Monsieur Vununu,
Les autres peuples dont vous parlez, et qui peuvent se choisir un mandat illimité pour leurs présidents, eh bien ce sont leurs constitutions, librement adoptées selon leurs valeurs et histoires respectives, qui le permettent.
La constitution congolaise (lisez l'article 220) ne permet ni au président ni au parlement ni à 100'00 citoyens pétitionnaires de faire sauter l'article 220. La procédure de révision prévue dans cette constitution ne concerne que les centaines d'autres articles autres que l'article 220, et les objets juridiques non explicitement inventoriés dans cet article 220. Ces autres centaines d'articles, dont vous en avez déjà modifié certains dans la panique du retour du vieux "gladiateur" ya-Tshitshi en janvier 2011, ne vous inéressent donc pas?
L'unique solution juridiquement inattaquable serait pour votre coterie de changer de constitution. Par exemple, la France l'a fait en 1958. C’était en pleine crise de la guerre d’Algérie. Il s'est agi alors de changement de régime, avec abandon de la 4ème république et entrée dans la 5ème république, le général Charles de Gaulle étant de retour aux affaires.
Y a-t-il donc une situation de crise gravissime, avec péril en notre demeure nationale, pour changer de régime en 2016 en RD Congo? Pourquoi se comporterait ainsi le même Joseph Kabila qui a fait voter la constitution en 2005, afin de se maintenir au sommet de l'Etat, après le coup de force de 2001 qui l'y avait installé, suite à l'assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila ?
Pour un tel changement de régime, il faut un referendum. Or, l'on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour des élections au suffrage universel direct. Il y aurait donc de l'argent pour interroger le peuple, sans être sûr de son assentiment, dans le seul but non pas de changer un texte adopté en son temps par le même régime, mais pour juste tenter de maintenir un président qui ferait ainsi un coup d'état contre son propre régime? Car si le peuple refuse, il faudrait tout de même refaire des élections (et tout le cycle cette fois-ci), sans Joseph Kabila, et en dépensant encore de l’argent !
Les autres peuples dont vous parlez, et qui peuvent se choisir un mandat illimité pour leurs présidents, eh bien ce sont leurs constitutions, librement adoptées selon leurs valeurs et histoires respectives, qui le permettent.
La constitution congolaise (lisez l'article 220) ne permet ni au président ni au parlement ni à 100'00 citoyens pétitionnaires de faire sauter l'article 220. La procédure de révision prévue dans cette constitution ne concerne que les centaines d'autres articles autres que l'article 220, et les objets juridiques non explicitement inventoriés dans cet article 220. Ces autres centaines d'articles, dont vous en avez déjà modifié certains dans la panique du retour du vieux "gladiateur" ya-Tshitshi en janvier 2011, ne vous inéressent donc pas?
L'unique solution juridiquement inattaquable serait pour votre coterie de changer de constitution. Par exemple, la France l'a fait en 1958. C’était en pleine crise de la guerre d’Algérie. Il s'est agi alors de changement de régime, avec abandon de la 4ème république et entrée dans la 5ème république, le général Charles de Gaulle étant de retour aux affaires.
Y a-t-il donc une situation de crise gravissime, avec péril en notre demeure nationale, pour changer de régime en 2016 en RD Congo? Pourquoi se comporterait ainsi le même Joseph Kabila qui a fait voter la constitution en 2005, afin de se maintenir au sommet de l'Etat, après le coup de force de 2001 qui l'y avait installé, suite à l'assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila ?
Pour un tel changement de régime, il faut un referendum. Or, l'on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour des élections au suffrage universel direct. Il y aurait donc de l'argent pour interroger le peuple, sans être sûr de son assentiment, dans le seul but non pas de changer un texte adopté en son temps par le même régime, mais pour juste tenter de maintenir un président qui ferait ainsi un coup d'état contre son propre régime? Car si le peuple refuse, il faudrait tout de même refaire des élections (et tout le cycle cette fois-ci), sans Joseph Kabila, et en dépensant encore de l’argent !
Donc, juste laisser le PPRD et la « majorité présidentielle » avoir un autre candidat que Joseph Kabila est si intolérable ? Ce dernier n’aurait donc pas pu imprimer ses idées auprès des siens, après plus de 15 ans d’Autorité morale ? Ce serrait alors une preuve de plus de son incapacité à animer la vie politique de notre Congo. Vladimir Poutine en Russie, tout comme Michelle Bachelet au Chili, ont pris, lui et elle, le risque d’une éclipse « constitutionnelle » d’un mandat au sommet de leurs états respectifs. Et ils sont revenus, parce qu’ils avaient un bilan positif, qui a séduit leurs peuples respectifs !
Vraiment l'esprit de cour, la basse flagornerie, vous pousse à des extrémités humiliantes dans votre raisonnement! Bolingi boboma mboka na biso pamba, mpe bokokufa pamba mpo na lolendo ya eloko oyo bokoki na bino te !
Vraiment l'esprit de cour, la basse flagornerie, vous pousse à des extrémités humiliantes dans votre raisonnement! Bolingi boboma mboka na biso pamba, mpe bokokufa pamba mpo na lolendo ya eloko oyo bokoki na bino te !
Salutations patritoiques!
Nzogu bin Kyantede P R