Pas Processus électoral
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Sous le titre : «Controverse autour du fichier électoral, Malumalu-Okundji : face-à-face à huis clos », Le Phare rapporte que la plénière de l’Assemblée nationale ayant finalement avalisé le texte du député Emery Okundji portant interpellation du président de la CENI Malumalu au sujet de l’audit du fichier électoral, c’est en principe ce lundi 31 mars 2014 que les deux protagonistes devraient « s’affronter » au Palais du peuple.
Mais, pour cette séance hautement sensible et cruciale pour la transparence des résultats, le Bureau de la chambre basse du Parlement a décrété le huis clos. Selon Le Phare cela est interprété par beaucoup comme une stratégie visant à cacher des choses à ceux qui veulent tout savoir sur le corps électoral. (Il est un fait que décréter le « huis clos » lorsque l’on aborde un sujet sensible qui intéresse tout le monde n’est vraiment pas la technique a mieux choisie pour donner une impression de transparence ! NdlR). Le Phare commente :
« Pourquoi a-t-on choisi le débat en circuit fermé pour une « affaire publique » qui concerne l’ensemble de la communauté nationale ? La matière électorale comporterait-elle des détails top secrets à ne pas porter à l’attention de l’électorat ? Le fichier électoral ferait-il partie des secrets d’Etat ou des secrets-défense ? Après tout ce qui était dit en mal sur la CENI au sujet de l’enrôlement des « doublons », des « morts », des « enfants mineurs », des « militaires », des « policiers », des « étrangers » en 2006 et de 2011, c’était l’occasion de rassurer publiquement les futurs candidats et leurs futurs électeurs sur la transparence du fichier électoral.
A ce sujet, le huis clos est interprété par beaucoup comme une stratégie visant à cacher des choses à ceux qui veulent tout savoir sur le corps électoral, facteur déterminant dans la sanction positive ou négative des prétendants aux mandats électifs. Pourtant, lors de ses échanges passés avec les représentants des partis politiques, des confessions religieuses, de la société civile, des médias, des personnes avec handicap et autres, l’abbé Malumalu a laissé l’impression de vouloir présenter, cette fois, un processus électoral où les résultats devraient refléter la vérité des urnes. Pourquoi a-t-on décidé de l’enfermer dans un huis clos qui, au lieu d’apaiser les suspicions, risque de les amplifier ? On rappelle que c’est depuis le 24 mars que le représentant du peuple Okundji a saisi le Bureau de la Chambre basse du Parlement de son souci d’avoir un éclairage sur l’état actuel du fichier électoral.
Il voudrait notamment s’assurer que le corps électoral appelé à départager les candidats aux élections locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales, législatives nationales et présidentielle correspond à la taille réelle des citoyens congolais remplissant les conditions de participation au vote. Cet élu du peuple voudrait notamment obtenir des réponses au sujet de la qualité des personnes physiques et morales appelées à auditer le fichier électoral, de l’identité du Serveur Central, du lieu où serait gardé le Serveur de Sauvegarde, du logiciel en charge de la gestion des doublons et de la cartographie électorale, etc.
Ce député national pose en fait des questions de confiance de nature à évacuer toutes les zones d’ombre qui font craindre de nouveaux tripatouillages électorau
Mais, pour cette séance hautement sensible et cruciale pour la transparence des résultats, le Bureau de la chambre basse du Parlement a décrété le huis clos. Selon Le Phare cela est interprété par beaucoup comme une stratégie visant à cacher des choses à ceux qui veulent tout savoir sur le corps électoral. (Il est un fait que décréter le « huis clos » lorsque l’on aborde un sujet sensible qui intéresse tout le monde n’est vraiment pas la technique a mieux choisie pour donner une impression de transparence ! NdlR). Le Phare commente :
« Pourquoi a-t-on choisi le débat en circuit fermé pour une « affaire publique » qui concerne l’ensemble de la communauté nationale ? La matière électorale comporterait-elle des détails top secrets à ne pas porter à l’attention de l’électorat ? Le fichier électoral ferait-il partie des secrets d’Etat ou des secrets-défense ? Après tout ce qui était dit en mal sur la CENI au sujet de l’enrôlement des « doublons », des « morts », des « enfants mineurs », des « militaires », des « policiers », des « étrangers » en 2006 et de 2011, c’était l’occasion de rassurer publiquement les futurs candidats et leurs futurs électeurs sur la transparence du fichier électoral.
A ce sujet, le huis clos est interprété par beaucoup comme une stratégie visant à cacher des choses à ceux qui veulent tout savoir sur le corps électoral, facteur déterminant dans la sanction positive ou négative des prétendants aux mandats électifs. Pourtant, lors de ses échanges passés avec les représentants des partis politiques, des confessions religieuses, de la société civile, des médias, des personnes avec handicap et autres, l’abbé Malumalu a laissé l’impression de vouloir présenter, cette fois, un processus électoral où les résultats devraient refléter la vérité des urnes. Pourquoi a-t-on décidé de l’enfermer dans un huis clos qui, au lieu d’apaiser les suspicions, risque de les amplifier ? On rappelle que c’est depuis le 24 mars que le représentant du peuple Okundji a saisi le Bureau de la Chambre basse du Parlement de son souci d’avoir un éclairage sur l’état actuel du fichier électoral.
Il voudrait notamment s’assurer que le corps électoral appelé à départager les candidats aux élections locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales, législatives nationales et présidentielle correspond à la taille réelle des citoyens congolais remplissant les conditions de participation au vote. Cet élu du peuple voudrait notamment obtenir des réponses au sujet de la qualité des personnes physiques et morales appelées à auditer le fichier électoral, de l’identité du Serveur Central, du lieu où serait gardé le Serveur de Sauvegarde, du logiciel en charge de la gestion des doublons et de la cartographie électorale, etc.
Ce député national pose en fait des questions de confiance de nature à évacuer toutes les zones d’ombre qui font craindre de nouveaux tripatouillages électorau