
Un coin de voile s'est levé. La surenchère politique observée ces derniers temps est consécutive à formation d'un Gouvernement de cohésion nationale. C'est pourquoi, des pressions et de thèses macro-économiques soutenues par des pyromanes refont surface. La finalité de ce come back est à rechercher dans la nomination d'un nouveau Premier ministre par le président de la République, en vertu de son pouvoir discrétionnaire.
Sans foi ni loi, ces mêmes personnages exigent de Joseph Kabila la nomination d'un Premier ministre qui assurerait sa survie politique après 2016. Le cas contraire plongerait le pays dans l'abîme.
En procédant de la sorte, ces adeptes de la politique de la terre brûlée se sont souvenu de leur passé politique récent. Aujourd'hui encore, ils reviennent avec les mêmes méthodes, recherchant les mêmes intérêts, prédisant le déluge après 2016 si Joseph Kabila ne prend pas en compte leurs appétits gloutons.
En échafaudant des stratagèmes, dont celui qui consiste à ce que, comme Feu le président Mobutu, le Président de la République prédise le déluge après 2016 s'il n'est pas rassuré de son maintien par celui qui entend nommer au poste de Premier ministre, ils oublient que le choix judicieux d'un nouveau chef du gouvernement ne visera pas à tordre le cou à la stabilité macro-économique chèrement acquise. Que l'on peut aisément sacrifier au profit des visées politiques assises sur un socle de positionnement.
Nul n'est sans ignorer que depuis 2006, le pays a pris le train de démocratisation de la vie politique. Et sur ce point, la RDC ne souffre d'aucun complexe. Joseph Kabila l'avait même répété le 15 octobre 2012 au cours d'une conférence de presse clôturant le 14ème Sommet de la Francophonie à Kinshasa. Il est donc farfelu de prêter de mauvaises intentions au président de la République qu'il mettrait le pays à feu et à sang si les garanties politiques ne lui sont pas assurées après 2016. Quel intérêt a-t-il de mettre le pays à feu et à sang ? Aucun.
Rêve de nostalgiques
Pour rappeler à ces pyromanes, le tableau reluisant de l'environnement économique du pays démontre que depuis son entrée en fonction, l'actuelle équipe gouvernementale préserve les chances d'une croissance économique. Celle-ci est soutenue, au plan interne, par une politique économique mettant un accent particulier sur la création des amortisseurs internes de chocs, croissance soutenue par le programme de réunification de la République par voie routière, à la relance de l'agriculture, à la réhabilitation et construction d'autres infrastructures de base.
Les réalisations de production dans les différents secteurs ont permis au FMI de confirmer à 8,5% le taux de croissance au cours de 2013 contre un objectif de 8,2%. Taux de croissance le plus élevé depuis 1970, il place ainsi la RDC au 3ème rang en Afrique des pays qui ont créé plus de richesses.
Quant à la hausse du niveau général des prix, elle a été maintenue à 1,03% contre un objectif annuel de 4%. Ce taux d'inflation est le plus bas que le pays ait connu depuis l'indépendance, plaçant ainsi la RDC dans le top 3, c'est-à-dire le pays ayant connu le plus faible taux d'inflation en Afrique.
Le taux de change moyen est demeuré stable autour de 923 francs congolais le dollar américain, depuis près de quatre ans. Cette stabilité reste historique et exceptionnelle. Ce cadre macroéconomique offre ainsi au Gouvernement l'avantage de maintenir un fonctionnement normal des institutions de la République.
Si ces résultats enchanteurs font rêver les nostalgiques, il sied d'insister qu'ils procèdent de la mise en œuvre de politiques macroéconomiques saines d'un côté, et de l'autre, des mesures sectorielles et des réformes structurelles courageuses mettant en exergue la bonne gouvernance et la transparence de l'actuelle équipe gouvernementale.
Par ailleurs, la combinaison harmonieuse des politiques budgétaire et monétaire a permis de contrôler l'inflation dont le taux à fin période 2013 s'est situé à près de 1% contre un objectif de 4%.
Sur le plan social, le Gouvernement a déboursé une enveloppe de 466,5 milliards de franc congolais pour les actions en faveur de l'éducation, de l'accès à l'eau, à la santé, à l'électricité en milieu rural, au logement décent dans un environnement assaini et aménagé selon des normes d'urbanisme moderne. L'amélioration du transport en commun, le financement de stages sportifs à l'étranger ainsi que la réforme de la sécurité sociale peuvent être également cités.
L'on peut aussi noter la réhabilitation de 277 centres de santé non bénéficiaires d'appui structurel, la modernisation en cours de 66 hôpitaux de référence et 330 centres de santé à travers les 11 provinces de la RDC, par l'acquisition des matériels et équipements médicaux pour la formation médicale publique, des groupes électrogènes ainsi que l'achat des médicaments essentiels, le démarrage de la première phase de construction de 1000 logements sur le site de l'ex-pépinière de Bandalungwa à Kinshasa, la relance effective des activités de DAIPN avec une production initiale de 25000 poulets depuis décembre 2013 ; etc.
S'agissant de l'amélioration des conditions de vie des populations, l'actuel gouvernement s'y attèle. Outre ces actions ci-haut citées, il faut aussi épingler le vaste chantier des parcs agroindustriels qui se met en place. La matérialisation du parc pilote de Bukanga Lonso dans la province de Bandundu en est une parfaite illustration.
Comme on peut le constater, le Gouvernement s'est inscrit dans la vision du Chef de l'Etat, Joseph Kabila. Comme souhaité lors du dernier passage d'une mission du FMI conduit par Norbert Toé, sa détermination est de porter le taux de croissance économique annuel à deux chiffres, de le consolider de façon durable en vue de hisser la RDC au rang des pays à revenu intermédiaire et de préparer les conditions de l'émergence du pays à l'horizon 2030.
En effet, au terme de sa mission qui l'a conduit récemment en RDC, le FMI a reconnu que la " RDC a continué de maintenir un environnement macroéconomique stable grâce principalement à une politique budgétaire restrictive. La croissance économique en 2013 est estimée à 8,5 pourcent et s'inscrit dans la lignée de la forte croissance enregistrée en 2012. Le secteur minier est demeuré la principale source de cette croissance, alimentée par la production de cuivre qui a franchi le seuil de 900.000 tonnes en 2013 ". A fin 2013, l'inflation en rythme annuel a baissé pour atteindre 1,1 %, " un record historique " inférieur à l'objectif à moyen terme des autorités. Ce dernier, proche de 4 %, correspond au niveau souhaitable pour une économie comme la RDC subissant des changements structurels.
Au regard de cette embellie, il est tout à fait normal que des vendeurs d'illusions se trompent et se mordent les doigts du fait de voir l'actuel Exécutif national, sous la houlette de Joseph Kabila, réussir là où ils ont lamentablement échoué. Mais l'actuel Gouvernement a prouvé sa détermination de changer les choses en initiant des réformes courageuses, navigant souvent à contre-courant de la volonté mesquine des anciens et nouveaux prédateurs de l'économie nationale afin de remettre le pays sur la voie du développement.
En définitive, se lancer dans une course de paternité de la stabilité macroéconomique pour devenir Premier ministre, c'est en RDC qu'on peut le voir.
En effet, si la stabilité est réelle aujourd'hui, c'est grâce aux politiques budgétaires orthodoxes et monétaire prudente dicter par le chef de l'Etat. D'aucuns savent que c'est depuis l'avènement de Joseph Kabila Kabange au pouvoir en 2001 que le renversement de la tendance macroéconomique s'est installé pour se consolider à partir de 2010. Ce qui a permis l'atteinte de point d'achèvement de l'Initiative PPTE. Des observateurs s'interrogent si l'on doit prolonger le débat contre productif et stérile récemment lancé par le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour s'abreuver des preuves insoutenables ?
En effet, il a été balayé d'un revers de la main par la très sérieuse et professionnelle institution financière internationale, le Fonds monétaire international, qui a confirmé les performances significatives réalisées par la RDC sous les directives de Joseph Kabila et dont le gouvernement exécute à la lettre avec brio. Dans un communiqué rendu public le 25 février dernier, le FMI a bel et bien confirmé tous les chiffres avancés par le gouvernement.
La guerre menée contre l'actuelle équipe gouvernementale s'apparente à plus d'égards, à la mauvaise stratégie politique qui nous rappelle la triste époque de la guerre fratricide menée sous Mobutu-Opposition. Ces modes opératoires refont surface, à la seule différence qu'ils opèrent dans un contexte marqué par deux époques diamétralement opposées. Qu'on n'aime pas le gouvernement et son animateur principal, les performances économiques engrangées sont à mettre au compte du président de la République.
Penser autrement, faire penser à se demander quel type d'argument voudrait dire que Joseph Kabila est loin de ses promesses faites vis-à-vis des Congolais. Il a promis une stabilité macroéconomique, l'amélioration de la vie sociale-qui est en voie d'exécution. N'en déplaise non seulement aux profiteurs d'antan qui sont coupés des mamelles. Au profit de la population. Les pseudo-experts qui devraient encore affûter leurs armes en matière de gestion économique, ne sont pas en reste. C'est pourquoi, ils sont aussi dans cette course. Effrénée et perdue d'ailleurs.
Dommage pour eux, car Joseph Kabila reste impassible à leurs faits et gestes. Loufoques.
S.N.
En procédant de la sorte, ces adeptes de la politique de la terre brûlée se sont souvenu de leur passé politique récent. Aujourd'hui encore, ils reviennent avec les mêmes méthodes, recherchant les mêmes intérêts, prédisant le déluge après 2016 si Joseph Kabila ne prend pas en compte leurs appétits gloutons.
En échafaudant des stratagèmes, dont celui qui consiste à ce que, comme Feu le président Mobutu, le Président de la République prédise le déluge après 2016 s'il n'est pas rassuré de son maintien par celui qui entend nommer au poste de Premier ministre, ils oublient que le choix judicieux d'un nouveau chef du gouvernement ne visera pas à tordre le cou à la stabilité macro-économique chèrement acquise. Que l'on peut aisément sacrifier au profit des visées politiques assises sur un socle de positionnement.
Nul n'est sans ignorer que depuis 2006, le pays a pris le train de démocratisation de la vie politique. Et sur ce point, la RDC ne souffre d'aucun complexe. Joseph Kabila l'avait même répété le 15 octobre 2012 au cours d'une conférence de presse clôturant le 14ème Sommet de la Francophonie à Kinshasa. Il est donc farfelu de prêter de mauvaises intentions au président de la République qu'il mettrait le pays à feu et à sang si les garanties politiques ne lui sont pas assurées après 2016. Quel intérêt a-t-il de mettre le pays à feu et à sang ? Aucun.
Rêve de nostalgiques
Pour rappeler à ces pyromanes, le tableau reluisant de l'environnement économique du pays démontre que depuis son entrée en fonction, l'actuelle équipe gouvernementale préserve les chances d'une croissance économique. Celle-ci est soutenue, au plan interne, par une politique économique mettant un accent particulier sur la création des amortisseurs internes de chocs, croissance soutenue par le programme de réunification de la République par voie routière, à la relance de l'agriculture, à la réhabilitation et construction d'autres infrastructures de base.
Les réalisations de production dans les différents secteurs ont permis au FMI de confirmer à 8,5% le taux de croissance au cours de 2013 contre un objectif de 8,2%. Taux de croissance le plus élevé depuis 1970, il place ainsi la RDC au 3ème rang en Afrique des pays qui ont créé plus de richesses.
Quant à la hausse du niveau général des prix, elle a été maintenue à 1,03% contre un objectif annuel de 4%. Ce taux d'inflation est le plus bas que le pays ait connu depuis l'indépendance, plaçant ainsi la RDC dans le top 3, c'est-à-dire le pays ayant connu le plus faible taux d'inflation en Afrique.
Le taux de change moyen est demeuré stable autour de 923 francs congolais le dollar américain, depuis près de quatre ans. Cette stabilité reste historique et exceptionnelle. Ce cadre macroéconomique offre ainsi au Gouvernement l'avantage de maintenir un fonctionnement normal des institutions de la République.
Si ces résultats enchanteurs font rêver les nostalgiques, il sied d'insister qu'ils procèdent de la mise en œuvre de politiques macroéconomiques saines d'un côté, et de l'autre, des mesures sectorielles et des réformes structurelles courageuses mettant en exergue la bonne gouvernance et la transparence de l'actuelle équipe gouvernementale.
Par ailleurs, la combinaison harmonieuse des politiques budgétaire et monétaire a permis de contrôler l'inflation dont le taux à fin période 2013 s'est situé à près de 1% contre un objectif de 4%.
Sur le plan social, le Gouvernement a déboursé une enveloppe de 466,5 milliards de franc congolais pour les actions en faveur de l'éducation, de l'accès à l'eau, à la santé, à l'électricité en milieu rural, au logement décent dans un environnement assaini et aménagé selon des normes d'urbanisme moderne. L'amélioration du transport en commun, le financement de stages sportifs à l'étranger ainsi que la réforme de la sécurité sociale peuvent être également cités.
L'on peut aussi noter la réhabilitation de 277 centres de santé non bénéficiaires d'appui structurel, la modernisation en cours de 66 hôpitaux de référence et 330 centres de santé à travers les 11 provinces de la RDC, par l'acquisition des matériels et équipements médicaux pour la formation médicale publique, des groupes électrogènes ainsi que l'achat des médicaments essentiels, le démarrage de la première phase de construction de 1000 logements sur le site de l'ex-pépinière de Bandalungwa à Kinshasa, la relance effective des activités de DAIPN avec une production initiale de 25000 poulets depuis décembre 2013 ; etc.
S'agissant de l'amélioration des conditions de vie des populations, l'actuel gouvernement s'y attèle. Outre ces actions ci-haut citées, il faut aussi épingler le vaste chantier des parcs agroindustriels qui se met en place. La matérialisation du parc pilote de Bukanga Lonso dans la province de Bandundu en est une parfaite illustration.
Comme on peut le constater, le Gouvernement s'est inscrit dans la vision du Chef de l'Etat, Joseph Kabila. Comme souhaité lors du dernier passage d'une mission du FMI conduit par Norbert Toé, sa détermination est de porter le taux de croissance économique annuel à deux chiffres, de le consolider de façon durable en vue de hisser la RDC au rang des pays à revenu intermédiaire et de préparer les conditions de l'émergence du pays à l'horizon 2030.
En effet, au terme de sa mission qui l'a conduit récemment en RDC, le FMI a reconnu que la " RDC a continué de maintenir un environnement macroéconomique stable grâce principalement à une politique budgétaire restrictive. La croissance économique en 2013 est estimée à 8,5 pourcent et s'inscrit dans la lignée de la forte croissance enregistrée en 2012. Le secteur minier est demeuré la principale source de cette croissance, alimentée par la production de cuivre qui a franchi le seuil de 900.000 tonnes en 2013 ". A fin 2013, l'inflation en rythme annuel a baissé pour atteindre 1,1 %, " un record historique " inférieur à l'objectif à moyen terme des autorités. Ce dernier, proche de 4 %, correspond au niveau souhaitable pour une économie comme la RDC subissant des changements structurels.
Au regard de cette embellie, il est tout à fait normal que des vendeurs d'illusions se trompent et se mordent les doigts du fait de voir l'actuel Exécutif national, sous la houlette de Joseph Kabila, réussir là où ils ont lamentablement échoué. Mais l'actuel Gouvernement a prouvé sa détermination de changer les choses en initiant des réformes courageuses, navigant souvent à contre-courant de la volonté mesquine des anciens et nouveaux prédateurs de l'économie nationale afin de remettre le pays sur la voie du développement.
En définitive, se lancer dans une course de paternité de la stabilité macroéconomique pour devenir Premier ministre, c'est en RDC qu'on peut le voir.
En effet, si la stabilité est réelle aujourd'hui, c'est grâce aux politiques budgétaires orthodoxes et monétaire prudente dicter par le chef de l'Etat. D'aucuns savent que c'est depuis l'avènement de Joseph Kabila Kabange au pouvoir en 2001 que le renversement de la tendance macroéconomique s'est installé pour se consolider à partir de 2010. Ce qui a permis l'atteinte de point d'achèvement de l'Initiative PPTE. Des observateurs s'interrogent si l'on doit prolonger le débat contre productif et stérile récemment lancé par le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour s'abreuver des preuves insoutenables ?
En effet, il a été balayé d'un revers de la main par la très sérieuse et professionnelle institution financière internationale, le Fonds monétaire international, qui a confirmé les performances significatives réalisées par la RDC sous les directives de Joseph Kabila et dont le gouvernement exécute à la lettre avec brio. Dans un communiqué rendu public le 25 février dernier, le FMI a bel et bien confirmé tous les chiffres avancés par le gouvernement.
La guerre menée contre l'actuelle équipe gouvernementale s'apparente à plus d'égards, à la mauvaise stratégie politique qui nous rappelle la triste époque de la guerre fratricide menée sous Mobutu-Opposition. Ces modes opératoires refont surface, à la seule différence qu'ils opèrent dans un contexte marqué par deux époques diamétralement opposées. Qu'on n'aime pas le gouvernement et son animateur principal, les performances économiques engrangées sont à mettre au compte du président de la République.
Penser autrement, faire penser à se demander quel type d'argument voudrait dire que Joseph Kabila est loin de ses promesses faites vis-à-vis des Congolais. Il a promis une stabilité macroéconomique, l'amélioration de la vie sociale-qui est en voie d'exécution. N'en déplaise non seulement aux profiteurs d'antan qui sont coupés des mamelles. Au profit de la population. Les pseudo-experts qui devraient encore affûter leurs armes en matière de gestion économique, ne sont pas en reste. C'est pourquoi, ils sont aussi dans cette course. Effrénée et perdue d'ailleurs.
Dommage pour eux, car Joseph Kabila reste impassible à leurs faits et gestes. Loufoques.
S.N.