Stabilisation de la région des Grands Lacs
Eduardo dos Santos est déterminé à imposer sa marque pour consolider le processus de pacification dans la sous-région des Grands Lacs. Un mini-sommet réunit atour du président angolais ce mardi à Luanda six chefs d’Etat, Joseph Kabila de la RDC, Denis Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville, Jakaya Kikwete de la Tanzanie,
Eduardo dos Santos est déterminé à imposer sa marque pour consolider le processus de pacification dans la sous-région des Grands Lacs. Un mini-sommet réunit atour du président angolais ce mardi à Luanda six chefs d’Etat, Joseph Kabila de la RDC, Denis Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville, Jakaya Kikwete de la Tanzanie,
Paul Kagame du Rwanda, Yoweri Museveni de l’Ouganda et Jacob Zuma d’Afrique du Sud. Le trait d’union SADC-CIRGL se consolide !
Annoncé à Goma à l’ouverture de la 2ème conférence minière, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a dû finalement décliner l’invitation au profit de Luanda où s’ouvre ce mardi 25 mars, autour de José Eduardo dos Santos, président de l’Angola et président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), un mini-sommet consacré sans doute à la stabilisation de la région.
Pour l’instant, l’ordre du jour de cette réunion reste inconnu. Toutefois, l’on sait d’ores et déjà que l’essentiel des discussions portera sur les initiatives mises en œuvre aussi bien au niveau régional qu’international en vue de la pacification et de la sécurisation de cette région. De ce point de vue, la rencontre de Luanda réserve bien des surprises.
Le nombre réduit des participants, soit sept chefs d’Etat, renferme tout un message. Aussi seuls, Joseph Kabila (RDC), Denis Sassou Nguesso (Congo), Paul Kagame (Rwanda), Jakaya Kikwete (Tanzanie), Yoweri Museveni (Ouganda) et Jacob Zuma (RSA) sont annoncés dans la capitale angolaise. Evidemment, les spéculations vont dans tous les sens.
Géniteur du projet, en sa qualité du président en exercice de la CIRGL, José Eduardo dos Santos est en phase de consultation de différents protagonistes de la crise dans la région des Grands Lacs. Il s’agit essentiellement de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda. Sa proximité avec la RDC fait du Congo/Brazzaville un partenaire incontournable. Les bons rapports que le pays de Sassou Nguesso entretient avec le Rwanda, pays indexé à maintes reprises dans les conflits récurrents dans l’Est de la RDC ont également pesé dans la balance. La Tanzanie et la RSA, en ce qui les concerne, participent à la Brigade spéciale d’intervention et leurs points de vue pèsent dans la résolution des crises dans les Grands-lacs.
Depuis son accession à la présidence de la CIRGL, Luanda a multiplié des actions pour faire évoluer le processus de paix presqu’en panne dans la région. Certes, ce processus a connu une nette évolution avec la mise en mouvement de la Brigade d’intervention des Nations unies, mais le chemin à parcourir reste encore long. Du fait de la persistance des points d’ombre autour du processus de pacification et de stabilisation de la RDC. Celles-ci demeurent toujours précaires, malgré la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Pendant les deux ans de sa présidence, Luanda s’inscrit dans le schéma d’imposer sa marque. Le mini-sommet qui s’ouvre ce mardi rentre dans cette logique.
Luanda dispose par ailleurs d’un atout majeur. Sa double appartenance autant à la CIRGL qu’à la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe (SADC) lui donne plus de marges de manœuvre, et pourquoi pas, d’actions.
Ça va bouger à Luanda
Sans doute quelque chose de grande envergure se prépare à Luanda. Selon Angop, depuis Lubango, chef-lieu de la province angolaise de Huila, l’Etat-major des FAA (Forces armées angolaises) conditionne des soldats pour intégrer un contingent visant à intervenir dans des situations de conflit au niveau de la SADC. C'est ce qu'a indiqué dimanche le commandant de l'armée de terre angolaise, le général Lúcio do Amaral.
Se confiant à la presse, à propos du rôle des FAA au sein de la SADC, le chef militaire a informé qu'en ce moment, il n'y a aucune orientation de l'Etat angolais pour faire partie d'un quelconque contingent, mais des hommes sont préparés pour accomplir une quelconque mission. Toutefois, la source précise que l’Angola fait partie de la Brigade en état d'alerte de la SADC, pour aider dans des missions de paix. Il n’est pas exclu que ce contingent soit dépêché sur les théâtres des opérations dans la CIRGL.
Dans ce cadre, a indiqué le général Lucio do Amaral, les soldats des Forces terrestre, aérienne et de la marine de guerre sont appelés à investir dans l'amélioration de l'étude des langues, notamment l'anglais et le français, afin de permettre une grande efficacité dans le travail des organisations internationales, dont l'Angola fait partie.
Autant de signes qui ne trompent pas, prélude à une nouvelle impulsion que Luanda veut insuffler à son action hors de ses frontières. José Eduardo dos Santos offre là la preuve que les deux ans de sa présidence à la tête de la CIRGL impacteront dans la stabilisation de la région des Grands Lacs.
Annoncé à Goma à l’ouverture de la 2ème conférence minière, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a dû finalement décliner l’invitation au profit de Luanda où s’ouvre ce mardi 25 mars, autour de José Eduardo dos Santos, président de l’Angola et président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), un mini-sommet consacré sans doute à la stabilisation de la région.
Pour l’instant, l’ordre du jour de cette réunion reste inconnu. Toutefois, l’on sait d’ores et déjà que l’essentiel des discussions portera sur les initiatives mises en œuvre aussi bien au niveau régional qu’international en vue de la pacification et de la sécurisation de cette région. De ce point de vue, la rencontre de Luanda réserve bien des surprises.
Le nombre réduit des participants, soit sept chefs d’Etat, renferme tout un message. Aussi seuls, Joseph Kabila (RDC), Denis Sassou Nguesso (Congo), Paul Kagame (Rwanda), Jakaya Kikwete (Tanzanie), Yoweri Museveni (Ouganda) et Jacob Zuma (RSA) sont annoncés dans la capitale angolaise. Evidemment, les spéculations vont dans tous les sens.
Géniteur du projet, en sa qualité du président en exercice de la CIRGL, José Eduardo dos Santos est en phase de consultation de différents protagonistes de la crise dans la région des Grands Lacs. Il s’agit essentiellement de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda. Sa proximité avec la RDC fait du Congo/Brazzaville un partenaire incontournable. Les bons rapports que le pays de Sassou Nguesso entretient avec le Rwanda, pays indexé à maintes reprises dans les conflits récurrents dans l’Est de la RDC ont également pesé dans la balance. La Tanzanie et la RSA, en ce qui les concerne, participent à la Brigade spéciale d’intervention et leurs points de vue pèsent dans la résolution des crises dans les Grands-lacs.
Depuis son accession à la présidence de la CIRGL, Luanda a multiplié des actions pour faire évoluer le processus de paix presqu’en panne dans la région. Certes, ce processus a connu une nette évolution avec la mise en mouvement de la Brigade d’intervention des Nations unies, mais le chemin à parcourir reste encore long. Du fait de la persistance des points d’ombre autour du processus de pacification et de stabilisation de la RDC. Celles-ci demeurent toujours précaires, malgré la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Pendant les deux ans de sa présidence, Luanda s’inscrit dans le schéma d’imposer sa marque. Le mini-sommet qui s’ouvre ce mardi rentre dans cette logique.
Luanda dispose par ailleurs d’un atout majeur. Sa double appartenance autant à la CIRGL qu’à la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe (SADC) lui donne plus de marges de manœuvre, et pourquoi pas, d’actions.
Ça va bouger à Luanda
Sans doute quelque chose de grande envergure se prépare à Luanda. Selon Angop, depuis Lubango, chef-lieu de la province angolaise de Huila, l’Etat-major des FAA (Forces armées angolaises) conditionne des soldats pour intégrer un contingent visant à intervenir dans des situations de conflit au niveau de la SADC. C'est ce qu'a indiqué dimanche le commandant de l'armée de terre angolaise, le général Lúcio do Amaral.
Se confiant à la presse, à propos du rôle des FAA au sein de la SADC, le chef militaire a informé qu'en ce moment, il n'y a aucune orientation de l'Etat angolais pour faire partie d'un quelconque contingent, mais des hommes sont préparés pour accomplir une quelconque mission. Toutefois, la source précise que l’Angola fait partie de la Brigade en état d'alerte de la SADC, pour aider dans des missions de paix. Il n’est pas exclu que ce contingent soit dépêché sur les théâtres des opérations dans la CIRGL.
Dans ce cadre, a indiqué le général Lucio do Amaral, les soldats des Forces terrestre, aérienne et de la marine de guerre sont appelés à investir dans l'amélioration de l'étude des langues, notamment l'anglais et le français, afin de permettre une grande efficacité dans le travail des organisations internationales, dont l'Angola fait partie.
Autant de signes qui ne trompent pas, prélude à une nouvelle impulsion que Luanda veut insuffler à son action hors de ses frontières. José Eduardo dos Santos offre là la preuve que les deux ans de sa présidence à la tête de la CIRGL impacteront dans la stabilisation de la région des Grands Lacs.