Les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité[1]. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! La CENI vient de connaître son premier scandale. Pendant ce temps, 61 journaux sont interdits de publication et la répression s’abat sur les médias.Dans l’Equateur, une maladie mystérieuse tue silencieusement. Les localités les plus touchées sont concentrées dans la périphérie de la ville de Boende, dans un rayon variant entre 15 et 25 kilomètres. On cite notamment Wetshikengo, Lokalia, Wafania et Djera. Dans l’Est, la mort fait plus de bruit, puisqu’elle continue à venir surtout de la guerre.
Fraude à la Ceni
Forum des As, sous le titre«Fraude à la Ceni !», rapporte ce matin que la Commission électorale nationale indépendante a révoqué 96 cadres et agents. Le journal explique que nombre de « fautes lourdes et manquements graves » sont reprochés à ces personnes.
« Mais, que faut-il concrètement entendre par « fautes lourdes et manquements graves » ? Selon le communiqué de la CENI, ces employés ont été sanctionnésentre autres pour« le vol et ou vente du matériel de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le détournement des fonds, la production frauduleuse des cartes d’électeur, l’atteinte aux bonnes mœurs, l’abandon récurrent de poste ». Voilà qui renseigne sur les fraudes qui avaient élu domicile au sein de la CENI. Ce coup de balai, poursuit-on à la CENI, vise à rendre le processus électoral davantage crédible. Ce processus d’assainissement, précise-t-on, continue sur le personnel dont le comportement viole le principe d’intégrité, de neutralité, d’indépendance, de professionnalisme et de bonnes mœurs. Faut-il entendre par là que d’autres départs sont prévus dans les prochains jours à la Commission électorale nationale indépendante ? C’est tout comme. Car, apparemment, la série noire risque de réserver encore des surprises au personnel de la CENI.
Face à toutes les critiques récoltées, surtout de la part de l’Opposition, le bureau de la CENI se devait d’assainir pour tenter de soigner son image ternie par les résultats des élections de 2011 sous la direction du pasteur Daniel Ngoy Mulunda. On se souviendra que la plupart des missions d’observation avaient déploré des irrégularités dénombrées lors de ces scrutins. Voilà qui avait justifié le départ de l’ancien comité au profit d’un autre chapeauté par le président de la Commission électorale indépendante lors des élections de 2006, l’abbé Apollinaire Malumalu déjà contesté par l’Opposition.
L’opération menée hier par la CENI intervient au moment où l’on se prépare pour un cycle d’élections locales courant 2015. Le calendrier de la CENI pour ces scrutins ne semble toujours pas faire l’unanimité au sein de la classe politique congolaise. Car, aucune date n’est encore prévue pour la présidentielle 2016. Ce qui pousse une bonne frange de l’Opposition et la communauté internationale à exiger un calendrier global. Cette question doit encore être débattue au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) en prévision de l’an 2015 concernant les élections locales, municipales et urbaines.
Il convient de rappeler que, par rapport aux irrégularités enregistrées en 2011, les bailleurs de fonds avaient plaidé pour une réforme de la CENI afin d’éviter de nouveaux dysfonctionnements. La révocation de près de la centaine de cadres et agents de la Commission électorale nationale indépendante constitue-t-elle un début de solution à la demande des bailleurs de fonds ? La question demeure posée. Surtout que ce n’est pas tous les jours qu’on entend ce genre d’échos à la Centrale électorale congolaise, surtout en prévision des élections qui s’annoncent en 2015.
Mais, toujours est-il que lorsque l’Opposition exige le départ du président de la CENI, ce dernier ne ménagera aucun effort pour mettre toutes les chances de son côté et ainsi échapper à cette vindicte politique. Pour avoir déjà dirigé la Commission électorale en 2006-2007, l’abbé Apollinaire Malumalu, dont on connaît la posture consistant à rester de marbre face à toutes les critiques, ne devrait pas faire des réclamations de l’Opposition, une mer à boire ».
Selon L’Avenir qui cite le rapporteur de la Ceni, cette mesure a été prise sans état d’âme après une analyse minutieuse des dossiers individuels des concernés.« Mais, que faut-il concrètement entendre par « fautes lourdes et manquements graves » ? Selon le communiqué de la CENI, ces employés ont été sanctionnésentre autres pour« le vol et ou vente du matériel de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le détournement des fonds, la production frauduleuse des cartes d’électeur, l’atteinte aux bonnes mœurs, l’abandon récurrent de poste ». Voilà qui renseigne sur les fraudes qui avaient élu domicile au sein de la CENI. Ce coup de balai, poursuit-on à la CENI, vise à rendre le processus électoral davantage crédible. Ce processus d’assainissement, précise-t-on, continue sur le personnel dont le comportement viole le principe d’intégrité, de neutralité, d’indépendance, de professionnalisme et de bonnes mœurs. Faut-il entendre par là que d’autres départs sont prévus dans les prochains jours à la Commission électorale nationale indépendante ? C’est tout comme. Car, apparemment, la série noire risque de réserver encore des surprises au personnel de la CENI.
Face à toutes les critiques récoltées, surtout de la part de l’Opposition, le bureau de la CENI se devait d’assainir pour tenter de soigner son image ternie par les résultats des élections de 2011 sous la direction du pasteur Daniel Ngoy Mulunda. On se souviendra que la plupart des missions d’observation avaient déploré des irrégularités dénombrées lors de ces scrutins. Voilà qui avait justifié le départ de l’ancien comité au profit d’un autre chapeauté par le président de la Commission électorale indépendante lors des élections de 2006, l’abbé Apollinaire Malumalu déjà contesté par l’Opposition.
L’opération menée hier par la CENI intervient au moment où l’on se prépare pour un cycle d’élections locales courant 2015. Le calendrier de la CENI pour ces scrutins ne semble toujours pas faire l’unanimité au sein de la classe politique congolaise. Car, aucune date n’est encore prévue pour la présidentielle 2016. Ce qui pousse une bonne frange de l’Opposition et la communauté internationale à exiger un calendrier global. Cette question doit encore être débattue au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) en prévision de l’an 2015 concernant les élections locales, municipales et urbaines.
Il convient de rappeler que, par rapport aux irrégularités enregistrées en 2011, les bailleurs de fonds avaient plaidé pour une réforme de la CENI afin d’éviter de nouveaux dysfonctionnements. La révocation de près de la centaine de cadres et agents de la Commission électorale nationale indépendante constitue-t-elle un début de solution à la demande des bailleurs de fonds ? La question demeure posée. Surtout que ce n’est pas tous les jours qu’on entend ce genre d’échos à la Centrale électorale congolaise, surtout en prévision des élections qui s’annoncent en 2015.
Mais, toujours est-il que lorsque l’Opposition exige le départ du président de la CENI, ce dernier ne ménagera aucun effort pour mettre toutes les chances de son côté et ainsi échapper à cette vindicte politique. Pour avoir déjà dirigé la Commission électorale en 2006-2007, l’abbé Apollinaire Malumalu, dont on connaît la posture consistant à rester de marbre face à toutes les critiques, ne devrait pas faire des réclamations de l’Opposition, une mer à boire ».
(Bien sûr, la Ceni peut toujours proclamer que tout cela vise à rendre le processus électoral davantage crédible ! Mais, si l’on cite « le vol et/ou vente du matériel, le détournement des fonds » qui relèvent de la délinquance la plus ordinaire,et des« faits de mœurs » dont on ne nous dit rien – la CENI pratiquerait-elle la « pause sexe » au bureau ? – Il est question aussi de « la production frauduleuse des cartes d’électeur …». Or, le principal reproche que l’on peut faire aux élections sans recensement préalable de la population, façon Malumalu, c’est précisément d’être une passoire qui laise passer des électeurs fictifs. NdlR)
Médias
Forum des As et L’Avenir font état de l’interdiction de publication de 61 journaux au terme d’un arrêté signé, mercredi 20 août, par le ministre des Médias chargé des relations avec le parlement et de l’initiation à la nouvelle citoyenneté, Lambert Mende. L’ arrêté signé, mercredi 20 août, par le ministre des Médias, indique que cette mesure vise à faire respecter la loi et à assainir l’espace médiatique afin de le rendre plus utile à la population. Selon cet arrêté, ces organes de presse écrite ne détiennent aucun titre les autorisant à exercer en RDC et, de ce fait, n’existent pas en tant qu’organe de presse. Il s’agit des journaux ci-après :
1. LE CLIMAT TROPICAL
2. LE TELEGRAMME DU CONGO
3. LA GAZETTE DE L’ORIENT
4. LA DEPECHE
5. LE REFLEXE
6. LA VERITE
7. LE POPULAIRE
8. LE REGARD CROISE
9. LE MONITOR
10. L’EXPRESSION
11. SPECIAL REPORT
12. L’AUTO ROUTE
13. ECHOS DU CONGO
14. LA VIE ECONOMIQUE
15. JEUNE CONGO
16. CITE AFRICAINE
17. RD CONGO NEWS
18. CONGO NEWS
19. MWATANEWS
20. GEOPOLIS HEBDO
21. L’EXPLORATEUR
22. L’ARBRE A PALABRE
23. APPRENTIS SORCIERS
24. A PROPOS
25. AGENCE PRESSE ASSOCIEE
26. AVIS D’AFRIQUE
27. ATLANTA
28. AVOCAT DU PEUPLE
29. ALERTE
30. AGENCE DE PRESSE D’INFORMATION (APIS)
31. AGENCE INTER CONGO MEDIAS
32. ACTION
33 AMBASSADEURS POUR LE CHRIST
34. ATMOSPHERE
35. AGENCE DE PRESSE DE SANTE
36. AFRI-JEUNE
37. AFRICA VISION
38. ASTRE
39. AUDIENCE PUBLIQUE
40. BASKETBALL AFRIQUE CENTRALE
41. BELISSIMA
42. BETO NA BETO
43. CINQUANTENAIRE
44. COBATTANT
45. CONGO VISION
46. CONGO INFO
47. CLIMAT TEMPERE
48. CURIEUX
49. CROIX DE GOLGOTHA
50. CONGO VOX
51. CIEL EST MON ESPERANCE
52. CIEL BLEU
53. CHRETIEN MAGAZINE
54. CONGO
55. COCORICO
56. COSMOS
57. COMMUTATEUR
58. DEMOCRATE
59. DEBOUT CONGOLAIS
60. DIGNITE
61. DEMOCRATE
1. LE CLIMAT TROPICAL
2. LE TELEGRAMME DU CONGO
3. LA GAZETTE DE L’ORIENT
4. LA DEPECHE
5. LE REFLEXE
6. LA VERITE
7. LE POPULAIRE
8. LE REGARD CROISE
9. LE MONITOR
10. L’EXPRESSION
11. SPECIAL REPORT
12. L’AUTO ROUTE
13. ECHOS DU CONGO
14. LA VIE ECONOMIQUE
15. JEUNE CONGO
16. CITE AFRICAINE
17. RD CONGO NEWS
18. CONGO NEWS
19. MWATANEWS
20. GEOPOLIS HEBDO
21. L’EXPLORATEUR
22. L’ARBRE A PALABRE
23. APPRENTIS SORCIERS
24. A PROPOS
25. AGENCE PRESSE ASSOCIEE
26. AVIS D’AFRIQUE
27. ATLANTA
28. AVOCAT DU PEUPLE
29. ALERTE
30. AGENCE DE PRESSE D’INFORMATION (APIS)
31. AGENCE INTER CONGO MEDIAS
32. ACTION
33 AMBASSADEURS POUR LE CHRIST
34. ATMOSPHERE
35. AGENCE DE PRESSE DE SANTE
36. AFRI-JEUNE
37. AFRICA VISION
38. ASTRE
39. AUDIENCE PUBLIQUE
40. BASKETBALL AFRIQUE CENTRALE
41. BELISSIMA
42. BETO NA BETO
43. CINQUANTENAIRE
44. COBATTANT
45. CONGO VISION
46. CONGO INFO
47. CLIMAT TEMPERE
48. CURIEUX
49. CROIX DE GOLGOTHA
50. CONGO VOX
51. CIEL EST MON ESPERANCE
52. CIEL BLEU
53. CHRETIEN MAGAZINE
54. CONGO
55. COCORICO
56. COSMOS
57. COMMUTATEUR
58. DEMOCRATE
59. DEBOUT CONGOLAIS
60. DIGNITE
61. DEMOCRATE
D’autre part, Le Phare titre« L’Editeur de « Congo News» arrêté »
Le directeur du bihebdomadaire « Congo News » paraissant à Kinshasa, Mike Mukebayi Nkoso, a été arrêté hier jeudi 21 août tôt le matin chez lui, par des éléments du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, où il est actuellement maintenu en détention après avoir été entendu.
Les avocats du patron de « Congo News » dénoncent cette détention qu’ils qualifient d’irrégulière, en commençant par la manière dont il a été arrêté. Ils font savoir que le tribunal a violé la procédure en la matière, par le fait que leur client qui a été pris sur mandat d’amener n’avait jamais reçu de convocation du TGI. Cette arrestation, soutiennent-ils, viole également la loi n°96-002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse en République Démocratique du Congo.
Selon les mêmes sources, le responsable du journal Congo News est poursuivi pour diffamation et imputations dommageables, notamment à l’endroit de l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, dans l’article où ce dernier était présenté comme un cardinal vendu au régime de Kinshasa.
En outre, les avocats de Mike Mukebayi renseignent que leur client a été arrêté sur une simple dénonciation d’un certain Richard Vianney, qui avait écrit au parquet en date du 18 juillet 2014, correspondance réceptionnée le lendemain, pour s’attaquer audit article, alors que la personne n’a aucun lien avec le cardinal.
La rédaction de Congo News signale aussi qu’un autre mandat est adressé à son Directeur de publication, John Tshingombe Lukusa, qui se voit contraint d’entrer en clandestinité.
« La journaliste Thythy Bolumbu de Canal Kin portée disparue » annonce un communqiué de Canal Kin TV
Canal Kin TV informe l’opinion tant nationale qu’internationale de la disparition de sa journaliste THYTHY BOLUMBU depuis mercredi 20 août 2014 dans la soirée. L’infortunée a quitté la rédaction mercredi vers 18 heures pour sa résidence familiale à Binza -Ozone où elle n’est jamais arrivée. Elle a appelé très brièvement sa mère par téléphone ce jeudi 21 août aux environs de 10 heures pour lui dire qu’elle est arrêtée depuis la veille au Camp Tshatshi et qu’elle ne sait pas déterminer l’endroit où elle se trouve. Le seul souvenir qu’elle a, ce qu’elle est passée par la Maternité du Camp.
Canal Kin TV, par son Directeur Général, a contacté ce jeudi à 15h27’ par téléphone le Général -Commandant de la Garde Républicaine qui n’était informé de rien et nous a orientés vers le Colonel MONGA, T2 au Camp Tshatshi.
En l’absence du Colonel, un de ses collaborateurs, en l’occurrence le lieutenant MBAYO, a fait savoir qu’ils n’ont aucun détenu répondant à cette identité. Le seul détenu en leur possession est un civil qui s’était habillé en tenue militaire.
Canal Kin TV lance un vibrant appel aux Autorités nationales, aux Associations des Droits de l’homme et aux hommes de bonne volonté de s’investir dans la recherche pour retrouver sa journaliste THYTHY BOLUMBU.
Maladie à Boende
Le Potentiel titre « Maladie inconnue à l’Equateur : la psychose s’amplifie ».
Il signale qu’une maladie inconnue et mystérieuse a déjà fait 70 morts, selon l’agence britannique Reuters, citant une source de l’OMS.
Les symptômes de cette maladie, qui endeuille les populations du secteur de Djera situé non loin de Boende, ont plongé l’ensemble de la population congolaise dans la psychose.
Selon Radio Okapi, « des sources sanitaires sur place affirment avoir été alertées depuis le mois de juillet sur une maladie contagieuse qui touche les trois aires de santé de Wetsikengo, Lokatia et Wafanya, dans le territoire de Boende. La maladie se caractérise par une forte diarrhée, de la fièvre et des vomissements ».
Cette maladie survient au moment où la fièvre hémorragique d’Ebola fait parler d’elle dans quelques pays d’Afrique de l’Ouest. L’OMS appelle, sous réserve des résultats d’analyse des échantillons aux laboratoires, à ne pas tirer des conclusions hâtives. Pas suffisant pour empêcher la psychose.
Forum des As précise que pour prendre la mesure de cette préoccupante situation, des experts de Médecins sans Frontières (MSF) qui accompagnaient le ministre de la santé publique, Félix Kabange Numbi, le gouverneur intérimaire de l’Equateur, Sébastien Impeto sur les lieux où sévit la maladie, ont effectué des prélèvements sanguins sur des patients présentant des symptômes identiques aux personnes décédées.Il faut donc attendre sereinement les résultats des laboratoires et se garder de paniquer la population en parlant d’Ebola.
Il signale qu’une maladie inconnue et mystérieuse a déjà fait 70 morts, selon l’agence britannique Reuters, citant une source de l’OMS.
Les symptômes de cette maladie, qui endeuille les populations du secteur de Djera situé non loin de Boende, ont plongé l’ensemble de la population congolaise dans la psychose.
Selon Radio Okapi, « des sources sanitaires sur place affirment avoir été alertées depuis le mois de juillet sur une maladie contagieuse qui touche les trois aires de santé de Wetsikengo, Lokatia et Wafanya, dans le territoire de Boende. La maladie se caractérise par une forte diarrhée, de la fièvre et des vomissements ».
Cette maladie survient au moment où la fièvre hémorragique d’Ebola fait parler d’elle dans quelques pays d’Afrique de l’Ouest. L’OMS appelle, sous réserve des résultats d’analyse des échantillons aux laboratoires, à ne pas tirer des conclusions hâtives. Pas suffisant pour empêcher la psychose.
Forum des As précise que pour prendre la mesure de cette préoccupante situation, des experts de Médecins sans Frontières (MSF) qui accompagnaient le ministre de la santé publique, Félix Kabange Numbi, le gouverneur intérimaire de l’Equateur, Sébastien Impeto sur les lieux où sévit la maladie, ont effectué des prélèvements sanguins sur des patients présentant des symptômes identiques aux personnes décédées.Il faut donc attendre sereinement les résultats des laboratoires et se garder de paniquer la population en parlant d’Ebola.
Le Phare voit« Gouvernement, OMS, INRB, Province de l’Equateur : Mobilisation générale pour Boende » et fait la description suivante :
« Le territoire de Boende, dans la province de l’Equateur, se trouve sous la coupe d’une maladie mystérieuse qui tue silencieusement. Apparue il y a un mois, elle aurait déjà causé la mort de 65 personnes, selon des sources locales qui se sont confiées à la radio onusienne Okapi. Mais des rumeurs difficiles à contrôler font état d’un bilan qui serait plus lourd, à savoir au-delà de la centaine.
Les localités les plus touchées sont concentrées dans la périphérie de la ville de Boende, dans un rayon variant entre 15 et 25 kilomètres. On cite notamment Wetshikengo, Lokalia, Wafania et Djera.
Jusque-là non identifiée, l’épidémie qui sévit dans le territoire de Boende se caractérise par la diarrhée, les vomissements et de fortes fièvres chez les sujets atteints, lesquels succombent en l’espace de quelques heures. La rapidité avec laquelle elle se répand et la rage avec laquelle elle supprime des vies humaines viennent de semer un vent de panique à travers la province de l’Equateur et même en dehors de celle-ci.
Face à cette situation qui tend à prendre des proportions inquiétantes, une mobilisation générale est constatée du côté du Gouvernement central, de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), section RDC, de l’INRB (Institut National des Recherches Biomédicales) et des autorités provinciales de l’Equateur. Une sorte de « Comité de crise » campe depuis le mercredi 20 août 2014 dans la ville de Boende, sous la supervision du ministre national de la Santé, Félix Kabange Numbi. L’OMS y est présente à travers plusieurs de ses experts en maladies infectieuses.
On apprend que les experts de l’INRD (Institut National des Recherches Bio-médicales) y sont également à pied d’œuvre, sous la direction de leur numéro un, le professeur Jacques Muyembe Tamfum, un spécialiste congolais qui n’est plus à présenter, car ayant déjà fait ses preuves sur plusieurs « fronts » médicaux nationaux et africains, notamment Yambuku en 1979, dans la province de l’Equateur, avec la fièvre hémorragique de Yambuku, Kikwit en 1995, dans la province de Bandundu, avec la fièvre hémorragique Ebola, au Gabon, etc.
De quoi s’agit-il ?
Jusqu’hier jeudi, les équipes médicales déployées sur le terrain n’avaient toujours pas réussi à diagnostiquer le mal qui fait des ravages, depuis un mois, chez nos compatriotes du territoire de Boende. Selon des informations parvenues au Phare, les premiers prélèvements de sang, selles et urines effectués sur des sujets malades et analysés sur place n’auraient pas permis de dénouer le mystère. De nouveaux prélèvements ont dû être faits et acheminés dans les laboratoires de l’INRB, à Kinshasa.
Il est possible que les résultats tant attendus puissent être disponibles ce week-end, en vue de permettre l’amorce d’une riposte et d’une prise en charge correcte des patients.
Alors qu’à la lumière des symptômes enregistrés en quatre semaines, à savoir diarrhée, vomissements et fortes fièvres, le mot Ebola hante maintenant tous les esprits, personne n’ose risquer un pronostic dans cette voie. Les experts présents à Boende préfèrent parler, à ce stade, d’une maladie qui serait apparentée au terrible fléau qui décime des dizaines de personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée/Conakry, Nigeria, Liberia).
Tout ce que demandent les populations de la province de l’Equateur et celles du reste de la République Démocratique du Congo, c’est d’être rapidement et clairement fixées sur ce qui se passe dans le territoire de Boende, afin que chacun puisse prendre les dispositions requises pour faire face à toute éventualité. S’il s’agit réellement du virus Ebola, il serait imprudent de faire la rétention de l’information, car l’ignorance risque de tuer davantage que la connaissance du mal ».
Est Le Potentiel annonce la tournée dans les Grands Lacs du nouveau représentant de l’ONU, Saïd Djinnit. « L’objectif de cette tournée (…) est de se mettre en contact avec les différentes autorités” des pays des Grands lacs et de “rencontrer aussi les partenaires dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération dans la région», selon M. Bambara, directeur de la Division de l’information publique de la Monusco.
De son côté, Le Phare estime que « La stratégie de la prime de guerre montre ses limites »
« On croyait résoudre un tant soit peu la question des groupes armés irréguliers en procédant à la remise en liberté suivie d’une promesse de conférer des grades d’officiers supérieurs à certains de leurs chefs et d’intégrer leurs combattants dans les rangs des FARDC, sans conditions. L’expérience ne fait que montrer ses limites et les initiateurs de cette stratégie doivent se mordre les doigts et revoir leurs copies.
Au Sud Kivu et plus particulièrement dans le territoire de Shabunda, mercredi dernier, l’on a assisté à des accrochages sanglants entre des Maï Maï et les éléments des FARDC. Encore une fois, ce sont les populations civiles non armées ont payé le prix le plus lourd. Notamment des déplacements forcés, des viols massifs, des pillages, des exécutions sommaires et arbitraires, bref l’insécurité généralisée et la fuite vers la brousse où ils seront exposés aux intempéries et autres maladies épidémiques en ces temps où le monde entier vit dans la hantise de la fièvre « EBOLA » qui fait des ravages en Afrique Occidentale et semble prendre de l’ampleur.
Selon la Radio Okapi captée à Kinshasa, 30 ménages des villages de Penekusu et de Nyalukungu se sont réfugiés à plus de 40 kms dans la localité de Kama située dans la province du Maniema où ils sont hébergés chez des familles d’accueil. Dépourvus d’aide, ces 30 ménages ont dû traverser la rivière Elila qui sépare la province du Sud Kivu et celle du Maniema.
Prime de guerre
Ce sont des éléments Maï-Maï Raïa Mutomboki dirigés par le Mwami Alexandre qui ont croisé le fer avec une section des FARDC basés dans ce coin. Ils ont alors envahi ces deux villages où ils se sont livrés aux pillages, viols massifs, massacres, exécutions sommaires et arbitraires des villageois. Le Mwami Alexandre aurait conclu un accord avec les autorités administratives et politiques. Parmi ses revendications, a-t-on indiqué, outre l’intégration de ses hommes au sein des FARDC, le Mwami Alexandre devrait être élevé au rang de général. Voilà la raison de sa colère qu’il a rabattue sur des pauvres villageois.
Le Mwami Alexandre, originaire du groupement des Waligi de la tribu Rega au Sud Kivu, n’est pas le premier chef des milices à conclure un accord de ce genre. Bien avant lui, il y a eu Thomas LUBANGA, Matthieu NGUDJOLO, Germain KATANGA, Jean-Bosco NTAGANDA, Laurent NKUNDA et bien d’autres chefs des milices qui ont été nommés hauts officiers supérieurs sous prétexte que c’était le prix à payer pour la restauration de la paix dans cette patie de la République. Certains se sont retrouvés à La Haye et d’autres ont repris le chemin du maquis avant de subir le même sort.
A l’époque du régime du MPR-parti Etat, cette stratégie avait été appliquée. Malheureusement, les dirigeants convertis et intégrés dans l’armée nationale avaient fini par être impliqués à tort dans des tentatives de coups d’Etat, avant d’être éliminés à l’issue des procès bidon. D’autres n’ont même pas eu le temps de se défendre, car torturés à mort. C’est le cas des anciens éléments de l’armée sécessionniste katangaise, dont le colonel TSHIMPOLA et ses hommes, en provenance de l’Angola en 1967, et qui avaient été exécutés au lendemain de leur retour à Kinshasa pour recevoir leurs grades et être intégrés dans l’armée régulière. Preuve s’il en faut une que cette stratégie varie d’une époque à l’autre et selon la tête du client.
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© CongoForum, le vendredi 22 août 2014