Premières retombées observées des prospections actuelles des entrepreneurs français en RDC à la faveur de la « semaine française » organisée à Kinshasa : leur engagement à soutenir une exploitation durable les diverses ressources congolaises.

Dans ce document, l’Agence française de développement précise qu’elle intervient en République démocratique du Congo dans des secteurs de concentration. Notamment l’éducation, la formation professionnelle, la santé, la forêt et l’environnement. Dans les secteurs hors concentration, l’AFD renseigne qu’elle intervient dans des domaines relatifs à l’eau, à l’assainissement et au développement durable et productif, dans le cadre d’un partenariat signé entre le deux pays en mars 2007.
Cette intervention, précise le document, vise à améliorer les services sociaux de base, à faciliter l’accès des agences économiques au circuit financier et à renforcer les facteurs de production. L’Agence française de développement intervient dans les secteurs public et privé, à travers sa filiale Proparco. Pour cela, elle dispose d’une large palette d’outils financiers pour des subventions d’appui aux politiques publiques et de fonds d’études, de préparation des projets et de renforcement des capacités pour financer, notamment, l’assistance technique.
L’AFD dispose également de prêts à moyen terme et à longs termes à consentir aux entreprises privées, de prêts concessionnels à accorder aux établissements financiers. Elle garantit des emprunts en devise, des apports en fonds propres et des subventions du Fonds français pour l’environnement, des contrats de développement, de désendettement et des appuis aux organisations non gouvernementales.
L’AFD est présente en République démocratique du Congo depuis 1976, avec, néanmoins, une période d’interruption d’activités de 1991 à 2003, due à une longue période de crises politiques. L’agence a repris ses activités fin 2003-début 2004, après une interruption de treize ans. Avec des moyens limités, compte tenu de la dimension du pays et de l’ampleur des besoins, l’AFD s’est concentrée sur quelques objectifs dans son programme d’activités.
Notamment la contribution à améliorer les services sociaux de base directement au profit des populations, l’apport d’une coopération technique pour construire les bases de politiques publiques, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’exploitation des forêts et de la gestion de l’environnement.
L’AFD s’est également concentrée à appuyer l’amélioration de l’environnement économique, en particulier en favorisant l’extension du crédit et du micro-crédit bancaires. En 10 ans, les engagements ont représenté environ 62 millions d’euros sur les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle, de la santé, de l’eau, de la forêt et de l’appui au secteur privé.
Dans les 3 ans à venir, l’AFD changera d’échelle en RDC. D’abord et principalement avec le Contrat de désendettement et de développement (C2D) signé le 10 juillet 2013 qui représente un engagement de 106 millions d’euros dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’accès à l’eau potable et un appui à la gouvernance financière mené en collaboration étroite avec le SCAC de l’ambassade de France.
Olivier Kaforo/Le Potentiel