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L’ENTRETIEN ENTRE MINAKU ET COLETTE BRAECKMAN DEFORME

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L’ENTRETIEN ENTRE MINAKU ET COLETTE BRAECKMAN DEFORME

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Catégorie : Politique Date de publication Écrit par Propos recueillis à Kinshasa
 
Des « combattants » du net qui sévissent surtout dans les forums de débat ont foncièrement déformé les propos de Aubain Minaku, Président de l’Assemblée Nationale et Secrétaire Exécutif de la Majorité Présidentielle, tenus dans son entretien avec Colette Braeckman, entretien paru dans le journal Le Soir en ligne, mais aussi sur le blog de la journaliste belge. Des bouts de phrases de cet entretien ont été découpé pour être reconstitué sous forme d’affirmations faisant dire formellement à Minaku que sa famille politique va effectivement faire modifier la Constitution par référendum afin d’offrir un troisième mandat à Joseph Kabila.
Ces déformations sont l’œuvre du sieur Willy Delors ONGENDA qui les a fait circuler sur le net.
Rien n’est faux dans ce montage. Ce qui est à retenir c’est que, comme il l’avait dit au sortir de la réunion de la MP à Kingakati autour de son Autorité Morale, Joseph Kabila respectera la Constitution. Pour plus d’authenticité, nous reprenons ci-dessous l’intégralité de l’interview.
Après avoir compté sur le développement du secteur minier, le Congo semble se tourner à nouveau vers l’agriculture…
Depuis Léopold II puis l’ère coloniale, l’agriculture représente la première génération des ressources du pays, les mines sont la deuxième. Aujourd’hui il nous faut passer à la troisième génération de nos ressources, les richesses stratégiques comme le coltan, mais aussi les forêts, les eaux douces et, une fois encore, l’agriculture… Ce sont ces ressources là qui feront du Congo un pays émergent en 2030, qui assureront la prospérité des générations à venir…
Il faut des projets structurants, ambitieux, comme à Bukanga Lonzo dans le Bandundu. Dans toutes les provinces, le gouvernement envisage de mettre des moyens pour développer des projets similaires.
Des documents officiels assurent que « le Congo a perdu la bataille contre la faim ». Que pensez-vous d’un tel scandale ?
Je ne dirais pas que nous avons perdu, mais que nous avons connu beaucoup de vicissitudes, essentiellement les guerres récurrentes, les pesanteurs dans la gestion… Mais aujourd’hui nous sommes en train de mieux planifier la République, nous savons où nous allons. Un Etat avec autant de ressources naturelles que la RDC ne peut pas perdre la bataille de la pauvreté…
Désormais, l’argent obtenu proprement circule selon des critères acceptés. Aujourd’hui, pour être payé par l’Etat, il faut avoir suivi toutes les procédures prévues. Un million de fonctionnaires, dont 500.000 à Kinshasa, sont désormais régulièrement payés

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