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Kinshasa répond à la rébellion centrafricaine l’exhortant à « ne pas entrer dans le conflit » à Bangui

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Écrit par Angelo Mobateli
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Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a répondu vendredi 28 décembre à Kinshasa à l’appel de la rébellion centrafricaine  Séléka demandant aux « 300 soldats de RDC » présents à Bangui à « ne pas entrer dans le conflit ».

 « Les troupes congolaises sont à Bangui depuis près de trois ans dans le cadre de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC). La RDC subit déjà les conséquences de la crise centrafricaine. Nous sommes déjà très préoccupés pour apporter assistance à Zongo (Sud-Ubangi), dans la province de l'Equateur, à près de 4. 000 réfugiés centrafricains qui fuient les hostilités dans leur pays », a répondu le ministre congolais des Médias Lambert Mende Omalanga.
La rébellion centrafricaine Séléka, qui menace de renverser le régime de Bozize, a accusé Kinshasa d'avoir « envoyé des soldats à Bangui, via Zongo, dans le cadre de la FOMAC, pour soutenir le président Bozize ». Elle a allégué que « des soldats congolais » auraient été « installés au camp Beya, le quartier général de l'armée centrafricaine, et pourraient être rejoints par les militaires d'autres pays ».
Renforts pour la FOMAC
La Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC), qui compte déjà 500 militaires en Centrafrique, va envoyer de nouvelles troupes pour sécuriser la capitale, Bangui, a annoncé jeudi son commandant, le Général Jean-Félix Akaga.
De son côté, le président français François Hollande a déclaré le même jour que l'époque de l'intervention dans les affaires intérieures d'un pays « était terminée », expliquant que la présence militaire française en Centrafrique n'avait « pas pour but de protéger un régime, mais les ressortissants français et les intérêts français ».
Selon le ministère français de la Défense, environ 250 militaires français sont actuellement basés près de l'aéroport de Bangui et assurent, dans le cadre de la mission Boali, un soutien technique et opérationnel à la Micopax (Mission pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Près de 1.200 ressortissants français vivent en Centrafrique, la majorité d'entre eux à Bangui, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Les rebelles seraient maintenant à 75 km de la capitale qui compte 600.000 habitants, rapporte BBC.

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