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Joseph Kabila pour l’exploitation des ressources minières

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Avec ses immenses ressources naturelles, conjuguées à son capital humain tout aussi significatif, la RDC, sous la houlette du Président Joseph Kabila Kabange et le concours déterminé de tous les Congolais ayant la passion pour leur pays, dispose de tous les atouts pour parvenir à l’émergence à l’instar des Dragons d’Asie.
altL’émergence de la République Démocratique du Congo, dont le sol et le sous-sol regorgent d’abondantes ressources naturelles non encore mises en valeur, exige un labeur soutenu, mettant en avant tous les atouts majeurs par une politique de gouvernance exemplaire, doublée de mesures incitatives. A cet égard, le gouvernement de la République se doit d’en favoriser une exploitation efficiente, afin que les revenus que ces ressources génèrent soient gérés dans la transparence pour le bien-être de la population sur l’ensemble du territoire national.

C’est le pari que le Président Joseph Kabila Kabange tient à tout prix à gagner, avec le concours de tous ses compatriotes, chacun dans sa sphère d’action. Lors de la présentation de son projet de société le 14 septembre 2011, le Chef de l’Etat avait en effet fait part de sa volonté politique de travailler, à travers des structures appropriées, pour l’exploration, revalidation et la sécurisation, au profit de la nation, de nos ressources naturelles, « gage de développement du pays ».

Ainsi, l’ambition d’un Congo émergent passe par la mise à contribution de ses ressources naturelles pour mobiliser les financements nécessaires à l’industrialisation de manière à éviter le piège du surendettement bancaire et la perte de la souveraineté nationale. « Nous cherchons la maximisation de la plus-value par la transformation sur place des matières premières et la recours à la fiscalité pour décourager l’exploitation des produits à l’état brut », soulignait le Président de la République par la même occasion.

La « Révolution de la modernité », vision à long terme de Joseph Kabila Kabange pour la RDC, repose donc incontestablement sur les ressources naturelles dont regorge le pays et qui, en raison de l’immensité de leurs réserves, demeurent toujours, 53 ans après l’indépendance, porteuses d’espoir pour les générations présentes et à venir. Et la croissance à deux chiffres attendue au cours de ce deuxième quinquennat ne pourra être boostée que par l’exploitation rationnelle de ces ressources forestières, minières, pétrolières, agricoles, d’hydrocarbures, halleutiques, hydriques et gazières.

Selon les prévisions des organismes financiers internationaux sérieux que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, le deuxième quinquennat sera marqué par une production record jamais atteinte en RDC dans ce secteur, grâce à l’arrivée à la maturation de prés d’une centaine de projets miniers et pétroliers dans la Province Orientale, au Katanga, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Dans un avenir proche, sont ainsi attendues des productions de l’ordre d’un million de tonnes de cuivre, de plus de cent mille tonnes de cobalt, de plus de vingt mille tonnes de cassitérite, de cinq tonnes d’or et de plus de cent mille barils par jour de pétrole.

Des atouts indéniables qui augurent d’un avenir prometteur pour l’économie congolaise. Et si la tendance se maintient et s’amplifie, nul ne peut douter que le pari d’un Congo émergent à l’horizon 2030 sera tenu. A condition que la paix règne sur toute l’étendue du territoire national. Ce à quoi s’attèle le Chef de l’Etat qui, depuis son accession à la magistrature suprême, s’est révélé un pèlerin infatigable, présent partout où se traitait la question de la paix pour la RDC, sans compter les efforts et initiatives internes pour y parvenir.

Les projets qu’implique la « Révolution de la modernité » pourront compter, pour leur mise en oeuvre durant les cinq ans à venir, sur des ressources budgétaires cumulées de l’ordre de cinquante milliards USD dont quinze milliards USD des partenaires extérieurs, selon la même source. L’on ne saurait cependant passer sous silence le paradoxe souvent constaté dans les pays en voie de développement, singulièrement en RDC, où l’abondance des ressources naturelles est perçue plutôt comme une malédiction, à cause des convoitises qu’elles suscitent et qui sont à la base des malheurs ayant endeuillé le pays des décennies durant. Pour le Président Joseph Kabila Kabange, qui entend laisser une empreinte indélébile de son passage à la magistrature suprême, il ne peut y avoir de fatalité attachée aux ressources naturelles. « Il n’existe aucune corrélation entre la dotation d’un pays en ressources naturelles et les désastres de diverses natures rencontrées. Bien au contraire, les ressources naturelles offrent un atout majeur grâce auquel les pays peuvent s’engager sur la voie de la croissance et de la prospérité. Tout est donc fonction de leur utilisation judicieuse », soulignait-il dans une adresse à la nation.

Avec ses immenses ressources naturelles, conjuguées à son capital humain tout aussi significatif, la RDC, sous la houlette du Président Joseph Kabila Kabange et le concours déterminé de tous les Congolais ayant la passion pour leur pays, dispose de tous les atouts pour parvenir à l’émergence à l’instar des Dragons d’Asie.

La RDC, un vaste territoire au coeur de l’Afrique avec une population estimée à 70 millions d’âmes, regorge d’importantes réserves de minerais connus, mais aussi de nombreuses matières non encore mises à jour. Rien que pour la seule province du Katanga, les réserves de cuivre sont évaluées à environ 70 millions de tonnes, Toutefois, force est de reconnaître que le pays ne dispose pas à ce jour d’un bilan de connaissance globale de toutes ses ressources minières. Le secteur des hydrocarbures, qui prend progressivement de l’essor, fait l’objet de recherches et d’exploration qui pourrait, à moyen et longs termes, modifier substantiellement la composition du PIB (Produit intérieur brut) et des recettes de l’Etat. La puissance énergétique de la RDC sera aussi développée à partir de son potentiel en hydrocarbures.

Dans ce domaine, le Chef de l’Etat vise la mise en valeur de l’ensemble des bassins sédimentaires du pays, notamment le bassin côtier, le bassin de la Cuvette centrale, le Graben Albertine et le Graben Tanganyika pour une production journalière de plusieurs barils dans un premier temps. La localisation de ces bassins sédimentaires met en évidence la vocation de la RDC de favoriser l’intégration économique africaine et la nécessité de créer des zones d’intérêts communs avec les pays frontaliers pour une exploitation en commun des blocs pétroliers, tout en retirant une part équitable de bénéfices pour notre propre pays », souligne Joseph Kabila Kabange dans son projet de société.

Des dispositions seront prises au cours de ces prochaines années pour l’accélération des études et autres formalités en vue de l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu qui constitue un autre pilier important pour les ambitions de la RDC dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Quant aux forêts, la RDC dispose, après l’Amazonie au Brésil, du deuxième massif du monde sur 145 millions d’hectares, dont douze millions seulement sont concédés à l’exploitation industrielle, constituant ainsi un immense puits de carbone au bénéfice de la régulation du climat mondial.

Cependant, la RDC n’est pas encore parvenue à convertir ses énormes potentialités en richesses au profit du bien-être de ses habitants. En effet, la contribution des ressources naturelles à l’économie et aux recettes publiques demeure encore relativement faible. A ce jour, le secteur minier, à titre d’illustration, contribue pour moins de 30% au Pib et représente en moyenne 10% de recettes publiques. Et la situation dans les deux autres secteurs précités (hydrocarbures et forestier) n’est pas non plus meilleure. Avec 25.000 barils de pétrole par jour et 300.000 m3 de bois par an, la contribution aux recettes publiques demeure insignifiante. C’est pour corriger cette tendance à la stagnation que le Président Joseph Kabila Kabange préconise l’engagement du pays sur la voie de la normalisation du cadre d’exploitation des ressources, avec un effort significatif sur l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles.

Le Congo a adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis 2005. Le Président Joseph Kabila Kabange entend tout mettre en oeuvre pour que l’exploitation des ressources naturelles devienne une source de prospérité pour tous. C’est à l’atteinte de cet objectif qu’il consacre tous ses efforts à la tête de la RDC, notamment en instituant une « Conférence minière » dont la 2eme édition a eu lieu les 24 et 25 mars 2014 à Goma, dans la province du Nord-Kivu, sous le thème central » Gestion durable et transparente des ressources naturelles en RDC post-conflit: axes stratégiques et défis pour un commerce responsable dons un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat congolais et le secteur privé ».

ACP

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