Bédoumra Kordjé, candidat du Tchad à la présidence de la BAD
Le gouvernement tchadien a annoncé
le 6 juin au corps diplomatique la candidature de son ministre des
Finances et du Budget, Bédoumra Kordjé, à la succession de Donald
Kaberuka, dont le mandat à la tête de la Banque africaine de
développement s’achève en 2015.C’est peut-être le lancement de la
campagne officielle de la candidature de Bédoumra Kordjé. Sinon,
l’annonce par le Premier ministre tchadien, Kalzeubet Payimi Deubet, au
corps diplomatique accrédité à N’Djaména de l’entrée en course de son
ministre des Finances à la présidence de la BAD n’avait rien d’un scoop.
Tout le monde sait depuis un moment que le retour de l’ancien
vice-président de la Banque africaine de développement au pays en 2012
visait essentiellement à étoffer son CV de l’expérience gouvernementale
qui lui manquait.
Ingénieur télécoms formé dans le sud de la
France, Bédoumra Kordjé, 62 ans, a débuté sa carrière au sein de la BAD
au début des années 1980 comme expert, avant de passer responsable de
service, directeur de département, secrétaire général puis
vice-président.
À
divers postes de responsabilités, il a notamment participé à
l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs stratégies de soutien au
développement des pays membres régionaux, conduit des réformes
macroéconomiques dans toutes les régions d’Afrique à travers une
multitude de secteurs qu'il s'agisse des infrastructures, du
développement du secteur privé, de l’industrie ou de l’intégration
régionale.
Il a aussi cordonné et organisé les relations entre la
direction de la Banque et les organes dirigeants, notamment le Conseil
des gouverneurs et le conseil d’administration, ainsi que les relations
avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, indique-t-on dans son
entourage. En somme, quelqu’un qui connait la maison BAD.
Autre
élément de la campagne du Tchadien, son appartenance à l’Afrique
centrale, qui est le seul bloc à n’avoir pas assuré la présidence de
l’institution - l’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est ayant eu,
chacune, "leur président".

Bédoumra
Kordjé affiche vingt-huit années de carrière au sein de la BAD, dont il
a été secrétaire général (2008-2009) puis vice-président (2010-2011). ©
Abdoulaye Barry pour J.A.
Kordjé affiche vingt-huit années de carrière au sein de la BAD, dont il
a été secrétaire général (2008-2009) puis vice-président (2010-2011). ©
Abdoulaye Barry pour J.A.
le 6 juin au corps diplomatique la candidature de son ministre des
Finances et du Budget, Bédoumra Kordjé, à la succession de Donald
Kaberuka, dont le mandat à la tête de la Banque africaine de
développement s’achève en 2015.C’est peut-être le lancement de la
campagne officielle de la candidature de Bédoumra Kordjé. Sinon,
l’annonce par le Premier ministre tchadien, Kalzeubet Payimi Deubet, au
corps diplomatique accrédité à N’Djaména de l’entrée en course de son
ministre des Finances à la présidence de la BAD n’avait rien d’un scoop.
Tout le monde sait depuis un moment que le retour de l’ancien
vice-président de la Banque africaine de développement au pays en 2012
visait essentiellement à étoffer son CV de l’expérience gouvernementale
qui lui manquait.
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France, Bédoumra Kordjé, 62 ans, a débuté sa carrière au sein de la BAD
au début des années 1980 comme expert, avant de passer responsable de
service, directeur de département, secrétaire général puis
vice-président.
Lire aussi :
Bédoumra Kordjé : "La croissance, ce n'est pas qu'un chiffre"
La BAD : une quinquagénaire épanouie
Kaberuka remanie l'équipe en charge du retour de la BAD à Abidjan
ResponsabilitésBédoumra Kordjé : "La croissance, ce n'est pas qu'un chiffre"
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À
divers postes de responsabilités, il a notamment participé à
l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs stratégies de soutien au
développement des pays membres régionaux, conduit des réformes
macroéconomiques dans toutes les régions d’Afrique à travers une
multitude de secteurs qu'il s'agisse des infrastructures, du
développement du secteur privé, de l’industrie ou de l’intégration
régionale.
Il a aussi cordonné et organisé les relations entre la
direction de la Banque et les organes dirigeants, notamment le Conseil
des gouverneurs et le conseil d’administration, ainsi que les relations
avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, indique-t-on dans son
entourage. En somme, quelqu’un qui connait la maison BAD.
Autre
élément de la campagne du Tchadien, son appartenance à l’Afrique
centrale, qui est le seul bloc à n’avoir pas assuré la présidence de
l’institution - l’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est ayant eu,
chacune, "leur président".
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