Les quatre piliers de la politique africaine d’Obama
Les États-Unis œuvreront en partenariat avec les pays d’Afrique subsaharienne dans la poursuite des objectifs interdépendants ci-après et qui se fortifient mutuellement : (1) renforcer les institutions démocratiques ; (2) stimuler la croissance économique, les échanges et les investissements ; (3) faire avancer la paix et la sécurité ; et (4) promouvoir les possibilités et le développement.
En œuvrant à la réalisation de tous ces objectifs, nous entendons : approfondir notre engagement avec les jeunes leaders africains ; chercher à autonomiser les populations marginalisées et les femmes ; répondre aux besoins uniques des États fragiles et post-conflit ; et œuvrer étroitement avec l’ONU et d’autres acteurs multilatéraux pour atteindre nos objectifs sur le continent.
I. Renforcer les institutions démocratiques
Comme le président l’a dit au Ghana, « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions. » Nous allons nous employer à faire avancer la démocratie en renforçant les institutions à tous les niveaux, en appuyant et en faisant fond sur les aspirations des Africains à une gouvernance plus ouverte et plus responsable, en encourageant les droits de l’homme et l’État de droit et en confrontant les dirigeants dont les actions menacent la crédibilité des processus démocratiques. Comme le stipule la Stratégie nationale de sécurité, notre soutien de la démocratie est essentiel aux intérêts des États-Unis et c’est une composante fondamentale du leadership américain à l’étranger.
II. Stimuler la croissance économique, les échanges et les investissements
Il est dans l’intérêt des États-Unis d’améliorer la compétitivité commerciale de la région, d’encourager la diversification des exportations en sus des ressources naturelles et de veiller à ce que les avantages tirés de la croissance soient largement répandus. Nous poursuivrons les actions suivantes tandis que nous cherchons à accélérer une croissance économique inclusive, y compris par le biais des échanges et des investissements.
III. Faire progresser la paix et la sécurité
Les États africains se montrent de plus en plus capables de jouer un rôle de chef de file en ce qui concerne les questions de sécurité sur le continent. Pour autant, les conflits internationaux et intérieurs, conjugués à l’incapacité de certains gouvernements d’assurer la sécurité de base de leur population, demeurent des obstacles clés à une gouvernance démocratique efficace, à la croissance économique, aux échanges et aux investissements et au développement humain. Seuls les gouvernements et les habitants de l’Afrique peuvent résoudre de manière durable les défis à leur sécurité et les divisions internes qui affectent le continent, mais les États-Unis peuvent avoir un effet positif.
IV. Promouvoir les possibilités et le développement
Le présent gouvernement, y compris par le biais de la Directive présidentielle de politique générale sur le développement global, a tracé une nouvelle approche qui se concentre sur la recherche de résultats en matière de développement durable et sur un nouveau modèle opérationnel régissant l’assistance des États-Unis à cette même fin, approche qui fait fond sur le travail que nous avons accompli à ce jour.
L’Afrique est le thème principal de trois initiatives présidentielles de développement, à savoir : l’initiative en faveur de la santé mondiale (GHI), l’initiative alimentaire pour l’avenir et l’initiative contre le changement climatique mondial (GCCI). De surcroît, deux des quatre pays visés par le Partenariat pour la croissance (le Ghana et la Tanzanie) sont en Afrique.
Dans chacun de ces efforts, nous avons souligné l’importance de la réforme et de la transparence et avons accordé la priorité à une bonne gestion économique et à une bonne gestion des projets afin de promouvoir la pérennité. Nous investissons dans un nombre croissant de pays performants et, preuve de nos efforts, nous observons des résultats incontestables ainsi que l’accroissement de la capacité et de l’engagement de nos partenaires.