu déplore par conséquent que les différentes rencontres de Kampala ne fait que légitimer les M23 pendant que lors du sommet interministériel de la CIRGL tenu en juillet dernier a Adis Abeba ce groupe armé avait été considéré comme une force négative au même titre que les FDLR, FNL, ADF-NALU qui doivent être éradiqués. Les membres de la société civile du Sud Kivu expriment des réserves quant à la qualité du médiateur actuel dont le pays l’Ouganda est mis en accusation par le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC.
4- Quatre bateaux ont levé l’ancre depuis le port de Bukavu pour Goma hier mercredi dans la matinée, inaugurant ainsi la reprise du trafic lacustre entre les deux villes.
5- Près de 4000 femmes ont été violentées au cours du premier trimestre de cette année 2012 dans 25 zones de santé sur les 34 que comptent le Sud Kivu. Plus de 2000 nouveaux cas ont été enregistrés tandis que 672 cas seulement ont été pris en charge par des structures médicales ou psychologique habilités. Ce sont les statistiques de l’UNHCR lors d’un café de presse hier mercredi organisé par UNOCHA.
RADIO NENO LA UZIMA
1- Ouverture des trafics sur le Lac Kivu entre Bukavu et Goma ce mercredi 5 décembre les activités ont repris, confirmation du président de l’association des armateurs du Sud Kivu.
2- La société civile du Sud Kivu se dit regretter de voir que les différentes rencontres de Kampala n’ont fait que légitimer les M23. Les membres de la société civile du bureau de la coordination du Sud Kivu l’ont fait savoir dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi 5 décembre à Bukavu.
3- La violence sexuelle à l’ egard de la femme est de plus en plus perçue comme une arme de guerre au Sud Kivu. L’ONG Women for Women s’engage pour combattre cette dernière. Ceci ressort d’un café de presse organisé ce mercredi par le Bureau de l’UNOCHA Sud Kivu.
RADIO VISION SHALA
1- C’est en principe le soir de ce jeudi 6 décembre 2012, que débute les assises de Kampala. Déjà la délégation congolaise est arrivée depuis hier mercredi. Des assises qui se tiendront en la grande absence de l’opposition congolaise qui selon elles, les accords du 23 Mars 2009, ne concernent que les CNDP actuel M23 et le gouvernement congolais.
2- La société civile du Sud Kivu salue le retrait des M23 de la ville de Goma et exigent les vrais négociations pour la paix et la cohésion nationale. Ce souhait a été émis dans l’après midi d’hier mercredi 5 décembre par le bureau de coordination de la société civile du Sud Kivu lors d’un point de presse qu’ils ont tenu. Selon Descartes Mponge, vice-président de la société civile Sud Kivu, cette dernière regrette cependant que les différentes rencontres de Kampala ne fassent que légitimer le M23 alors que lors du sommet interministériel de la CIRGL tenu en juillet dernier à Adis Abeba ce groupe armé avait été considéré comme une force négative au même titre que les FDLR, FNL, ADF-NALU qui doivent être éradiqués(…) Selon cette même société civile, cette rencontre ne donne aucun espoir pour le peuple congolais.
RADIO OKAPI BUKAVU
1. La reprise de la navigation lacustre ce mercredi entre les villes de Bukavu et Goma enchante plusieurs couches de la communauté. Les armateurs, les entreprises de production des biens de consommation, les voyageurs, les membres d'équipage du personnel naviguant, les petites vendeuses du Beach et bien d'autres catégories sociales expriment leur satisfaction.
Même les porte-faix au beach Muhanzi déclarent que la reprise du trafic entre les deux villes leur augure l'espoir de vivre.
2- Dans son communiqué de presse rendu public ce mercredi ,dans l'après -midi, le bureau provincial de la société civile du Sud Kivu a tenu à exprimer beaucoup de réserve, quant à la qualité du médiateur actuel dans la rencontre d'évaluation de l'accord signé le 23 mars 2009 entre le gouvernement et le CNDP à savoir le président de l'Ouganda, dont les hauts responsables sont mis en accusation dans le dernier rapport du groupe d'experts. La société civile du Sud Kivu croit plutôt en un dialogue franc avec les personnes indiquées. Mais elle dénonce toute éventuelle négociation qui porterait sur les questions comme, l’ordre institutionnel, la révision de la Constitution, l'intégrité du territoire et la souveraineté nationale, et enfin l’amnistie des auteurs des crimes internationaux.
3. Une femme est morte dans un accident de circulation survenu ce matin au niveau de Kamongola, à quelques mètres de l'entrée du port de Kalundu. Un véhicule, mini bus, en provenance du port roulait à vive allure, en tanguant, vers le centre ville lorsqu' il est allé renverser la victime, une femme qui marchait à pied à coté de la route. Les témoins affirment que le véhicule a projeté cette victime dans un ravin avant de marcher sur elle. La police affirme que le conducteur serait ivre au volant. Il a pris fuite après l'accident. Son véhicule se trouve encore sur place mais endommagé.
4. Coupure générale du courant électrique de la SNEL depuis hier dans la cité d'Uvira le chef de centre de distribution de la SNEL affirme qu'une panne est survenue sur la ligne d'alimentation souterraine depuis Bujumbura, au Burundi. Mais des équipes techniques déployées sur place sont à l'œuvre pour tenter de réparer la ligne. Du coté de la zone de santé d'Uvira, on craint que cette situation ne dure et devienne ainsi source d’insécurité.
5. Situation de protection des femmes au Sud-Kivu état de lieux et activités mises en œuvre pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme. C’est le thème du café de presse organisé par le bureau de coordination humanitaire des nations unies OCHA/Bukavu. Plusieurs journalistes représentant les maisons de presse de Bukavu ont été conviés à cette rencontre tenue à Muhumba au bureau d’OCHA. Deux exposés ont marqué la rencontre qui se faisait dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence a l’’egard des femmes célébrée chaque année le 25 novembre.
6.La police de Mugogo, dans le territoire de Walungu a mis la main, lundi dernier, sur un des malfrats présumés qui avaient cambriolé trois maisons à Bideka -centre, dans le même territoire. Selon la société civile de Mugogo qui donne l'information, ces malfrats s'étaient attaqués aux domiciles de trois hommes d'affaires connus dans Bideka. Ils ont pillé systématiquement ces maisons, le mercredi de la semaine passée, après avoir forcé portes et fenêtres. Quelques biens abandonnés pendant leur fuite ont été retrouvés dans leur sillage, a signalé la même source. Ces voleurs à mains armées avaient également pillé, la même nuit, chez un boucher du village de Chikukiro, a ajouté la société civile qui indique que le malfrat arrêté a été amené au cachot de Kavumu. Les enquêtes continuent pour dénicher les autres bandits qui sont en cavale.
7. Le nouvel administrateur du territoire d'Idjwi, Mwamba Dédé, a entrepris dès ce lundi, des visites de prise de contact avec la population de son entité administrative. But de ces visites, s’imprégner de la situation générale de l'île, s'enquérir des besoins réels de la population, et travailler en conséquence. Il compte effectuer des visites d'inspection dès la semaine prochaine dans les deux chefferies qui constituent son territoire, dans le même but, selon ses propres dires.
8. Quatre dépôts ont été cambriolés dans la ville de Bukavu, dans l'espace d'une semaine. Et les voleurs et autres criminels de tous bords ciblent le mois de décembre pour insécuriser la population: c’est le constat fait par l'Asbl Bukavu Forces vives pour la paix, dans la bouche de son coordinateur Christian Wanduma. A cet effet, l’asbl Bukavu Forces vives entend mener des actions pour contribuer dans la lutte contre cet état des choses. La première action, selon la même source sera une rencontre prévue le lundi prochain avec tous les chefs des quartiers de la ville de Bukavu. D'ors et déjà, Bukavu Forces vives pour la paix lance un appel à la population pour plus de vigilance pendant ce dernier mois de l'année.
9. La section DDRRR de la MONUSCO, dans son rapport de ce mercredi 5 décembre 2012, déclare avoir rapatrié un ex combattant rwandais, dans son pays d'origine, le Rwanda. Selon ce rapport cet ex combattant provenait du village de Mugutu, dans le territoire de Mwenga.
Bunia
Radio canal révélation, RCR
- Le président de la société civile du territoire d’Irumu monsieur Gidi Kodabo a informé qu’hier une manifestation a été organisée par la population de localité de Nyakunde contre l’exploitation de l’or de cette localité par des chinois. « Arrivée le 25 novembre 2012 à Nyakunde ces chinois s’étaient arrangés avec la communauté locale qu’ils verseront une parti de leur recette à la communauté et 20% de leur production aux exploitants locaux de l’or à Nyakundu, plus d’une semaine après, ces chinois n’ont pas respecté aucun de leur engagement » a déclaré monsieur Gidi Kodabo. Notons aussi que la population reproche aux chinois d’avoir détruit leur espace cultivable dans la quête de l’or.(RCR,RMB,RTCC,RTNC).
- Le président de la société civile de l’Ituri maître jean bosco Lalo dénonce le détournement de plus de dix millions de dollars américain récolté par le fond national de font forestiers, FFN en Ituri, destiné au reboisement. A cet effet, maître jean Bosco Lalo demande aux exploitants de bois de suspendre la paye de la taxe due à la FFN et que le FFN finance au mois un projet de reboisement dans chaque territoire du district de l’Ituri avant de reprendre la taxation sur l’exploitation de bois (RMB,RTCC,RTNC).
Radio télévision communautaire CANDIP, RTCC
- Avant-hier, le tribunal militaire de Bunia a remis les biens pillés (deux véhicules, valises, et meuble) des agences des nations unies et la MONUSCO au quartier général de la MONUSCO à Bunia. Selon le tribunal militaire de Bunia, les propriétaires des biens devront les récupérés moyennant un procès verbale. La société civile demande que le propriétaire des maisons habités par les agents de la MONUSCO soient associé à l’identification des biens.
- La croix rouge Bunia demande une aide logistique (deux véhicules, 25 kg de désinfectant) pour réaliser sa mission.
- L’artiste peintre Ramazani a été fusillé hier vers 18h30 par des homes en armes et en tenue policière aux abords de la radio Tangazeni Kristu, RTK au quartier Lumumba en cité de Bunia (RMB, RTCC, RTNC).
- Hier les dirigeants du quartier Kindia ont plantés 100 arbres fruitiers à l’occasion de la journée de l’arbre.
Radio merveille de Bunia, RMB
Le commissaire du district de l’Ituri en charge de la politique et administration a procédé hier à l’inauguration du nouveau bureau de l’environnement et celui du tourisme. Le commissaire a félicité la banque mondiale pour ses efforts à encourager les reboisements et la protection de l’environnement en RD Congo
Radio télévision nationale, RTNC
1. Le commissaire du district de l’Ituri monsieur Freddy Bosomba Ileo a visité hier la chefferie de Bahema Badjere en territoire de Djugu.Il a félicité les autorités pour la réhabilitation d’une route de 14 kilomètres
2. Les exploitants de bois et vendeurs des planches se réuniront aujourd’hui à la messe des officiers à autour de leur président monsieur Victor Nguna pour la planification de leurs activités pour l’année 2012
3. Le parti des congolais unis pour le changement, CUC annonce que les cartes de membre sont disponible au siège fédéral de ce parti en cite de Bunia.
4. Une vive tension a régné hier entre les agriculteurs et éleveur de la chefferie de Bahema Sud en territoire d’Irumu à cause de la destruction des champs par certaines bêtes. Le chef de la chefferie de Mobala a demandé aux éleveurs de lutter contre la divagation des bêtes.
© CongoForum, le jeudi 6 décembre 2012