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15/08/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

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15/08/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
Plusieurs sujets figurent en manchette des journaux parus ce vendredi à Kinshasa, Une tendance encore discrète hier se confirme aujourd’hui : le retour parmi les gros titres de la problématique  sécuritaire à l’Est. Plusieurs journaux mettent à la Une sur le processus de désarmement des rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda en RDC. Cela ne découle cependant pas d’une recrudescence d’événement violents, mais d’un fait politique : l’ultimatum adressé aux FDLR au mini-sommet de la CIRGL tenu à Luanda.
CIRGL / FDLR
L’Avenir titre « La CIRGL donne un énième ultimatum aux FDLR ».
Le deuxième mini-sommet de la Conférence Internationale sur les Grands Lacs qui s’est tenu jeudi à Luanda en Angola a donné un énième ultimatum aux FDLR qui ont jusqu’au 31 décembre 2014 pour se démobiliser. Faute de quoi, ils subiront la puissance de feu des FARDC et de la Brigade internationale d’intervention des Nations Unies.
Les participants à ce mini-sommet, dont les Présidents Joseph Kabila, Yoweri Museveni et, à titre exceptionnel, Jacob Zuma et Jakaya Kikwete – le Rwanda et le Congo-Brazzaville s’étant fait représenter –, ont donné jusqu’au 31 décembre aux FDLR pour se démobiliser, mais aussi à la RDC pour proposer une feuille de route comprenant l’amnistie des ex-M23 ainsi que leur rapatriement vers leur mère patrie.
Consacrés à l’évaluation des résolutions du premier mini-sommet de Luanda et des dernières réunions des ministres de la Défense des pays participants, les travaux de Luanda ont recommandé à la Rd Congo de finaliser une feuille de route, d’ici octobre 2014, comprenant l’amnistie des ex-M23 ainsi que leur rapatriement vers leur mère patrie. A l’exception bien sûr de ceux qui sont recherchés par la justice internationale.

Forum des As rapporte que c’est le jeudi 14 août 2014 que les FDLR ont donné leur position officielle. Ils ont refusé catégoriquement de quitter le Nord-Kivu. Leurs combattants, regroupés au camp de transit de la Monusco de Kanyabayonga, au Nord-Kivu,  en partance pour la ville de Kisangani, ne quitteront pas ce site. Mêmement pour ceux du Sud-Kivu.
Forum des As  titre, à la Une, «les FDLR, un défi pour Kinshasa».
Et le journal d’expliquer : «Orientés vers le site de transit à Kisangani, ces ex-rebelles Hutus rwandais préfèrent camper au Nord-Kivu. Une situation qui tend à compliquer l’équation que tente de résoudre, une fois pour toutes, le Gouvernement de la RDC pour priver le Rwanda de l’éternel prétexte pour justifier ses incursions».  C’est ainsi qu’au cours du deuxième mini-sommet de la SADC tenu jeudi 14 août à Luanda (Angola), avec à l’ordre du jour, le désarmement forcé des FDLR, la SADC a prôné un désarmement forcé de ces miliciens, explique le journal.
Gouvernement et « politique politicienne »   
Le Potentiel, qui consacre sa manchette à l’affaire Startimes, note que piocher dans les plates-bandes de Lambert Mende, ministre des Médias, chargé des relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, revient à s’exposer à un retour de flammes, comme un  certain. Tryphon Kin-Kiey Mulumba l’apprend à ses dépens dans l’affaire Startimes.  
Le ministre de PT-NTIC (Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication), piqué par on ne sait quelle mouche, s’était permis de s’immiscer dans les attributions de son collègue des Médias, usant des allusions et diatribes qui mettent en cause les engagements pris par son pair du gouvernement. Kin-KIey Mulumba avait, de manière péremptoire, affirmé, urbi et orbi, que Startimes fonctionnait dans l’illégalité la plus totale. Ne disposant pas d’une licence d’exploitation, Startimes devait, selon lui, cesser toute activité sur toute l’étendue de la RDC.
Lambert Mende a pris tout son temps, rassemblant tous les éléments du puzzle pour tacler son collègue des PT-NTIC. Après avoir encaissé le coup, la réplique de Mende lamine l’argumentaire de son collègue de PT-NTIC. A la manière du berger à la bergère, le ministre des Médias rappelle avoir la télédistribution dans ses attributions. Administrant une leçon magistrale sur les compétences de chacun des ministères concernés, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère, mettant à nu la volonté manifeste de nuire de son collègue de PT-NTIC.

L’inénarrable Tryphon reparaît, mais pour une autre raison, dans les colonnes de  La Prospérité qui titre: « C’est parti : Majorité, Kin-kiey lance «Kabila Désir» à Bruxelles ! ». Professeur de son état, leader du Parti pour l’Action et, en même temps, Ministre des Postes, téléphones et nouvelles technologies de l’information (PTNTIC), il a choisi la capitale de l’Europe, pour le lancement international de l’Association qui veut fédérer les Congolais autour de l’œuvre Joseph Kabila, explique ce journal.
AfricaNews s’intéresse au Budget 2015 et note que le Vice-Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko, a associé, pour la première fois, des organisations de la Société civile aux discussions sur l’élaboration du budget de l’Etat. Une initiative applaudie par ces nouveaux partenaires qui se félicitent de l’exécution d’une des recommandations des Concertations nationales, estimant que c’est un pas important dans l’amélioration de la gouvernance.
La Société civile apparaît nettement moins radieuse à ce sujet dans Le Phare qui titre « Budget 2015 : la Société civile réclame plus d’informations sur les régies financières et les services publics » et fait le récit suivant :      
« 
C’est hier, jeudi 14 août 2014 à l’hôtel Sultani à Gombe, que se sont clôturées les conférences budgétaires axées sur les enveloppes budgétaires et des politiques sous-jacentes en vue de l’élaboration du Projet de Loi de Finances(LOFIP) pour l’exercice 2015. Session ayant connu, pour la première fois, la participation de la Société civile, celle-ci a, à l’issue de 10 jours de travaux (du 4 au 13 août 2014), formulé des recommandations pertinentes au gouvernement, représenté par le Vice premier ministre en charge du Budget, Daniel Mukoko Samba, dont la plus pertinente est l’ouverture plus grande de l’exécutif sur les informations utiles, tant en recettes qu’en dépenses, des régies financières et des services publics.      
En effet, par la bouche du bishop Abraham Djamba Samba wa Shako, Team leader de la Société civile pour la gouvernance économique et directeur exécutif du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie(REGED), les activistes de la Société civile ont aussi demandé l’élargissement aux provinces de la participation citoyenne aux finances publiques ; la formalisation de la participation des citoyens au processus budgétaire dans un texte juridique ; la prise de mesures appropriées tendant à motiver les fonctionnaires de l’Etat ; et enfin, la budgétisation pour 2015 des institutions citoyennes que sont la Commission Nationale des Droits de l’Homme et le Conseil Economique et Social.
Somme toute, Abraham Djamba a salué l’ouverture du gouvernement d’avoir associé la Société civile à l’élaboration de ce Lofip 2015, par sa participation au débat d’Orientation et aux Conférences Budgétaires. Celle-ci s’est dite prête, et ce conformément à l’article 37 de la Constitution, à collaborer avec le gouvernement pour contribuer à l’amélioration des recettes, moyennant un pacte de transparence à conclure.
Saluant le travail abattu par les conférenciers, le Vice-premier ministre Mukoko a fait noter qu’il appartient maintenant au Gouvernement de finaliser l’avant-projet du budget et de le soumettre au Parlement après examen en Commission mixte et en Conseil des Ministres, ceci dans le souci du respect du délai légal de dépôt au Parlement comme l’exige la LOFIP en son article 83. D’où son souhait de voir la société civile apporter le même soutien lors de l’examen du projet de loi des finances au parlement.
D’ores et déjà, il a souligné que les dix jours des discussions consacrées aux conférences budgétaires ont renseigné, en termes de statistiques et en matière de recettes, que le taux de participation établi sur base du calendrier des conférences budgétaires se situe autour de 78,6%, soit 33 services d’assiette ayant participé sur les 42 services prévus. Il faut aussi constater que les assignations de près de 7.500 milliards de FC proposées par les services d’assiette et les régies financières restent encore faibles si l’on considère le potentiel fiscal du pays et le plancher de 7.335 milliards de FC fixé auparavant dans la préfiguration 2015 au titre du budget général.
En matière de dépenses, le taux de participation pour les deux sites a atteint 97%, soit 65 participations sur 67 prévues. Cependant, les besoins exprimés par les services lors des conférences tournent autour de  10.000 milliards de FC, alors que les plafonds indicatifs se situent en deçà de 7.500 milliards de FC. Ce qui devra soit nécessiter des coupes importantes, soit pousser à plus des plaidoyers auprès des partenaires pour le financement du gap ou encore amener les services du Fisc à creuser davantage dans les ressources internes.
Ces travaux des conférences budgétaires, convient-il de souligner, se sont tenus concomitamment sur trois sites, à savoir la Direction de la préparation et du suivi du Budget pour l’analyse des dépenses des secteurs à lois de programmation et à grandes réformes ; l’hôtel Venus pour l’analyse des dépenses des secteurs prioritaires traditionnels et autres ; ainsi que l’hôtel  Sulutani pour l’analyse des recettes.
A cet effet, Odon N’Sampang, Secrétaire général au Budget, a livré les résultats de ces cogitations dont, du point de vue de la présentation du budget, la nécessité pour les services de se conformer aux modèles des tableaux communiqués dans la Circulaire sur l’élaboration du budget.
Cependant, en matière des recettes, ce haut fonctionnaire a formulé les vœux de l’isolement de la TVA dans la présentation des recettes de la DGDA ; la présentation des recettes par secteur et par ressource naturelle ; la présentation des recettes des pétroliers distributeurs en une rubrique budgétaire comme c’est le cas des pétroliers producteurs ; la ventilation des réalisations par province afin de mieux appréhender la capacité contributive de chacune ; la présentation de la liste des carrés miniers par amodiant, superficie exploitée, minerai exploité et production vendue.
Néanmoins, il a aussi relevé quelques difficultés épinglées par les services dans le cadre de la mobilisation des ressources. Il s’agit notamment de la diversité d’exonérations issues du code minier et des investissements ainsi que des conventions diplomatiques ; la non couverture des certaines zones douanières du pays, source de la fraude et de l’évasion fiscale persistantes ; la non actualisation de certains arrêtés fixant les taux d’imposition des recettes ; l’absence des infrastructures et équipements adéquats pour la réalisation des recettes.
A ces obstacles, il faut ajouter la non réalisation de certaines missions de sensibilisation et de mobilisation des recettes faute de couverture financière ; le refus par certaines entreprises étatiques de payer les pas de porte ; la volatilité des cours des métaux et la chute des prix ; le déficit énergétique au Katanga notamment, avec incidence sur les taux d’humidité, amenuisant ainsi la valeur ajoutée.
Enfin, sur le plan des dépenses, Odon N’Sampang a relevé que les difficultés soulevées touchent à la non exécution substantielle des dépenses des investissements et du fonctionnement courant des services ainsi que celles liées à l’exécution des marchés publics. « Plusieurs autres recommandations particulières ont été proposées ; elles seront prises en compte dans le rapport final en cours d’élaboration », a-t-il promis ».
Le trihebdomadaire Congo Nouveauévoque des manœuvres politiques et annonce dejà «Kamerhe : Premier ministre après le  ‘vrai dialogue’».  Des membres de l’opposition politique congolaise avaient appelé le chef de l’Etat Joseph Kabila à organiser un dialogue pour permettre son «départ en douceur».       
Congo Nouveau révèle que, comme par hasard, le mois d’octobre prochain serait choisi pour la tenue de ce «vrai dialogue», une année pile après les concertations nationales tenues en octobre 2013.
Si l’on tient compte de ce Kamerhe et Mukoko Samba sont sur la liste des politiciens considérés comme « primaturables » et de ce que Mende et Kin Kiey Mulumba, dont en effet les compétences se chevauchent en partie, ce qui les met potentiellement en conflit, se demandent, comme tous les ministres, si leur fauteuil n’est pas un siège éjectable, il n’y a aucun doute ces manœuvres politiciennes se rattachent à la question du « nouveau gouvernement », issue des Concertations qui, elles-mêmes, découlaient du refus de constater le nullité pure et simple des élections de novembre-décembre 2011
Il faut rappeler qu’elles ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures
élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.    
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus
[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
ESURS

D’après Le Phare « Matata veut voir clair » dans le domaine de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique .
« C’est presque chaque jour que l’on assiste, en République Démocratique du Congo, à la soutenance d’une thèse de doctorat sanctionnée naturellement par la mention « Grande distinction ». L’exercice est devenu si courant qu’il y a lieu de craindre la dévaluation des titres de « Docteur en Droit, en Economie, en Sociologie, en Communication, en Lettres, en  Relations Internationales, Criminologie, en Education physique, en Sciences, en Chimie, en Médecine, en Physique, en Mathématiques, en Informatique, en Arts Plastiques », etc.
En décidant de donner un coup d’arrêt à l’organisation désordonnée du « Troisième cycle » au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire, le gouvernement Matata rencontre les préoccupations des milieux académiques eux-mêmes mais aussi des utilisateurs des produits de l’université congolaise, dont la formation laisse de plus en plus à désirer. Comment créer, au pays, des « pools d’intelligences » si les formateurs appelés à prendre en charge l’élite de demain souffrent eux-mêmes de graves carences dans le domaine des connaissances théoriques et pratiques ?
C’est peut-être pénible de le dire mais le constat est que le clientélisme politique et la complaisance ont envahi les couloirs du « Troisième cycle » conduisant au diplôme de doctorat dans pratiquement toutes les filières post-universitaires. Alors qu’elles devraient être réservées à une catégorie de compatriotes ayant terminé brillamment leurs études universitaires (diplôme de licence ou équivalent), les thèses de doctorat sont de plus en plus ouvertes à des candidats douteux, bénéficiaires des parapluies politiques ou académiques.         
En suspendant le « Troisième cycle » dans les universités et instituts supérieurs autres que les Universités de Kinshasa, de Lubumbashi et de Kisangani, l’objectif visé est de préserver la qualité du diplôme de doctorat, le sésame qui ouvre la voie à la carrière professorale.
Il est à espérer que les membres des corps académiques des établissements d’enseignement supérieur et universitaire de l’ensemble du pays vont partager le souci du gouvernement congolais de tirer ce secteur vers le haut.
Car, en distribuant des diplômes post-universitaires comme des cacahuètes, certains promoteurs des thèses de doctorat étaient en train de creuser la tombe de l’enseignement national, en mettant sur le marché des formateurs très dangereux pour la formation des universitaires congolais. Un génocide intellectuel se profilait à l’horizon, au regard des dégâts attendus d’un encadrement approximatif de l’élite de demain.
N’est-il pas vrai que l’on commence à se plaindre, à travers le pays, de ces juristes, politologues, architectes, économistes, médecins, ingénieurs électriciens ou mécaniciens ou encore en bâtiments, ponts et chaussées, chimistes, physiciens, communicologues…dont l’expertise douteuse ne reflète les titres académiques dont ils se réclament ? Continuer à fermer les yeux sur cette descente aux enfers de l’enseignement post-universitaire signifiaient condamner les générations futures à la médiocrité ».

© CongoForum, le vendredi 15 août 2014

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[1]Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité“. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus.
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