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Les crimes de N’gbanda TERMINATOR au Congo de Lumumba , Mzee L. Kabila , J. Kabila KABANGE

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Au Petit Séminaire de Bolongo : Trop jeune déjà, lors de votre passage au Petit Séminaire de Bolongo, près de Lisala, vous étiez déjà repéré à cause d’un manque de scrupule et d’une déloyauté naturelle par les prêtres et vos collègues. Vous n’avez pas bonne presse jusqu’à présent auprès de vos anciens collègues de classe qui vous contestent une prétention à vouloir exercer une condescendance que ne justifient pas vos prestations scolaires. 
Au Campus de Lubumbashi : En 1972, vous terminez vos études en Philosophie au Campus de Lubumbashi (UNAZA), en n’ayant aucun parrain dans les cercles ngbandi à Kinshasa pour être propulsé sur la scène du pouvoir. Mais, grâce à un jeune étudiant à cette époque en Science Politique, d’ethnie ngbandi, du nom de Nzapa, cousin à l’épouse Baramoto proche parente à maman Marie Antoinette Mobutu, vous êtes recommandé au Service de sécurité. Nous vous rappelons, Mr Honoré Ngbanda, que vous avez payé votre parrain, Nzapa, plus tard en monnaie de singe. Nous y reviendrons plus loin. 
Au Département Documentation Extérieure : Après vos études universitaires, vous êtes parachuté directement en septembre 1972 au Centre National de Documentation, au Département de la Documentation Extérieure (CND/DDE) dirigé par Edouard Mokolo wa Mpombo, votre premier Patron. Dès votre arrivée au service, par vos manigances et manipulations, les choses se gâtent rapidement au niveau de deux chefs de Départements (Extérieur et Intérieur) du CND. "Menteur né", vous mettez rapidement le feu sur l’huile entre les deux chefs, Edouard Mokolo wa Mpombo du Département Extérieur et son ami Jean Seti Yale du Département Intérieur. C’est le point de départ de la lutte de factions dans le sérail présidentiel qui va marquer profondément tout le règne de Mobutu. Vous portez cette responsabilité devant l ’histoire. De ce combat entre les deux amis devenus ennemis naturels par vos manipulations, vous êtes frappé d’un éloignement du pays en 1976 pour un garage à L’étranger. 
Chef d’antenne de Sécurité à l’ambassade du Zaïre à Bruxelles : C’est ainsi que vous débarquez en décembre 1976 comme chef d’antenne de Sécurité à l’Ambassade du Zaïre à Bruxelles. A votre arrivée, l’Ambassadeur Inonga Lokonga Lome vous confie en guise de couverture diplomatique la fonction de Conseiller politique, responsable entre autres de l’encadrement de la jeunesse du Parti unique (JMPR) en Belgique. 
Détournement de l’argent des étudiant boursiers à Bruxelles : Par vos manipulations et manigances habituelles, vous vous accaparez du Centre Culturel, une section du Ministère de l’Education Nationale, chargée de gérer les fonds du Ministère pour les paiements des étudiants boursiers du gouvernement zaïrois en Belgique. Vous poussez dans l’ombre le responsable du Ministère de l’Education chargé du Centre Culturel accrédité à Bruxelles. Pour bien arracher le pactole, vous affirmez comme chef d’antenne de Sécurité à l’Ambassade que c’est par la gestion du Centre Culturel que vous pouvez contrôler la colonie estudiantine zaïroise au sein de laquelle grouillent, d’après vos mensonges, des opposants étudiants payés avec l’argent du régime qui les nourrit. Durant tout votre séjour en Belgique, vous détournez méthodiquement et tranquillement l’argent des bourses des pauvres étudiants. Vous provoquez même un état terrible d’une grogne dans la colonie des étudiants zaïrois, privés de leur argent. Mais, vous vous en moquez. En même temps, vous affichez surtout une opulence outrancièrement provocante. Voilà comment vous forciez les étudiants zaïrois à gagner les rangs de l’opposition au régime Mobutu. Pour preuve, bon nombre de témoins (anciens étudiants et anciens diplomates de cette époque) sont encore en vie. Vous n’allez pas nier ces faits devant eux. 
Détournement de l’argent destiné aux médecins de la clinique Genoulier : Sans scrupules, vous allez même jusqu’à détourner l’argent destiné aux médecins du Service de cardiologie de la Clinique Genoulier en Suisse où avait été soignée la défunte maman Marie Antoinette, épouse du Président Mobutu. Un geste sentimentalement choquant. 
Affaire Nguz Karl i Bond : Après la première guerre du Shaba en Mars 1977, le Ministre des Affaires Etrangères Nguz Karl i Bond est arrêté le 13 août 1977. Aussitôt, vous, Mr Honoré Ngbanda , prenez l’"initiative" de confectionner des preuves de sa prétendue complicité. Vous peaufinez avec le faux témoin, l’adjudant Sumbu, du Service de l’attaché militaire, les détails des mensonges à produire durant le procès truqué de Nguz pour haute trahison. Nguz Karl i Bond est condamné à mort. L’affaire se révélera plus tard être une pure cabale montée de toutes pièces par vous, le condamné sera alors gracié par le Président Mobutu. 
Affaire Monguya : Grand manipulateur, vous tissez de toutes pièces en 1978 un coup des mercenaires qui s’infiltreront à partir du Rwanda. Vous informez en pompe Kinshasa de votre découverte d’une affaire de complot contre le dictateur. Le commanditaire n’est autre que l’ancien Gouverneur du Kasaï, Mr Monguya. Exilé politique en Belgique, Monguya est pratiquement imprenable à Liège où il réside. Vous demandez du secours à Kinshasa. Alors, on vous envoie un féticheur venu de Lisala pour faire occire Monguya. Avant de prendre son avion de retour au pays, le féticheur vous informe que le sort de Monguya sera réglé dans le mois. Vous lui remettez une enveloppe de 10 000 dollars pour ses achats. Une fois au pays, le féticheur escroc mourra d’une mort non expliquée, laissant bien en vie sa proie, ainsi que votre enveloppe d’argent. 
Le trafic de chanvre : Oui ! En poste en Belgique, vous étiez à la recherche d’un enrichissement rapide sans nom. Vous croyant intouchable, vous avez fait un choix risqué qui vous a finalement perdu : "le trafic de chanvre". Vite, vous montez votre propre réseau de trafic à l’aide des étudiants ngbandi "mouchards" que vous contrôlez au Centre Culturel à Bruxelles. De Kinshasa, vous vous faites livrer du chanvre dans des malles sur lesquelles sont inscrites "Présidence de la république" comme service expéditeur. Elles sont censées contenir des uniformes et brochures d’éducation civique et politique pour la jeunesse du Parti-Etat (JMPR). Elles arrivent dans la soute des avions Hercule C.130 des FAZA et de vols réguliers d’Air Zaïre. L’affaire de chanvre a bel et bien laissé des traces judiciaires à Bruxelles. Rappelez vous encore, Mr Honoré Ngbanda, de ce début janvier 1979, aux petites heures d’une matinée de l’hiver quand la Police Judiciaire Belge munie d’un mandat de perquisition a effectué une fouille minutieuse du coffre de votre voiture et de fond en comble, chaque pièce de votre villa de fonction à Overijse, dans la banlieue flamande de Bruxelles. Nous y reviendrons en détails avec des documents à l’appui prochainement. Persona nona grata sur le territoire belge : Malgré l’immunité diplomatique qui vous couvrait, la décision tombe en 1979. Le ministère belge des Affaires Etrangères notifie à l’Ambassade du Zaïre la décision de déclaration de persona non grata sur le territoire belge prise à l’encontre de Mr Ngbanda Nzambo Ko Atumba (Honoré). La queue entre les pattes, vous rentrez au pays avec trois dossiers : le fameux dossier de trafic de chanvre, le détournement de l’argent des étudiants boursiers, ainsi que la très regrettable affaire du détournement de l’argent destiné aux médecins de la Clinique Genoulier. A votre arrivée à Kinshasa, vous trouvez une lettre de révocation signée par votre ennemi et chef, Seti Yale. 
Escroquerie de diamants : A la touche sans fonction, Honoré Ngbanda, vous commettez des actes indignes d’escroquerie. Voici deux cas parmi tant d’autres : Affaire épouse Molebe : Vous Mr Honoré Ngbanda avec votre ancien condisciple de séminaire, Nzangbe, agent du Département Extérieur (ODE) commettez une escroquerie d’un très important lot de diamants. Malheureusement, le lot de diamants appartient à l’épouse Molebe, le frère aîné de Mr Edouard Mokolo wa Mpombo, votre ancien patron. Madame Molebe crie au voleur. Une rapide enquête aboutit à l’arrestation de l’agent Nzangbe qui tait votre nom en promesse de le faire sortir de là assez rapidement. Pendant ce temps, vous courez vite vendre le lot à Brazzaville et abandonnez le pauvre Nzangbe à son propre sort. Affaire Pierre Lungu : Votre condisciple Pierre Lungu vous remet quelques carats de diamants pour les lui vendre à Brazzaville (Rép du Congo). En tant qu’un ancien agent de la Sûreté, vous ne risquez pas d’être fouillé au beach Ngobila. Vous revenez de Brazzaville avec une nouvelle désagréable pour votre ami Pierre. Des bandits vous auraient braqué à la sortie du Comptoir d’achat de diamants. L’affaire se révélera plus tard être pur mensonge. 

Ambassadeur en Israel : À la reprise des relations diplomatiques avec Israël, vous revenez aux affaires comme un simple ministre-conseiller de la nouvelle Ambassade du Zaïre à Tel Aviv. Comme toujours, vous mijotez rapidement un plan diabolique de bataille contre votre patron, l’Ambassadeur Mbuze en poste à Tel-Aviv. Peu à peu, vous le poussez dans l’ombre, exactement comme vous avez tenté de le faire avec l’Ambassadeur Inonga à Bruxelles. Et enfin de compte, vous arrivez par lui ravir son fauteuil d’Ambassadeur en 1983. 
Affaire Tamman : Une fois ambassadeur à Tel-Aviv, vous rencontrez le richissime homme d’affaires de nationalité israélienne, Monsieur Tamman. Dans l’euphorie de vos conseils, Tamman se lance aveuglement, pieds et poings liés, dans la construction de l’usine de fabrication de produits pharmaceutiques à Kitambo (Kinshasa). Vous êtes assuré d’une promesse ferme de recevoir un grand quota des produits pharmaceutiques à commercialiser pour votre propre compte. Mais, l’affaire finit par se terminer en queue de poisson. Tamman laisse dans l’aventure d’importantes sommes d’argent investies en pure perte. 
A la tête de l’Agence : Honteux et confus à Tel-Aviv après l’échec de l’affaire Tamman, vous décidez de manoeuvrer pour rentrer vite au Zaïre où se trouve le vrai enjeu : la course à l’enrichissement. Au retour à Kinshasa, vous êtes gracieusement nommé en 1985 à la tête de l’Agence Nationale de Documentation (AND). A ce titre, vous êtes aussi le président durant 5 ans de la Commission de Sécurité des pays de la CEPGL (Zaïre, Rwanda et Burundi), pour ne rien faire car le bilan est plus que néant au vu des événements intervenus dans cette région des Grands Lacs. 

Détournement des dons des services des renseignements amis : Deux cas parmi tant d’autres : A la tête de l’AND, en grand manipulateur, vous obtenez vite du Résident de la station locale de la CIA à Kinshasa une première aide financière pour l’achat de véhicules auprès de concessionnaires locaux. Une aubaine... Vous achetez quelques véhicules et empochez comme d’habitude la grande partie de l’argent. Malgré cette indélicatesse, le Résident de la CIA sollicite de la maison mère à Langley (USA) l’allongement d’une aide financière substantielle. Malgré toutes les précautions de verser l’argent directement au concessionnaire, une partie du lot de véhicules est distraite par vous pour les membres de votre famille. Il en sera ainsi lors de chaque arrivage de lots de véhicules achetés avec l’argent de l’Agence ou des dons des services des renseignements amis. 
Machine de mort : Sous votre direction, l’AND devient une vraie machine destinée à réduire au silence toute velléité d’opposition au pays. Les enlèvements nocturnes, les tortures, les liquidations sommaires et les opérations punitives constituent l’essentiel de vos activités. La lutte contre les opposants se poursuit comme par le passé, mais avec des nouvelles méthodes plus fines. Des disparitions de personnalités politiques surtout de moindre importance se font secrètement dans les sinistres cachots souterrains de la Cité de l’OUA ou dans le fleuve Congo à la hauteur des chutes de Kinsuka. Les étudiants originaires des régions de l’Est fichés contestataires, activistes ou meneurs seront nuitamment enlevés sur les campus des universités et des instituts supérieurs, par des opérations chirurgicales indolores, sans attirer l’attention de leurs camarades. Vous avez une très mauvaise presse auprès des organismes de défense des droits de l’homme. 
Expulsion des opposants politique zaïrois demandeurs d’asile à Bruxelles : Dès 1985, vous nouez des contacts informels avec Mr Morell, Directeur de Cabinet du Ministre belge de la Justice, Mr Jean Gol, pour faciliter les expulsions des opposants politiques zaïrois installés à Bruxelles. Le contact aura lieu par un dîner en tête en tête dans un restaurant de la place Sainte Catherine à Bruxelles. A cause de vous, beaucoup de nos compatriotes furent déportés comme des mal propres au pays sur votre demande. Bon nombre d’entre eux se sont retrouvés au bas de la passerelle à l’aéroport de Ndjili, accueillis par vos agents de sécurité et conduits avec des brutalités indescriptibles dans les fameux cachots de l’AND. Des années après, le Sénateur belge écolo Germais Dufour dénonce le fait que les demandeurs d’asile zaïrois soient livrés aux agents des services de sécurité dirigé par Mr Ngbanda grâce aux listings de passagers produits par la Sabena. Les refoulés sont fichés sous trois appellations différentes : les Inad (ceux qui sont refoulés dès leur arrivée à la frontière belge), les Depa (les déportés accompagnés de policiers) et les Depu (les déportés non accompagnés). Certaines victimes sont encore en vie pour vous confondre. 
Transferts des fonds en devises à l’étranger. Durant votre règne à l’AND, vous parvenez à augmenter considérablement votre fortune personnelle. Grand manipulateur, vous obtenez l’autorisation auprès du Président Mobutu d’obtenir de la Banque Centrale du Zaïre, des transferts de fonds en devises pour le paiement des agents des antennes de la Sûreté à l’étranger. L’enveloppe est d’environ 25 millions de francs belges par mois. Vous vous engraissez. Le pactole vous permet de vous lancer dans des activités commerciales variées : transport fluvial, exportation de bois, exploitation artisanale d’une concession de mines de diamants, plantation de café,... Le pays détient aujourd’hui toutes les preuves matérielles de la Banque centrale de ces détournements. Vous n’allez pas nier. Des agents de sécurité dans toutes les entreprises de l’Etat : Pour accélérer le rythme de votre enrichissement, vous obtenez par diverses manipulations auprès du Président Mobutu l’autorisation de placer vos agents de sécurité dans toutes les entreprises de l’Etat, sous prétexte de surveiller la gestion désastreuse de leurs PDG. Selon vous, certains PDG seraient à la solde de l’opposition clandestine dont ils financent les activités bannies de l’UDPS. Une aubaine... Vous vous engraissez. Après plusieurs manoeuvres, le Premier Ministre Kengo wa Dondo parvient à chasser les intrus des Entreprises de l’Etat. 
Rapport de service au Président Mobutu : L’année 1989 est marquée par la chute du mur de Berlin et l’exécution sommaire du tyran roumain, ami personnel de Mobutu. Dans votre Rapport de service au Président Mobutu, vous conseillez que "la population zaïroise demeure fondamentalement attachée au Guide toute fois il est nécessaire d’entreprendre quelques reformes, sans toucher au principe du Parti unique qui permettra de conserver le contrôle de la situation". Pour faire diversion, vous suggérez des changements d’hommes dans les appareils du Parti et de l’Etat. 
Affaire Généraux Somao et Bielo : En 1989, vous informez le maréchal Mobutu de la découverte de quelques indices des préparatifs de coup d’Etat contre le régime. Ses commanditaires ne sont entre autres votre Adjoint Bielo et le Général Somao, commandant des troupes blindées de Mbanza-Ngungu. Ils appartiennent tous les deux à la tribu Ngbaka (Mabo), ennemie de la tribu Ngbandi. Le 28 avril 1990, votre adjoint Bielo est suspendu de ses fonctions, en attendant la fin de l’enquête. Réhabilité quelques mois plus tard, il mourra empoisonné le 29 décembre 1992. L’autopsie réclamée par sa famille sera refusée par les médecins, sur votre ordre. En revanche, des hommes cagoulés armés pénètrent à la morgue et mutilent le corps du défunt pour enlever le foie qui est le réceptacle dans lequel le poison se déverse. Horrible ! 
Affaire Nzapa : Toujours, en 1989, vous accusez votre autre adjoint Nzapa du Département Extérieur, celui-là même qui vous avait aidé à entrer dans le circuit de la Sécurité après vos études, de comploter avec l’antenne locale de la CIA pour renverser le régime. Mr Nzapa a eu la chance de n’encourir comme peine que l’exil au poste d’ambassadeur en Ouganda, rapidement suivi d’un envoi au garage. 

Pasteur MOLILI : Depuis la fin de l’année 1989, aux heures libres de votre basse besogne, vous vous établissez en faux prédicateur, faux berger. Mais depuis, vous ne changez pas. Vos actes ne sont mêmes pas dignes d’un "born again". Vos proches vous gratifient même d’un autre prénom : "Pasteur MOLILI’ (le pasteur des Ténèbres). 
Instauration du multipartisme au pays : Au 24 avril 1990, Honoré Ngbanda, vous soutenez que l’instauration du multipartisme au pays est "une grosse erreur historique". C’est avec ce fond de commerce que vous allez même vous hisser rapidement aux commandes du poste de toute puissante éminence grise de Mobutu. Le 30 avril 1990, Mobutu vous nomme comme son Conseiller politique avec pour mission "d’organiser la résistance à la démocratie et réduire à l’impuissance les forces politiques d’opposition". Pour fêter votre nomination, vous signez une opération punitive, le même jour du 30 avril, pour faire cesser un rassemblement d’amis et de sympathisants du leader de l’opposition. Après sa libération de deux ans de résidence surveillée, vos agents de sécurité font irruption dans la résidence d’Etienne Tshisekedi à Limete. Plusieurs personnes sont blessées, entre autres, Tshisekedi lui-même, 30 personnes sont arrêtées et trois personnes tuées. Ensuite, le 3 mai 1990, le second discours de Mobutu dit de " clarification " qui neutralise le précédent discours de "démocratisation" du 24 Avril 1990 introduisant le multipartisme au Zaïre. Ce second discours de Mobutu porte votre empreinte d’étouffer dans l’oeuf l’apprentissage d’un système politique multipartiste. C’est le point de départ qui va modifier le destin du pays, par une marche à reculons vers son inexorable déclin. Vous portez seul cette responsabilité devant l’histoire. 
Le"TERMINATOR" : De votre bureau seront concoctées des décisions et de nombreuses mesures opérationnelles variées dans une campagne agressive d’intimidation contre les tenants de la thèse de "changement politique radicale ". Pour cela, vous avez même créé des Forces d’Intervention Spéciales (FIS), connues sous le sobriquet de "HIBOUX", entraînées par les Sud Africains pour des coups tordus contre les opposants politiques ; des Forces d’Action Spéciales (FAS), entraînées par les Israéliens pour des coups à l’étranger. Ce que beaucoup de gens au Congo savent, c’est que vous avez semé la terreur noire dans la ville de Kinshasa. Vous avez organisé avec vos Forces d’Intervention Spéciales (FIS), connues sous le sobriquet de "HIBOUX", plusieurs coups maladroitement montés contre de personnalités politiques de l’opposition et les partisans du changement politique. Sur le moment, cette terreur a produit un effet électrique de peur considérable dans la population Kinoise qui vous a même surnommé : le "TERMINATOR". Allez vous contester cela ? Mr Honoré Nganda. Voilà pourquoi vous êtes très populaire au pays, par vos actes abominables. A titre d’exemple : Dans son Rapport annuel de 1994, l’AZADHO (Association Zaïroise de Droit de l’homme) a conclu que la violence politique a occasionné de nombreux cas d’assassinats, exécutions sommaires et extrajudiciaires. Jusqu’au 26 Décembre 1994, en moyenne 10 à 11 exécutions sommaires par mois ont été répertoriées par l’AZADHO, sans compter celles qui sont commises secrètement. Les taux les plus élevés ont été enregistrés dans la seule ville de Kinshasa. Dans plus de 80% de cas d’exécutions sommaires, il s’agit d’assassinats politiques par balle ou consécutifs aux tortures perpétrés par les agents de force de sécurité. Les lieux de commission de ces actes de tortures sont les bureaux des services de renseignements ou des nombreux cachots connus ou inconnus des services de sécurité. Si au début de la Dictature de Mobutu, Jean Faustin Manzikala avait acquis la réputation d’"Assassin " dans la répression contre les Nationalistes congolais, vous Mr Honoré Ngbanda, à la fin de la Dictature Mobutu, vous êtes le "TerminaTor" dans la répression contre les Démocrates congolais. Vous portez, comme Jean Faustin Manzikala, cette responsabilité devant l’humanité et l’histoire. 
Opération sur les campus universitaires : Un exemple seulement parmi tant d’autres : En février 1990, une opération punitive contre les étudiants originaires des régions de l’Est du pays (communément appelées ’Bloc Est’) fichés "contestataires" est organisée sur le campus de l’Université de Kinshasa. Au cours d’une nuit, des éléments de FIS, aux visages barbouillés de boue et de charbon, mêlés à des étudiants mouchards et indicateurs pour la plupart originaires des régions de l’Ouest du pays (’Bloc Ouest’) réveillent leurs collègues garçons logés aux homes 10 et 20, et les tabassent copieusement. Ces derniers se réfugient au home 30 le bastion des étudiants fichés meneurs du Bloc Est. Vite, la résistance au home 30 s’organise et se traduit en une grande bagarre de jet des pierres, des gourdins et des bâtons jusqu’aux petites heures du matin, sans éveiller l’attention des autorités académiques ni militaires pour venir au secours des victimes. Au matin, les victimes abusées croient à un épisode de l’animosité qui oppose habituellement les étudiants originaires de deux blocs, or, c’était une opération punitive contre les étudiants originaires des régions de l’Est du pays (Bloc Est) organisée par vous, Mr Honoré Ngbanda. 
Affaire Kibassa Maliba : Pour casser la morale des leaders de l’Union sacrée, vous n’hésitez même pas à utiliser l’arme lourde. Dans la nuit du 13 août 1991, la maison de Frédéric Kibassa Maliba, leader de l’UDPS et de l’Union sacrée, située à la 12e rue Limete, est bombardée à la roquette par les éléments de Forces d’Intervention Spéciales (FIS), connues sous le sobriquet de "HIBOUX", Un gendarme venant au secours est aussi tué. D’autres maisons d’hommes politiques sont aussi attaquées, comme celle de Mr Tshimbembe bombardée le 27 août 1991. Le 4 septembre 1991, les sièges de l’UDPS et l’UFERI sont attaqués par vos éléments des Forces d’Intervention Spéciales (FIS) qui tuent trois membres de l’UFERI et un membre de l’UDPS. Le siège de l’UFERI est saccagé et pillé par vos Forces. Dans la nuit du 3 janvier 1993, la maison de Frédéric Kibassa Maliba, située à la l2e rue Limete, est de nouveau bombardée à la roquette par les militaires de la DSP. Les dégâts matériels et humains sont lourds. Berthos Kibassa est tué au cours de cette attaque et d’autres membres de la famille sont sérieusement blessés. Et la maison a partiellement pris feu. 
Campagne agressive d’intimidation contre la presse : Cinq exemples seulement parmi tant d’autres : Journal Elima : Le 28 août, les bureaux du journal local Elima, sont pillés par vos agents de sécurité. Les imprimeries du Journal Elima situées dans la zone de Kintambo à Kinshasa sont plastiquées le 17 octobre 1991 par vos agents des services sur votre ordre. Journal l’analyse : Le 21 février 1994, vers 10 heures, une cinquantaine d’hommes en tenue civile et en uniforme militaire surgissent sur votre ordre dans les bureaux du Journal l’ "Analyste". Ils coupent le téléphone et occupent les lieux jusqu’à 17 heures avant de repartir sans rien dire mais en emportant tous les matériels et équipements de rédaction. Journal Umoja : Fin avril 1994, Léon Moukanda Lunyama, Editeur responsable du groupe de presse ’UMOJA est menacé de mort par les agents de sécurité pour avoir publié un article sur la ’Prima Curia’, une sorte de secte mystique à laquelle appartiennent le grand maître Mobutu et certains de ses collaborateurs, y compris vous Mr Honoré Ngbanda. Journal Kin Matin : Le 9 juin dans la matinée, Mr P Kabeya, journaliste à ’Kin Matin’ est retrouvé mort à côté du camp militaire Luano à Binza Ma Campagne, le corps déchiqueté par de coups de poignard, les jambes fracturées et les yeux crevés. Journal Nsemo : Le 28 Octobre 1994, l’Editeur responsable du Journal ’Nsemo’, Mr Kavula, membre du Bureau national de l’UDPS est enlevé par les agents de sécurité sur votre ordre. Une semaine plus tard, il sera retrouvé dans un champ en friche sur la route de Matadi près de Kasangulu en piteux état saignant et agonisant avec des traces de tortures sur son corps. Il succombera de ses blessures six jours après. 
Affaire Tshishimbi Muanza : Dans la nuit du 25 octobre 1991, vos services lancent une attaque au moyen d’une bombe sur la maison de Tshishimbi Muanza, garde-corps de Tshisekedi. Trois autres bombes sont lancées dans la même nuit chez d’autres membres de l’opposition radicale. 
Affaire Midao Bahati : L’ancien ministre de l’Intérieur Midao Bahati est kidnappé le 30 octobre 1991 par vos agents des services sur votre ordre pour l’intimider, afin qu’il rentre dans le gouvernement pro Mobutu. 
Affaire Kanku Ditu : Le 12 décembre 1991, le vote du président du Bureau définitif de la Conférence Nationale Souveraine oppose Mgr Laurent Monsengwo Pasinya à un thaumaturge féticheur, Kanku Ditu, recruté par les services de Honoré Ngbanda parmi les délégués de la Société civile du Kasaï Oriental, comme candidat de la majorité présidentielle, pour le compte de Forces Démocratiques Unies (FDU) de l’académique Félix Vunduawe Te Pemako. Pour le besoin de la cause, vous Honoré Ngbandaconseillez et rassurez votre ami Vunduawe, de surcroît Professeur d’université, que Kanku Ditu detient le pouvoir magique de transformer dans l’urne tous les bulletins de vote de son adversaire en siens propres. Quelle honte pour l’élite intellectuelle que vous êtes ! Malgré cela, Mgr Laurent Monsengwo est élu par un vote massif du peuple en Conférence. Lors de l’euphorie populaire suite à cette élection du Prélat catholique, une bombe est jetée par vos éléments de FIS, la nuit même, dans un bar d’un quartier populaire de sympathisants de l’UDPS à Kinshasa, 17 personnes sont tuées. 
Affaire Papa Ileo : Dans la nuit du 18 et 19 décembre 1991, Joseph Ileo Nsongo Amba, leader de PDSC et membre de l’Union sacrée de l’opposition radicale, est attaqué dans sa maison par des hommes armés de FIS sur votre ordre, qui emportent tous les documents politiques et autres papiers de Papa Ileo. 
Mutinerie de la voix du Zaïre : Une des grandes mascarades qui s’est produite pendant. La période de la CNS est la fameuse "Mutinerie de la Voix du Zaïre". Dans la nuit du 22 janvier 1992, à 11 heures du soir, un peloton de soldats de la 31è Brigade Parachutiste de CETA investit la Station de radio nationale de la "Voix du Zaïre". Le ministre de la défense, Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba passe à la télévision pour affirmer que la mutinerie est une tentative de coup d’Etat qui est planifié en coordination avec l’appel de l’UDPS pour une grève générale. 
La Marche des chrétiens : Lors de la marche des chrétiens du 16 février 1992, vous, Honoré Ngbanda, en tant que ministre de la Défense, et votre collègue Tony Mandungu Bula Nyati, ministre de l’Intérieur, suivez par des descentes éclairs sur le terrain et en liaison radio, toute l’évolution des opérations de répression exercées par des forces de sécurité sur les manifestants. En tant que Ministre de la Défense, vous faites intervenir des soldats parlant Portugais qui sont bel et bien des éléments de la division de l’UNITA du chef rebelle angolais Jonas Savimbi, dépêchés de la Base de Kamina le 14 février sur votre demande expresse. Ainsi, l’ordre de tirer sur les chrétiens a bel et bien eu votre aval. Les responsables de vos services de l’époque le témoignent aujourd’hui. 


Affaire Pierre Lumbi : Dans la nuit du 31 janvier 1993, les soldats des FIS (Hiboux) prennent d’assaut et pillent la maison de Pierre Lumbi, ministre des Affaires Etrangères du gouvernement Tshisekedi. Les religieuses belges habitant dans la maison voisine de celle de Pierre Lumbi sont aussi attaquées par les soldats des FIS. 
A propos de Cardinal Malula : Aujourd’hui, Honoré Ngbanda, vous parlez beaucoup de l’église catholique. Vous oubliez ce que vous aviez dit à propos de Cardinal Malula, en ce mois de mai 1990, à l’occasion de votre 44e anniversaire, au restaurant chinois "Le Paradis de Pekin". Vous avez traité feu Cardinal Malula d’ingrat", par opposition à Son Eminence Diangenda toujours reconnaissant au Guide. Les témoins sont encore en vie pour vous confondre. 
Mr Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba, La machine de répression de la dictature de Mobutu sous votre direction, a étouffé toute idée d’opposition politique et d’apprentissage de la démocratie. Sous vos ordres, on a dénombré chaque jour des cas d’arrestations arbitraires du fait des opinions d’opposition et activités politiques, d’enlèvements nocturnes, d’exécutions extrajudiciaires ou de relégations au village d’origine. Vos victimes sont des personnes suspectes d’opposition au régime, des étudiants, des syndicalistes, des officiers militaires originaires des provinces de l’Est, y compris ceux des deux Kasaï. Nous vous épargnons la longue liste de cas qui sont signés Honoré Ngbanda, ordonnateur des crimes du régime Mobutu, car il y en a des milliers. 

Appel aux compatriotes de l’étranger et aux congolais de l’intérieur

Ne vous laissez pas endormir par les discours de Mr Honoré Ngbanda (’Wa Mvene’) qui vous fera croire que mes révélations sont une machination des Rwandais pour le déstabiliser dans ses oeuvres. Loin de là... L’homme est un mélange réussi de forfanterie, de froideur, et de cruauté naturelle. A voir seulement ses yeux, vous découvrirez un haineux, un revanchard, un cruel... Il est né ainsi, il ne changera "jamais". Suivez bien son parcours pour en être fixé. Un vrai Dictateur tout fait comme Mr Honoré Ngbanda ne se démocratisera "jamais". Lucifer ne redeviendra plus jamais un Ange. Chers compatriotes de la Diaspora, Ne soyez pas dupes. Vous risqueriez d’être réveillé par votre troisième âge sans exercer aucune fonction au pays. Et ce sera trop tard pour vous. "L’asile politique n’est pas une fonction". Je vous conseille Chers compatriotes de ne pas suivre WA MVENE’ et sa clique, ces hommes sont déjà foncièrement riches pour mieux vivre tranquillement en Europe sans galérer comme vous. En plus ils n’ont même pas honte à vivre heureux tous seuls parmi vous, des malheureux. Enfin, où se trouve aujourd’hui le Vice Président National et Porte Parole de l’APARECO, Mr Aubain ngongo Luwowo ? " Wa Mvene " ne s’explique-t-il pas sur les actions de son Vice-président ? Honoré Ngbanda dans des manifestations politiques, des cérémonies sociales, des concerts de musique, des deuils en familles,... organisés par les Congolais. 

Non aux menaces et intimidations de l’APARECO

Nous dénonçons aussi et condamnons les menaces physiques et les manoeuvres de brutalités exercées par les partisans de Mr Honoré Ngbanda sur des autorités congolaises en mission ou visites à l’étranger, plus particulièrement dans les pays de l’Union Européenne. Nous demandons aux autorités compétentes de ces pays de prendre des mesures conséquentes pour endiguer ce mal qui peut aller jusqu’à des frictions diplomatiques. Nous demandons enfin aux autorités politiques et administratives de ces grands pays de Droit, en ce moment de lutte contre le terrorisme international, de prévenir des discours et des actes extrémistes et xénophobes de Mr Honoré Ngbanda, qui entretiennent un terreau fertile pour le développement d’un "terrorisme noir de seconde zone" entre Africains.

Enfin, N’gbanda ne changera jamais

Mr Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba : Atteint du "SIDA mental", vous devenez ainsi un extrémiste tribun qui prononce devant les "mollahs" dans le mosquée d’APARECO rien que des "fatwas" (peine de mort prononcée par l’Ayatollah contre toute personne qui blasphème le coran ou qui va à l’encontre de la volonté d’Allah). Le risque de vous enfermer dans le ghetto d’un genre nouveau de "terrorisme noir "entre Africains" est tellement grand que votre APARECO s’est même isolée du reste de la classe politique au Congo. Les tares et les relents du terrorisme pourtant décrié partout au monde sont apparus spontanément dans vos agissements. Aucun discours politiquement constructif ne ressort de vos rassemblements si ce n’est des analyses d’ "agent de sécurité" couplés de complots et de discours xénophobe, revanchard, injurieux, rancunier, haineux, fétichiste,...Vous attisez plus de passions que de raisons. Vous entretenez un embrouillamini très dangereux. Du coup, vous devenez "un grand danger public " pour tout démocrate congolais vivant en Europe. A ce jour, votre discours soit disant "patriotique" ne contient ni sacrifice, ni altruisme,... Donc l’amour sacré de la patrie que vous prêchez ne fait pas vivre les "mollahs" de l’APARECO, contrairement aux populations de l’Est du Congo dont "la patrie est la raison de vivre et de mourir" Les invasions répétées des Rwandais et leurs alliés les obligent à des sacrifices suprêmes. Quand vous vous prélassez dans vos appartements en Europe. Je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage à l’esprit de résistance patriotique du vaillant peuple congolais, et surtout celui de l’Est du pays, qui réussit chaque jour qui passe à faire échec aux plans de déstabilisation et de partition du pays. Notre chère République Démocratique du Congo restera "une et indivisible". Nous acceptons de mourir pour cet idéal. La lutte se fait au Congo et non à des milliers de Km. ’WA MVENE’, il faut discerner les signes des temps. La vie politique est changeante. C’est pourquoi il vous faut aussi changer. Vous n’allez pas rester éternellement "agent de renseignement", pour toujours monter des coups bas et faire des fiches analytiques qui souvent sont des "scénarii non réalisables", fruits de votre propre imagination. Avec la fuite du maréchal Mobutu Sese Seko, c’est sans doute la fin d’un cycle. Des hommes nouveaux arrivent au pouvoir pour un Congo nouveau. C’est des jeunes lleaders nés après l’indépendance, qui ont échappé au SIDA dictatorial de votre régime corrompu de Mobutu. Ils sont bien sûr différents de vous. Car ils sont pointus et se mettent au dessus de toute polémique politicienne qui vous gangrène. L’avenir donnera raison à l’histoire. Mr Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba, Vous aviez fait votre temps. L’heure est donc arrivée pour vous de vous confesser et demander un pardon sincère au peuple congolais victime de votre arrogance. Mais, cela implique une "grande réparation". Comme le peuple ne vous croira plus jamais, il faut tout simplement faire un geste : "vous taire et vous effacer dignement du débat politique" comme tous les grands caciques du Mobutisme qui ont commis des grands pêchés comme vous au pays. Aujourd’hui, vous n’avez aucune leçon constructive à donner au peuple. Car, vous avez lamentablement échoué avec mention "Grande Distinction" pendant la Dictature. Le peuple n’a plus besoin de vos analyses et démonstrations de service de renseignement. Ce sont des discours trompeurs. Le peuple a besoin aujourd’hui de sang nouveau pour une alternative au pays. Malgré votre âge (60 ans, cette année), vous êtes unanimement qualifié d’ "homme du passé" suite à votre cruauté sur le peuple. Malgré tous vos droits en tant que congolais, ne vous entêtez pas dans le crétinisme du pouvoir dictatorial qui vous aveugle. Mieux vaut le silence que le ridicule. Il faut savoir accepter avec honneur la fin d’un règne et passer le relais à la nouvelle génération politique qui est déjà là autour de vous. Mes salutations patriotiques,


Désiré KIMPESSE
Créteil France 

Roland Ngoie KILOKAPresident
Comite de Soutien
Presidént Joseph Kabila KABANGE 
rolandngoiek@yahoo.com 
ngoiekiloka@hotmail.com

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