Kinshasa, 06/12/2012 / Politique
Les dirigeants de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) vont se réunir ce vendredi à Dar-es-Salaam en Tanzanie pour examiner ensemble dans la solidarité la situation de la guerre en RDC qui est membre à part entière de ce regroupement régional
En effet, les dirigeants de la Communauté d’Afrique australe (SADC) se réuniront vendredi en sommet à Dar es Salaam pour discuter de la crise qui frappe la RD Congo, a indiqué mercredi un diplomate sud-africain sous couvert de l’anonymat. Le président sud-africain Jacob Zuma prendra part à un sommet à Dar es Salaam, et « la question de la RDC dominera l’ordre du jour », a indiqué cette source. La réunion regroupera la troïka "défense" de la SADC, présidée par la Tanzanie et incluant l’Afrique du Sud et l’Angola. Les dirigeants du Mozambique, du Botswana et du Malawi, la troïka "politique" de la SADC, seront également présents, a indiqué cette source.
L’annonce de ce sommet intervient alors que la rébellion congolaise du M23, après s’être retirée de Goma, dans l’est de la RDC, entre désormais dans des négociations qui s’annoncent difficiles avec Kinshasa. Depuis le début de la crise Congolaise, la SADC est restée discrète sur ce dossier. En août, lors d’un sommet régional, les dirigeants de la SADC avaient mis directement en cause le Rwanda, qu’ils avaient accusé de soutenir le mouvement rebelle M23.
Une conférence internationale à Lobito
Nous apprenons aussi que les pays d’Afrique australe évaluent actuellement la possibilité de réhabiliter certains axes qui ont fait jadis la joie des commerçants exerçant sur cette partie de l’Afrique. A titre d’exemple, l’on citerait celui de Cabinda, de Malanje ou encore de Namibie. Cependant, le principal axe visé par ces concertations est le couloir de Lobito et Benguela qui permettaient à des pays enclavés tels que la Zambie, d’évacuer ses marchandises et ressources minières vers l’Atlantic. Ayant accueilli une dizaine de pays d’Afrique australe et centrale, la conférence internationale du couloir de Lobito, tenue la semaine dernière, montre à suffisance l’intérêt que les pays de la région accordent à cette ouverture vers l’Atlantic.
Au cours de la conférence, les différents acteurs ont évalué les moyens matériels et financiers nécessaires à la remise à flot de l’axe, ainsi que les impacts économiques réelles que pourrait avoir cette relance dans la région. La réhabilitation du couloir de Lobito et du Chemin de fer de Benguela faciliterait considérablement les échanges commerciaux entre Lusaka et Luanda. Suite à la guerre qui a déchiré l’Angola pendant près de trois décennies, la Zambie et la République Démocratique du Congo se sont vu obligés de trouver d’autres voies et moyens pour acheminer leurs produits vers le large.
La RDC par exemple, prend 60 jours pour évacuer certains de ses produits miniers alors que via le chemin de fer du Benguela, cela ne coûterait qu’environ huit à dix jours pour atteindre le même point de livraison. Pour les experts de la région cette initiative pourrait induire une croissance dans la région, en considérant les coûts de transport et les temps de livraison qui seront réduit. Aussi des nouvelles mesures de facilitation douanière ainsi que des infrastructures routières et ferroviaires nouvellement construites en Angola vont consolider les relations commerciales et faciliter les transactions.
JMNK/L’Avenir
L’annonce de ce sommet intervient alors que la rébellion congolaise du M23, après s’être retirée de Goma, dans l’est de la RDC, entre désormais dans des négociations qui s’annoncent difficiles avec Kinshasa. Depuis le début de la crise Congolaise, la SADC est restée discrète sur ce dossier. En août, lors d’un sommet régional, les dirigeants de la SADC avaient mis directement en cause le Rwanda, qu’ils avaient accusé de soutenir le mouvement rebelle M23.
Une conférence internationale à Lobito
Nous apprenons aussi que les pays d’Afrique australe évaluent actuellement la possibilité de réhabiliter certains axes qui ont fait jadis la joie des commerçants exerçant sur cette partie de l’Afrique. A titre d’exemple, l’on citerait celui de Cabinda, de Malanje ou encore de Namibie. Cependant, le principal axe visé par ces concertations est le couloir de Lobito et Benguela qui permettaient à des pays enclavés tels que la Zambie, d’évacuer ses marchandises et ressources minières vers l’Atlantic. Ayant accueilli une dizaine de pays d’Afrique australe et centrale, la conférence internationale du couloir de Lobito, tenue la semaine dernière, montre à suffisance l’intérêt que les pays de la région accordent à cette ouverture vers l’Atlantic.
Au cours de la conférence, les différents acteurs ont évalué les moyens matériels et financiers nécessaires à la remise à flot de l’axe, ainsi que les impacts économiques réelles que pourrait avoir cette relance dans la région. La réhabilitation du couloir de Lobito et du Chemin de fer de Benguela faciliterait considérablement les échanges commerciaux entre Lusaka et Luanda. Suite à la guerre qui a déchiré l’Angola pendant près de trois décennies, la Zambie et la République Démocratique du Congo se sont vu obligés de trouver d’autres voies et moyens pour acheminer leurs produits vers le large.
La RDC par exemple, prend 60 jours pour évacuer certains de ses produits miniers alors que via le chemin de fer du Benguela, cela ne coûterait qu’environ huit à dix jours pour atteindre le même point de livraison. Pour les experts de la région cette initiative pourrait induire une croissance dans la région, en considérant les coûts de transport et les temps de livraison qui seront réduit. Aussi des nouvelles mesures de facilitation douanière ainsi que des infrastructures routières et ferroviaires nouvellement construites en Angola vont consolider les relations commerciales et faciliter les transactions.
JMNK/L’Avenir