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Bain de foule pour le roi du Maroc Mohammed VI à Conakry, le 3 mars 2014.AFP PHOTO/CELLOU BINANI
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Vingt jours de voyage officiel, des dizaines d'accords commerciaux, des relations renfoncées avec les chefs d'Etat du Mali, de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Gabon, et partout la même ferveur populaire : la tournée de Mohammed VI est indéniablement un succès. Au terme de sa visite officielle, le roi s'est même offert quelques jours supplémentaires au Gabon, pour un séjour privé. Au Maroc, le voyage du souverain a été accueilli avec enthousiasme...
« Il n'y a plus de chasses gardées en Afrique ». Ces mots prononcés par le souverain à Abidjan sont clairs : les chefs d'entreprises marocains bénéficient désormais d'un marché de 250 millions de personnes, dans les domaines du transport, des télécommunications, des mines, de la banque, du bâtiment, de la santé entre autres. En ces temps de crise économique, ce n'est pas rien.
Et tout cela dans ce qui est considéré comme « l'arrière-cour française ». La récente brouille entre Rabat et Paris n'est sans doute pas étrangère à ce positionnement, alors que le sous-continent est en pleine recomposition diplomatique. Au Maroc, c'est la fierté d'avoir manifesté son indépendance qui a dominé.
Et puis, côté politique, en chef véritable de la diplomatie du royaume, Mohammed VI a marqué des points contre une Algérie affaiblie. Partout, son plan d'autonomie du Sahara Occidental a été bien accueilli, par des pays qui, jusqu'à récemment, accordaient plutôt leurs faveurs aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger.
A Rabat, la presse n'a donc pas tari d'éloges sur le volontarisme d'un roi très à l'aise sur le continent. Le Maroc bénéficie depuis 2008 d'un statut avancé au sein de l'Union européenne, il est clair que désormais l'Afrique est son nouvel horizon.
Et tout cela dans ce qui est considéré comme « l'arrière-cour française ». La récente brouille entre Rabat et Paris n'est sans doute pas étrangère à ce positionnement, alors que le sous-continent est en pleine recomposition diplomatique. Au Maroc, c'est la fierté d'avoir manifesté son indépendance qui a dominé.
Et puis, côté politique, en chef véritable de la diplomatie du royaume, Mohammed VI a marqué des points contre une Algérie affaiblie. Partout, son plan d'autonomie du Sahara Occidental a été bien accueilli, par des pays qui, jusqu'à récemment, accordaient plutôt leurs faveurs aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger.
A Rabat, la presse n'a donc pas tari d'éloges sur le volontarisme d'un roi très à l'aise sur le continent. Le Maroc bénéficie depuis 2008 d'un statut avancé au sein de l'Union européenne, il est clair que désormais l'Afrique est son nouvel horizon.
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