- le lundi 3 mars 2014 15:20


Le président de la RD Congo Joseph Kabila a rappelé l’obligation faite aux partis politiques de présenter « au moins 30 % de femmes sur chaque liste de candidats aux élections », à l’ouverture lundi 3 mars 2014 au Palais du peuple à Kinshasa du 2ème Forum mondial des femmes francophones.
« J’ai tout aussi noté avec grand intérêt la proposition de faire obligation aux formations politiques de présenter sur chaque liste de candidats, au moins 30 % de femmes. C’est certes un progrès notable, mais qui ne garantit pas une augmentation sensible de la représentation féminine dans les Assemblées délibérantes », avait-il déclaré le 23 octobre 2013 en présentant à l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès les résolutions des Concertations nationales.
Considérant que « les femmes constituent la majorité de la population et le vivier de la créativité nationale », il avait alors proposé « que nous fassions mieux » et invité « le législateur à examiner la possibilité d’ajouter, dans chaque circonscription de trois sièges ou plus, un siège pour lequel la compétition ne serait ouverte qu’aux femmes ».
La femme, « estime et respect dans la société africaine »
Après avoir exprimé la « satisfaction » du peuple de la RDC pour le choix porté en 2013 en France sur la ville de Kinshasa pour abriter le 2ème Forum mondial des femmes francophones, le chef de l’Etat congolais a salué en la Francophonie « un instrument efficace d’amitié, de solidarité et de coopération » entre les 77 pays membres.
« Quelles que soient les conditions dans laquelle se trouve la femme, elle jouit de l’estime et d’un grand respect dans la société africaine, a souligné le président Joseph Kabila. Dans ce contexte, il a souligné que « chacun de nous doit se convaincre de la nécessité de l’émancipation de la femme ».
A cet effet, il a appelé à « la sensibilisation et la conscientisation » de tout le monde, en relevant qu’en RDC, « malgré les avancées, il y a encore beaucoup à faire dans les domaines de l’éducation, la formation, la parité et sur d’autres aspects de la vie nationale ».
Prennent à ce Forum, la présidente de la République centrafricaine Catherine Samba-Panza, l’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs Mary Robinson, la première Dame de la RDC Marie Olive Lembe, l’épouse du président du Mali, la ministre française déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui et près de 1.200 déléguées venues des 11 provinces de la RDC et des autres 76 pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Considérant que « les femmes constituent la majorité de la population et le vivier de la créativité nationale », il avait alors proposé « que nous fassions mieux » et invité « le législateur à examiner la possibilité d’ajouter, dans chaque circonscription de trois sièges ou plus, un siège pour lequel la compétition ne serait ouverte qu’aux femmes ».
La femme, « estime et respect dans la société africaine »
Après avoir exprimé la « satisfaction » du peuple de la RDC pour le choix porté en 2013 en France sur la ville de Kinshasa pour abriter le 2ème Forum mondial des femmes francophones, le chef de l’Etat congolais a salué en la Francophonie « un instrument efficace d’amitié, de solidarité et de coopération » entre les 77 pays membres.
« Quelles que soient les conditions dans laquelle se trouve la femme, elle jouit de l’estime et d’un grand respect dans la société africaine, a souligné le président Joseph Kabila. Dans ce contexte, il a souligné que « chacun de nous doit se convaincre de la nécessité de l’émancipation de la femme ».
A cet effet, il a appelé à « la sensibilisation et la conscientisation » de tout le monde, en relevant qu’en RDC, « malgré les avancées, il y a encore beaucoup à faire dans les domaines de l’éducation, la formation, la parité et sur d’autres aspects de la vie nationale ».
Prennent à ce Forum, la présidente de la République centrafricaine Catherine Samba-Panza, l’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs Mary Robinson, la première Dame de la RDC Marie Olive Lembe, l’épouse du président du Mali, la ministre française déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui et près de 1.200 déléguées venues des 11 provinces de la RDC et des autres 76 pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).