- Publié le jeudi 6 février 2014 12:34
Dans la ville haute, on n’a pas encore fini de déblatérer sur la guéguerre qui oppose le Premier ministre Matata Ponyo au Président de la Fec, Albert Yuma.
Pour la petite histoire, le Président de la Fec a saisi l’opportunité lui offerte par la cérémonie de présentation des vœux aux opérateurs économiques et à la nation, pour éructer tout .le mal qu’il pense de l’action du gouvernement Matata et de la propension de ce dernier à emboucher les trompettes pour crier victoire. Au mépris de la misère noire dans laquelle turbote le peuple congolais.
Et dans cet exercice dont la finalité est de tordre le cou à la d é m a g o g i e gouvernementale et ainsi de remettre les pendules à l’heure, Albert Yuma s’est découvert les traits de Cicéron : “ l’analyse qualitative de cette croissance met suffisamment en lumière sa nature non inclusive et non distributive, bref sa fragilité. En effet, elle est caractérisée par sa faible capacité à générer des emplois décents et durables et à distribuer des revenus qui permettraient de réduire significativement la misère. Les Congolais restent pauvres et attendent toujours les retombées de cette croissance dans leur vie quotidienne. (...) Je pense qu’il est bon pour l’édification de tous, qu’on fasse une analyse plus approfondie de toutes ces données statistiques pour comprendre pourquoi, malgré des performances apparemment si bonnes, la situation économique et sociale reste difficile.
Les opérateurs économiques se plaignent et les ménages se plaignent “.
Pour sa part, le gouvernement, sans doute pris au dépourvu par la promptitude des attaques aussi cinglantes, a réagi, en tentant de balayer du revers de la main, les arguments-massues du Président de la Fec.
Pour le moment, comme dans un combat de boxe, les deux protagonistes observent une sorte de trêve qui est aux antipodes d’une paix de braves. Par contre, l’homme de la rue qui croupit dans la misère, estime que dans son envolée oratoire cinglante, le Président de la Fec, Albert Yuma, a, à sa manière, éventré le boa. En mettant en doute la crédibilité de tous ces chiffres alignés dans la loi des finances et surtout, en stigmatisant le hiatus qui existe entre les présumées performances du gouvernement et le vécu quotidien du peuple congolais, qui demeure très préoccupant. Revenons encore une fois aux propos de Yuma : “Je pense qu’il est bon pour l’édification de tous, qu’on fasse une analyse plus appropriée de toutes les données statistiques pour comprendre pourquoi, malgré des performances apparemment si bonnes, la situation économique et sociale reste difficile.
Les opérateurs économiques se plaignent et les ménages se plaignent “.
Voilà des propos durs mais mérités quand on réalise qu’au lieu de s’intéresser au social, Matata s’adonne à des opérations publicitaires pour faire avaler des couleuvres noirs à l’opinion.
Depuis l’affaire de 16 milliards
En fait, entre Matata Ponyo et Albert Yuma, ça n’a jamais été ni le grand amour ni l’amour tout court. Les deux hommes semblent avoir juré de se détester. Se haïssant comme chien et chat.
Des investigations menées par nos fins limiers, il appert que les deux personnalités ont commencé à croiser le fer en 2010.
Tout était parti d’une manifestation animée en cette année-là par Matata Ponyo qui n’était alors que le ministre des Finances au sein du gouvernement Muzito. Matata tint le crachoir devant les opérateurs économiques autour du thème : “ les mécanismes de mobilisation des recettes de l’Etat : partenariat Public-Privé “.
Prenant la parole à cette occasion, le Président de la Fec avait lancé au visage d’un Matata Ponyo sonné ;“16 milliards de dollars circulent en dehors du système bancaire et de l’économie formelle. Cette situation est inadmissible. Les responsables de la déperdition des recettes de l’Etat ne sont pas tous dans le secteur privé formel “., accusations graves qu’il a reformulées en 2014 contre le même ... Matata.
Comme quoi, les deux hommes ne sont pas à leur première passe d’armes!
LP
Et dans cet exercice dont la finalité est de tordre le cou à la d é m a g o g i e gouvernementale et ainsi de remettre les pendules à l’heure, Albert Yuma s’est découvert les traits de Cicéron : “ l’analyse qualitative de cette croissance met suffisamment en lumière sa nature non inclusive et non distributive, bref sa fragilité. En effet, elle est caractérisée par sa faible capacité à générer des emplois décents et durables et à distribuer des revenus qui permettraient de réduire significativement la misère. Les Congolais restent pauvres et attendent toujours les retombées de cette croissance dans leur vie quotidienne. (...) Je pense qu’il est bon pour l’édification de tous, qu’on fasse une analyse plus approfondie de toutes ces données statistiques pour comprendre pourquoi, malgré des performances apparemment si bonnes, la situation économique et sociale reste difficile.
Les opérateurs économiques se plaignent et les ménages se plaignent “.
Pour sa part, le gouvernement, sans doute pris au dépourvu par la promptitude des attaques aussi cinglantes, a réagi, en tentant de balayer du revers de la main, les arguments-massues du Président de la Fec.
Pour le moment, comme dans un combat de boxe, les deux protagonistes observent une sorte de trêve qui est aux antipodes d’une paix de braves. Par contre, l’homme de la rue qui croupit dans la misère, estime que dans son envolée oratoire cinglante, le Président de la Fec, Albert Yuma, a, à sa manière, éventré le boa. En mettant en doute la crédibilité de tous ces chiffres alignés dans la loi des finances et surtout, en stigmatisant le hiatus qui existe entre les présumées performances du gouvernement et le vécu quotidien du peuple congolais, qui demeure très préoccupant. Revenons encore une fois aux propos de Yuma : “Je pense qu’il est bon pour l’édification de tous, qu’on fasse une analyse plus appropriée de toutes les données statistiques pour comprendre pourquoi, malgré des performances apparemment si bonnes, la situation économique et sociale reste difficile.
Les opérateurs économiques se plaignent et les ménages se plaignent “.
Voilà des propos durs mais mérités quand on réalise qu’au lieu de s’intéresser au social, Matata s’adonne à des opérations publicitaires pour faire avaler des couleuvres noirs à l’opinion.
Depuis l’affaire de 16 milliards
En fait, entre Matata Ponyo et Albert Yuma, ça n’a jamais été ni le grand amour ni l’amour tout court. Les deux hommes semblent avoir juré de se détester. Se haïssant comme chien et chat.
Des investigations menées par nos fins limiers, il appert que les deux personnalités ont commencé à croiser le fer en 2010.
Tout était parti d’une manifestation animée en cette année-là par Matata Ponyo qui n’était alors que le ministre des Finances au sein du gouvernement Muzito. Matata tint le crachoir devant les opérateurs économiques autour du thème : “ les mécanismes de mobilisation des recettes de l’Etat : partenariat Public-Privé “.
Prenant la parole à cette occasion, le Président de la Fec avait lancé au visage d’un Matata Ponyo sonné ;“16 milliards de dollars circulent en dehors du système bancaire et de l’économie formelle. Cette situation est inadmissible. Les responsables de la déperdition des recettes de l’Etat ne sont pas tous dans le secteur privé formel “., accusations graves qu’il a reformulées en 2014 contre le même ... Matata.
Comme quoi, les deux hommes ne sont pas à leur première passe d’armes!
LP