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RDC: Scandales Economiques

LES RECENTS SCANDALES ECONOMIQUES A REPETITION DETRUISENT ENFIN LE MYTHE DE LA « STABILITE » KABILISTE OPPOSEE A « L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE » REVENDIQUEE PAR LES FORCES VIVES DE LA RDC

par FreeDiomi

 
LES  RECENTS  SCANDALES ECONOMIQUES A REPETITION  DETRUISENT ENFIN LE MYTHE DE LA « STABILITE » KABILISTE OPPOSEE A «  L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE » REVENDIQUEE PAR LES FORCES VIVES DE LA RDC
Ces derniers jours, des maraichages nauséabonds de la gestion kabiliste remontent des nombreuses « boules » qui éclatent à la surface de l’actualité et empestent l’atmosphère  au Congo- Kinshasa.  Sous d’autres cieux, ces scandales auraient fait tomber le  gouvernement en place mais en RDC l’exécutif  étant démissionnaire depuis presque 12 mois, d’ailleurs avec l’ensemble des structures dirigeantes des entreprises publiques, aucun mécanisme de contrôle démocratique n’est enclenché pour faire face à ces « affaires ».
Le scandale de l’évaporation des droits miniers sur une production record de cuivre et de cobalt de (dont la RDC est le premier producteur mondial en 2013) nous fait comprendre que le sous-sol congolais ne nous appartient plus : alors qu’à l’époque de Mobutu, une production de 700.000 tonnes de cuivre produit par la société étatique Gécamines alimentait 70% du budget de l’état, la production actuelle,  proche d’un 1.000.000 de tonnes annuelles ne contribue pratiquement en rien au budget de l’état.
Comme si cela ne suffisait pas l’ancien vice-président américain Al Gore, prix Nobel pour la Paix, dans son dernier livre intitulé « Future » qui vient de paraitre, nous explique, chiffres à la main, que plus du 50% des terres arables de la République Démocratique du Congo ont été bradées, à l’insu de l’opinion publique congolaise,  en faveur de certains états – comme la Chine – et des multinationales.
A leurs entrées en RDC, en 1996,  les aventuriers de l’Alliance des Forces Démocratique pour la libération, AFDL en sigle, s’étaient donné une charte qui, dans son article premier, proclamait que le sol et le sous-sol du Congo appartenaient à cette Alliance de triste mémoire…
Nous constatons que les héritiers idéologiques afdéliens ont mis en exécution, à la lettre, leur Charte scélérate au point que notre sol et notre sous-sol sont bradés au meilleur offrant, selon les logiques néfastes d’un capitalisme du désastre, laissé libre d’opérer sans contrôle et avec la complicité de dirigeants véreux et corrompus.
Si à ces scandales déjà éclatés l’on ajoute le projet de dévier les eaux du fleuve Oubangui pour alimenter le Lac Tchad, au nom de on ne sait pas quels intérêts maffieux, voilà que nous risquons de nous retrouver privés même d’eau douce  suffisante pour assurer un débit régulier du fleuve Congo, avec les conséquences néfastes que cela pourrait provoquer aussi bien sur le plan environnemental qu’en termes de diminution de  production d’énergie hydro-électrique.
Mais la série noire des affaires de mauvaise gouvernance et kleptomanie organisée au Congo Kinshasa ne s’arrêtent pas en si bon chemin : le magazine « Forbes » enfonce encore plus le clou dans les marécages puants de la mégestion congolaise avec la dénonciation de la patrimonialisation des ressources économiques de la RDC, placées entre les mains d’un clan qui gère les comptes de la RDC comme sa caisse personnelle au point de toucher même aux ressources de « l’aide internationale », dixit le journaliste d’investigation Richard Miniter dans un article qui dessine dans les détails  les  contours cachés de la gestion calamiteuse actuelle de la RDC.
Malgré ce tableau sombre peint dans le magazine Forbes  et dénonçant l’asservissement de tout un peuple aux antivaleurs de la « Démocrature » Kabiliste, une note positive d’espoir merite d’être mise en exergue :

le triste refrain, souvent chanté par certains représentants  de la communauté internationale,  selon lequel la « Stabilité «  de la RDC devait toujours prévaloir sur « l’Alternance Démocratique » semble définitivement abandonné, au point que la politique par défi  de l’actuel Exécutif,  qui a comme seule stratégie de gouvernance la  perpétuelle procrastination des décisions,  semble maintenant être contenue par le mur en béton armé érigé fin 2016,  à l’occasion de l’expiration du mandat constitutionnel du « président » sortant et de l’actuelle législature dont est issue sa majorité.

La stratégie néfaste de procrastination des  réformes administratives, de la justice, de l’armée et des services de sécurité   ne semble plus une stratégie portante pour le régime Kabila, dont la répression féroce contre toute forme de dissidence politique et la mauvaise gestion ne peuvent plus être considérés des sujets tabou aux yeux d’une communauté internationale finalement disposée à donner une chance à l’alternance démocratique.
Scandale après scandale, détournement après détournement, personne n’osera plus vouloir nous imposer la prétendue « stabilité » génératrice de   sous-développement et d’entropie politique à la place de notre revendication d’une gestion responsable et transparente des ressources naturelles de la RDC qui doivent nécessairement profiter au peuple congolais, dans le  respect des principes du contrôle démocratique.

Plus que jamais, les récents scandales économiques qui s’ajoutent aux graves violations des droits de l’homme et des droits civils et politiques des citoyens congolais,  nous donnent la preuve que le développement est impossible en RDC sans l’Alternance politique.


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