25ème session du Conseil des droits de l’homme ONU-Genève: Winine Mumba Matipa au panel sur les violences sexuelles en République démocratique du Congo
Par Freddy Mulongo, dimanche 6 avril 2014 à 13:48 ::Radio Réveil FM International
Le 25 mars 2014 s'est tenu dans la salle du Conseil des droits de l'homme à Genève, un panel sur les les violences sexuelles en République démocratique du Congo. Nous commençons avec le discours de Wivine Mumba Matipa, ministre de la justice de la République démocratique du Congo, puis suivrons les autres intervenants. ![]()
Wivine Mumba Matipa, ministre de la justice de la RDC
Pas trop convaincante car comme l'incapacitaire de Kingakati qui dirige par défi le Congo-démocratique qui n'ose pas citer les pays agresseurs de la République démocratique du Congo,Wivine Mumba Matipa ne profite pas de la tribune du Conseil des droits de l'homme pour dire la vérité vraie. Wivine Mumba Matipa a usé et abusé de circonlocution diplomatique, pendant ce temps les viols continuent à l'Est de la République démocratique du Congo.
A Réveil FM International, nous sommes fortement préoccupés comme d'autres par les graves violations de droits de l’homme, notamment les violences sexuelles contre les femmes – et aussi contre les hommes (les femmes de brousse), ce qui est davantage un tabou – à l’est de la République démocratique du Congo.
Les différents conflits armés et la faiblesse des institutions étatiques congolaises, particulièrement du système judiciaire et des forces de sécurité, jouent un rôle déstabilisateur.
Le nombre de cas de violences sexuelles et de viols massifs sont une source d’inquiétude majeure, d’autant que la corruption et l’impunité systématiques forment un contexte qui favorise ces violations.
Les violences sexuelles contre les femmes et contre les défenseuses des droits de l’homme demeurent un tabou dans beaucoup de contextes sociaux et culturels.
Les défenseuses des droits de l’homme sont, en raison de leur sexe, davantage exposées à des risques spécifiques comme les viols et autres formes de violences sexuelles ou harcèlement. Lorsqu’elles remettent en cause les normes religieuses et sociales, elles sont menacées physiquement et verbalement. Leur protection est essentielle pour garantir le respect des droits et libertés pour lesquels elles se battent.
- Que peut faire la communauté internationale, et notamment le Conseil des droits de l'homme, pour que tous les acteurs qui s’engagent pour les victimes de violences sexuelles ne fassent l’objet ni de harcèlements ni d’une répression pouvant aller jusqu’à la mort ?
- Quelles mesures prendre pour améliorer l’accès à la justice pour les femmes, les hommes et les défenseuses des droits de l’homme qui sont victimes de violences sexuelles et pour éliminer l’impunité des crimes commis à leur encontre ?
- Quel est pour finir l’impact concret des millions de dollars investis dans la lutte contre la violence sexuelle en République démocratique du Congo ?
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Wivine Mumba Matipa, ministre de la justice de la RDC
Pas trop convaincante car comme l'incapacitaire de Kingakati qui dirige par défi le Congo-démocratique qui n'ose pas citer les pays agresseurs de la République démocratique du Congo,Wivine Mumba Matipa ne profite pas de la tribune du Conseil des droits de l'homme pour dire la vérité vraie. Wivine Mumba Matipa a usé et abusé de circonlocution diplomatique, pendant ce temps les viols continuent à l'Est de la République démocratique du Congo.
A Réveil FM International, nous sommes fortement préoccupés comme d'autres par les graves violations de droits de l’homme, notamment les violences sexuelles contre les femmes – et aussi contre les hommes (les femmes de brousse), ce qui est davantage un tabou – à l’est de la République démocratique du Congo.
Les différents conflits armés et la faiblesse des institutions étatiques congolaises, particulièrement du système judiciaire et des forces de sécurité, jouent un rôle déstabilisateur.
Le nombre de cas de violences sexuelles et de viols massifs sont une source d’inquiétude majeure, d’autant que la corruption et l’impunité systématiques forment un contexte qui favorise ces violations.
Les violences sexuelles contre les femmes et contre les défenseuses des droits de l’homme demeurent un tabou dans beaucoup de contextes sociaux et culturels.
Les défenseuses des droits de l’homme sont, en raison de leur sexe, davantage exposées à des risques spécifiques comme les viols et autres formes de violences sexuelles ou harcèlement. Lorsqu’elles remettent en cause les normes religieuses et sociales, elles sont menacées physiquement et verbalement. Leur protection est essentielle pour garantir le respect des droits et libertés pour lesquels elles se battent.
- Que peut faire la communauté internationale, et notamment le Conseil des droits de l'homme, pour que tous les acteurs qui s’engagent pour les victimes de violences sexuelles ne fassent l’objet ni de harcèlements ni d’une répression pouvant aller jusqu’à la mort ?
- Quelles mesures prendre pour améliorer l’accès à la justice pour les femmes, les hommes et les défenseuses des droits de l’homme qui sont victimes de violences sexuelles et pour éliminer l’impunité des crimes commis à leur encontre ?
- Quel est pour finir l’impact concret des millions de dollars investis dans la lutte contre la violence sexuelle en République démocratique du Congo ?
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Génocide rwandais : la France annule sa participation aux commémorations du 20e anniversaire
Par Freddy Mulongo, dimanche 6 avril 2014 à 12:39 ::Radio Réveil FM International

4 La France a décidé d'annuler sa participation aux commémorations du 20e anniversaire du génocide rwandais, après les déclarations du président Paul Kagame l'accusant d'avoir participé aux massacres, a annoncé samedi 5 avril le ministère des Affaires étrangères.
"La France est surprise par les récentes accusations portées à son encontre par le président du Rwanda" qui "sont en contradiction avec le processus de dialogue et de réconciliation engagé depuis plusieurs années entre nos deux pays", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal.
"Dans ces conditions, Mme (Christiane) Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice ne se rendra pas ce lundi à Kigali", a-t-il ajouté, alors que Christiane Taubira avait été choisie par le président François Hollande pour représenter la France aux cérémonies. "La France regrette de ne pouvoir prendre part aux commémorations du 20e anniversaire du génocide, car elle tient à s'incliner devant la mémoire des victimes et à s'associer au deuil des familles et du peuple rwandais", a ajouté le porte-parole.
La Belgique aussi visée par les accusations
Dans une interview à paraître dimanche dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, le président rwandais Paul Kagame accuse une nouvelle fois la France de "participation"à l'"exécution" du génocide de 1994, qui a fait 800.000 morts, principalement tutsi.
Evoquant la question des responsabilités, Paul Kagame dénonce le "rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même". Il accuse les soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994 sous mandat de l'ONU dans le sud du pays, d'avoir été "complices certes" mais aussi "acteurs" des massacres.
Ces accusations ont été maintes fois démenties par Paris. Dans une première réaction, la présidence française avait jugé samedi que les nouvelles déclarations de Paul Kagame n'allaient "pas dans le sens de l'apaisement".
Juppé appelle à défendre l'honneur de la France
Alain Juppé, ancien ministre des Affaires étrangères à l'époque du génocide auRwanda en 1994, a appelé samedi François Hollande "à défendre l'honneur de la France", face à ce qu'il qualifie d'''inacceptable mise en cause de la France".
"Il serait aujourd'hui intolérable que nous soyons désignés comme les principaux coupables. J'appelle le Président de la République et le gouvernement français à défendre sans ambiguïté l'honneur de la France, l'honneur de son Armée, l'honneur de ses diplomates", a écrit Alain Juppé dans un article publié samedi soir sur son blog. L'ex-chef de la diplomatie dit comprendre la "realpolitik", et la "prudence de ligne diplomatique" que suit la France avec le Rwanda. Mais cela ne doit pas se faire, estime-t-il, "au prix de la falsification de l'histoire qui ne cesse de se propager à l'encontre de la France, de ses dirigeants politiques, de ses diplomates et de son Armée".
"Il est rigoureusement faux que la France ait aidé en quelque manière les auteurs du génocide à préparer leur forfait", écrit Alain Juppé, rappelant qu'au contraire, Paris "a tout fait pour pousser à la réconciliation des deux camps", Hutu et Tutsi, avant la prise de fonction en mars 1993 du gouvernement Balladur où il servait, comme après.
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Cent députés PS en colère réclament un « contrat de majorité »
Par Freddy Mulongo, samedi 5 avril 2014 à 17:37 ::Radio Réveil FM International

Ils considèrent que plus rien ne doit jamais être comme avant. Selon nos informations, près de cent députés socialistes – soit un tiers du groupe à l'Assemblée nationale – ont signé une lettre, que Le Monde et BFM TV se sont procurés, réclamant un « contrat de majorité » avec le nouveau gouvernement. La liste définitive des signataires devrait être connue ce week-end, avant le discours de politique générale de Manuel Valls et le vote de confiance à son gouvernement, mardi 8 avril.
Préparé depuis le début de la semaine à l'initiative de plusieurs sensibilités socialistes, ce courrier est « une démarche inédite qui répond à une situation politique sans précédent à gauche », explique au Monde le député de la Nièvre Christian Paul, un de ses initiateurs. La déroute du PS aux municipales est, selon M. Paul, « une des plus graves défaites de mi-mandat de la gauche au pouvoir », pire encore que les municipales de 1983 ou les législatives de 1993.
Ces derniers mois, plusieurs de ces députés avaient tenté d'alerter l'exécutif d'un rejet de sa politique par la population et d'un possible vote sanction aux municipales. En vain. « Quand on expliquait à l'Elysée ou au gouvernement que les Français ne comprenaient pas nos réformes, on nous répondait qu'il fallait simplement mieux les expliquer », s'agace un signataire. Face à une telle déroute, ces élus estiment désormais que « le temps du Parlement est venu ».
« ON VEUT TRAVAILLER MAIN DANS LA MAIN »
Ces cent députés en colère appartiennent à plusieurs satellites de la planète socialiste : on y retrouve notamment des membres des « reconstructeurs », sensibilité composée de fabiusiens et d'anciens strauss-kahniens, des proches de Martine Aubry, de Benoît Hamon ou d'Arnaud Montebourg, ainsi que l'aile gauche traditionnelle du PS.
Tous exigent que l'Assemblée soit désormais pleinement associée à l'action du gouvernement et posent « les conditions de la confiance ». « Ce n'est plus le gouvernement décide et le Parlement exécute. C'est le Parlement qui doit pleinement voter la loi. On veut travailler main dans la main », a expliqué le député (Hauts-de-Seine) signataire Jean-Marc Germain, vendredi 4 avril sur France Info.
Ce coup de force ne va pas trop loin pour autant. « Cette lettre n'est ni une rébellion, ni une dissidence, mais l'expression de ce qu'attendent de nous les Français », précise M. Paul. Pas question, par exemple, de refuser la confiance au gouvernement ce mardi. D'autant que le premier ministre Manuel Valls a affirmé, dès sa prise de fonction, vouloir un « véritable contrat avec les parlementaires de la majorité ». « Ne pas voter la confiance serait comme nous autodissoudre », explique un signataire. En revanche, l'examen des prochains textes, à commencer par le projet de loi de finances, devra prendre en compte les aspirations des députés. « Si le gouvernement rejette systématiquement nos amendements comme cela a été trop souvent le cas ces deux dernières années, il manquera plusieurs voix le jour du vote », prévient un parlementaire.
« RÉORIENTER » L'EUROPE
Parmi les conditions de ce « contrat de majorité », figure la « réorientation » de l'Europe par « un plan de relance contre la déflation » et « une révision des trajectoires budgétaires insoutenables et ennemies de la croissance et de l'emploi ». Les députés considèrent que la trajectoire budgétaire européenne n'est pas « tabou » et qu'« il y a urgence à [la] rediscuter ». Selon eux, l'Union européenne doit procéder à des « investissements massifs » dans « les énergies renouvelables, les transports, le numérique, la construction de logements, la recherche » qui sont le seul « échappatoire au déclin ».
Ils demandent également de « concentrer les moyens publics sur la création réelle d'emplois ». A cet égard, le pacte de responsabilité et ses contreparties « les plus coûteuses et sans condition » doivent se voir « substituer un pacte national d'investissement négocié jusqu'au niveau des entreprises » et non plus des seules branches.
Autre exigence : la mise en place d'une politique de demande en faveur du pouvoir d'achat. La politique de l'offre enclenchée au début de l'année par le chef de l'Etat ne suffit pas, estiment les signataires. Il faut l'accompagner d'une « réforme fiscale » en faveur des bas salaires et des retraites les plus modestes, incluant une CSG progressive.
Enfin, ce contrat veut « amplifier » plusieurs « engagements de 2012 », comme la régulation des activités financières et bancaires qu'il faut « muscler », la transition écologique à « rendre populaire » et la « transformation de l'Etat et des collectivités locales » qui doit se traduire par des « économies efficaces » et non par des « régressions sociales ».
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Génocidaire au Congo Paul Kagamé a fait du génocide rwandais son fonds de commerce: Du Génocide rwandais au millions de morts du Congo, manipulations et responsabilités occidentales !
Par Freddy Mulongo, samedi 5 avril 2014 à 12:12 ::Radio Réveil FM International
On nous bassine matin, midi et soir sur le génocide rwandais et les 12 millions de congolais tués par la soldatesque rwandaise ? Les prétendus rwandais victimes sont devenus des bourreaux d'un peuple voisin pacifique: le peuple congolais. Qui a levé son petit doigt ou élever la voix pour dénoncer ? Tous ceux qui tentent de dire la vérité sont marginalisés. Paul Kagamé, le Nazi africain, le "Kapita" des pillards Anglo-Saxons, a tué plus qu'Adolphe Hitler en seconde guerre mondiale. Mais c'est lui que les médias occidentaux encensent pour l'unique raison grâce au Génocidaire de Kigali, les occidentaux peuvent piller en toute impunité les ressources de la République démocratique du Congo. Avec quels moyens, Paul Kagamé a reconstruit le Rwanda ? Si ce n'est par le pillage organisé des ressources de la République démocratique du Congo. ![]()
Pillard et receleur des ressources de la République démocratique du Congo, le sanguinaire Paul Kagamé a fait du génocide rwandais son fonds de commerce !
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Comment reconnait-on la crâne d'un tutsi à celle d'un hutu ? Peux-on dire que dans l'étalage de ces crânes pour émotionner les occidentaux, il n'y a aucune crâne d'un hutu ?
« Pour les dirigeants de Bruxelles, les millions de morts du Congo ont nécessairement moins d’importance que les « 800.000 » victimes tutsi du Rwanda. Ces victimes congolaises ont d’autant moins d’importance que leurs bourreaux sont précisément des rebelles tutsi du Rwanda. C’est ce parti pris obscène qui choque aussi les Congolais. Une victime quelle que soit son origine ethnique, son appartenance religieuse ou sa couleur mérite d’être considérée et respectée. Ce n’est pas le cas actuellement dans les Grands Lacs. Les victimes congolaises et hutu ne sont pas traitées à égalité avec les victimes tutsi, et ce, depuis bientôt vingt ans. Cela est inacceptable, pervers et dangereux pour l’avenir et pour l’histoire. Le comportement des dirigeants européens et celui des organisations internationales est, dans cette tragédie, contraire aux principes d’équité, d’impartialité et d’égalité de traitement ». - Charles Onana.
L’UE MISE EN CAUSE DANS UNE PERSPECTIVE GLOBALE
Peu de journalistes, encore moins d’historiens ont analysé le génocide rwandais dans la perspective géopolitique globale de la déstabilisation de la région des Grands Lacs et de sa recolonisation rampante.
Mettre en rapport le génocide rwandais – élément déclencheur qui a permis l’arrivée au pouvoir de Kagame -, la crise du Congo, le régime Kabila, la crise de la région des grand lacs, et le régime Kagame qui en est l’acteur majeur, avec ses complicités dans l’UE et en Occident : c’est ce que fait le livre de Charles Onana, journaliste d’investigation franco-camerounais. Dont nous partageons les analyses.
« Je ne comprenais pas pourquoi l’Europe, qui prône la défense des droits humains et de la démocratie, s’accommode tant du trucage des élections au Rwanda et en RDC et de la violation des droits de la personne dans ces deux pays, dit-il. Je m’étonnais aussi du silence persistant en Europe sur le harcèlement des militants des droits humains et leur assassinat tant au Rwanda qu’en RDC. J’ai donc décidé d’enquêter dans « l’arrière-cuisine » de la diplomatie européenne ».
A partir des notes internes du Conseil de l’Europe, des rapports restreints de la Commission Européenne et des confidences de diplomates et de hauts fonctionnaires européens, Charles Onana dans son livre EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO (Editions Duboiris)
(1) apporte de nombreuses preuves sur la bienveillance des institutions européennes à l’égard du régime de Paul Kagame dans ses actions criminelles en RDCongo.
Dans ce livre riche en révélations et documents inédits, on découvre notamment :
· Comment Joseph Kabila a été imposé à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) en 2006 par George Bush et de Jacques Chirac au moyen d’élections truquées et financées par l’Union Européenne (UE) ;
· que la condition exigée à Joseph Kabila pour rester au pouvoir était qu’il se taise sur les incursions rwandaises à l’Est de la RDC et sur les atrocités commises par les hommes de Kagame ;
· que malgré la multiplication des rapports internes attestant clairement de la présence des soldats rwandais à l’Est de la RDC, l’UE nie officiellement l’invasion du Congo par le Rwanda et censure tout discours mettant en cause Paul Kagame et ses hommes ;
· que l’Union Européenne a dépensé plusieurs millions d’ euros pour bâtir une armée congolaise avec des truands, des violeurs et des criminels contre l’Humanité, malgré les inquiétudes de certains hauts fonctionnaires sur ce « brassage » périlleux.
Au terme de cette enquête délicate et dérangeante, qui nous mène des bureaux feutrés de Bruxelles, où l’on étouffe surtout les scrupules, aux dangereuses forêts de l’Est du Congo peuplées de réfugiés, de tortionnaires, d’enfants-soldats et de chercheurs de coltan, en passant par les salles de réunion de l’ONU, on mesure à quel point l’écart est grand entre les valeurs proclamées par l’Union Européenne et la réalité de ses interventions sur le terrain. Un tableau terrifiant qui met à mal le prestige des institutions européennes, qui pose questions sur l’idéologie de l’UE et qui peut légitimement inquiéter le contribuable européen quant au bien-fondé et aux véritables objectifs de la diplomatie de Bruxelles en Afrique et au Congo.
« L’UNION EUROPÉENNE CENSURE L’IMPLICATION DU RWANDA DANS LA CRISE CONGOLAISE »
Lors d’une interview exclusive accordée à JamboNews à Bruxelles (2), Charles Onana, avait répondu aux questions autour de son livre consacré à la RDC et au Rwanda. Il a notamment évoqué le rôle du Rwanda dans la crise congolaise ainsi que le silence de l’Union européenne au vu de tous les épisodes tragiques observés en République démocratique du Congo depuis le début des hostilités en 1996.
Charles Onana part d’une constatation simple selon laquelle l’Union européenne parle moins de l’implication du Rwanda dans les conflits armés qui secouent le Congo. Tout récemment, suite aux rapports des experts de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir des rebellions en RDC, Charles Onana dit avoir constaté que le discours de l’Union européenne ménageait beaucoup Kigali et l’épargnait d’une interpellation directe sur son rôle dans la déstabilisation de la RDC. « C’est la raison pour laquelle j’ai enquêté sur les processus de décision au sein de l’Union européenne. Qui influence qui et dans quel but ? » a t-il notamment déclaré.
Dans le cadre de ses investigations, Charles Onana confie avoir obtenu plusieurs documents tenus secrets des institutions européennes, documents parfois issus des rapports des envoyés spéciaux de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs. Sans doute des pièces à conviction. « En effet, ces documents n’étaient pas destinés à être rendu public. En ayant ces documents, j’ai pu reconstituer les pièces manquantes du puzzle. En outre, les témoignages des diplomates m’ont aidé », a indiqué Charles Onana. Ce dernier a également révélé l’échange qui a eu lieu en 2003 entre le président de la RDC Joseph Kabila et Javier Solana, Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
Selon Charles Onana, Joseph Kabila avait écrit à Javier Solana pour mettre en place une police intégrée en vue d’assurer la sécurité du processus électoral en RDC. Onana déplore que cette initiative ne fût guère pour l’intérêt de la population congolaise. Décriant par ailleurs la passivité et l’incompétence de Joseph Kabila, Charles Onana a affirmé que le président congolais est une émanation de l’AFDL et du Rwanda.
KAGAME, OMBRE ET LUMIÈRE
Côté lumière, le président Kagame est largement crédité de la spectaculaire transformation du pays depuis 20 ans avec une incontestable réussite économique et la forte éradication de la corruption. Dévasté et traumatisé lorsque les rebelles du FPR prirent le pouvoir en 1994, mettant fin à un génocide qui venait de faire environ 800.000 morts essentiellement dans la minorité tutsi, le Rwanda a enregistré ces dernières années la croissance la plus forte d'Afrique de l'Est.
Mais détracteurs du régime et observateurs dénoncent un monopartisme de fait - bien que onze partis soient enregistrés officiellement - et l'absence de liberté d'expression.
Côté ombre, les critiques visent la démocratie de façade, mais aussi et surtout la politique extérieure du régime Kagame et ses interventions chez ses voisins. Et particulièrement le rôle du Rwanda dans la crise congolaise.
Ainsi Charles Onana met en cause à la fois l’interventionnisme déstabilisateur du Rwanda dans la région des Grands Lacs et singulièrement au Congo (RDC), mais aussi son rôle comme agent des multinationales …
« LE RWANDA DE KAGAME EST DEVENU L’AVOCAT DE LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE »
Charles Onana n’a pas non plus eu des mots tendres envers le régime de Paul Kagame. « Kagame mène une guerre économique au Congo. Aujourd’hui, on a la démonstration de cette assertion. Depuis longtemps, les gens avaient sous-estimé le rôle du Rwanda comme un sous-traitant des multinationales. Le Rwanda de Kagame est devenu l’avocat de la recolonisation de l’Afrique », déclare Charles Onana.
Charles Onana soutient que le Rwanda a des agents et des lobbies très actifs au sein des institutions européennes parmi lesquels, le non moins influent Louis Michel – leader libéral belge, ancien ministre et commissaire européen -, initiateur du groupe « les amis du Rwanda » au sein du parlement européen, pour vous dire le travail abattu en coulisses.
Dans une autre interview au journaliste Robert KONGO (3), Onana revient sur « Le rôle de Louis Michel, ancien ministre et commissaire européen », « majeur dans cette action de lobbying. Ces dernières années, ses prises de position aussi bien au sénat belge qu’au sein de la commission européenne ont été déterminantes. Par exemple, il s’est opposé à la proposition d’un diplomate allemand qui demandait l’adoption de sanctions économiques contre le Rwanda après la publication des rapports de l’ONU prouvant l’implication des troupes rwandaises dans le pillage et la déstabilisation de la RDC. Louis Michel a considéré qu’envisager des sanctions contre le Rwanda serait contre productif. Pour lui, « Kagame est un visionnaire » et son pays serait un « pôle de stabilité » dans les Grands Lacs. Louis Michel a ouvertement pris fait et cause pour le régime dictatorial de Kagame et s’échine à le défendre coûte que coûte au sein des institutions de Bruxelles ». « Les compte-rendus du sénat belge sont à ce sujet édifiant, rappelle Onana. On y découvre un Louis Michel agissant et parlant non pas comme un ministre belge mais plutôt comme « un militant rwandais » plaidant la cause de son « visionnaire » de Kigali. Il a même osé créer une association des amis du Rwanda au lendemain de la publication du rapport mapping de l’ONU en 2010. Il était partout, courant et transpirant pour un utopique « dialogue entre Kinshasa et Kigali ». L’impartialité de cet ancien commissaire européen n’a jamais été de mise dans la crise des Grands Lacs. »
POURQUOI CE RÔLE HONTEUX DE L’UE DANS LA REGION DES GRANDS LACS ?
Sans toutefois entrer en profondeur sur la notion de stabilité, Onana justifie le soutien indéfectible de l’Union Européenne au Rwanda par la garantie qu’il offre sur la stabilité de leurs intérêts dans cette région. Raison pour laquelle selon lui, l’UE continue de se voiler la face sur la situation dans la région des Grands-Lacs. Malgré les violations des droits de l’Homme au Rwanda, l’Union européenne continue toujours à apporter son soutien à ce régime dictatorial. Eu égard à ce qui précède, l’UE ne respecte donc pas ses propres principes, a conclu Charles Onana.
Onana donne l’exemple de la participation de l’UE dans la répression et le truquage des élections au Congo : « le chef de la diplomatie européenne (Javier Solana) et Joseph Kabila ont eu plusieurs échanges téléphoniques et épistolaires. Le président congolais lui a adressé une requête le 20 octobre 2003, dans laquelle il demandait la création d’une unité de police intégrée chargée d’assurer la sécurité des institutions de la transition en RDC. Ce dispositif sera effectivement mis en place, appuyé et supervisé par EUPOL (la Mission Européenne de Police).
Il aura pour objectif d’assurer la sécurité des bureaux de vote, la protection des urnes et celle des membres de la commission électorale indépendante. En réalité, l’unité de police intégrée a servi à empêcher toute contestation des Congolais à la suite d’un scrutin qui devait donner Joseph Kabila gagnant.
Celui-ci était, en effet, déjà soutenu et désigné par les Etats-Unis avant le scrutin. La demande de protection du processus électoral va également s’étendre au plan militaire. C’est ainsi qu’en 2006, Solana écrit à Kabila pour le rassurer de la possibilité d’un déploiement d’une force de l’Union Européenne en RDC dans le cadre des élections. Joseph Kabila répond immédiatement dans une lettre du 19 mai 2006 par laquelle il le remercie de cette initiative. Le chef de l’Etat congolais a donc pu ainsi bénéficier du soutien des Etats-Unis, des Nations Unies et de l’Union Européenne pour accéder au pouvoir. »
Des thèses dérangeantes donc sur un dossier soigneusement occulté à Bruxelles et New-York. Qui rejoint les préoccupations d’EODE sur le double langage des institutions européennes.
Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS
(1) Charles Onana, EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO, Editions Duboiris, Collection : Secrets d'Etat, 2012.
(2) Propos recueillis par Mathy Mati et Charis Basoko sur http://www.jambonews.net/actualites/20121205-charles-onana-lunion-europeenne-censure-limplication-du-rwanda-dans-la-crise-congolaise/
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Comment reconnait-on la crâne d'un tutsi à celle d'un hutu ? Peux-on dire que dans l'étalage de ces crânes pour émotionner les occidentaux, il n'y a aucune crâne d'un hutu ?
« Pour les dirigeants de Bruxelles, les millions de morts du Congo ont nécessairement moins d’importance que les « 800.000 » victimes tutsi du Rwanda. Ces victimes congolaises ont d’autant moins d’importance que leurs bourreaux sont précisément des rebelles tutsi du Rwanda. C’est ce parti pris obscène qui choque aussi les Congolais. Une victime quelle que soit son origine ethnique, son appartenance religieuse ou sa couleur mérite d’être considérée et respectée. Ce n’est pas le cas actuellement dans les Grands Lacs. Les victimes congolaises et hutu ne sont pas traitées à égalité avec les victimes tutsi, et ce, depuis bientôt vingt ans. Cela est inacceptable, pervers et dangereux pour l’avenir et pour l’histoire. Le comportement des dirigeants européens et celui des organisations internationales est, dans cette tragédie, contraire aux principes d’équité, d’impartialité et d’égalité de traitement ». - Charles Onana.
L’UE MISE EN CAUSE DANS UNE PERSPECTIVE GLOBALE
Peu de journalistes, encore moins d’historiens ont analysé le génocide rwandais dans la perspective géopolitique globale de la déstabilisation de la région des Grands Lacs et de sa recolonisation rampante.
Mettre en rapport le génocide rwandais – élément déclencheur qui a permis l’arrivée au pouvoir de Kagame -, la crise du Congo, le régime Kabila, la crise de la région des grand lacs, et le régime Kagame qui en est l’acteur majeur, avec ses complicités dans l’UE et en Occident : c’est ce que fait le livre de Charles Onana, journaliste d’investigation franco-camerounais. Dont nous partageons les analyses.
« Je ne comprenais pas pourquoi l’Europe, qui prône la défense des droits humains et de la démocratie, s’accommode tant du trucage des élections au Rwanda et en RDC et de la violation des droits de la personne dans ces deux pays, dit-il. Je m’étonnais aussi du silence persistant en Europe sur le harcèlement des militants des droits humains et leur assassinat tant au Rwanda qu’en RDC. J’ai donc décidé d’enquêter dans « l’arrière-cuisine » de la diplomatie européenne ».
A partir des notes internes du Conseil de l’Europe, des rapports restreints de la Commission Européenne et des confidences de diplomates et de hauts fonctionnaires européens, Charles Onana dans son livre EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO (Editions Duboiris)
(1) apporte de nombreuses preuves sur la bienveillance des institutions européennes à l’égard du régime de Paul Kagame dans ses actions criminelles en RDCongo.
Dans ce livre riche en révélations et documents inédits, on découvre notamment :
· Comment Joseph Kabila a été imposé à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) en 2006 par George Bush et de Jacques Chirac au moyen d’élections truquées et financées par l’Union Européenne (UE) ;
· que la condition exigée à Joseph Kabila pour rester au pouvoir était qu’il se taise sur les incursions rwandaises à l’Est de la RDC et sur les atrocités commises par les hommes de Kagame ;
· que malgré la multiplication des rapports internes attestant clairement de la présence des soldats rwandais à l’Est de la RDC, l’UE nie officiellement l’invasion du Congo par le Rwanda et censure tout discours mettant en cause Paul Kagame et ses hommes ;
· que l’Union Européenne a dépensé plusieurs millions d’ euros pour bâtir une armée congolaise avec des truands, des violeurs et des criminels contre l’Humanité, malgré les inquiétudes de certains hauts fonctionnaires sur ce « brassage » périlleux.
Au terme de cette enquête délicate et dérangeante, qui nous mène des bureaux feutrés de Bruxelles, où l’on étouffe surtout les scrupules, aux dangereuses forêts de l’Est du Congo peuplées de réfugiés, de tortionnaires, d’enfants-soldats et de chercheurs de coltan, en passant par les salles de réunion de l’ONU, on mesure à quel point l’écart est grand entre les valeurs proclamées par l’Union Européenne et la réalité de ses interventions sur le terrain. Un tableau terrifiant qui met à mal le prestige des institutions européennes, qui pose questions sur l’idéologie de l’UE et qui peut légitimement inquiéter le contribuable européen quant au bien-fondé et aux véritables objectifs de la diplomatie de Bruxelles en Afrique et au Congo.
« L’UNION EUROPÉENNE CENSURE L’IMPLICATION DU RWANDA DANS LA CRISE CONGOLAISE »
Lors d’une interview exclusive accordée à JamboNews à Bruxelles (2), Charles Onana, avait répondu aux questions autour de son livre consacré à la RDC et au Rwanda. Il a notamment évoqué le rôle du Rwanda dans la crise congolaise ainsi que le silence de l’Union européenne au vu de tous les épisodes tragiques observés en République démocratique du Congo depuis le début des hostilités en 1996.
Charles Onana part d’une constatation simple selon laquelle l’Union européenne parle moins de l’implication du Rwanda dans les conflits armés qui secouent le Congo. Tout récemment, suite aux rapports des experts de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir des rebellions en RDC, Charles Onana dit avoir constaté que le discours de l’Union européenne ménageait beaucoup Kigali et l’épargnait d’une interpellation directe sur son rôle dans la déstabilisation de la RDC. « C’est la raison pour laquelle j’ai enquêté sur les processus de décision au sein de l’Union européenne. Qui influence qui et dans quel but ? » a t-il notamment déclaré.
Dans le cadre de ses investigations, Charles Onana confie avoir obtenu plusieurs documents tenus secrets des institutions européennes, documents parfois issus des rapports des envoyés spéciaux de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs. Sans doute des pièces à conviction. « En effet, ces documents n’étaient pas destinés à être rendu public. En ayant ces documents, j’ai pu reconstituer les pièces manquantes du puzzle. En outre, les témoignages des diplomates m’ont aidé », a indiqué Charles Onana. Ce dernier a également révélé l’échange qui a eu lieu en 2003 entre le président de la RDC Joseph Kabila et Javier Solana, Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
Selon Charles Onana, Joseph Kabila avait écrit à Javier Solana pour mettre en place une police intégrée en vue d’assurer la sécurité du processus électoral en RDC. Onana déplore que cette initiative ne fût guère pour l’intérêt de la population congolaise. Décriant par ailleurs la passivité et l’incompétence de Joseph Kabila, Charles Onana a affirmé que le président congolais est une émanation de l’AFDL et du Rwanda.
KAGAME, OMBRE ET LUMIÈRE
Côté lumière, le président Kagame est largement crédité de la spectaculaire transformation du pays depuis 20 ans avec une incontestable réussite économique et la forte éradication de la corruption. Dévasté et traumatisé lorsque les rebelles du FPR prirent le pouvoir en 1994, mettant fin à un génocide qui venait de faire environ 800.000 morts essentiellement dans la minorité tutsi, le Rwanda a enregistré ces dernières années la croissance la plus forte d'Afrique de l'Est.
Mais détracteurs du régime et observateurs dénoncent un monopartisme de fait - bien que onze partis soient enregistrés officiellement - et l'absence de liberté d'expression.
Côté ombre, les critiques visent la démocratie de façade, mais aussi et surtout la politique extérieure du régime Kagame et ses interventions chez ses voisins. Et particulièrement le rôle du Rwanda dans la crise congolaise.
Ainsi Charles Onana met en cause à la fois l’interventionnisme déstabilisateur du Rwanda dans la région des Grands Lacs et singulièrement au Congo (RDC), mais aussi son rôle comme agent des multinationales …
« LE RWANDA DE KAGAME EST DEVENU L’AVOCAT DE LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE »
Charles Onana n’a pas non plus eu des mots tendres envers le régime de Paul Kagame. « Kagame mène une guerre économique au Congo. Aujourd’hui, on a la démonstration de cette assertion. Depuis longtemps, les gens avaient sous-estimé le rôle du Rwanda comme un sous-traitant des multinationales. Le Rwanda de Kagame est devenu l’avocat de la recolonisation de l’Afrique », déclare Charles Onana.
Charles Onana soutient que le Rwanda a des agents et des lobbies très actifs au sein des institutions européennes parmi lesquels, le non moins influent Louis Michel – leader libéral belge, ancien ministre et commissaire européen -, initiateur du groupe « les amis du Rwanda » au sein du parlement européen, pour vous dire le travail abattu en coulisses.
Dans une autre interview au journaliste Robert KONGO (3), Onana revient sur « Le rôle de Louis Michel, ancien ministre et commissaire européen », « majeur dans cette action de lobbying. Ces dernières années, ses prises de position aussi bien au sénat belge qu’au sein de la commission européenne ont été déterminantes. Par exemple, il s’est opposé à la proposition d’un diplomate allemand qui demandait l’adoption de sanctions économiques contre le Rwanda après la publication des rapports de l’ONU prouvant l’implication des troupes rwandaises dans le pillage et la déstabilisation de la RDC. Louis Michel a considéré qu’envisager des sanctions contre le Rwanda serait contre productif. Pour lui, « Kagame est un visionnaire » et son pays serait un « pôle de stabilité » dans les Grands Lacs. Louis Michel a ouvertement pris fait et cause pour le régime dictatorial de Kagame et s’échine à le défendre coûte que coûte au sein des institutions de Bruxelles ». « Les compte-rendus du sénat belge sont à ce sujet édifiant, rappelle Onana. On y découvre un Louis Michel agissant et parlant non pas comme un ministre belge mais plutôt comme « un militant rwandais » plaidant la cause de son « visionnaire » de Kigali. Il a même osé créer une association des amis du Rwanda au lendemain de la publication du rapport mapping de l’ONU en 2010. Il était partout, courant et transpirant pour un utopique « dialogue entre Kinshasa et Kigali ». L’impartialité de cet ancien commissaire européen n’a jamais été de mise dans la crise des Grands Lacs. »
POURQUOI CE RÔLE HONTEUX DE L’UE DANS LA REGION DES GRANDS LACS ?
Sans toutefois entrer en profondeur sur la notion de stabilité, Onana justifie le soutien indéfectible de l’Union Européenne au Rwanda par la garantie qu’il offre sur la stabilité de leurs intérêts dans cette région. Raison pour laquelle selon lui, l’UE continue de se voiler la face sur la situation dans la région des Grands-Lacs. Malgré les violations des droits de l’Homme au Rwanda, l’Union européenne continue toujours à apporter son soutien à ce régime dictatorial. Eu égard à ce qui précède, l’UE ne respecte donc pas ses propres principes, a conclu Charles Onana.
Onana donne l’exemple de la participation de l’UE dans la répression et le truquage des élections au Congo : « le chef de la diplomatie européenne (Javier Solana) et Joseph Kabila ont eu plusieurs échanges téléphoniques et épistolaires. Le président congolais lui a adressé une requête le 20 octobre 2003, dans laquelle il demandait la création d’une unité de police intégrée chargée d’assurer la sécurité des institutions de la transition en RDC. Ce dispositif sera effectivement mis en place, appuyé et supervisé par EUPOL (la Mission Européenne de Police).
Il aura pour objectif d’assurer la sécurité des bureaux de vote, la protection des urnes et celle des membres de la commission électorale indépendante. En réalité, l’unité de police intégrée a servi à empêcher toute contestation des Congolais à la suite d’un scrutin qui devait donner Joseph Kabila gagnant.
Celui-ci était, en effet, déjà soutenu et désigné par les Etats-Unis avant le scrutin. La demande de protection du processus électoral va également s’étendre au plan militaire. C’est ainsi qu’en 2006, Solana écrit à Kabila pour le rassurer de la possibilité d’un déploiement d’une force de l’Union Européenne en RDC dans le cadre des élections. Joseph Kabila répond immédiatement dans une lettre du 19 mai 2006 par laquelle il le remercie de cette initiative. Le chef de l’Etat congolais a donc pu ainsi bénéficier du soutien des Etats-Unis, des Nations Unies et de l’Union Européenne pour accéder au pouvoir. »
Des thèses dérangeantes donc sur un dossier soigneusement occulté à Bruxelles et New-York. Qui rejoint les préoccupations d’EODE sur le double langage des institutions européennes.
Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS
(1) Charles Onana, EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO, Editions Duboiris, Collection : Secrets d'Etat, 2012.
(2) Propos recueillis par Mathy Mati et Charis Basoko sur http://www.jambonews.net/actualites/20121205-charles-onana-lunion-europeenne-censure-limplication-du-rwanda-dans-la-crise-congolaise/
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Fièvre Ebola en Guinée, les cas suspects se multiplient chez ses voisins
Par Freddy Mulongo, vendredi 4 avril 2014 à 13:19 ::Radio Réveil FM International

La Guinée poursuit sa lutte contre la progression d’une épidémie de fièvre hémorragique en partie due au virus Ebola, qui s’étend hors de ses frontières, avec de nouveaux cas suspects signalés jeudi au Liberia et, pour la première fois, au Mali.
Ces développements marquent une évolution inquiétante dans cette flambée affectant pour la première fois l’Afrique de l’Ouest. En Afrique centrale, le virus Ebola, découvert en 1976 en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), a fait quelque 1.200 morts lors des épidémies les plus graves.
La Guinée est en proie à une épidémie de fièvre hémorragique virale qui y a tué 86 personnes sur 137 cas enregistrés depuis janvier, essentiellement dans le Sud, selon le dernier bilan du gouvernement guinéen donné dans la nuit de jeudi à vendredi.
45 de ces cas ont été confirmés comme étant dus à Ebola, virus hautement contagieux et souvent mortel contre lequel il n’existe ni vaccin ni traitement. Mais «on note des guérisons, confirmées par des analyses, de deux personnes atteintes d’Ebola à Conakry. Ces personnes pourront quitter l’hôpital (...) où elles étaient en isolement», a précisé le gouvernement.
Une maigre lueur d’espoir alors que l’ONG Médecins sans frontières (MSF), très active sur le terrain en Guinée, parle d'«épidémie sans précédent», expliquant que la dissémination du nombre de cas sur le territoire complique «énormément la tâche» des acteurs de la lutte contre la propagation.
Plusieurs cas suspects, dont certains mortels, avaient déjà été signalés ces derniers jours au Liberia et en Sierra Leone, tous en lien avec une contamination ayant pour origine la Guinée voisine. Les tests au virus Ebola ont été positifs pour deux cas au Liberia, et négatifs pour les cas en Sierra Leone.
Mais jeudi, le ministère libérien de la Santé a annoncé la découverte dans une zone forestière proche de Tapeta, dans la région de Nimba (est), d’un nouveau cas suspect qui, contrairement aux précédents, n’est pas lié à la Guinée.
Il s’agit d’un chasseur qui était en forêt lorsqu’il s’est senti malade, et est décédé une demi-heure après son admission à l’hôpital, a déclaré à l’AFP Bernice Dahn, chef du service médical du Liberia et responsable au ministère de la Santé. «Il n’avait jamais eu aucune interaction avec une personne soupçonnée d’être porteuse du virus» Ebola et «n’est jamais allé en Guinée, c’est un cas isolé», a assuré Mme Dahn.
Selon le dernier bilan officiel, jusqu’à jeudi, 14 cas de fièvre hémorragique, dont sept décès - y compris le chasseur - ont été signalés au Liberia. A l’exception du chasseur, tous avaient eu des contacts directs ou indirects avec des patients contaminés ayant été en Guinée et s’étant ensuite rendus dans la région de Lofa (nord).
- Premiers cas suspects au Mali -
Jeudi soir, le Mali a annoncé avoir décelé sur son sol trois cas de fièvre hémorragique virale, qui ont été placés en isolement en attendant les résultats de tests au virus d’Ebola.
«Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d’Atlanta, aux Etats-Unis. En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d’isolement où ils reçoivent des soins appropriés. A l’heure actuelle, leur état de santé s’améliore», a affirmé le gouvernement de Bamako, sans précision sur l’origine de la contamination.
«Un site d’isolement pour la prise en charge a été installé dans la périphérie de la ville de Bamako et d’autres sont en cours d’installation dans d’autres localités», a-t-il ajouté, en invitant notamment à «éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d’épidémie».
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés, qu’il s’agisse d’hommes ou d’animaux, vivants ou morts.
Jeudi soir également, la Gambie a annoncé avoir placé en isolation deux personnes en provenance de Macenta (sud de la Guinée) en raisons de doutes sur leur santé, qui ont finalement été levés: leurs prélèvements analysés par un laboratoire de référence à Dakar n’ont pas indiqué de présence d’Ebola.
A titre préventif, le Sénégal a fermé ses frontières terrestres avec la Guinée, tandis que l’Arabie Saoudite a décidé de suspendre l’octroi de visas pour le pèlerinage musulman à La Mecque aux fidèles en provenance de Guinée et du Liberia.
Le Maroc a renforcé son dispositif de contrôle sanitaire aux frontières, en particulier à l’aéroport de Casablanca, important hub d’Afrique. La France a annoncé avoir accru sa vigilance en précisant qu’il n’y avait cependant pas de «nécessité de restriction» des voyages dans les pays où des cas suspects ont été signalés.
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Ecoutes : les appels suspects de Nicolas Sarkozy au patron de la DCRI
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 23:36 ::Radio Réveil FM International

Patrick Calvar a été nommé en mai 2012 à la tête de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) où il a remplacé Bernard Squarcini, jugé trop sarkozyste. Il a été questionné par les magistrats sur le contenu de plusieurs conversations téléphoniques troublantes tenues avec Nicolas Sarkozy ainsi qu'avec Michel Gaudin, directeur du cabinet de l'ex-chef de l'Etat depuis sa défaite, en 2012. Il apparaît donc que M. Sarkozy lui-même a tenté de vérifier directement auprès de M. Calvar si la DCRI enquêtait sur les soupçons de financements occultes de sa propre campagne présidentielle victorieuse, en 2007, par le régime de Mouammar Kadhafi.
Au cours de l'une des conversations captées par les enquêteurs, l'ancien président s'est notamment montré préoccupé par une éventuelle audition, par le contre-espionnage, de Moftah Missouri, qui fut longtemps l'interprète personnel du « Guide » de la révolution libyenne. Le témoignage de cet homme est susceptible d'embarrasser M. Sarkozy.

ATRICK CALVAR N'AURAIT RIEN RÉVÉLÉ
Patrick Calvar, dirigeant de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)à Paris, en juin 2013. Interrogé au cours de l'émission « Complément d'enquête », diffusée sur France 2 le 20 juin 2013, M. Missouri avait déclaré : « Kadhafi m'a dit à moi verbalement que la Libye avait versé une vingtaine de millions de dollars. Normalement chez nous, à la présidence, quand on donne de l'argent à quelqu'un, il n'y a pas un transfert bancaire, il n'y a pas de chèque, c'est de l'argent liquide dans des mallettes. » L'interprète avait également validé une note, dont l'authenticité est contestée : publiée par Mediapart le 28 avril 2012, elle évoquait cette fois un financement occulte de 50 millions de dollars.
Apparemment embarrassé par les appels de MM. Sarkozy et Gaudin, dont il a confirmé l'existence devant les juges Tournaire et Grouman, M. Calvar n'a, semble-t-il, pas révélé d'informations aux deux hommes. Prié par les magistrats de préciser si la DCRI avait bien mené des investigations sur « l'affaire libyenne », Patrick Calvar leur a opposé le « secret défense ». Sollicité par Le Monde, M. Calvar n'a pas souhaité s'exprimer.
Les juges Tournaire paraissent de plus en plus convaincus que M. Sarkozy et ses proches disposent d'informateurs bien placés au sein de l'appareil d'Etat. Une conversation captée entre M. Gaudin et M. Sarkozy, après qu'ils aient cherché en vain à se renseigner auprès de M. Calvar, conforte ce soupçon : le premier y rassure le second, en évoquant d'autres sources potentielles d'informations…
Michel Gaudin – qui n'a pas donné suite à nos sollicitations, pas plus que M. Sarkozy –, a conservé d'importants relais au sein de la police. Nommé directeur général de la police nationale en 2002 par M. Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, il a été nommé en 2007 préfet de police de Paris, poste qu'il avait dû quitter en mai 2012.
Les magistrats ne traquent pas les sources de M. Sarkozy que dans l'institution policière : ils avaient déjà, dans le cadre de leur enquête, communiqué au parquet financier le contenu d'écoutes impliquant le haut magistrat Gilbert Azibert et l'avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, déclenchant l'ouverture d'une information judiciaire pour « trafic d'influence » et « violation du secret de l'instruction ».

« NOUS NOUS CONNAISSONS, NOUS NOUS VOYONS »
Les juges Patricia Simon et Claire Thépaut, saisies de cette instruction, tentent de crédibiliser un soupçon : M. Sarkozy aurait tenté, par l'intermédiaire de M. Azibert, premier avocat général à la Cour de cassation, d'influer sur le cours de l'affaire Bettencourt entre janvier et février, alors que le dossier était examiné par la juridiction suprême. Plusieurs conseillers de la Cour de cassation ont déjà défilé dans le cabinet des juges. M. Azibert a regagné son domicile bordelais, après avoir été hospitalisé, notamment pour des problèmes psychologiques.
Au tribunal de grande instance de Bordeaux, l'affaire fait grand bruit. Nombre de magistrats s'interrogent sur l'existence d'un éventuel réseau d'informateurs proches de l'ancien président au sein même de la juridiction, où l'affaire Bettencourt a été instruite de novembre 2010 à octobre 2013.
Les liens de proximité entre l'actuel procureur général, André Ride, et Gilbert Azibert, qui occupa le même poste de 2005 à 2008, sont soulignés. « Nous nous connaissons, nous nous voyons, mais M. Azibert n'a jamais cherché à me parler du fond de l'affaire Bettencourt. Et nos réquisitions ont toujours validé l'instruction menée par les juges », se défend M. Ride, questionné par Le Monde. En mai 2013, c'est pourtant ce même André Ride qui avait contraint le parquet de Bordeaux à requérir un non-lieu en faveur d'Eric Woerth, dans le volet « trafic d'influence » de l'affaire Bettencourt, contre l'avis de la substitut chargée de régler le dossier. Cette initiative avait choqué de nombreux magistrats bordelais.
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J-22: Mangeuse dans la casserole, Tshala Muana espère-t-elle toujours "Mutuashiser" le Zénith de Paris ?
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 22:19 ::Radio Réveil FM International
Le petit copain de Tshala Muana, Claude Kashala qui se définit comme un "Joséphiste de l'aile pure et dure" a le toupet d'initier une pétition pour tripatouiller la Constitution afin de permettre à l'incapacitaire de kingakati de briguer un troisième hold-up constitutionnel. Quant à Tshala Muana, la mangeuse dans la casserole et danseuse de Tantine Abeti Masikini ment au peuple congolais par médias coupagistes interposés qu'elle va jouer au Zénith à Paris. Mais quel Zénith ? Et quel Paris ? Sans doute le Zénith de Kingakati où elle est une trémousseuse habituée. En grande propagandiste Joséphiste, Tshala Muana voudrait profiter de la scène de Zénith pour annoncer le troisième mandat de Joseph Kabila, l'incapacitaire de Kingakati. Son petit copain bat campagne pour la révision constitutionnelle et elle fait campagne sur scène. Djalelo est une chanson katangaise pour le chef que le dictateur Mobutu s'était approprié, la chanson fut travestie pour honorer un sanguinaire. Quant à la danse traditionnelle mutuashi très prisée dans les deux Kasaï, avec Tshala Muana le "Mutuashi" a été dévalué ! Dans le mutuashi traditionnel il n'y avait pas la cuisse à exposer ou le bas ventre à exhiber !![]()
Propagandiste hors pair, Tshala Muana ose parler de la démocratie au Congo avec son Raïs !
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Propagandiste hors pair, Tshala Muana ose parler de la démocratie au Congo avec son Raïs !
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Fièvre Ebola en Guinée: peur sur Guéckédou
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 17:33 ::Radio Réveil FM International

Dans cette grosse agglomération de quelque 200.000 personnes, "tout le monde a peur. (...) C'est comme si chacun attendait son tour", confie Koin Barry, employé administratif dans une station-service rencontré sur son lieu de travail.
Avec Macenta (sud) et la capitale Conakry, Guéckédou est une des villes où les autorités guinéennes et des organisations internationales luttent contre l'épidémie de fièvre hémorragique, qui a fait 84 morts en Guinée sur 134 cas enregistrés depuis janvier, selon un nouveau bilan communiqué mercredi soir par le ministère de la Santé.
35 des cas de fièvre ont été confirmés en laboratoire comme étant dus à l'Ebola, a précisé le ministère. Ce virus hautement contagieux est mortel neuf fois sur dix. Il n'existe ni vaccin, ni traitement, et selon les spécialistes, l'isolement des malades confirmés et des cas suspects est l'unique moyen de casser la chaîne de transmission.
Mariam Sandounou, 14 ans, raconte qu'après l'annonce de l'apparition de la maladie, sa mère lui a interdit de se rendre dans son école primaire publique Patrice Lumumba, qui compte un millier d'élèves, pour éviter d'être contaminée.
Pendant qu'elle est restée à la maison, poursuit-elle, deux de ses amies, qui n'étaient pas de son école, sont décédées de fièvre hémorragique.
"J'ai dit à ma mère: +Même si je ne vais pas à l'école, je vais mourir ici à la maison si Dieu le veut+. Elle m'a dit de reprendre les cours, sous la pression aussi de mon papa, fonctionnaire à Conakry", indique-t-elle.
Le centre-ville est animé, les commerces, les écoles et l'administration fonctionnent à Guéckédou. Mais un fait détonne: un ballet incessant de véhicules estampillés Médecins sans frontières (MSF), une des organisations les plus actives sur le terrain dans le combat contre l'épidémie.
- 3,3 millions d'euros nécessaires contre l'Ebola -
MSF a monté des structures de prise en charge pour l'isolement des malades, dont un centre installé dans la cour de la Direction préfectorale de la Santé de Guéckédou. Des dizaines de personnes, Guinéens et étrangers, y travaillent, et ceux qui doivent entrer en contact avec les cas suspects et confirmés d'Ebola portent des combinaisons totalement hermétiques, avec gants, lunettes, masques et bottes.
L'ONG mène aussi des actions de sensibilisation et recherche d'autres cas.
Lors d'une séance de sensibilisation mardi, un laborantin a estimé que les bruyantes évacuations de malades vers le centre d'isolement ajoutaient le malaise à la peur au sein de la population.
Il faudrait "arrêter d'utiliser la sirène de l'ambulance" lors des transfert, "cela met mal à l'aise la population qui ne comprend pas que MSF garde au secret sans visites les malades jusqu'à leur mort", a-t-il expliqué.
L'ONG avait appelé lundi à une "mobilisation contre une épidémie d'Ebola sans précédent", en expliquant que la dissémination du nombre de cas sur le territoire compliquait "énormément la tâche" pour enrayer sa propagation.
Selon le ministère guinéen de la Santé, les besoins pour le "plan de réponse à l'épidémie d'Ebola" sont estimés à un peu plus de 4,5 millions de dollars (près de 3,3 millions d'euros).
Au-delà de la Guinée, deux cas d'Ebola ont été confirmés au Liberia voisin. Des cas suspects ont été rapportés en Sierra Leone, autre pays limitrophe, mais ils ont été testés négatifs au virus Ebola, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le porte-parole de l'OMS, Gregory Härtl, a tempéré les déclarations de MSF sur l'épidémie sans précédent.
"Nous devons faire très attention à la façon dont nous caractérisons une flambée avec des cas sporadiques", a déclaré mardi à Genève M. Härtl, indiquant qu'en termes de bilans, de précédentes épidémies ont été plus graves que celle en Guinée, qui "est encore relativement faible".
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MSF renforce sa réponse face à l’épidémie d’Ebola en Guinée
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 17:27 ::Radio Réveil FM International
MSF a lancé une intervention d'urgence et continue de renforcer ses équipes pour répondre à l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Guinée. À ce jour, les autorités sanitaires guinéennes ont signalé 134 cas suspects et 84 décès. 52 membres du personnel international travaillent aux côtés du personnel guinéen et en coopération avec le ministère de la Santé. Les équipes interviennent à Conakry, ainsi que dans les villes de Guékédou et de Macenta, dans l'est du pays. A l’heure actuelle, 19 patients sont isolés et soignés dans les unités d’isolement de MSF dans ces trois lieux d’intervention. Les équipes sont composées de médecins, d’infirmières, d’épidémiologistes, d’experts en eau et assainissement, ainsi que d’agents de promotion de la santé et de psychologues. « Nos efforts visent à contenir l’épidémie, en détectant et en isolant les malades du reste de la population», explique Anja Wolz, coordinatrice d'urgence de MSF à Conakry. « Bien qu'il n'y ait pas de traitement pour cette maladie, on peut réduire la mortalité très élevée en s'attaquant aux symptômes. Ceci comprend l'administration d'une perfusion aux patients qui arrivent déshydratés parce qu’ils ont la diarrhée. Nous nous assurons également qu'ils ne souffrent pas d’une autre maladie, comme le paludisme ou une infection bactérienne telle la typhoïde ».
Alors que le taux de létalité de la souche Zaïre du virus Ebola peut atteindre jusqu'à 90 % (selon l'OMS), il varie en fonction de l'évolution de chaque épidémie. « Nous avons appris à travers nos expériences passées que nous pouvons donner de 10 à 15 % plus de chances de survie à des patients à travers avec un bon soutien médical. Mais s’ils restent à la maison, le taux de létalité atteint généralement jusqu'à 90% », explique Michel Van Herp, épidémiologiste de MSF à l’est de la Guinée.
Dans la capitale Conakry, MSF a mis en place une unité d'isolement dans l’enceinte de l'hôpital de Donka, qui a une capacité de 20 lits. Huit patients y sont actuellement pris en charge. Une formation a été organisée pour le personnel de l'hôpital Donka sur la maladie, les symptômes, les mesures d'hygiène à mettre en place, et sur la manière de réaliser le triage efficace des patients. Une autre formation sera bientôt organisée pour les bénévoles de la Croix-Rouge afin d'améliorer la gestion des enterrements et la désinfection des maisons des personnes touchées. L'équipe de MSF compte également envoyer des agents communautaires pour enquêter sur les alertes de cas potentiels dans la ville.
A Guéckédou and Macenta, 11 patients sont actuellement pris en charge dans les deux unités d’isolement de MSF. Outre l’isolement et les soins aux patients, une activité importante consiste à investiguer les alertes faisant état de potentiels nouveaux cas. Ainsi, les équipes de MSF se rendent dans les villages afin de référer les cas suspects vers les unités d’isolement. Lorsqu’un malade est référé, sa maison est ensuite désinfectée. Il faut également faire le suivi des « contacts », c’est-à-dire les personnes qui ont été en contact avec les malades. Les équipes MSF informent les communautés sur la maladie, sur les mesures à prendre pour se protéger et prévenir la propagation du virus. Des messages de promotion de la santé sont diffusés, invitant la population à respecter les règles d’hygiène de base. En effet, le simple fait de bien se laver les mains peut réduire le risque de transmission de manière significative. MSF s’assure également que la gestion des corps et l’enterrement des personnes décédées se déroulent selon des procédures strictes. Enfin, des psychologues apportent leur soutien aux familles des victimes ainsi qu’au personnel de santé local.
A ce jour, deux laboratoires sont arrivés dans le pays : l’un à Conakry en provenance de l’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal ; l’autre à Guéckédou appartenant au Bernhard-Nocht Institute of Tropical Medicine de Hambourg, en Allemagne. Ces laboratoires permettent un dépistage rapide des patients dits suspects.
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Alors que le taux de létalité de la souche Zaïre du virus Ebola peut atteindre jusqu'à 90 % (selon l'OMS), il varie en fonction de l'évolution de chaque épidémie. « Nous avons appris à travers nos expériences passées que nous pouvons donner de 10 à 15 % plus de chances de survie à des patients à travers avec un bon soutien médical. Mais s’ils restent à la maison, le taux de létalité atteint généralement jusqu'à 90% », explique Michel Van Herp, épidémiologiste de MSF à l’est de la Guinée.
Dans la capitale Conakry, MSF a mis en place une unité d'isolement dans l’enceinte de l'hôpital de Donka, qui a une capacité de 20 lits. Huit patients y sont actuellement pris en charge. Une formation a été organisée pour le personnel de l'hôpital Donka sur la maladie, les symptômes, les mesures d'hygiène à mettre en place, et sur la manière de réaliser le triage efficace des patients. Une autre formation sera bientôt organisée pour les bénévoles de la Croix-Rouge afin d'améliorer la gestion des enterrements et la désinfection des maisons des personnes touchées. L'équipe de MSF compte également envoyer des agents communautaires pour enquêter sur les alertes de cas potentiels dans la ville.
A Guéckédou and Macenta, 11 patients sont actuellement pris en charge dans les deux unités d’isolement de MSF. Outre l’isolement et les soins aux patients, une activité importante consiste à investiguer les alertes faisant état de potentiels nouveaux cas. Ainsi, les équipes de MSF se rendent dans les villages afin de référer les cas suspects vers les unités d’isolement. Lorsqu’un malade est référé, sa maison est ensuite désinfectée. Il faut également faire le suivi des « contacts », c’est-à-dire les personnes qui ont été en contact avec les malades. Les équipes MSF informent les communautés sur la maladie, sur les mesures à prendre pour se protéger et prévenir la propagation du virus. Des messages de promotion de la santé sont diffusés, invitant la population à respecter les règles d’hygiène de base. En effet, le simple fait de bien se laver les mains peut réduire le risque de transmission de manière significative. MSF s’assure également que la gestion des corps et l’enterrement des personnes décédées se déroulent selon des procédures strictes. Enfin, des psychologues apportent leur soutien aux familles des victimes ainsi qu’au personnel de santé local.
A ce jour, deux laboratoires sont arrivés dans le pays : l’un à Conakry en provenance de l’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal ; l’autre à Guéckédou appartenant au Bernhard-Nocht Institute of Tropical Medicine de Hambourg, en Allemagne. Ces laboratoires permettent un dépistage rapide des patients dits suspects.
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Affaire Benguigui : ouverture d'une enquête préliminaire
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 14:35 ::Radio Réveil FM International
Affaire Benguigui : la Haute autorité saisit le parquet, l'intéressée dément toute "fraude". Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur les déclarations de patrimoine faites par l'ancienne ministre de la Francophonie Yamina Benguigui.
Une enquête préliminaire sur les déclarations de patrimoine faites par l'ancienne ministre de la Francophonie Yamina Benguigui a été ouverte ce mercredi. Cette enquête fait suite au "doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité" exprimé le 31 mars par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique qui avait porté ses interrogations à la connaissance du procureur de la République de Paris, François Molins.
Selon le communiqué du parquet, les doutes de la Haute Autorité portaient sur les "déclarations de situation patrimoniale et d'intérêt de Mme Yamina Benguigui, reçues les 19 juillet 2012, 11 avril 2013 et 29 janvier 2014 et des omissions et évaluations mensongères qu'elle a constatées et qui sont susceptibles de constituer des infractions pénales au sens des dispositions" des lois sur la transparence de la vie politique de 2011 et 2013. En conséquence, "le parquet de Paris a décidé ce jour d'ouvrir une enquête préliminaire confiée à l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF)" de la police judiciaire, selon le communiqué.
Benguigui nie tout "enrichissement personnel"
Yamina Benguigui a réfuté toute "fraude de quelque nature que ce soit" ou tout "enrichissement personnel". La maire de Paris Anne Hidalgo lui a toutefois demandé de démissionner du Conseil de Paris. La Haute Autorité reproche à l'ex-ministre d'avoir omis de déclarer qu'elle était depuis 2005 copropriétaire d'une société anonyme de droit belge, G2. Cette holding est actionnaire à 99% de sa société de production Bandits productions. Elle aurait même dû déclarer ces parts dès 2008 quand elle est devenue adjointe à la mairie de Paris, mais cela n'était pas un délit à l'époque, a-t-on expliqué à la Haute Autorité.
L'ex-ministre de la Francophonie a vendu ses parts en janvier 2014 pour 430.000 euros, mais elle avait indiqué dans un communiqué "n'avoir perçu aucun produit de cette cession compte tenu de l'insuffisance de trésorerie de la société G2". Selon la nouvelle loi sur la transparence de la vie politique, adoptée en octobre 2013, ces "manquements", s'ils étaient avérés, sont susceptibles d'être punis de trois ans de prison, 45.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a été créée en 2013 à la suite de fausses déclarations de l'ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac, affirmant qu'il n'avait pas de compte bancaire caché à l'étranger. Cette affaire avait été à l'origine du premier scandale du quinquennat de François Hollande et avait conduit à la démission de ce ministre, pourfendeur à son poste des fraudes fiscales et qui a finalement admis avoir possédé un compte à l'étranger.
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Justice inféodée: Eugène Diomi Ndongala condamné à 10 ans par l'incapacitaire de Kingakati alias Joseph Kabila !
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 12:45 ::Radio Réveil FM International
Comment peut-on continuer à voir les nôtres tombés, arrêtés arbitrairement, emprisonnés par un régime d'usurpation et d'imposture, acquiescer sans broncher ? Comment peut-on accepter qu'un tricheur et fraudeur impénitent soutenu par la mafia international, catapulté à la tête du Congo en complicité avec des Mammouths joséphistes ventripotents et des Dinosaures Mobutistes rénovés, faire sa petite loi, à qui donc la faute ? Comment peut-on accepter cette condamnation injuste d'Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne demeurer silencieux, sans aucune réprobation populaire, tétanisé par le Kadogo fait Roi au kongo ? Quel pays est devenu la République démocratique du Congo avec tous ces ventripotents et aplaventristes sans moral, sans idéaux pour le pays, seul compte leur ventre gonflé et insatiable ? A Réveil FM International, nous sommes estomaqués par non-réaction populaire de la condamnation de l'acteur politique Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison, dans un pays où le délestage est de mise et où la justice travaille la nuit ! La justice nuitarde, corrompue, vendue à la solde de l'incapacitaire de Kingakati est désolante. Alias Joseph Kabila malgré son régime de terreur sait au moins que tous les congolais n'ont pas encore courbé l'échine devant sa pathétique personne. Son pseudo règne abusif est une parenthèse de l'histoire va se fermer rapidement. Mais où sont donc les Congolais patriotes et épris de justice pour dénoncer cette cabale du régime contre Eugène Diomi Ndongala ? ![]()
Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne, un homme debout !
Le crime d'Eugène Diomi Ndongala est d'avoir réfuté les fraudes massives de novembre 2011 qui ont sanctifié le second hold-up électoral d'alias Joseph Kabila. Mieux, bien qu'élu comme député de refuser d'aller siéger au Parlement godillot des applaudisseurs au Palais du peuple de Kinshasa. De boycotter ses émoluments parlementaires. De toujours reconnaître Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme le président élu. De tout faire y compris de vouloir organiser une Majorité Présidentielle Populaire issue de l'élection du 28 novembre 2011. Le voilà qui est accusé d'avoir violé deux mineurs que l'on voit jamais. Alors que le Grand violeur de la Constitution, lui trône abusivement sur le trône de la République démocratique du Congo.
Réveil FM International diffuse cette interview de Freddy Nkita, le Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. L'interview a été réalisée à Paris, deux jours avant la condamnation d'Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison par la Cour suprême de justice nuitamment.
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Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
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Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
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Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne, un homme debout !
Le crime d'Eugène Diomi Ndongala est d'avoir réfuté les fraudes massives de novembre 2011 qui ont sanctifié le second hold-up électoral d'alias Joseph Kabila. Mieux, bien qu'élu comme député de refuser d'aller siéger au Parlement godillot des applaudisseurs au Palais du peuple de Kinshasa. De boycotter ses émoluments parlementaires. De toujours reconnaître Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme le président élu. De tout faire y compris de vouloir organiser une Majorité Présidentielle Populaire issue de l'élection du 28 novembre 2011. Le voilà qui est accusé d'avoir violé deux mineurs que l'on voit jamais. Alors que le Grand violeur de la Constitution, lui trône abusivement sur le trône de la République démocratique du Congo.
Réveil FM International diffuse cette interview de Freddy Nkita, le Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. L'interview a été réalisée à Paris, deux jours avant la condamnation d'Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison par la Cour suprême de justice nuitamment.
Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
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VIDEO. Pour Valls, il n'y a pas de "rupture", mais une "continuité" avec Ayrault
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 11:07 ::Radio Réveil FM International

Le Premier ministre, Manuel Valls, a assuré mercredi 2 avril que son gouvernement, nommé dans la matinée, ne représentait "pas une rupture, pas une révolution" avec celui de Jean-Marc Ayrault. "Il ne s'agit pas d'une alternance. Dans bien des domaines, nous allons nous situer dans la continuité du travail engagé par Jean-Marc Ayrault", a-t-il dit sur TF1, alors qu'on lui faisait remarquer que son équipe n'avait pas été fondamentalement changée par rapport à celle de l'ancien Premier ministre.
"Il est normal de trouver des hommes, des femmes d'expérience, parfois aux mêmes responsabilités, parfois à d'autres", a ajouté Manuel Valls. Le chef du gouvernement a cité les entrées de Ségolène Royal et François Rebsamen, "femme et homme de très grande expérience qui seront, je crois, très utiles à ce gouvernement". Il a aussi jugé que "l'entraîneur" d'une équipe était "important (...) pour permettre de mieux jouer de manière collective".
Les membres du gouvernement, "tous hollandais"
Le Premier ministre a aussi déclaré que les membres du gouvernement, à commencer par lui, étaient "tous des hollandais", répondant à une question sur la manière dont les ministres avaient été choisis. "Encore une fois, c'est le président de la République qui fixe le cap. Il l'a fait lundi [en décidant d'un remaniement]. C'est lui qui a reçu la légitimité des Français en étant élu président de la République. Il m'a confié cette responsabilité", a ajouté l'ancien député-maire d'Evry (Essonne).
"Réduire les déficits, il n'y a pas d'autre choix, c'est une question de crédibilité pour la France. Notre dette, nous devons la maîtriser, sinon nous perdons notre souveraineté nationale", a aussi estimé Manuel Valls. Il a précisé qu'il fallait, "en même temps", "préserver ces services publics qui sont indispensables à la solidarité, à la cohésion de notre pays".
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Burkina Faso: "Carences" dans le traitement de l’affaire Zongo
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 11:03 ::Radio Réveil FM International
Reporters sans frontière salue l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) rendu le vendredi 28 mars 2014 qui relève les manquements de la justice burkinabaise dans le traitement de l’affaire Norbert Zongo.![]()
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Journaliste et directeur de l’hebdomadaire L’Indépendant, Norbert Zongo avait été retrouvé mort, avec trois autres personnes, carbonisés dans leur véhicule, le 13 décembre 1998. Au moment de son assassinat, le journaliste enquêtait sur la mort suspecte en prison de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, conseiller à la présidence et frère du chef de l’Etat.
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"Plus de 15 ans après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, et près de huit années après que la justice burkinabaise ait baissé les bras et déclaré un non lieu, cet arrêt est un signe fort adressé aux autorités burkinabaises. Nous espérons que le gouvernement du président Compaoré saisira cette occasion pour rouvrir la procédure et apporter une résolution satisfaisante au déni de justice dont souffrent depuis trop longtemps la famille et les proches de Norbert Zongo", a déclaré Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières.
"Plus largement, cet arrêt, permet de mettre en lumière la nécessité de combattre l’impunité des crimes commis contre les journalistes sur le continent, non seulement pour les proches des victimes, mais, comme l’a fait remarquer la Cour, pour éviter qu’un climat de peur ne s’installe au sein des médias".
L’arrêt de la CADHP condamne, entre autre, le manque de diligence des autorités du Burkina Faso dans le traitement de l’affaire ; notamment la lenteur de la procédure qui a duré près de huit ans, l’audition tardive des parties civiles, et l’abandon des recherches d’un coupable par la justice burkinabaise à l’issue du non lieu de 2006 en faveur du principal accusé. La Cour a donné trente jours aux deux parties pour soumettre leurs arguments avant de se prononcer sur d’éventuelles réparations.
Reporters sans frontières avait participé à la Commission d’enquête indépendante instaurée le 18 décembre 1998 par le gouvernement burkinabé en réponse aux pressantes demandes de l’opinion publique. Son rapport, rendu public le 7 mai 1999, concluait à la mort de Norbert Zongo dans un "guet-apens" et disait qu’il fallait chercher les mobiles de ce meurtre "du côté des enquêtes menées depuis des années par le journaliste et notamment sur ses récentes investigations concernant la mort de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré".
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Journaliste et directeur de l’hebdomadaire L’Indépendant, Norbert Zongo avait été retrouvé mort, avec trois autres personnes, carbonisés dans leur véhicule, le 13 décembre 1998. Au moment de son assassinat, le journaliste enquêtait sur la mort suspecte en prison de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, conseiller à la présidence et frère du chef de l’Etat.

"Plus de 15 ans après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, et près de huit années après que la justice burkinabaise ait baissé les bras et déclaré un non lieu, cet arrêt est un signe fort adressé aux autorités burkinabaises. Nous espérons que le gouvernement du président Compaoré saisira cette occasion pour rouvrir la procédure et apporter une résolution satisfaisante au déni de justice dont souffrent depuis trop longtemps la famille et les proches de Norbert Zongo", a déclaré Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières.
"Plus largement, cet arrêt, permet de mettre en lumière la nécessité de combattre l’impunité des crimes commis contre les journalistes sur le continent, non seulement pour les proches des victimes, mais, comme l’a fait remarquer la Cour, pour éviter qu’un climat de peur ne s’installe au sein des médias".
L’arrêt de la CADHP condamne, entre autre, le manque de diligence des autorités du Burkina Faso dans le traitement de l’affaire ; notamment la lenteur de la procédure qui a duré près de huit ans, l’audition tardive des parties civiles, et l’abandon des recherches d’un coupable par la justice burkinabaise à l’issue du non lieu de 2006 en faveur du principal accusé. La Cour a donné trente jours aux deux parties pour soumettre leurs arguments avant de se prononcer sur d’éventuelles réparations.
Reporters sans frontières avait participé à la Commission d’enquête indépendante instaurée le 18 décembre 1998 par le gouvernement burkinabé en réponse aux pressantes demandes de l’opinion publique. Son rapport, rendu public le 7 mai 1999, concluait à la mort de Norbert Zongo dans un "guet-apens" et disait qu’il fallait chercher les mobiles de ce meurtre "du côté des enquêtes menées depuis des années par le journaliste et notamment sur ses récentes investigations concernant la mort de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré".
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France: Composition du Gouvernement Valls !
Par Freddy Mulongo, mercredi 2 avril 2014 à 11:50 ::Radio Réveil FM International
Sur proposition du Premier ministre, Le Président de la République a nommé:![]()
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La nomination de Manuel Valls ne s’est pas accompagnée de bouleversements majeurs au sein de l’exécutif. Le nouveau gouvernement, qui a été annoncé ce mercredi matin 2 avril, est certes resserré et demeure paritaire. Mais sur les seize ministres nommés, deux seulement font leur entrée au gouvernement. Ségolène Royal, n°3 du gouvernement, prend la tête d’un grand ministère de l’écologie et de l’énergie. François Rebsamen prend le portefeuille de l’emploi, du travail et du dialogue social.
1. Laurent FABIUS, ministre des Affaires étrangères et du Développement international
2. Ségolène ROYAL, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
3. Benoit HAMON, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
4. Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
5. Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics
6. Arnaud MONTEBOURG, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique
7. Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales
8. François REBSAMEN, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social
9. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense
10. Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur
11. Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
12. Marylise LEBRANCHU, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique
13. Aurélie FILIPPETTI, ministre de la Culture et de la Communication
14. Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt. Porte-Parole du Gouvernement
15. Sylvia PINEL, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires
16. George PAU-LANGEVIN, ministre des Outre-mer
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La nomination de Manuel Valls ne s’est pas accompagnée de bouleversements majeurs au sein de l’exécutif. Le nouveau gouvernement, qui a été annoncé ce mercredi matin 2 avril, est certes resserré et demeure paritaire. Mais sur les seize ministres nommés, deux seulement font leur entrée au gouvernement. Ségolène Royal, n°3 du gouvernement, prend la tête d’un grand ministère de l’écologie et de l’énergie. François Rebsamen prend le portefeuille de l’emploi, du travail et du dialogue social.
1. Laurent FABIUS, ministre des Affaires étrangères et du Développement international
2. Ségolène ROYAL, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
3. Benoit HAMON, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
4. Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
5. Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics
6. Arnaud MONTEBOURG, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique
7. Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales
8. François REBSAMEN, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social
9. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense
10. Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur
11. Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
12. Marylise LEBRANCHU, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique
13. Aurélie FILIPPETTI, ministre de la Culture et de la Communication
14. Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt. Porte-Parole du Gouvernement
15. Sylvia PINEL, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires
16. George PAU-LANGEVIN, ministre des Outre-mer
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