Rania Belkahia : 'La diaspora veut contrôler l'usage des fonds qu'elle envoie'
il y a moins d'un an par trois jeunes diplômés, Afrimarket compte déjà
25 000 clients et dessert 15 villes dans trois pays (Bénin, Côte
d'Ivoire, Sénégal). Sa présidente, Rania Belkahia, a répondu aux
questions de "Jeune Afrique".Plutôt que de transférer de
l'argent, Afrimarket propose d'acheter directement des biens et des
services pour les proches restés aux pays. Plutôt que de transférer de
l'argent, Afrimarket propose d'acheter directement des biens et des
services pour les proches restés aux pays. Lancé il y a moins d'un an
par Rania Belkahia, Jérémy Stoss et François Sevaistre, Afrimarket
compte déjà 25 000 clients et dessert 15 villes dans trois pays (Bénin,
Côte d'Ivoire, Sénégal). Sa présidente, Rania Belkahia, a répondu aux
questions de Jeune Afrique.
Propos recueillis par Nicolas Teisserenc
Jeune Afrique : D'où vous est venue l'idée d'Afrimarket ?
Rania Belkahia :
Le marché du transfert d'argent vers l'Afrique est dominé par deux
acteurs qui se partagent 75 % du marché et prélèvent des frais très
élevés, en moyenne 12,5 %. Nous avons constaté que la majorité de ces
envois sert à financer des besoins courants et que la diaspora
souhaitait contrôler l'utilisation des fonds. Nous avons saisi une
opportunité de marché évidente.
L'essentiel est de bien comprendre la place des institutions dans le mécanisme.
Les
banques centrales sont de plus en plus ouvertes à ce genre
d'initiatives et assouplissent la réglementation, notamment en matière
de monnaies électroniques. Une évolution qui permet de laisser la place à
de nouveaux entrants, de nouveaux business models, comme le nôtre.
Comment voyez-vous l'avenir d'Afrimarket ?
Nous
avons démarré en couvrant les besoins courants, notamment la santé, la
scolarité, l'alimentation. Mais nous élargissons la gamme de nos
produits en proposant de l'électroménager, de l'immobilier, et bientôt
des services d'assurance. Nous avons toujours eu pour objectif d'innover
pour favoriser l'inclusion financière et sociale. Lancé
Facebook
il y a moins d'un an par trois jeunes diplômés, Afrimarket compte déjà
25 000 clients et dessert 15 villes dans trois pays (Bénin, Côte
d'Ivoire, Sénégal). Sa présidente, Rania Belkahia, a répondu aux
questions de "Jeune Afrique".Plutôt que de transférer de
l'argent, Afrimarket propose d'acheter directement des biens et des
services pour les proches restés aux pays. Plutôt que de transférer de
l'argent, Afrimarket propose d'acheter directement des biens et des
services pour les proches restés aux pays. Lancé il y a moins d'un an
par Rania Belkahia, Jérémy Stoss et François Sevaistre, Afrimarket
compte déjà 25 000 clients et dessert 15 villes dans trois pays (Bénin,
Côte d'Ivoire, Sénégal). Sa présidente, Rania Belkahia, a répondu aux
questions de Jeune Afrique.
Propos recueillis par Nicolas Teisserenc
Jeune Afrique : D'où vous est venue l'idée d'Afrimarket ?
Rania Belkahia :
Le marché du transfert d'argent vers l'Afrique est dominé par deux
acteurs qui se partagent 75 % du marché et prélèvent des frais très
élevés, en moyenne 12,5 %. Nous avons constaté que la majorité de ces
envois sert à financer des besoins courants et que la diaspora
souhaitait contrôler l'utilisation des fonds. Nous avons saisi une
opportunité de marché évidente.
Lire aussi:
Afrimarket veut transformer le transfert d'argent
Qui veut la peau de Western Union et de MoneyGram ?
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L'essentiel est de bien comprendre la place des institutions dans le mécanisme.
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de nouveaux entrants, de nouveaux business models, comme le nôtre.
Comment voyez-vous l'avenir d'Afrimarket ?
Nous
avons démarré en couvrant les besoins courants, notamment la santé, la
scolarité, l'alimentation. Mais nous élargissons la gamme de nos
produits en proposant de l'électroménager, de l'immobilier, et bientôt
des services d'assurance. Nous avons toujours eu pour objectif d'innover
pour favoriser l'inclusion financière et sociale.
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