17/02/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
Dédollarisation de l’économie, gouvernement de cohésion nationale, lancement d’une nouvelle plate-forme politique regroupant l’opposition dite républicaine, Insécurité liée au banditisme et Insécurité liée à la guerre, ouverture prochaine du sommet du COMESA… tels sont les sujets abordés par la presse congolaise ce lundi.
Economie
Le Potentiel titre « Dédollarisation de l’économie : un saut dans le néant ».
Il note que la dédollarisation exige une restructuration complète de l’économie congolaise et, surtout, une mise à nouveau de la Banque centrale du Congo pour répondre non seulement aux attentes du public mais surtout être en mesure de jouer pleinement le jeu dans cet environnement totalement réformé. Or, avec un Institut d’émission sous capitalisé, croulant sous le poids d’un compte d’exploitation déficitaire, la dédollarisation s’apparente à un saut dans le néant.
« Malgré tout, au gouvernement, l’on ne désarme outre mesure. Bien au contraire, l’on croit avoir le contrôle de toutes les manettes nécessaires pour réussir cette opération. Pourtant, ce n’est pas la première fois que celui-ci se lance sur ce chantier. Bien avant, d’autres gouvernements, même sous la 2ème République, se sont risqués sur ce terrain. Sans succès.
Il faut reconnaître qu’à ce jour, malgré la baisse significative de l’inflation et l’inscription dans la durée de la stabilité du taux de change, le niveau de dollarisation de l’économie congolaise demeure très élevé. L’essentiel des dépôts bancaires en RDC (89%) renseignent que les statistiques disponibles à la BCC est en devises étrangères. Il en est de même pour les crédits bancaires (95,2%), réalisés en devises étrangères.
Au commencement de la forte dollarisation de l’économie congolaise, il y a lieu de placer le double pillage de 1991 et 1992. Les décennies 1980 et 1990 ont été marquées dans l’ex-Zaïre par une crise économique multiforme. Celle-ci a conduit à la dégradation des infrastructures de base et au pillage de l’outil de production, au surendettement extérieur et à la rupture de la coopération internationale de même qu’à la dépréciation de la monnaie nationale vis-à-vis des devises étrangères (l’hyperinflation ayant atteint 9.769% en 1994).
Face aux incertitudes politiques et économiques, la préférence des opérateurs économiques et de la population s’est alors portée sur le dollar américain comme monnaie-refuge, afin de protéger leur pouvoir d’achat et de bénéficier de commodités et de discrétion dans les transactions commerciales. Ce fut alors la naissance de la «dollarisation» qui est, selon le professeur Daniel Mukoko, vice-Premier ministre, ministre du Budget, « l’usage d’une monnaie de refuge autre que la monnaie nationale dans les transactions économiques ».
C’est pour casser ce cycle infernal que le gouvernement de la République a levé l’option de limiter la circulation de la devise américaine dans des circuits prévus. Il s’agit des banques et des grandes entreprises ainsi que lors des grandes transactions.
Pour le gouvernement, l’objectif serait que toutes les opérations commerciales se fassent en franc congolais, la devise nationale. La RDC est comptée parmi les rares pays au monde où des monnaies étrangères ont cours libératoires à côté de la monnaie nationale.
La situation est déplorée par de nombreux opérateurs économiques. Dans les villes et villages congolais, il est plutôt courant de constater que des opérations commerciales et financières sont conclues en dollars américains voire en euros ou francs CFA.
Le franc congolais, monnaie nationale, ne vient souvent que comme appoint. Gravissime situation d’autant plus que le changement prôné par le Premier ministre Matata et son équipe gouvernementale constitue un tournant décisif. Le dollar américain, une monnaie de référence et de refuge, est apprécié par les Congolais eux-mêmes ainsi que par tous ceux qui y ont élu domicile.
Le risque de dysfonctionnement est réel dans l’économie congolaise. Selon le président de la FEC, lors d’une intervention publique, plus de 16 milliards de dollars américains sont brassés hors du circuit formel. Cela s’est passé il y a quelques années déjà. Ce volume doit avoir explosé.
La solution drastique de Matata Ponyo est faisable pourvu que tout le monde en saisisse le bien-fondé et qu’il s’y mette. Ça, c’est d’un. De deux, une stratégie graduelle doit se mettre en place et se faire appliquer de manière responsable et durable. Rien ne servirait à arrêter l’hémorragie comme par un coup de massue et obtenir à la fin un marasme certain.
La contraction de l’activité économique consécutivement à une pareille reforme pourrait conduire au suicide. Reste qu’il s’agit d’une voie obligée dont le gouvernement ne peut plus se détourner. Le saut dans le vide induit l’assurance d’un matelas prévue pour un atterrissage en douceur, sans fracas ni casse ».
Il note que la dédollarisation exige une restructuration complète de l’économie congolaise et, surtout, une mise à nouveau de la Banque centrale du Congo pour répondre non seulement aux attentes du public mais surtout être en mesure de jouer pleinement le jeu dans cet environnement totalement réformé. Or, avec un Institut d’émission sous capitalisé, croulant sous le poids d’un compte d’exploitation déficitaire, la dédollarisation s’apparente à un saut dans le néant.
« Malgré tout, au gouvernement, l’on ne désarme outre mesure. Bien au contraire, l’on croit avoir le contrôle de toutes les manettes nécessaires pour réussir cette opération. Pourtant, ce n’est pas la première fois que celui-ci se lance sur ce chantier. Bien avant, d’autres gouvernements, même sous la 2ème République, se sont risqués sur ce terrain. Sans succès.
Il faut reconnaître qu’à ce jour, malgré la baisse significative de l’inflation et l’inscription dans la durée de la stabilité du taux de change, le niveau de dollarisation de l’économie congolaise demeure très élevé. L’essentiel des dépôts bancaires en RDC (89%) renseignent que les statistiques disponibles à la BCC est en devises étrangères. Il en est de même pour les crédits bancaires (95,2%), réalisés en devises étrangères.
Au commencement de la forte dollarisation de l’économie congolaise, il y a lieu de placer le double pillage de 1991 et 1992. Les décennies 1980 et 1990 ont été marquées dans l’ex-Zaïre par une crise économique multiforme. Celle-ci a conduit à la dégradation des infrastructures de base et au pillage de l’outil de production, au surendettement extérieur et à la rupture de la coopération internationale de même qu’à la dépréciation de la monnaie nationale vis-à-vis des devises étrangères (l’hyperinflation ayant atteint 9.769% en 1994).
Face aux incertitudes politiques et économiques, la préférence des opérateurs économiques et de la population s’est alors portée sur le dollar américain comme monnaie-refuge, afin de protéger leur pouvoir d’achat et de bénéficier de commodités et de discrétion dans les transactions commerciales. Ce fut alors la naissance de la «dollarisation» qui est, selon le professeur Daniel Mukoko, vice-Premier ministre, ministre du Budget, « l’usage d’une monnaie de refuge autre que la monnaie nationale dans les transactions économiques ».
C’est pour casser ce cycle infernal que le gouvernement de la République a levé l’option de limiter la circulation de la devise américaine dans des circuits prévus. Il s’agit des banques et des grandes entreprises ainsi que lors des grandes transactions.
Pour le gouvernement, l’objectif serait que toutes les opérations commerciales se fassent en franc congolais, la devise nationale. La RDC est comptée parmi les rares pays au monde où des monnaies étrangères ont cours libératoires à côté de la monnaie nationale.
La situation est déplorée par de nombreux opérateurs économiques. Dans les villes et villages congolais, il est plutôt courant de constater que des opérations commerciales et financières sont conclues en dollars américains voire en euros ou francs CFA.
Le franc congolais, monnaie nationale, ne vient souvent que comme appoint. Gravissime situation d’autant plus que le changement prôné par le Premier ministre Matata et son équipe gouvernementale constitue un tournant décisif. Le dollar américain, une monnaie de référence et de refuge, est apprécié par les Congolais eux-mêmes ainsi que par tous ceux qui y ont élu domicile.
Le risque de dysfonctionnement est réel dans l’économie congolaise. Selon le président de la FEC, lors d’une intervention publique, plus de 16 milliards de dollars américains sont brassés hors du circuit formel. Cela s’est passé il y a quelques années déjà. Ce volume doit avoir explosé.
La solution drastique de Matata Ponyo est faisable pourvu que tout le monde en saisisse le bien-fondé et qu’il s’y mette. Ça, c’est d’un. De deux, une stratégie graduelle doit se mettre en place et se faire appliquer de manière responsable et durable. Rien ne servirait à arrêter l’hémorragie comme par un coup de massue et obtenir à la fin un marasme certain.
La contraction de l’activité économique consécutivement à une pareille reforme pourrait conduire au suicide. Reste qu’il s’agit d’une voie obligée dont le gouvernement ne peut plus se détourner. Le saut dans le vide induit l’assurance d’un matelas prévue pour un atterrissage en douceur, sans fracas ni casse ».
Gouvernement de cohésion nationale
La Référence+ consacre sa manchette au gouvernement de cohésion nationale. Pour ce journal, Matata II semble être le salut pour la sortie du tunnel de ce géant pays au cœur de l’Afrique.
Ce journal note qu’au moment où le Premier ministre Matata inspecte régulièrement dans la capitale les chantiers publics, certains politiques habitués à se servir, grincent les dents et multiplient des stratégies pour intoxiquer l’opinion contre Matata Ponyo qu’ils accusent d’affamer les grosses légumes de la République.
Pour AfricaNews, le Premier ministre continue de forcer l’estime de la communauté internationale de par l’action de son gouvernement et le Président J. Kabila pourrait bien le garder au nom de l’efficacité. Ce tri-hebdomadaire souligne que Matata Ponyo a introduit la bancarisation des fonctionnaires, mis en place la TVA, verrouillé les régies financières et lancé les grands chantiers de reconstruction.
Bref, des progrès qui lui valent la bienveillance de la communauté internationale. Mais ses réformes, sa lutte contre les chasses gardées ne lui ont pas apporté que des amis. Certains dignitaires du régime lui en veulent et font pression sur le chef de l’Etat pour l’évincer. Ce dernier pourrait néanmoins le garder au nom de l’efficacité.
Opposition républicaine
La Référence+ consacre sa manchette au gouvernement de cohésion nationale. Pour ce journal, Matata II semble être le salut pour la sortie du tunnel de ce géant pays au cœur de l’Afrique.
Ce journal note qu’au moment où le Premier ministre Matata inspecte régulièrement dans la capitale les chantiers publics, certains politiques habitués à se servir, grincent les dents et multiplient des stratégies pour intoxiquer l’opinion contre Matata Ponyo qu’ils accusent d’affamer les grosses légumes de la République.
Pour AfricaNews, le Premier ministre continue de forcer l’estime de la communauté internationale de par l’action de son gouvernement et le Président J. Kabila pourrait bien le garder au nom de l’efficacité. Ce tri-hebdomadaire souligne que Matata Ponyo a introduit la bancarisation des fonctionnaires, mis en place la TVA, verrouillé les régies financières et lancé les grands chantiers de reconstruction.
Bref, des progrès qui lui valent la bienveillance de la communauté internationale. Mais ses réformes, sa lutte contre les chasses gardées ne lui ont pas apporté que des amis. Certains dignitaires du régime lui en veulent et font pression sur le chef de l’Etat pour l’évincer. Ce dernier pourrait néanmoins le garder au nom de l’efficacité.
Opposition républicaine
La Prospérité titre « Opposition républicaine : Kengo coiffe la tête !».
Ce journal indique qu’en dépit de ses multiples charges et du poids de l’âge, Léon Kengo wa Dondo, déjà président du Sénat, co-président des Concertations nationales et du comité de suivi des recommandations de ces assises, et président de l’Union des forces du changement (UFC), est bardé d’un nouveau titre depuis vendredi 14 février, celui d’autorité morale de l’Opposition républicaine.
L’Opposition républicaine est une nouvelle plate-forme politique réunissant uniquement les formations politiques de l’Opposition qui avaient pris part aux Concertations nationales, créée pour jouer au contrepoids de la Majorité, ancienne formule, explique le journal.
Selon les signataires, l’objectif de cette plate-forme est d’unir les efforts, pour le respect des conclusions de ce grand forum national et l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit en RDC, indique La Prospérité.
Ce journal indique qu’en dépit de ses multiples charges et du poids de l’âge, Léon Kengo wa Dondo, déjà président du Sénat, co-président des Concertations nationales et du comité de suivi des recommandations de ces assises, et président de l’Union des forces du changement (UFC), est bardé d’un nouveau titre depuis vendredi 14 février, celui d’autorité morale de l’Opposition républicaine.
L’Opposition républicaine est une nouvelle plate-forme politique réunissant uniquement les formations politiques de l’Opposition qui avaient pris part aux Concertations nationales, créée pour jouer au contrepoids de la Majorité, ancienne formule, explique le journal.
Selon les signataires, l’objectif de cette plate-forme est d’unir les efforts, pour le respect des conclusions de ce grand forum national et l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit en RDC, indique La Prospérité.
Le Potentiel titre « L’Opposition républicaine confie son sort à Léon Kengo wa Dondo, son autorité morale», au sujet de la sortie de cette nouvelle plate-forme politique.
Il fait cependant remarquer que certains partis de l’Opposition tels que le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, et le Fonus de Joseph Olenghankoy n’ont pas formellement adhéré à cette nouvelle plate-forme.
Ce quotidien estime tout de même qu’il n’est pas exclu que les rangs de l’« Opposition républicaine » grossissent dans les tout prochains jours. Des alliances sont d’ores et déjà attendues pour élargir davantage le cercle, note-t-il. Car l’objectif est de regrouper le plus des partis de l’opposition pour servir d’un véritable contrepoids face à la Majorité présidentielle, ont confié les fondateurs de cette nouvelle plate-forme au Potentiel.
La formation du gouvernement de cohésion nationale sera le premier test auquel va se soumettre l’Opposition républicaine pour se rendre compte de son poids politique en République démocratique du Congo. Ce qui devait lui permettre de jeter les bases pour les prochaines échéances de 2016, souligne ce quotidien.
Il fait cependant remarquer que certains partis de l’Opposition tels que le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, et le Fonus de Joseph Olenghankoy n’ont pas formellement adhéré à cette nouvelle plate-forme.
Ce quotidien estime tout de même qu’il n’est pas exclu que les rangs de l’« Opposition républicaine » grossissent dans les tout prochains jours. Des alliances sont d’ores et déjà attendues pour élargir davantage le cercle, note-t-il. Car l’objectif est de regrouper le plus des partis de l’opposition pour servir d’un véritable contrepoids face à la Majorité présidentielle, ont confié les fondateurs de cette nouvelle plate-forme au Potentiel.
La formation du gouvernement de cohésion nationale sera le premier test auquel va se soumettre l’Opposition républicaine pour se rendre compte de son poids politique en République démocratique du Congo. Ce qui devait lui permettre de jeter les bases pour les prochaines échéances de 2016, souligne ce quotidien.
(Cette appellation pompeuse, « autorité morale », pour désigner un personnage politique, alors que « politique » et « morale » font rarement bon ménage, remonte aux scrutins de 2005/2006 et à la création de l’AMP. Bien qu’il y eût un parti, le PPRD, dont le programme est très ouvertement de soutenir JKK, celui-ci avait fait campagne comme « indépendant » et il n’était pas le seul ! Dans ce pays où les partis foisonnent - plus de 400 ! - , la majorité des candidats se voulait « sans parti » ! De plus, l’étiquette de chef de parti semblait peu compatible avec la Présidence, suposée « au-dessus des partis ». Enfin, l’on avait un souvenir amer du « Président-Fondateur, Chef de l’Etat et Père de la Nation » de la période mobutienne. L’on choisit donc alors cette expression au son philosophico-religieux plus que politique. Pour savourer tout le sel de cette situation, il faut rappeler que les élections du 28/11/11 n’ont eu q’un rapport lointain avec l’éthique. Elles ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Tout un travail hautement « moral », comme on le voit ! NdlR)
Insécurité / banditisme
Le Phare titre : « Kinshasa toujours dans la spirale de l’insécurité ».
Braquage par-ci, vol à main armée par-là, extorsion avec des armes de guerre hier, cambriolage d’une société l’autre jour, Kinshasa est entré dans une zone d’insécurité qui pousse ses habitants à limiter leurs déplacements tard la nuit, et à multiplier les dispositifs de sécurité pour leurs maisons d’habitation, leurs boutiques et magasins. Portes et fenêtres sont blindées, la garde est renforcée, les alimentations, magasins de vente d’articles vestimentaires, parfumeries et cosmétiques, recourent même aux sociétés de gardiennage pour se prémunir contre les attaques des malfaiteurs. Rien n’y fait, la pègre finit toujours par découvrir quel système peut déjouer cet arsenal des moyens de protection.
Si de plus en plus, les maisons d’habitation sont plus sécurisées, les véhicules sont malheureusement moins protégés. L’alarme qui claironne et la sirène qui retentit, dès qu’un voleur tente de déverrouiller les portières, ne suffisent plus pour assurer une sécurité maximale contre les vols de voitures et des jeeps qui roulent. Car, c’est au moment où les chauffeurs remontent dans leurs véhicules ou en descendent que surgissent des bandits armés qui les contraignent à sortir et à céder les clefs de contact. A cette étape, sont enregistrés de nombreux cas de braquages qui requièrent d’autres méthodes de protection.
A Bandalungwa, le propriétaire d’une jeep de marque Toyota Prado de couleur blanche, se désaltérait mardi dernier, avec ses copains dans une terrasse sur avenue Inga. Il était 23 heures. Marcelo Nkunga a cru voir trois gaillards adossés à son véhicule. Il est allé à leur rencontre, afin de demander le mobile de leur présence. Un de ces inconnus l’attira à côté et lui braqua un revolver en lui réclamant les clefs de contact de son véhicule. Pendant qu’il résistait dans l’espoir qu’il sera rejoint par ses copains, les deux autres braqueurs lui ont proféré des menaces de mort. Devant cette attaque, il préféra sauver sa peau et céder sa jeep. Ayant embarqué, les bandits ont pris une destination inconnue.
La nuit de dimanche 9 février 2014, sur avenue Oshwe, quartier Matonge, la canicule a rassemblé dans des bars et buvettes, les Kinois autour de quelques bières et des rafraîchissants. Vers 0 H 30’, les travailleurs épuisés et fatigués par la longue journée de dur labeur, s’apprêtent à fermer. Dans le bar, les derniers clients ne sont pourtant pas pressés de quitter le lieu. Un groupe de cinq hommes en tenue civile s’est posté derrière une Mercedes Benz 190 de couleur grise garée devant le débit de boisson. Une discussion animée attire l’attention des passants. Albert Monakumbu, ingénieur de son état, a hâte à regagner sa voiture. Curieusement, les suspects sont toujours là, en train de se chamailler. Il les invite à se déplacer, mais l’un d’eux sort de son blouson, une arme de guerre et lui ordonne de leur remettre les clefs de contact. En moins de 20 minutes, la berline change de propriétaire. Monakumbu n’en revient pas. Les bandits ont démarré sa voiture et disparu dans les rues de Matonge.
Bien que les plaques minéralogiques de certains véhicules volés aient été communiquées à la police, les recherches continuent et les engins sont toujours introuvables. L’on croit savoir que ces butins ont soit été cannibalisés pour fournir des pièces détachées, soit re-immatriculés et revendus aux receleurs. Et c’est la tâche qui revient aux enquêteurs de différentes unités de la police, lâchés sur ces affaires de vols de véhicules dans la ville de Kinshasa.
Une source indique que certains magasins de revente de pièces de rechange d’occasion, seraient connectés aux réseaux de vols de véhicules. Car, la plupart de ces pièces ne proviennent pas seulement des véhicules accidentés et dépiécés en Occident, mais bien des véhicules volés à Kinshasa ou dans d’autres villes proches de Bas-Congo et de Bandundu.Sur base de ces informations, les limiers de la police devraient suivre cette filière criminelle autour de laquelle s’affairent des braqueurs, des commissionnaires, des garages clandestins et des bandes de revendeurs de pièces d’occasion.
Braquage par-ci, vol à main armée par-là, extorsion avec des armes de guerre hier, cambriolage d’une société l’autre jour, Kinshasa est entré dans une zone d’insécurité qui pousse ses habitants à limiter leurs déplacements tard la nuit, et à multiplier les dispositifs de sécurité pour leurs maisons d’habitation, leurs boutiques et magasins. Portes et fenêtres sont blindées, la garde est renforcée, les alimentations, magasins de vente d’articles vestimentaires, parfumeries et cosmétiques, recourent même aux sociétés de gardiennage pour se prémunir contre les attaques des malfaiteurs. Rien n’y fait, la pègre finit toujours par découvrir quel système peut déjouer cet arsenal des moyens de protection.
Si de plus en plus, les maisons d’habitation sont plus sécurisées, les véhicules sont malheureusement moins protégés. L’alarme qui claironne et la sirène qui retentit, dès qu’un voleur tente de déverrouiller les portières, ne suffisent plus pour assurer une sécurité maximale contre les vols de voitures et des jeeps qui roulent. Car, c’est au moment où les chauffeurs remontent dans leurs véhicules ou en descendent que surgissent des bandits armés qui les contraignent à sortir et à céder les clefs de contact. A cette étape, sont enregistrés de nombreux cas de braquages qui requièrent d’autres méthodes de protection.
A Bandalungwa, le propriétaire d’une jeep de marque Toyota Prado de couleur blanche, se désaltérait mardi dernier, avec ses copains dans une terrasse sur avenue Inga. Il était 23 heures. Marcelo Nkunga a cru voir trois gaillards adossés à son véhicule. Il est allé à leur rencontre, afin de demander le mobile de leur présence. Un de ces inconnus l’attira à côté et lui braqua un revolver en lui réclamant les clefs de contact de son véhicule. Pendant qu’il résistait dans l’espoir qu’il sera rejoint par ses copains, les deux autres braqueurs lui ont proféré des menaces de mort. Devant cette attaque, il préféra sauver sa peau et céder sa jeep. Ayant embarqué, les bandits ont pris une destination inconnue.
La nuit de dimanche 9 février 2014, sur avenue Oshwe, quartier Matonge, la canicule a rassemblé dans des bars et buvettes, les Kinois autour de quelques bières et des rafraîchissants. Vers 0 H 30’, les travailleurs épuisés et fatigués par la longue journée de dur labeur, s’apprêtent à fermer. Dans le bar, les derniers clients ne sont pourtant pas pressés de quitter le lieu. Un groupe de cinq hommes en tenue civile s’est posté derrière une Mercedes Benz 190 de couleur grise garée devant le débit de boisson. Une discussion animée attire l’attention des passants. Albert Monakumbu, ingénieur de son état, a hâte à regagner sa voiture. Curieusement, les suspects sont toujours là, en train de se chamailler. Il les invite à se déplacer, mais l’un d’eux sort de son blouson, une arme de guerre et lui ordonne de leur remettre les clefs de contact. En moins de 20 minutes, la berline change de propriétaire. Monakumbu n’en revient pas. Les bandits ont démarré sa voiture et disparu dans les rues de Matonge.
Bien que les plaques minéralogiques de certains véhicules volés aient été communiquées à la police, les recherches continuent et les engins sont toujours introuvables. L’on croit savoir que ces butins ont soit été cannibalisés pour fournir des pièces détachées, soit re-immatriculés et revendus aux receleurs. Et c’est la tâche qui revient aux enquêteurs de différentes unités de la police, lâchés sur ces affaires de vols de véhicules dans la ville de Kinshasa.
Une source indique que certains magasins de revente de pièces de rechange d’occasion, seraient connectés aux réseaux de vols de véhicules. Car, la plupart de ces pièces ne proviennent pas seulement des véhicules accidentés et dépiécés en Occident, mais bien des véhicules volés à Kinshasa ou dans d’autres villes proches de Bas-Congo et de Bandundu.Sur base de ces informations, les limiers de la police devraient suivre cette filière criminelle autour de laquelle s’affairent des braqueurs, des commissionnaires, des garages clandestins et des bandes de revendeurs de pièces d’occasion.
Insécurité / guerre
L’Avenir titre : « Mission accomplie pour les FARDC, les rebelles rwandais des FDLR dans la ligne de mire ».
Il rapporte que les FARDC ont développé, depuis le début de l’opération « Sukola 1 », une véritable dynamique vertueuse qui les a littéralement fait voler de victoire en victoire. Les objectifs de l’opération ont été séquencés en trois phases, même si deux premières phases ont été pleinement atteintes depuis vendredi dans l’après-midi. Il s’agissait de démanteler le QG de l’ADF à Nadui ainsi que ses autres sanctuaires ; de reprendre le contrôle de l’axe routier Mbau-Kamango et de nettoyer tout le grand Nord des éléments même isolés de cette force négative.
Il rapporte que les FARDC ont développé, depuis le début de l’opération « Sukola 1 », une véritable dynamique vertueuse qui les a littéralement fait voler de victoire en victoire. Les objectifs de l’opération ont été séquencés en trois phases, même si deux premières phases ont été pleinement atteintes depuis vendredi dans l’après-midi. Il s’agissait de démanteler le QG de l’ADF à Nadui ainsi que ses autres sanctuaires ; de reprendre le contrôle de l’axe routier Mbau-Kamango et de nettoyer tout le grand Nord des éléments même isolés de cette force négative.
Forum des As titre à la Une « Beni-Territoire…l’enclave des ADF/Nalu libérée par les FARDC ».
Selon ce journal, jamais encore même contre le M23, l’armée congolaise n’a rencontré une aussi farouche résistance là où on croyait que c’était une affaire de lycéens. Forum des As souligne qu’il y avait tout à Nobili comme dans une base militaire d’une armée nationale : armement lourd, dépôt des réserves des munitions, centre des transmissions et même un centre de formation militaire. « C’était donc ici l’Etat des ADF/NALU », conclut FdA.
Selon ce journal, jamais encore même contre le M23, l’armée congolaise n’a rencontré une aussi farouche résistance là où on croyait que c’était une affaire de lycéens. Forum des As souligne qu’il y avait tout à Nobili comme dans une base militaire d’une armée nationale : armement lourd, dépôt des réserves des munitions, centre des transmissions et même un centre de formation militaire. « C’était donc ici l’Etat des ADF/NALU », conclut FdA.
COMESA
Le secrétaire général adjoint du Marché commun de l’Afrique australe et de l’Est (COMESA), Nagla Mohamed El Hussainy, est arrivé dimanche à Kinshasa à la tête d’une délégation de 38 personnes, en marge du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation qui se tiendra dans la capitale congolaise, du 26 au 28 février. Ce sommet placé sous le thème de « la consolidation du commerce entre les pays membres pour le développement des Petites et moyennes entreprises (PME) », sera précédé par une réunion des experts. Cela justifie le nombre élevé des personnalités qui accompagnent le secrétaire général adjoint de cette organisation à Kinshasa. C’est la première délégation qui foule le sol congolais en prélude à cette importante rencontre sous régionale.