La justice vient de rendre son verdict dans le procès de militaires poursuivis pour des viols, meurtres et pillages commis en novembre 2012 à Minova, dans le Sud-Kivu.
Sur les 39 prévenus, 14 officiers ont été acquittés, 19 militaires condamnés à 10 ans de prison, trois à 20 ans et deux à perpétuité.
Après plus de trois heures d’audience, trois heures pendant lesquelles les juges ont pris le temps de revenir sur les faits et de justifier leurs conclusions, le verdict est tombé dans le procès dit « de Minova ». L'acquittement a été prononcé pour 14 officiers, quasiment l’ensemble des officiers sauf un, la cour ayant estimé qu’elle ne pouvait pas établir la responsabilité de ces commandants. Les juges ont estimé qu'ils ne pouvaient établir que ces officiers avaient, par exemple, échoué à stopper les violences, sachant qu’un certain nombre d’entre eux n’étaient pas sur les lieux pendant les crimes commis en novembre 2012.
Parmi les condamnés à perpétuité figure le lieutenant-colonel Jalonga Rekaba, poursuivi pour crime de guerre par pillage.
La plupart des condamnés sont également dégradés de l’armée et soumis au paiement avec l’Etat congolais des frais de justice ainsi que des dommages et intérêts en faveur des victimes.
La Cour militaire opérationnelle a acquitté 13 militaires, estimant qu’ils étaient démis de leurs fonctions par le général Gabriel Amisi Kumba, alors chef des forces terrestres des FARDC, avant les évènements de Minova.
Les soldats condamnés fustigent une justice à deux vitesses observée depuis le début de ce procès.
De leur côté, les victimes présentes lors du verdict ont salué la décision de la cour mais restent sceptiques quant à leur indemnisation par l’Etat congolais.
Depuis le début de l’instruction de cette affaire, la défense avait clamé l’innocence des prévenus; demandant à la cour leur acquittement. Selon elle, les griefs mis à charge de quelques prévenus n’ont pas été démontrés en fait comme en droit.
Soixante victimes de viols étaient venues témoigner à Goma devant la barre. 190 en tout ont porté plainte, mais la Cour a estimé ne pas avoir assez d’éléments pour établir que les prévenus jugés dans le cadre du procès qui vient de se terminer avaient commis ces viols. Du côté des avocats des victimes, c'est évidemment la déception après l'annonce du verdict. En revanche, la défense estime que le droit a été prononcé « avec distance et objectivité ».
Après plus de trois heures d’audience, trois heures pendant lesquelles les juges ont pris le temps de revenir sur les faits et de justifier leurs conclusions, le verdict est tombé dans le procès dit « de Minova ». L'acquittement a été prononcé pour 14 officiers, quasiment l’ensemble des officiers sauf un, la cour ayant estimé qu’elle ne pouvait pas établir la responsabilité de ces commandants. Les juges ont estimé qu'ils ne pouvaient établir que ces officiers avaient, par exemple, échoué à stopper les violences, sachant qu’un certain nombre d’entre eux n’étaient pas sur les lieux pendant les crimes commis en novembre 2012.
Parmi les condamnés à perpétuité figure le lieutenant-colonel Jalonga Rekaba, poursuivi pour crime de guerre par pillage.
La plupart des condamnés sont également dégradés de l’armée et soumis au paiement avec l’Etat congolais des frais de justice ainsi que des dommages et intérêts en faveur des victimes.
La Cour militaire opérationnelle a acquitté 13 militaires, estimant qu’ils étaient démis de leurs fonctions par le général Gabriel Amisi Kumba, alors chef des forces terrestres des FARDC, avant les évènements de Minova.
Les soldats condamnés fustigent une justice à deux vitesses observée depuis le début de ce procès.
De leur côté, les victimes présentes lors du verdict ont salué la décision de la cour mais restent sceptiques quant à leur indemnisation par l’Etat congolais.
Depuis le début de l’instruction de cette affaire, la défense avait clamé l’innocence des prévenus; demandant à la cour leur acquittement. Selon elle, les griefs mis à charge de quelques prévenus n’ont pas été démontrés en fait comme en droit.
Soixante victimes de viols étaient venues témoigner à Goma devant la barre. 190 en tout ont porté plainte, mais la Cour a estimé ne pas avoir assez d’éléments pour établir que les prévenus jugés dans le cadre du procès qui vient de se terminer avaient commis ces viols. Du côté des avocats des victimes, c'est évidemment la déception après l'annonce du verdict. En revanche, la défense estime que le droit a été prononcé « avec distance et objectivité ».