Le 3 mai journée de la liberté de la presse: Combattre le "Coupage", Ebola de la morale, corruption encouragée par les thuriféraires à la mangeoire du régime!
Par Freddy Mulongo, samedi 3 mai 2014 à 14:29 ::Radio Réveil FM International
Le 27 mars dernier, au Press Club de France, Réveil FM International-Freddy Mulongo et Afrique Rédaction-Roger Bongos avions organisé le premier Forum International sur la liberté de la presse, pour les droits de l'homme et contre l'impunité. Si la mise en place d'un observatoire sur la liberté de la presse est l' objectif que nous nous sommes fixés, nous avions pas hésité au cours du forum de parler des journalistes assassinés (seize en République démocratique du Congo), des intimidations, arrestations arbitraires et inopportunes, ainsi que des médias coupagistes, thuriféraires du régime.![]()
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En ce 3 mai, journée mondiale de la liberté de presse, souvenons-nous des principes simples: un bon journaliste est d'abord un homme de terrain, un reporter. Reporter, quelle formule, quelle passion ! Quand on utilise le mot «métier», c’est par pudeur. Il vaut mieux parler de vocation. Car aller vivre un événement pour ensuite le rapporter (to report – en anglais – d’où vient le mot reporter) exige une forte dose d’audace, le goût de la vérité, autant que l’attraction du danger, et la certitude que c’est grâce à ce travail que le citoyen moyen peut comprendre la réalité de notre époque, et d’un siècle, ni meilleur, ni pire que les précédents. C’est toujours la même histoire : le spectacle continu de l’absurdité des hommes, l’injustice, la peur, la faim, la mort.
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Un confrère a déclaré:"Je n'aime pas l'idée de célébrer quelque chose qu'on n'a pas. Les journalistes indépendants ne peuvent pas travailler librement dans le pays. Ils sont harcelés, suivis, visés. Ils ont beaucoup de problèmes de sécurité. Si vous vous montrez critiques, vous êtes considérés comme un ennemi de l'Etat".
La journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée tous les ans depuis 1993, le 3 mai est l’occasion de se remémorer ce droit fondamental, toujours pas acquis dans de nombreux pays y compris en République démocratique du Congo et de rendre hommage aux journalistes décédés en exerçant leur profession. Encore aujourd’hui de nombreux textes sont censurés et des journalistes torturés, harcelés, enlevés. Il est donc nécessaire de sensibiliser les citoyens, les différents organismes privés et publics mais aussi les Etats du monde entier.
Il faut la célébrer cette journée mondiale de la liberté de la presse. Prendre des engagements fermes pour mieux faire notre métier avec passion. Le "Coupage", cette corruption qui gangrène la profession est un fléau à éradiquer. Un journaliste qui va couvrir un événement et qui attend qu'on le paye est une perversion.
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Un "coupagiste" est celui qui n'écrit rien dans son journal, ne diffuse rien dans son média tant qu'il n'a pas été payé. Au Congo-Kinshasa, les coupagistes sont dans la même situation que les médecins qui ont signé le serment d'Hypocrate mais refusent de soigner et porter secours aux malades tant qu'ils ne sont pas payés.
Conséquence du "Coupagisme" dans le métier. Les médias congolais encensent des cancres, ignares, médiocres et incapacitaires pour la simple bonne raison que ces derniers ont des moyens et ils payent.
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Et les vrais problèmes sociétaux sont relégués au calandre grecque...dans pays où malgré ses potentialités humaines et ressources minières, les groupes électrogènes suppléent le délestage d'électricité, les surpresseurs celle d'eau courante et les véhicules 4x4 celle de routes décentes, cette situation aberrante est acceptée comme une fatalité. Les autres, autant dire l'immense majorité des citoyens, sont condamnés aux écoles bondées, aux maîtres évanescents et aux mouroirs des services d'urgence.
Le fléau de la corruption touche les secteurs essentiels pour l'avenir et le développement de la République démocratique du Congo que sont la santé et l'éducation. Le manque de contrôles, d'inspections et de sanctions a favorisé le laxisme et la vénalité d'enseignants et de médecins qui monnayent soins et diplômes, médicaments et cours dans la plus parfaite inconscience.
Les congolais (moins de 20% sur les 70 millions) qui en ont les moyens ont développé des stratégies de contournement en ayant recours, pour leurs enfants, aux enseignements privés et, pour leur santé, aux achats de médicaments revendus par les personnels des hôpitaux.
Quel est ce média à Kinshasa qui dénonce le fait que les deux sociétés brassicoles: Unibra et Bracongo envahissent les chaines de télévision avec des messages publicitaires qui incitent à l'alcoolisme...des messages et chansons publicitaires vantant les boissons alcooliques qui durent parfois 17 minutes par heure. Quelle société congolaise voulons-nous ?
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Certains crieront ah c'est parce que vous êtes à Paris en France. Nous avons exercé durant 8 ans à Kinshasa en République démocratique du Congo sans céder à cette perversion du métier. Et à Paris, nous continuons à exercer notre métier, comme journaliste indépendant.
Peut-on parler d'un pluralisme médiatique dans un pays où chaque politicailleur ventripotent a son journal, sa station de radio et chaîne de télévision ? Les organes de presse appartiennent aux acteurs politiques, proches du régime ou des opérateurs économiques qui défendent leurs intérêts. Mais le fait que les journalistes congolais soient sous-payés, est-ce que c'est une raison de perdre toute dignité pour devenir un aplaventriste du régime ? Le "Coupage" est devenu un supplément de salaire mensuel.
Des journalistes coupagistes ne cessent de réclamer "Le transport"Coupage", une enveloppe d'argent que remettent les ministères et les entreprises, systématiquement, après chaque conférence de presse.
Tous les journalistes coupagistes disent la même chose : ils sont obligés d'acceptés cette enveloppe, parce qu'ils sont sous-payés. Le "Coupage" est faite pour influencer les articles, les émissions radios et télévision mais ce que les "Coupagistes" oublient en réalité leur liberté d'expression s'arrête où commence les intérêts.
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La liberté d'expression ne doit est soumise aux « caprices » des politicailleurs, arrivistes et parvenus qui contribuent par la désinformation pour mieux asseoir la dictature totalitaire qui sévit en République démocratique du Congo.
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En ce 3 mai, journée mondiale de la liberté de presse, souvenons-nous des principes simples: un bon journaliste est d'abord un homme de terrain, un reporter. Reporter, quelle formule, quelle passion ! Quand on utilise le mot «métier», c’est par pudeur. Il vaut mieux parler de vocation. Car aller vivre un événement pour ensuite le rapporter (to report – en anglais – d’où vient le mot reporter) exige une forte dose d’audace, le goût de la vérité, autant que l’attraction du danger, et la certitude que c’est grâce à ce travail que le citoyen moyen peut comprendre la réalité de notre époque, et d’un siècle, ni meilleur, ni pire que les précédents. C’est toujours la même histoire : le spectacle continu de l’absurdité des hommes, l’injustice, la peur, la faim, la mort.

Un confrère a déclaré:"Je n'aime pas l'idée de célébrer quelque chose qu'on n'a pas. Les journalistes indépendants ne peuvent pas travailler librement dans le pays. Ils sont harcelés, suivis, visés. Ils ont beaucoup de problèmes de sécurité. Si vous vous montrez critiques, vous êtes considérés comme un ennemi de l'Etat".
La journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée tous les ans depuis 1993, le 3 mai est l’occasion de se remémorer ce droit fondamental, toujours pas acquis dans de nombreux pays y compris en République démocratique du Congo et de rendre hommage aux journalistes décédés en exerçant leur profession. Encore aujourd’hui de nombreux textes sont censurés et des journalistes torturés, harcelés, enlevés. Il est donc nécessaire de sensibiliser les citoyens, les différents organismes privés et publics mais aussi les Etats du monde entier.
Il faut la célébrer cette journée mondiale de la liberté de la presse. Prendre des engagements fermes pour mieux faire notre métier avec passion. Le "Coupage", cette corruption qui gangrène la profession est un fléau à éradiquer. Un journaliste qui va couvrir un événement et qui attend qu'on le paye est une perversion.

Un "coupagiste" est celui qui n'écrit rien dans son journal, ne diffuse rien dans son média tant qu'il n'a pas été payé. Au Congo-Kinshasa, les coupagistes sont dans la même situation que les médecins qui ont signé le serment d'Hypocrate mais refusent de soigner et porter secours aux malades tant qu'ils ne sont pas payés.
Conséquence du "Coupagisme" dans le métier. Les médias congolais encensent des cancres, ignares, médiocres et incapacitaires pour la simple bonne raison que ces derniers ont des moyens et ils payent.

Et les vrais problèmes sociétaux sont relégués au calandre grecque...dans pays où malgré ses potentialités humaines et ressources minières, les groupes électrogènes suppléent le délestage d'électricité, les surpresseurs celle d'eau courante et les véhicules 4x4 celle de routes décentes, cette situation aberrante est acceptée comme une fatalité. Les autres, autant dire l'immense majorité des citoyens, sont condamnés aux écoles bondées, aux maîtres évanescents et aux mouroirs des services d'urgence.
Le fléau de la corruption touche les secteurs essentiels pour l'avenir et le développement de la République démocratique du Congo que sont la santé et l'éducation. Le manque de contrôles, d'inspections et de sanctions a favorisé le laxisme et la vénalité d'enseignants et de médecins qui monnayent soins et diplômes, médicaments et cours dans la plus parfaite inconscience.
Les congolais (moins de 20% sur les 70 millions) qui en ont les moyens ont développé des stratégies de contournement en ayant recours, pour leurs enfants, aux enseignements privés et, pour leur santé, aux achats de médicaments revendus par les personnels des hôpitaux.
Quel est ce média à Kinshasa qui dénonce le fait que les deux sociétés brassicoles: Unibra et Bracongo envahissent les chaines de télévision avec des messages publicitaires qui incitent à l'alcoolisme...des messages et chansons publicitaires vantant les boissons alcooliques qui durent parfois 17 minutes par heure. Quelle société congolaise voulons-nous ?

Certains crieront ah c'est parce que vous êtes à Paris en France. Nous avons exercé durant 8 ans à Kinshasa en République démocratique du Congo sans céder à cette perversion du métier. Et à Paris, nous continuons à exercer notre métier, comme journaliste indépendant.
Peut-on parler d'un pluralisme médiatique dans un pays où chaque politicailleur ventripotent a son journal, sa station de radio et chaîne de télévision ? Les organes de presse appartiennent aux acteurs politiques, proches du régime ou des opérateurs économiques qui défendent leurs intérêts. Mais le fait que les journalistes congolais soient sous-payés, est-ce que c'est une raison de perdre toute dignité pour devenir un aplaventriste du régime ? Le "Coupage" est devenu un supplément de salaire mensuel.
Des journalistes coupagistes ne cessent de réclamer "Le transport"Coupage", une enveloppe d'argent que remettent les ministères et les entreprises, systématiquement, après chaque conférence de presse.
Tous les journalistes coupagistes disent la même chose : ils sont obligés d'acceptés cette enveloppe, parce qu'ils sont sous-payés. Le "Coupage" est faite pour influencer les articles, les émissions radios et télévision mais ce que les "Coupagistes" oublient en réalité leur liberté d'expression s'arrête où commence les intérêts.

La liberté d'expression ne doit est soumise aux « caprices » des politicailleurs, arrivistes et parvenus qui contribuent par la désinformation pour mieux asseoir la dictature totalitaire qui sévit en République démocratique du Congo.
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Justice : SAS, embrouilles à Paname !
Par Freddy Mulongo, samedi 3 mai 2014 à 09:48 ::Radio Réveil FM International
L’auteur des romans à succès SAS, Gérard de Villiers, a-t-il été spolié un mois avant sa mort ? Une enquête est en cours, à Paris. ![]()
Christine, l’épouse de Gérard de Villiers, ici le 9 avril à son domicile des Yvelines, souhaite s’assurer que personne n’a profité de la faiblesse de son défunt mari.
Ce scénario-là est très éloigné des milieux dans lesquels a évolué, quarante-huit ans durant, SAS, Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, l’agent secret créé par Gérard de Villiers.
Pas d’espionne venue du froid ni de terroristes sortis des sables de Libye. Plutôt une intrigue à la Simenon, menée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), à Paris.
Leur enquête fait suite à deux plaintes contre X pour vols, abus de faiblesse, violation de domicile et falsification de chèques déposées par la dernière épouse de l’auteur à succès, Christine de Villiers.
Il modifie son testament à l’hôpital
« Les décisions qui ont été prises par Gérard de Villiers dans les jours précédant son décès paraissent incohérentes, eu égard à son état de santé et à la faiblesse particulière dans laquelle il se trouvait », peut-on lire dans l’une des plaintes.
« Christine de Villiers veut s’assurer que des personnes de l’entourage de son époux n’ont pas profité de la fragilité de celui-ci lors de ses derniers jours », explique Me Frédéric Landon, l’un des deux avocats de Christine de Villiers.
Ils se sont rencontrés le 6 février 1986, lorsque Christine, alors journaliste au magazine L’Express, interviewe l’écrivain.
Ils s’installent ensemble l’année suivante, avant de se marier, quatre ans plus tard, sous le régime de la communauté des biens réduite aux acquêts (sous lequel seuls les biens acquis par les époux pendant le mariage et les revenus sont communs).
Christine, fille d’un général de l’armée de l’air, devient la quatrième épouse de Gérard de Villiers ; lui, son troisième mari. Elle quitte la presse pour travailler à ses côtés. « Il était très caractériel et difficile à vivre, confie-t-elle. Quand on a un mari qui court derrière tout ce qui bouge, c’est plus facile de vivre chacun chez soi. Mais il n’a jamais voulu divorcer, même lorsque je le lui ai demandé en 2004. »
Un troisième testament
Menant une vie conjugale atypique, mais acceptée par chacun, les deux époux ne vivaient plus sous le même toit depuis 2003.
Restée proche de son mari, Christine de Villiers se demande ce qui s’est vraiment passé, le 28 septembre 2013, quand, un mois avant sa mort, il a rédigé depuis son lit d’hôpital ses dernières volontés. Cinq paragraphes d’une écriture fébrile, une signature maladroite.
Il nomme alors son propre avocat, Me Eric Morain, exécuteur testamentaire, confie le droit moral de son œuvre littéraire à sa fille Marion, née de son deuxième mariage – elle seule peut décider de poursuivre la série des SAS avec un nouvel auteur – et mandate un commissaire-priseur parisien, Pierre Cornette de Saint-Cyr, pour organiser une vente aux enchères autour de SAS.
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Gérard de Villiers et les mannequins des couvertures de ses livres en 2005. – Jacques Graf / Divergences
C’est le troisième testament du roi du roman d’espionnage français, et il modifie le précédent, daté de 2000, qui donnait à son épouse le droit moral attaché à son œuvre.
« Nous ne connaissons pas les conditions dans lesquelles le testament a été reçu par les notaires, prévient Me Jean-Philippe Hugot, l’un des deux avocats de la veuve. Ce que nous savons, c’est que Gérard de Villiers n’a pas pu se déplacer à l’étude. »
Le 31 octobre 2013, l’écrivain décède des suites de son cancer du pancréas à la clinique Bizet, dans le très chic 16e arrondissement de Paris. Il avait 83 ans.
Non seulement la vente autour de SAS n’a pas eu lieu, bloquée à la demande des deux avocats de Christine de Villiers, mais le parquet de Paris a aussi ouvert une enquête préliminaire après les plaintes de sa veuve et plusieurs protagonistes du dossier ont été entendus ces dernières semaines par les policiers.
S’apprêtant à contester le testament devant les tribunaux, Christine de Villiers accuse l’entourage de son mari d’avoir fait main basse sur des objets à la valeur tant marchande que sentimentale.
Comme les bijoux qu’il a tenu à porter jusqu’à la fin de sa vie : sa chevalière, son alliance gravée et sa montre – une Audemars Piguet en or brossé, qu’elle lui avait offerte pour ses 60 ans, un modèle qui n’est plus commercialisé.
Selon Olga Vecchione, première femme du romancier et mère de leur fils, Michel, la chevalière a été donnée à l’un des petits-fils de Gérard.
Dans ses dernières volontés, rédigées sur son lit d’hôpital un mois avant sa mort, Gérard de Villiers fait de Me Eric Morain son exécuteur testamentaire. Six mois après sa mort, la succession du père de SAS prend des allures de guerre. Ses comptes bancaires sont vides, ou presque.
L’avance de 80 000 dollars (58 000 euros) versée en juin par l’éditeur américain Random House a été dilapidée.
Des sociétés de gestion immobilière se sont également rappelées au bon souvenir de ses héritiers pour des loyers impayés – l’écrivain s’était porté caution pour celle que la presse people a présentée comme sa dernière compagne, Sylvie Elias Marshall. Contactée, cette dernière a refusé d’évoquer l’affaire en cours…
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Des disparitions étranges
Que s’est-il passé durant l’hospitalisation de Gérard de Villiers ? Une chose est certaine : l’écrivain n’a jamais remis les pieds dans l’appartement qu’il louait avenue Foch, à Paris.
L’enquête devra déterminer si, comme l’affirme son épouse, des objets de valeur y ont été volés, dont une statue de l’artiste contemporain Philippe Hiquily : une femme nue avec une kalachnikov entre les cuisses, estimée à 200 000 euros au moins. Une œuvre difficile à cacher dans un sac à main : elle mesure 1,80 mètre.
« Ce que l’on sait, c’est que plusieurs statues, dont celle de Hiquily, étaient dans l’appartement début septembre », martèle Me Hugot, l’un des deux défenseurs de Christine de Villiers.
Les serrures de l’appartement ont été changées à la fin du mois de septembre, sans qu’elle en soit avertie. La facture d’un serrurier, d’un montant de 620,60 euros, a été adressée à Gérard de Villiers début octobre.
« Pourquoi a-t-on changé les serrures ? Il n’y a aucune justification ! » tempête Me Hugot. Me Eric Morain se refuse à tout commentaire : « Ma position d’exécuteur testamentaire m’oblige à une neutralité absolue. »
L’inventaire dressé en?octobre?2013 pour préparer la vente aux enchères voulue par l’écrivain mentionne la copie du Jardin des délices, de Jérôme Bosch. En revanche, les 2 500?grands crus de la cave et la statue de l’artiste Philippe Hiquily n’y figurent pas…
Sur l’inventaire dressé le 11 octobre par le commissaire-priseur Cornette de Saint-Cyr en vue de la vente aux enchères voulue par Gérard de Villiers, figurent, outre la documentation se rapportant aux 200 épisodes des aventures de SAS, une copie du Jardin des délices, le triptyque du peintre néerlandais Jérôme Bosch réalisée à la demande de l’écrivain par le premier copiste du musée du Prado, à Madrid, des meubles, des armes accrochées aux murs de son bureau, des livres érotiques, un piano droit.
Aucune trace en revanche de la statue de Hiquily, du vin ou des bijoux.
Christine de Villiers, qui partage son temps entre Saint-Tropez et la région parisienne, assure que, entre fin septembre et début octobre, un certain nombre d’objets et de bibelots ont disparu : montres de luxe, boutons de manchette, statuettes…
A l’entendre, même les cravates de son mari – près de 200, toutes de la maison Hermès – ont été emportées.
La cave à vin a été vidée. Selon un témoin, les quelque 2 500 bouteilles ont été déménagées en plusieurs heures.
Ces grands crus, envoyés à Gérard de Villiers par des exploitants, ravis d’être cités dans les aventures de SAS, lui avaient valu un redressement fiscal en 2005. Il avait alors dû vendre aux enchères, en 2006, son précédent appartement, également situé avenue Foch.
Le 29 novembre, un mois après la mort de son mari, Christine fait dresser par huissier un état de l’appartement vidé.
Sa mort annoncée sur Twitter
Gérard de Villiers, ici à Saint-Tropez en 2012 avec Sylvie Elias Marshall, présentée par la presse people comme sa dernière compagne. – BestimageMadame de Villiers ne décolère pas. « Elle estime avoir été tenue à distance lors de l’hospitalisation de son mari », relève son avocat, Me Hugot.
Les époux correspondaient néanmoins par mail, le romancier ayant conservé son téléphone portable à la clinique.
Elle a appris le décès de Gérard par sa propre fille, fâchée d’être informée par la presse de la mort de son beau-père. L’annonce officielle a été faite le 1er novembre, un peu avant 11 heures, par Me Morain sur le réseau social Twitter : « SAS le prince Malko Linge est orphelin : l’écrivain Gérard de Villiers est décédé hier à Paris à 83 ans des suites d’une longue maladie. »
« Mon mari ne connaissait ni Facebook ni Twitter. Je n’imagine pas qu’il ait pu demander que les gens soient informés par un simple tweet », peste-t-elle. A l’enterrement, le 7 novembre à l’église de Saint-Honoré-d’Eylau, à Paris, se sont côtoyés politiques, anciens ministres, grands flics, magistrats, anciennes épouses, ex-maîtresses…
Christine de Villiers n’y était pas, refusant de cautionner une cérémonie à laquelle elle n’avait pas été associée.
La succession est au point mort. Ce qui inquiète Olga Vecchione, la première épouse de l’écrivain.
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Christine, l’épouse de Gérard de Villiers, ici le 9 avril à son domicile des Yvelines, souhaite s’assurer que personne n’a profité de la faiblesse de son défunt mari.
Ce scénario-là est très éloigné des milieux dans lesquels a évolué, quarante-huit ans durant, SAS, Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, l’agent secret créé par Gérard de Villiers.
Pas d’espionne venue du froid ni de terroristes sortis des sables de Libye. Plutôt une intrigue à la Simenon, menée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), à Paris.
Leur enquête fait suite à deux plaintes contre X pour vols, abus de faiblesse, violation de domicile et falsification de chèques déposées par la dernière épouse de l’auteur à succès, Christine de Villiers.
Il modifie son testament à l’hôpital
« Les décisions qui ont été prises par Gérard de Villiers dans les jours précédant son décès paraissent incohérentes, eu égard à son état de santé et à la faiblesse particulière dans laquelle il se trouvait », peut-on lire dans l’une des plaintes.
« Christine de Villiers veut s’assurer que des personnes de l’entourage de son époux n’ont pas profité de la fragilité de celui-ci lors de ses derniers jours », explique Me Frédéric Landon, l’un des deux avocats de Christine de Villiers.
Ils se sont rencontrés le 6 février 1986, lorsque Christine, alors journaliste au magazine L’Express, interviewe l’écrivain.
Ils s’installent ensemble l’année suivante, avant de se marier, quatre ans plus tard, sous le régime de la communauté des biens réduite aux acquêts (sous lequel seuls les biens acquis par les époux pendant le mariage et les revenus sont communs).
Christine, fille d’un général de l’armée de l’air, devient la quatrième épouse de Gérard de Villiers ; lui, son troisième mari. Elle quitte la presse pour travailler à ses côtés. « Il était très caractériel et difficile à vivre, confie-t-elle. Quand on a un mari qui court derrière tout ce qui bouge, c’est plus facile de vivre chacun chez soi. Mais il n’a jamais voulu divorcer, même lorsque je le lui ai demandé en 2004. »
Un troisième testament
Menant une vie conjugale atypique, mais acceptée par chacun, les deux époux ne vivaient plus sous le même toit depuis 2003.
Restée proche de son mari, Christine de Villiers se demande ce qui s’est vraiment passé, le 28 septembre 2013, quand, un mois avant sa mort, il a rédigé depuis son lit d’hôpital ses dernières volontés. Cinq paragraphes d’une écriture fébrile, une signature maladroite.
Il nomme alors son propre avocat, Me Eric Morain, exécuteur testamentaire, confie le droit moral de son œuvre littéraire à sa fille Marion, née de son deuxième mariage – elle seule peut décider de poursuivre la série des SAS avec un nouvel auteur – et mandate un commissaire-priseur parisien, Pierre Cornette de Saint-Cyr, pour organiser une vente aux enchères autour de SAS.

Gérard de Villiers et les mannequins des couvertures de ses livres en 2005. – Jacques Graf / Divergences
C’est le troisième testament du roi du roman d’espionnage français, et il modifie le précédent, daté de 2000, qui donnait à son épouse le droit moral attaché à son œuvre.
« Nous ne connaissons pas les conditions dans lesquelles le testament a été reçu par les notaires, prévient Me Jean-Philippe Hugot, l’un des deux avocats de la veuve. Ce que nous savons, c’est que Gérard de Villiers n’a pas pu se déplacer à l’étude. »
Le 31 octobre 2013, l’écrivain décède des suites de son cancer du pancréas à la clinique Bizet, dans le très chic 16e arrondissement de Paris. Il avait 83 ans.
Non seulement la vente autour de SAS n’a pas eu lieu, bloquée à la demande des deux avocats de Christine de Villiers, mais le parquet de Paris a aussi ouvert une enquête préliminaire après les plaintes de sa veuve et plusieurs protagonistes du dossier ont été entendus ces dernières semaines par les policiers.
S’apprêtant à contester le testament devant les tribunaux, Christine de Villiers accuse l’entourage de son mari d’avoir fait main basse sur des objets à la valeur tant marchande que sentimentale.
Comme les bijoux qu’il a tenu à porter jusqu’à la fin de sa vie : sa chevalière, son alliance gravée et sa montre – une Audemars Piguet en or brossé, qu’elle lui avait offerte pour ses 60 ans, un modèle qui n’est plus commercialisé.
Selon Olga Vecchione, première femme du romancier et mère de leur fils, Michel, la chevalière a été donnée à l’un des petits-fils de Gérard.
Dans ses dernières volontés, rédigées sur son lit d’hôpital un mois avant sa mort, Gérard de Villiers fait de Me Eric Morain son exécuteur testamentaire. Six mois après sa mort, la succession du père de SAS prend des allures de guerre. Ses comptes bancaires sont vides, ou presque.
L’avance de 80 000 dollars (58 000 euros) versée en juin par l’éditeur américain Random House a été dilapidée.
Des sociétés de gestion immobilière se sont également rappelées au bon souvenir de ses héritiers pour des loyers impayés – l’écrivain s’était porté caution pour celle que la presse people a présentée comme sa dernière compagne, Sylvie Elias Marshall. Contactée, cette dernière a refusé d’évoquer l’affaire en cours…

Des disparitions étranges
Que s’est-il passé durant l’hospitalisation de Gérard de Villiers ? Une chose est certaine : l’écrivain n’a jamais remis les pieds dans l’appartement qu’il louait avenue Foch, à Paris.
L’enquête devra déterminer si, comme l’affirme son épouse, des objets de valeur y ont été volés, dont une statue de l’artiste contemporain Philippe Hiquily : une femme nue avec une kalachnikov entre les cuisses, estimée à 200 000 euros au moins. Une œuvre difficile à cacher dans un sac à main : elle mesure 1,80 mètre.
« Ce que l’on sait, c’est que plusieurs statues, dont celle de Hiquily, étaient dans l’appartement début septembre », martèle Me Hugot, l’un des deux défenseurs de Christine de Villiers.
Les serrures de l’appartement ont été changées à la fin du mois de septembre, sans qu’elle en soit avertie. La facture d’un serrurier, d’un montant de 620,60 euros, a été adressée à Gérard de Villiers début octobre.
« Pourquoi a-t-on changé les serrures ? Il n’y a aucune justification ! » tempête Me Hugot. Me Eric Morain se refuse à tout commentaire : « Ma position d’exécuteur testamentaire m’oblige à une neutralité absolue. »
L’inventaire dressé en?octobre?2013 pour préparer la vente aux enchères voulue par l’écrivain mentionne la copie du Jardin des délices, de Jérôme Bosch. En revanche, les 2 500?grands crus de la cave et la statue de l’artiste Philippe Hiquily n’y figurent pas…
Sur l’inventaire dressé le 11 octobre par le commissaire-priseur Cornette de Saint-Cyr en vue de la vente aux enchères voulue par Gérard de Villiers, figurent, outre la documentation se rapportant aux 200 épisodes des aventures de SAS, une copie du Jardin des délices, le triptyque du peintre néerlandais Jérôme Bosch réalisée à la demande de l’écrivain par le premier copiste du musée du Prado, à Madrid, des meubles, des armes accrochées aux murs de son bureau, des livres érotiques, un piano droit.
Aucune trace en revanche de la statue de Hiquily, du vin ou des bijoux.
Christine de Villiers, qui partage son temps entre Saint-Tropez et la région parisienne, assure que, entre fin septembre et début octobre, un certain nombre d’objets et de bibelots ont disparu : montres de luxe, boutons de manchette, statuettes…
A l’entendre, même les cravates de son mari – près de 200, toutes de la maison Hermès – ont été emportées.
La cave à vin a été vidée. Selon un témoin, les quelque 2 500 bouteilles ont été déménagées en plusieurs heures.
Ces grands crus, envoyés à Gérard de Villiers par des exploitants, ravis d’être cités dans les aventures de SAS, lui avaient valu un redressement fiscal en 2005. Il avait alors dû vendre aux enchères, en 2006, son précédent appartement, également situé avenue Foch.
Le 29 novembre, un mois après la mort de son mari, Christine fait dresser par huissier un état de l’appartement vidé.
Sa mort annoncée sur Twitter
Gérard de Villiers, ici à Saint-Tropez en 2012 avec Sylvie Elias Marshall, présentée par la presse people comme sa dernière compagne. – BestimageMadame de Villiers ne décolère pas. « Elle estime avoir été tenue à distance lors de l’hospitalisation de son mari », relève son avocat, Me Hugot.
Les époux correspondaient néanmoins par mail, le romancier ayant conservé son téléphone portable à la clinique.
Elle a appris le décès de Gérard par sa propre fille, fâchée d’être informée par la presse de la mort de son beau-père. L’annonce officielle a été faite le 1er novembre, un peu avant 11 heures, par Me Morain sur le réseau social Twitter : « SAS le prince Malko Linge est orphelin : l’écrivain Gérard de Villiers est décédé hier à Paris à 83 ans des suites d’une longue maladie. »
« Mon mari ne connaissait ni Facebook ni Twitter. Je n’imagine pas qu’il ait pu demander que les gens soient informés par un simple tweet », peste-t-elle. A l’enterrement, le 7 novembre à l’église de Saint-Honoré-d’Eylau, à Paris, se sont côtoyés politiques, anciens ministres, grands flics, magistrats, anciennes épouses, ex-maîtresses…
Christine de Villiers n’y était pas, refusant de cautionner une cérémonie à laquelle elle n’avait pas été associée.
La succession est au point mort. Ce qui inquiète Olga Vecchione, la première épouse de l’écrivain.
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Fichage éthnique : le bailleur HLM Logirep condamné à 20 000 euros d'amende
Par Freddy Mulongo, vendredi 2 mai 2014 à 16:57 ::Radio Réveil FM International

C'est un des plus gros bailleurs sociaux d'Ile-de-France. La société Logirep a été condamnée ce vendredi à 20 000 d'amende par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour avoir établi un «fichage ethnique» de ses locataires. Elle a, en revanche, été partiellement relaxée des faits de discrimination raciale, pour lesquels elle était poursuivie après avoir refusé de délivrer en 2005 un appartement à un homme d'origine ivoirienne au motif qu'il était noir.
Une justification enregistrée par Frédéric Tieboyou, agent RATP alors âgé de 29 ans, qui a servi de socle à la très longue procédure engagée. Pour sa part, Logirep a toujours contesté «avec la plus grande fermeté» les faits reprochés. Selon la société HLM, le rejet de la candidature du jeune homme s'est fait sur d'autres critères, comme la motivation de sa demande.
Dans le détail, le tribunal a condamné le bailleur social à verser 10 000 euros de dommages et intérêts aux deux associations parties civiles dans cette affaire, SOS Racisme et La Maison des Potes. Une amende de 50 000 euros avait été requise par le parquet.

Discriminations : les Français veulent des sanctions Selon un sondage que nous dévoilons, 61 % des interrogés souhaitent durcir l'arsenal juridique pour mieux lutter contre de telles exclusions, notamment en matière de logement et d'emploi.
« Ce que les Français attendent, ce sont des procureurs qui cessent de classer les affaires et des juges qui frappent réellement au porte-monnaie les auteurs des délits », analyse Samuel Thomas, porte-parole de Pote à pote.
De plus en plus de Français de couleur ou aux noms à consonance étrangère se plaignent d'attitudes méprisantes, de remarques blessantes, de difficultés à accéder à un logement social ou privé... Comment lutter efficacement contre ces pratiques ? Si l'on en croit un sondage réalisé pour l'association de lutte contre les discriminations Pote à pote que notre journal dévoile ce matin, les Français estiment qu'il n'y a pas trente-six solutions : utiliser la manière forte ! A 56 %, ils approuvent, le testing, cette méthode qui consiste à piéger publiquement un employeur, une entreprise et à le faire savoir urbi et orbi.

Un bailleur jugé aujourd'hui pour « fichage ethnique » Ils réclament aussi et d'abord des sanctions judiciaires plus sévères. Ainsi, 61 % d'entre eux jugent que « durcir l'arsenal juridique » serait la méthode la plus efficace. Et ce qu'ils soient de droite (53 %) comme de gauche (83 %) révèle cette enquête Harris Interactive* menée auprès de 1 445 personnes âgées d'au moins 18 ans.
Scepticisme sur l'efficacité d'un CV anonyme
« Ces dernières années, les gouvernements successifs ont privilégié une politique de médiation. Mais, ce que les Français attendent, ce sont des procureurs qui cessent de classer les affaires et des juges qui frappent réellement au porte-monnaie les auteurs des délits », analyse Samuel Thomas, porte-parole de Pote à pote. On en est loin. Un seul exemple : début 2009, un office public HLM, celui de Saint-Etienne (Loire), a été reconnu coupable de discrimination raciale et de fichage ethnique.
Pourtant, cet organisme n'a écopé que de 20 000 € d'amende... avec sursis. « Le tribunal, à l'époque, a estimé que si la méthode était bien délictueuse, l'objectif de mixité sociale avancé par ce bailleur était tout aussi recevable. Lors de ce procès, finalement, une seule locataire sur 1 000 plaignants s'est vu allouer 300 € de dommages-intérêts.
Décourageant !
A chaque fois, la justice ménage la chèvre et le chou et se retranche derrière l'absence réelle d'intention de nuire ou le défaut de preuves irréfutables, sauf que celles-ci sont souvent impossibles à produire » peste Samuel Thomas...
Comment alors rectifier le tir ? Pour mettre davantage la pression sur les entreprises, bailleurs sociaux ou particuliers indélicats, les Français sont partants pour qu'on élargisse l'action de groupe (« class action » en anglais) : jusqu'à présent réservée aux litiges en matière de consommation, 56 % jugent que les procès collectifs seraient un moyen « efficace », pour mieux combattre les discriminations. Une mauvaise publicité, un bon raffut médiatique, rien de tel pour décourager les mauvaises pratiques ! En revanche, ils sont extrêmement sceptiques quant à l'efficacité d'anonymiser les demandes de CV ou de logements sociaux.
Pour une personne sur deux, c'est simple, quand un bailleur ou un employeur ne veut pas d'un candidat, il y arrivera toujours.
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POURQUOI... le parlement européen est à Strasbourg et Bruxelles ?
Par Freddy Mulongo, vendredi 2 mai 2014 à 14:58 ::Radio Réveil FM International
LE PARLEMENT EUROPÉEN a officiellement son siège à Strasbourg, dans le bâtiment Louise-Weiss. Mais seulement 12 sessions plénières de quatre jours s'y déroulent chaque année. Le reste du temps, les eurodéputés se retroussent les manches à 440 km de la cité alsacienne, à l'Espace Léopold à Bruxelles, au sein des vingt commissions parlementaires ou à l'occasion de mini-sessions.
Et comme deux lieux de travail ne suffisent pas, il en existe un troisième basé à Luxembourg qui rassemble le secrétariat général ainsi que les services administratifs et de traduction ! « Cela donne au grand public l'image d'une institution difficilement compréhensible », résume le spécialiste des questions européennes, Bastien Nivet, chercheur associé à l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques). Mais alors comment expliquer cette étonnante dispersion des sites ? « C'est le résultat de l'évolution de la construction européenne », résume-t-il.
Strasbourg, symbole de réconciliation franco-allemande
Petit cours d'histoire : c'est à Strasbourg, ville frontière qui avait valeur de symbole de réconciliation franco-allemande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qu'est née la première institution du Vieux Continent : le conseil de l'Europe.
A partir de 1952, cet organisme chargé de promouvoir les Droits de l'homme va partager ses locaux avec l'assemblée de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). En 1965, cette même CECA fusionne avec la CEE, la Communauté économique européenne.
Au coeur de la nouvelle structure figurent une commission et un conseil siégeant à Bruxelles ainsi qu'une assemblée, le Parlement européen (qui ne sera élu au suffrage universel direct qu'en 1979) prenant ses quartiers sur les bords du Rhin.

Strasbourg, Parlement Européen, Freddy Mulongo à l'hémicycle qui possède une capacité de 750 places. 737 parlementaires y sont accueilli pour les sessions mensuelles. Photo Réveil FM international, archives
Freddy Mulongo et Gay Tischbirek, une amie américaine, dans l'une de 7 salles appartenant au groupe parlementaire. Photo Réveil FM International, archives
Un double siège très coûteux
L'activité institutionnelle s'intensifiant au fil des années à Bruxelles, le Parlement s'est alors progressivement installé dans la capitale belge, pour être au plus près de la Commission et du Conseil, histoire de ne pas être « déconnecté » des organes de décision. Parallèlement, ses pouvoirs à lui se sont accrus, l'impliquant davantage dans les initiatives des autres institutions, surtout le Conseil, ce qui l'a incité encore à un rapprochement géographique.
Au final, ce double siège de facto a un coût budgétaire (des dizaines de millions d'euros) et environnemental (des milliers de tonnes de CO2) lié aux fréquentes transhumances des eurodéputés. De nombreux parlementaires « anti-Strasbourg » plaident pour un regroupement de toutes les activités dans la capitale belge. L'automne dernier, une majorité d'eurodéputés a approuvé un texte proclamant que leur institution « serait plus efficace » si elle occupait « un seul lieu ».
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Européennes : Marine Le Pen veut mobiliser pour «mettre à bas l'UE»
Par Freddy Mulongo, vendredi 2 mai 2014 à 14:38 ::Radio Réveil FM International

Elle qui veut arriver «en tête» le 25 mai, a mis le paquet ce jeudi. Place de l'Opéra à Paris, devant 5300 personnes selon la police, 20 000 selon le FN, Marine Le Pen a fait du traditionnel discours frontiste du 1er mai un véritable meeting électoral.
Fustigeant François Hollande, «petit gouverneur de la province France», «petit sous-préfet européen», Manuel Valls, «ce joker», mais aussi l'UMP, «ce parti qui a mis la nation à genoux», la présidente du Front national a montré les muscles pour convaincre les Français -«ce peuple de lions quand ils ne sont pas gouvernés par des ânes»- de lui apporter leur voix le 25 mai prochain.

«Ne me décevez pas!»
«Ceux qui n'iront pas voter le 25 mai laisseront aux partisans de l'Union européenne la possibilité de continuer leur oeuvre funeste», a-t-elle mis en garde. «Qui ne dit mot consent. Et c'est ce qu'ils espèrent les François Hollande, les Manuel Valls, les Jean-François Copé...», a enchaîné la patronne du FN. «Ils espèrent que les mécontents resteront chez eux. Vous n'allez pas leur faire ce cadeau, quand même!» Et de lancer : «Ne me décevez pas!»
Déroulant la (longue) liste de ses griefs contre l'Europe, qui fait des Français «un peuple enfant», fait «ramper» les ministres, «prescrit l'austérité», permet que l'«on entre dans le pays comme dans un moulin», elle a appelé à «mettre à bas l'Union européenne». «Le 25 mai mettez fin à ce système qui vous méprise», «tournez le dos au déshonneur de la capitulation», a-t-elle engagé.

«On est chez nous!»
Mettant en garde contre une dilution de l'identité nationale -«rien ne distingue plus un Français d'un Allemand ou d'un Roumain»- l'eurodéputée a galvanisé ses troupes en lançant : «Eh bien non, la France n'a pas vocation à ne plus être française. La France doit demeurer la France et son peuple demeurer français!» «On est chez nous! On est chez nous!» a aussitôt entonné la foule.
Pour motiver un peu plus les électeurs, Marine Le Pen a également donné une portée nationale au scrutin. Surfant sur l'impopularité de l'exécutif, elle a assuré qu'en cas du victoire du FN aux européennes, «la seule solution pour le gouvernement français sera de revenir devant le peuple, la seule solution sera la dissolution de l'Assemblée nationale».
« Ne me décevez pas ! »

Paris (IXe), hier. Marine Le Pen a été accueillie par les vivats des militants.
Pendant que son père glorifie Jeanne d'Arc au micro, Marine Le Pen se concentre derrière la tribune. Jusqu'au moment où retentit une musique de péplum. Il est temps pour la présidente du Front national de monter sur scène, de lever les bras sous les vivats.
Et d'envoyer, à l'abri d'un parapluie, et quarante-cinq minutes durant, ses salves aux accents très frontistes. François Hollande est ainsi décrit comme un « petit gouverneur de la province France », un « petit sous-préfet européen ». Mais l'eurodéputée, candidate à sa réélection le 25 mai dans le Nord-Ouest, focalise surtout ses attaques contre l'Union européenne, qu'elle rêve de « mettre à bas ».
« Nous devons demander des permissions pour tout, comme si nous étions un peuple enfant », fustige-t-elle. Elle s'élève aussi contre les « vagues massives d'immigration en provenance de pays issus d'autres civilisations », regrettant qu'on « entre dans le pays comme dans un moulin ». Elle exhorte ses partisans à placer son parti en tête des suffrages.
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Métro Chatelet: De la musique classique pour les "exclus de la contemplation de l'art musical" !
Par Freddy Mulongo, vendredi 2 mai 2014 à 09:54 ::Radio Réveil FM International
Instants d'émotion à la station de métro Châtelet dans le 1er arrondissement de Paris. A Chatelet, en descendant de la ligne 1 venant de Vincennes vers la défense, une fois franchit les escaliers pour faire la correspondance avec la ligne 4 Montrouge-Porte de Clingnacourt, il y a souvent un groupe de musiciens qui joue du violon et du violoncelle. Je m’arrête à chaque fois pour les écouter. Prélude Paris offre "la clé du paradis émotionnel de la musique classique." Basée dans le 18e arrondissement de Paris, Prélude de Paris joue régulièrement à la station de métro Châtelet des oeuvres de Vivaldi, Bach, Mozart, des oeuvres classiques, romantiques avec Falla, Khatchatourian, Lecuona, Albeniz, Brahms, Dvorak, Monti, Briten, Bizet, Albinoni, et Haendel.![]()
Son succès : des musiciens de 30 nationalités différentes, réunis autour de la musique. Crée en 1997, l'association doit sa première grande apparition médiatique à Issey Miyake Europe en 1989 pour un défilé concert.
L'Orchestre Prélude de Paris est la continuation légitime, de par son but et son projet, de l'Orchestre Métropolitain de Paris. Il entend diffuser la musique classique auprès d'un public composite, représentatif de toutes les couches de la société. Son but principal est de faire apprécier la musique au mélomane, la présenter au néophyte et de tirer l'indifférent de sa léthargie esthétique. Prélude, début, ouverture, le moment magique où la musique commence son invisible investissement de l'espace, la porte qui s'ouvre soudainement laissant transparaître la lumière de l'univers musical, baignant au passage celui à qui il était interdit jusqu'alors de soupçonner même son existence. Le Prélude de Paris se propose, donc, d'initier tout un public exclu de la contemplation de l'art musical, d'offrir la clé du paradis émotionnel de la musique classique.
Voici quelques titres, dont certains extraits musicaux, donnant une idée du caractère et de l'étendue de notre répertoire : A. Vivaldi Les quatre saisons, Estro Armonico ; J. S. Bach Aria (suite n° 3) Concerto en ré mineur pour 2 violons, Concerto en la mineur pour violon, Concerto en mi majeur pour piano, Concerto en ré mineur pour piano, G. F. Haendel Sarabande; J. Pachelbel Canon T. Albinoni, Adagio B. Marcello, Concerto en ut mineur W. A. Mozart, Petite Musique de Nuit ,Divertimenti pour cordes Adagio et fugue G. Bizet Fantaisie sur Carmen I., Albeniz Asturias M. de Falla Danse du feu , E. Lecuona Malagueña , A. Dvorák Danses slaves op. 46 n° 8 et op. 72 n° 10; J. Brahms Danses hongroises , V. Monti Czardas ,A. Khatchatourian, Danse du sabre ;B. Briten Sarabande
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Son succès : des musiciens de 30 nationalités différentes, réunis autour de la musique. Crée en 1997, l'association doit sa première grande apparition médiatique à Issey Miyake Europe en 1989 pour un défilé concert.
L'Orchestre Prélude de Paris est la continuation légitime, de par son but et son projet, de l'Orchestre Métropolitain de Paris. Il entend diffuser la musique classique auprès d'un public composite, représentatif de toutes les couches de la société. Son but principal est de faire apprécier la musique au mélomane, la présenter au néophyte et de tirer l'indifférent de sa léthargie esthétique. Prélude, début, ouverture, le moment magique où la musique commence son invisible investissement de l'espace, la porte qui s'ouvre soudainement laissant transparaître la lumière de l'univers musical, baignant au passage celui à qui il était interdit jusqu'alors de soupçonner même son existence. Le Prélude de Paris se propose, donc, d'initier tout un public exclu de la contemplation de l'art musical, d'offrir la clé du paradis émotionnel de la musique classique.
Voici quelques titres, dont certains extraits musicaux, donnant une idée du caractère et de l'étendue de notre répertoire : A. Vivaldi Les quatre saisons, Estro Armonico ; J. S. Bach Aria (suite n° 3) Concerto en ré mineur pour 2 violons, Concerto en la mineur pour violon, Concerto en mi majeur pour piano, Concerto en ré mineur pour piano, G. F. Haendel Sarabande; J. Pachelbel Canon T. Albinoni, Adagio B. Marcello, Concerto en ut mineur W. A. Mozart, Petite Musique de Nuit ,Divertimenti pour cordes Adagio et fugue G. Bizet Fantaisie sur Carmen I., Albeniz Asturias M. de Falla Danse du feu , E. Lecuona Malagueña , A. Dvorák Danses slaves op. 46 n° 8 et op. 72 n° 10; J. Brahms Danses hongroises , V. Monti Czardas ,A. Khatchatourian, Danse du sabre ;B. Briten Sarabande
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Droits de l'homme: La Corée du Nord fait la sourde oreille à l'ONU
Par Freddy Mulongo, jeudi 1 mai 2014 à 22:58 ::Radio Réveil FM International
La Corée du Nord a défendu jeudi à Genève son bilan en matière de droits de l'homme.![]()
Le Conseil des Droits de l'Homme, à Genève
Lors de l'examen de son rapport à l'ONU, l'ambassadeur de la Corée du Nord auprès de l'Organisation So Se Pyong a déclaré que «son pays est fier des progrès réalisés depuis quatre ans». Il a fait la sourde oreille aux demandes des pays occidentaux.
A la tête d'une délégation de 12 personnes, l'ambassadeur nord-coréen à l'ONU a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme, le premier depuis quatre ans dans le cadre de l'examen périodique universel (EPU), en insistant sur les efforts du régime dans le développement économique.
«Nous continuerons à œuvrer de manière responsable pour un niveau élevé de réalisation des droits de l'homme», a déclaré l'ambassadeur. Il a en même temps dénoncé «des pressions politiques persistantes et des menaces militaires», ainsi que l'aggravation des sanctions économiques qui «menacent le droit à l'existence» de la Corée du Nord» et sont «une pierre d'achoppement pour le développement du pays».
L'ambassadeur nord-coréen a indiqué prendre au sérieux les recommandations de l'EPU. Malgré des «forces qui maintiennent une attitude de confrontation», il a expliqué avoir décidé d'y participer parce que cet examen «traite de manière égale et impartiale tous les pays».
Crimes contre l'humanité
Plus de 80 pays étaient inscrits pour faire des recommandations à la Corée du Nord. Le représentant de la Grande-Bretagne a rappelé les «témoignages incontestables» établis en février par la commission d'enquête sur l'existence de crimes contre l'humanité et l'absence totale de libertés en Corée du Nord.
Le président de la commission Michael Kirby avait comparé le 17 mars les crimes commis en Corée du Nord à ceux perpétrés par le nazisme, sous le régime de l'apartheid en Afrique du Sud ou des Khmers rouges au Cambodge.
Le représentant britannique a demandé à Pyongyang d'établir un calendrier concret pour adhérer à la Convention de l'ONU contre la torture et de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU. A son tour, le délégué des Etats-Unis a dénoncé les «violations systématiques, généralisées et flagrantes» établies par la commission d'enquête.
Il a demandé la libération de tous les prisonniers politiques. Le Canada a demandé la fermeture de tous les camps de prisonniers et la Belgique l'accès du CICR aux centres de détention.
Sans écho
La délégation de Corée du Nord a fait la sourde oreille. La demande faite par de nombreux pays de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU est restée sans écho.
La Chine a salué les progrès réalisés en Corée du Nord, notamment dans les domaines de l'éducation, des droits des femmes et des handicapés. Son représentant a souhaité que la communauté internationale mène «un dialogue constructif» avec Pyongyang.
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Le Conseil des Droits de l'Homme, à Genève
Lors de l'examen de son rapport à l'ONU, l'ambassadeur de la Corée du Nord auprès de l'Organisation So Se Pyong a déclaré que «son pays est fier des progrès réalisés depuis quatre ans». Il a fait la sourde oreille aux demandes des pays occidentaux.
A la tête d'une délégation de 12 personnes, l'ambassadeur nord-coréen à l'ONU a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme, le premier depuis quatre ans dans le cadre de l'examen périodique universel (EPU), en insistant sur les efforts du régime dans le développement économique.
«Nous continuerons à œuvrer de manière responsable pour un niveau élevé de réalisation des droits de l'homme», a déclaré l'ambassadeur. Il a en même temps dénoncé «des pressions politiques persistantes et des menaces militaires», ainsi que l'aggravation des sanctions économiques qui «menacent le droit à l'existence» de la Corée du Nord» et sont «une pierre d'achoppement pour le développement du pays».
L'ambassadeur nord-coréen a indiqué prendre au sérieux les recommandations de l'EPU. Malgré des «forces qui maintiennent une attitude de confrontation», il a expliqué avoir décidé d'y participer parce que cet examen «traite de manière égale et impartiale tous les pays».
Crimes contre l'humanité
Plus de 80 pays étaient inscrits pour faire des recommandations à la Corée du Nord. Le représentant de la Grande-Bretagne a rappelé les «témoignages incontestables» établis en février par la commission d'enquête sur l'existence de crimes contre l'humanité et l'absence totale de libertés en Corée du Nord.
Le président de la commission Michael Kirby avait comparé le 17 mars les crimes commis en Corée du Nord à ceux perpétrés par le nazisme, sous le régime de l'apartheid en Afrique du Sud ou des Khmers rouges au Cambodge.
Le représentant britannique a demandé à Pyongyang d'établir un calendrier concret pour adhérer à la Convention de l'ONU contre la torture et de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU. A son tour, le délégué des Etats-Unis a dénoncé les «violations systématiques, généralisées et flagrantes» établies par la commission d'enquête.
Il a demandé la libération de tous les prisonniers politiques. Le Canada a demandé la fermeture de tous les camps de prisonniers et la Belgique l'accès du CICR aux centres de détention.
Sans écho
La délégation de Corée du Nord a fait la sourde oreille. La demande faite par de nombreux pays de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU est restée sans écho.
La Chine a salué les progrès réalisés en Corée du Nord, notamment dans les domaines de l'éducation, des droits des femmes et des handicapés. Son représentant a souhaité que la communauté internationale mène «un dialogue constructif» avec Pyongyang.
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Seigneur de guerre, Roger Lumbala demandeur d'asile en France !
Par Freddy Mulongo, jeudi 1 mai 2014 à 19:56 ::Radio Réveil FM International


Habitué à la langue de bois, adepte des propos teintés d'un nationalisme de façade, Roger Lumbala est un criminel et seigneur de guerre bien connu. Ses accointances avec l'Ouganda et le Rwanda, deux pays agresseurs de la République démocratique du Congo sont connu de tous. D'ailleurs, on se souvient encore comme si cela était hier, Roger Lumbala est le leader du RCD/N (Rassemblement Congolais pour la Démocratie - Nationale). En janvier 2003, son groupe rebelle a été accusé de crimes de guerre, et notamment d'actes de cannibalisme. En Avril 2003,lors du 1+4=0, Roger Lumbala devient Ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de transition après le dialogue inter-congolais, jusqu'en janvier 2005, lorsqu'il est déposé de ses fonctions pour malversations financières, culotté il se fera remplacé par sa femme au Ministère du Commerce Extérieur !

Que Roger Lumbala ait des problèmes avec alias Joseph Kabila, là n'est pas notre problème. Mais qu'il embrigade des jeunes pour les amener à la mort, pendant que lui se cache là est un problème. Général d'opérette, criminel de guerre, le problème de Roger Lumbala est d'avoir enrôlé les enfants soldats, d'avoir fait tué les enfants des autres...Les Congolais ne lui ont jamais demandé d'aller au Rwanda ni en Ouganda, deux pays agresseurs de la RDC qui sèment la mort parmi les congolais. Que Roger Lumbala un criminel bien connu demande l'asile en France, rien n'est moins sûr que les autorités françaises lui accorderont le statut de réfugié politique.
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RDC: "Les Congolais refoulés de Denis Sassou Nguesso doivent rejoindre la résistance" dixit Paul Kahumbu
Par Freddy Mulongo, jeudi 1 mai 2014 à 18:03 ::Radio Réveil FM International

A l'heure où on parle de plus en plus de l'unité africaine, on aurait pensé que les Congolais de la rive gauche et ceux de la rive droite du fleuve Congo, les Kinois et Brazzavillois allaient vivre dans la paix, fraternité et solidarité...puisque un seul peuple contraint de vivre ensemble car un pays ne change pas de frontières tous les quatre matins. Mais voilà que par ambition politicienne, le dictateur Denis Sassou Nguesso instrumentalise sa Gestapo pour expulser dans des conditions infra-inhumaines 4000 RD Congolais de Brazzaville. Pour Paul Kahumbu du Front Civil de Résistance Populaire, les expulsés de Denis Sassou Nguesso doivent illico presto rejoindre la résistance congolaise.
A Kinshasa, les jeunes kinois n'ont pas hésité de brûler le drapeau du Congo-Brazzaville. Comment expliquer que les Kinois et les Brazzavillois qui ont toujours vécu ensemble se regardent aujourd'hui en chiens de faïence ?
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Paris: Jour de colère des Rd Congolais contre le dictateur Denis Sassou Nguesso le "Dracula de Mpila" !
Par Freddy Mulongo, jeudi 1 mai 2014 à 13:34 ::Radio Réveil FM International

Faux jeton, arracheur des dents avec son régime tortionnaire, depuis que Denis Sassou Nguesso, le "dictateur tchoko" et "Dracula de Mpila" en manque du sang a décidé de s'en prendre aux RD Congolais avec des expulsions inhumaines s'accompagnant des barbaries, maltraitances, bavures, tortures, viols, vols pour mieux asseoir son régime tortionnaire à l'autre côté de la rive du fleuve Congo. Denis Sassou Nguesso a embrasé la forêt, reste à savoir s'il va parvenir à éteindre ce feu. A Kinshasa, des jeunes gens n'ont pas hésité à brûler le drapeau du Congo-Brazzaville devant l'ambassade sise sur le boulevard du 30 juin. A Paris, le 30 avril 2014 était le jour de colère à proximité de l'ambassade de la République du Congo contre Denis Sassou Nguesso, le dictateur sanguinaire du Congo-Brazzaville et son complice alias Joseph Kabila qui dirige par défi la République démocratique du Congo.


Martin Sali de RCK

Le guerrier insoumis Patchely Mikobi, vaillant résistant-patriote-combattant !
Avec un criminel de guerre comme Denis Sassou Nguesso, le dictateur de Sassouville que peut on espérer ? Celui la qui n'a jamais hésité de tirer au canon -finance par Elf Total- sur ses propres compatriotes, soutenus par ses Ninjas n'a aucun respect pour la vie ni de ses compatriotes encore moins d'autres citoyen ? Nul ne s'oppose à la lutte contre la criminalité, mais celle-ci ne peut en aucun cas justifier le viol, la rapine et l'expulsion massive des ressortissants d'un pays frère. Faut-il attendre la prolifération des foyers criminogènes pour lutter contre l'insécurité ?


Le colonel Odon Mbo !

Alain Ndongisila

Ma Anne Elongo

Un drame humain, c'est ainsi qu'on peut qualifier la vague d'expulsions de ressortissants de République démocratique du Congo par le dictateur Denis Sassou Nguesso.
D'après le gouvernorat de Kinshasa, près de 40.000 RD Congolais ont été expulsées vers Kinshasa. Un chiffre affolant quand on sait que dans un pays comme la France où les expulsions sont décriées, 27.000 personnes ont été expulsées en 2013, donc sur une année.
Le Congo-Brazzaville, havre de paix travesti par les RD Congolais ? Au début des années 70, précisément en 1972, le Congo-Brazzaville avait déjà connu le phénomène similaire au "Kuluna" avec les Anzimba et ceux-là n'étaient pourtant pas originaires de la rive-gauche du fleuve Congo, actuelle République démocratique du Congo. A force de stigmatiser une communauté, on finit par ouvrir les brèches d'une tragédie.
Un haut gradé de la Gestapo de Denis Sassou Nguesso a osé affirmer sur Télé-Congo, que la criminalité est absente de mœurs des Brazzavillois, ça donne envie de hurler.
Est-ce des « Zaïrois » qui ont fracassé la mâchoire du Commandant Marien Ngouabi à l'aide d'un marteau ?
L'exécution du cardinal Emile Biayenda serait-elle aussi l’œuvre des « Zaïrois » ?
Le Congo-Brazzaville est loin d'être un monastère, il compte parmi ses citoyens, une poignée de barbares aussi redoutables que les Kuluna. Faudrait-il rappeler que ce pays a connu trois guerres en 5 ans, dont les acteurs étaient tous autochtones. Si on pouvait ressusciter les morts, de nombreux officiers supérieurs perdraient les galons et la voix.
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Les trois témoins congolais qui embarrassent la CPI
Par Freddy Mulongo, mercredi 30 avril 2014 à 23:06 ::Radio Réveil FM International
Les trois hommes ont été appelé à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga (ici en 2009 à La Haye), un milicien congolais qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité.![]()
C’est l’une de ces situations kafkaïennes dont la Cour pénale internationale (CPI) a le secret : un témoin, détenu dans la prison de la CPI depuis plus de trois ans, a débuté, samedi 26 avril, une grève de la faim. Ancien président du Front nationaliste et intégrationniste, une milice active dans l’est de la République du Congo (RDC) au début des années 2000, Floribert Njabu « se sent piégé », assure son avocat, maître Flip Schüller, pour expliquer la décision de son client : « Il pense qu’il est comme une boule de flipper entre la CPI, la RDC et les Pays-Bas. »
L’histoire est embrouillée, et nécessite un bref retour en arrière. En mars 2011, trois hommes emprisonnés en République démocratique du Congo (RDC), Floribert Njabu, Pierre Mbodina et Charif Banda, sont appelés à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga, un milicien qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité.
Kinshasa accepte le départ des trois hommes pour La Haye, à la condition expresse qu’ils soient renvoyés en RDC après leur déposition. Mais les trois témoins piègent tout le monde : au cours de leur audition, ils accusent le régime du président Joseph Kabila d’être responsable des crimes commis en 2002 et 2003 dans l’est du pays, pour lesquels Germain Katanga est poursuivi. Puis, assurant qu’ils ne sont désormais plus en sécurité dans leur pays, ils demandent l’asile politique aux Pays-Bas.
DEVANT LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME
Trois ans après, leur demande est toujours en cours d’examen devant la justice néerlandaise. Le Conseil d’Etat doit rendre une décision le 6 juin, et leur avocat, Flip Schüller, assure déjà qu’il se rendra devant la Cour européenne des droits de l’homme en cas de refus.
En attendant, les trois hommes sont devenus bien encombrants. La CPI aurait voudrait bien les remettre aux autorités néerlandaises, mais celles-ci s’y opposent fermement, craignant de voir de futurs témoins appelés par la Cour tenter à leur tour leur chance aux Pays-Bas.
Dès lors, les trois hommes résident toujours aux Pays-Bas, dans la prison de la CPI. Cette dernière refuse d’étudier leur demande de mise en libération, tout comme elle ne se juge pas compétente sur la validité des charges dont ils doivent répondre en RDC.
« ILS N’AURONT JAMAIS DE PROCÈS ÉQUITABLE AU CONGO »
A Kinshasa, Floribert Njabu était incarcéré depuis 2005, mais il assure qu’il ne connait pas les faits qui lui sont reprochés, et qu’il n’a pas comparu devant un juge depuis plusieurs années. « Ils n’auront jamais de procès équitable au Congo, le droit au Congo est une farce », affirme Me Schüller.
Mais les juges se refusent à poser tout diagnostic sur la situation des droits de l’homme en RDC. « La CPI veut maintenir ses relations avec le Congo, ce qui est compréhensible, mais elle ne peut ignorer que M. Kabila est un dictateur qui n’adhère pas aux droits de l’homme », souligne Me Schüller. Le temps passant, leur détention dans la prison de la Cour devant laquelle ils étaient simplement venus témoigner devient de plus en plus embarrassante.
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C’est l’une de ces situations kafkaïennes dont la Cour pénale internationale (CPI) a le secret : un témoin, détenu dans la prison de la CPI depuis plus de trois ans, a débuté, samedi 26 avril, une grève de la faim. Ancien président du Front nationaliste et intégrationniste, une milice active dans l’est de la République du Congo (RDC) au début des années 2000, Floribert Njabu « se sent piégé », assure son avocat, maître Flip Schüller, pour expliquer la décision de son client : « Il pense qu’il est comme une boule de flipper entre la CPI, la RDC et les Pays-Bas. »
L’histoire est embrouillée, et nécessite un bref retour en arrière. En mars 2011, trois hommes emprisonnés en République démocratique du Congo (RDC), Floribert Njabu, Pierre Mbodina et Charif Banda, sont appelés à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga, un milicien qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité.
Kinshasa accepte le départ des trois hommes pour La Haye, à la condition expresse qu’ils soient renvoyés en RDC après leur déposition. Mais les trois témoins piègent tout le monde : au cours de leur audition, ils accusent le régime du président Joseph Kabila d’être responsable des crimes commis en 2002 et 2003 dans l’est du pays, pour lesquels Germain Katanga est poursuivi. Puis, assurant qu’ils ne sont désormais plus en sécurité dans leur pays, ils demandent l’asile politique aux Pays-Bas.
DEVANT LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME
Trois ans après, leur demande est toujours en cours d’examen devant la justice néerlandaise. Le Conseil d’Etat doit rendre une décision le 6 juin, et leur avocat, Flip Schüller, assure déjà qu’il se rendra devant la Cour européenne des droits de l’homme en cas de refus.
En attendant, les trois hommes sont devenus bien encombrants. La CPI aurait voudrait bien les remettre aux autorités néerlandaises, mais celles-ci s’y opposent fermement, craignant de voir de futurs témoins appelés par la Cour tenter à leur tour leur chance aux Pays-Bas.
Dès lors, les trois hommes résident toujours aux Pays-Bas, dans la prison de la CPI. Cette dernière refuse d’étudier leur demande de mise en libération, tout comme elle ne se juge pas compétente sur la validité des charges dont ils doivent répondre en RDC.
« ILS N’AURONT JAMAIS DE PROCÈS ÉQUITABLE AU CONGO »
A Kinshasa, Floribert Njabu était incarcéré depuis 2005, mais il assure qu’il ne connait pas les faits qui lui sont reprochés, et qu’il n’a pas comparu devant un juge depuis plusieurs années. « Ils n’auront jamais de procès équitable au Congo, le droit au Congo est une farce », affirme Me Schüller.
Mais les juges se refusent à poser tout diagnostic sur la situation des droits de l’homme en RDC. « La CPI veut maintenir ses relations avec le Congo, ce qui est compréhensible, mais elle ne peut ignorer que M. Kabila est un dictateur qui n’adhère pas aux droits de l’homme », souligne Me Schüller. Le temps passant, leur détention dans la prison de la Cour devant laquelle ils étaient simplement venus témoigner devient de plus en plus embarrassante.
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Les frondeurs PS !
Par Freddy Mulongo, mercredi 30 avril 2014 à 13:08 ::Radio Réveil FM International

Christian Paul, le député de la Nièvre est, comme d'autres abstentionnistes, un proche de Martine Aubry. Il conteste depuis le début le montant des économies et plaide pour 35 milliards au lieu de 50 pour ne pas « asphyxier la reprise ». « Il est dans une logique de sécession depuis le début, dénonce un ministre. Il a notamment été secrétaire d'Etat sous Jospin, il ne l'est plus, il y a une forme d'amertume et aujourd'hui il aspire à être le contre-président de groupe. »

Emmanuelli, l'anti-Valls
Il y a quelques semaines, dans le bureau de François Hollande, Henri Emmanuelli avait été cash : « Ne me demande pas de voter la confiance à Manuel... » Ce fut chose faite le 8 avril pour l'ex-premier secrétaire du PS hostile à la ligne et à la personnalité de Valls, à qui il n'a pas accordé sa confiance. Hier, l'expérimenté Emmanuelli est resté fidèle à cette position, entraînant avec lui une douzaine de députés classés à l'aile gauche du PS.

Germain, le fidèle d'Aubry
Discret mais figure essentielle de la fronde, Jean-Marc Germain est l'un des initiateurs de l'appel des cent, une centaine de députés souhaitant être plus écoutés par le gouvernement. Surtout, Germain, député des Hauts-de-Seine élu en juin 2012, est l'ex-dircab de Martine Aubry, alors à la tête du PS. Du coup, certains députés voient dans son travail de l'ombre une façon pour l'ancienne première secrétaire du PS de régler ses comptes avec Valls et Hollande.

Guedj, le turbulent
Jérôme Guedj, l'un des plus bruyants de l'aile gauche du PS, est à l'Assemblée parce qu'il a été le suppléant de François Lamy, ministre d'Ayrault. Depuis le début du quinquennat, il fustige la politique de Hollande et a voté contre la position du groupe PS sur le traité européen ou les retraites. Lamy n'étant plus ministre, Guedj va retourner à la présidence du conseil général de l'Essonne. Hier, il envoyait des SMS à la presse pour prévenir de son pot de départ...

Lienemann, la médiatique
Certes, Marie-Noëlle Lienemann n'est pas députée. Mais la sénatrice de Paris a été l'une des plus actives dans les médias pour fustiger ici « une politique de rigueur », là « des économies qui n'ont aucun sens ». L'ex-ministre de Mitterrand est sortie très émue hier de la réunion de groupe des sénateurs PS après avoir écouté Valls, écrasant une larme de dépit. « A l'entendre, la gauche s'est trompée et lui sait mieux que tout le monde ! » s'est-elle exclamée face aux caméras.
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Hollande défié par les siens
Par Freddy Mulongo, mercredi 30 avril 2014 à 12:51 ::Radio Réveil FM International

Vous avez dit déni ? Hier soir, après avoir épluché la liste des 41 têtes brûlées qui se sont abstenues au PS, l'Elysée minimisait la casse. « C'est une satisfaction parce que c'est passé et surtout avec une majorité de gauche, qui n'a pas besoin de l'appoint de l'UMP et des centristes », aurait glissé François Hollande à ses conseillers, voyant même là une « stabilité pour la suite ». Voilà pour la version officielle.
Car pour le président, qui a suivi le vote en direct, le coup est rude. Mezzo voce, certains de ses proches égrènent la liste des coupables possibles, dans un parfum de chasse aux sorcières. « On voit bien qu'Aubry pousse les écolos, il y a un axe qui se reconstitue. Elle a dû appeler sa copine Duflot ! » accuse un ténor du PS. « Les socialistes se sont comportés comme dans une réunion de fédération, avec des logiques d'appareil. Ce n'est pas digne de l'intérêt général », peste un autre proche. D'autres tournent leur regard vers le chef des députés PS, Bruno Le Roux, accusé de ne pas avoir tenu les troupes, malgré quarante-huit heures de pressions maximales, et pas toujours amicales.
« Celui-là, il a une cible sur le front », maugrée l'un. Un avant et un après ? « C'est une claque, des bouts entiers de notre majorité se barrent car le cap n'est pas le bon. On ne peut pas gagner en 2017 là-dessus », alerte un vieil ami du chef de l'Etat, sous couvert d'anonymat. « Et ce ne sont pas quelques gestes sur les petites retraites qui vont suffire ! » avertit le député PS et mutin Laurent Baumel, qui s'est abstenu.
Le début du chemin de croix
De fait, ce n'est que le début du chemin de croix. Voilà Hollande et Valls contraints de composer avec une « majorité à la carte » alors que se profilent des textes lourds : en juin, le Parlement aura à débattre des projets de loi de finances rectificatifs (budget de l'Etat et de la Sécu), qui mettront en pratique les 50 Mds€ d'économies. « Il va falloir se battre sur chaque texte et, le comble, au sein de notre propre formation », déplore un habitué de l'Elysée. Le tout sur fond de défilés syndicaux demain et le 15 mai et de feuilles d'impôt qui arrivent dans les boîtes aux lettres. Sans compter les européennes du 25 mai, qui donnent des sueurs froides au sommet de l'Etat.
Hollande poursuivi par la malédiction européenne ? Les 41 frondeurs ont aussi dit non à la « rigueur » imposée par Bruxelles, au nom du respect des 3 % de déficit. En 2005, lors du référendum sur la Constitution européenne, le PS s'était déjà fracturé.
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