Mufoncol Tshiyoyo
Le pouvoir en RD-Congo reste malheureusement au bout du fusil. Et l’heure de la confrontation souvent reportée, et je ne sais toujours pas le pourquoi, frappe de nouveau aux portillons. Moi, et ce comme l’a dit hier quelqu’un hier, "j’ose le mot [et] j’ose le dire" : la confrontation avec le Système. Car dans la logique du système, la cause de "Joseph Kabila" est déjà entendue. De gré ou de force, "Joseph Kabila", ce monstre de Frankenstein, sera maintenu au pouvoir.
La force a toujours été et demeure pour longtemps encore le mode opératoire du Système. Ce dernier ne s’entretient et ne se déploie qu’au travers d’une situation de rapport de force qu’il réussit toujours à établir entre ceux contre lequel il domine et lui-même. Hélas, la notion même de ce rapport de force dans lequel les Congolais se font embarqués semble être méconnue du congolais lui-même quand ce dernier répète après l’Occident que la constitution ne devrait être modifiée. Comme si "Joseph Kabila" serait arrivé au pouvoir par voie constitutionnelle. Mais qui a oublié l’accession au pouvoir de ce dernier à travers la théâtralisation de la mort d’un autre "Kabila" et qui lui-même atterrît à la tête de la RDC via un putsch international. Alors, c’est quoi qui serait difficile à rentrer dans l’intelligence de ceux qui, champions de la raison, se disent " démocrates" ?
Toute relation de pouvoir ou toute relation tout court fait intervenir la notion et la situation de rapport de force. Le Système y implique les Congolais dont l’ignorance est criante en la matière parce qu’ils croient et considèrent le Système- Occident comme partenaire et allié. C’est un peu comme Laurent Gbagbo qui prêche le respect de la constitution alors qu’au nom de la même constitution il se trouve à l Haye et un autre trône à la tête de la Côte d’Ivoire. Mais de quelle constitution parlerait-on aussi longtemps que le droit sans la force n’est jamais du droit mais une illusion et un crime commis par ceux qui le prêchent contre eux-mêmes. On se met toujours da la situation injuste de faire arrêter d’autres personnes, les faire envoyer à Makala sans que ceux pour qui ils sont arrêtés ne soient en mesure ou en possibilité de les protéger. C’est méchant.
Alors, désamour partout, haï et rejeté, Joseph Kabila se trouve dans les meilleures conditions souhaitées de ses maîtres. Désormais, l’homme dépend et dépendra aux goûts de leurs caprices et du bon vouloir de ceux qui sont restés s et qui ont toujours été ses parrains. Le Système préfère un monstre, un robot, un chien de garde dressé et prêt à tout, à tuer et qui se trouve là uniquement pour le servir lui et non le peuple. Le Système maintiendra sa proie, son « mercenaire » après l’avoir rendu impopulaire car la popularité dans la logique du Système reste un crime de lèse-majesté par la crainte de pouvoir s’en servir un jour contre les intérêts de son créateur. On ne pourrait jamais combattre le système sans connaitre tout de lui.
L’heure et les circonstances imposent la confrontation. Ceux qui la craignent et implorent le dialogue sont ceux qui ont toujours fait tuer le peuple sans être en mesure de le protéger, voire le défendre. Ailleurs et pour les mêmes causes, des peuples meurent mais défendus par ceux pour qui et avec lesquels ils se battent nuit et jour.
Et même si l’homme a fini un jour par capituler, je retiens ce qui suit de la lecture du livre de Nelson Mandela, « Un long chemin vers la liberté », que « Dans la vie de toute nation, il vient un moment où il ne reste que deux choix : se soumettre ou combattre. (Mandela, 1995 : 298). Ce moment a également sonné pour la RD-Congo.
Likambo ya mabele, likambo ya makila
Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo,
004745007236
La force a toujours été et demeure pour longtemps encore le mode opératoire du Système. Ce dernier ne s’entretient et ne se déploie qu’au travers d’une situation de rapport de force qu’il réussit toujours à établir entre ceux contre lequel il domine et lui-même. Hélas, la notion même de ce rapport de force dans lequel les Congolais se font embarqués semble être méconnue du congolais lui-même quand ce dernier répète après l’Occident que la constitution ne devrait être modifiée. Comme si "Joseph Kabila" serait arrivé au pouvoir par voie constitutionnelle. Mais qui a oublié l’accession au pouvoir de ce dernier à travers la théâtralisation de la mort d’un autre "Kabila" et qui lui-même atterrît à la tête de la RDC via un putsch international. Alors, c’est quoi qui serait difficile à rentrer dans l’intelligence de ceux qui, champions de la raison, se disent " démocrates" ?
Toute relation de pouvoir ou toute relation tout court fait intervenir la notion et la situation de rapport de force. Le Système y implique les Congolais dont l’ignorance est criante en la matière parce qu’ils croient et considèrent le Système- Occident comme partenaire et allié. C’est un peu comme Laurent Gbagbo qui prêche le respect de la constitution alors qu’au nom de la même constitution il se trouve à l Haye et un autre trône à la tête de la Côte d’Ivoire. Mais de quelle constitution parlerait-on aussi longtemps que le droit sans la force n’est jamais du droit mais une illusion et un crime commis par ceux qui le prêchent contre eux-mêmes. On se met toujours da la situation injuste de faire arrêter d’autres personnes, les faire envoyer à Makala sans que ceux pour qui ils sont arrêtés ne soient en mesure ou en possibilité de les protéger. C’est méchant.
Alors, désamour partout, haï et rejeté, Joseph Kabila se trouve dans les meilleures conditions souhaitées de ses maîtres. Désormais, l’homme dépend et dépendra aux goûts de leurs caprices et du bon vouloir de ceux qui sont restés s et qui ont toujours été ses parrains. Le Système préfère un monstre, un robot, un chien de garde dressé et prêt à tout, à tuer et qui se trouve là uniquement pour le servir lui et non le peuple. Le Système maintiendra sa proie, son « mercenaire » après l’avoir rendu impopulaire car la popularité dans la logique du Système reste un crime de lèse-majesté par la crainte de pouvoir s’en servir un jour contre les intérêts de son créateur. On ne pourrait jamais combattre le système sans connaitre tout de lui.
L’heure et les circonstances imposent la confrontation. Ceux qui la craignent et implorent le dialogue sont ceux qui ont toujours fait tuer le peuple sans être en mesure de le protéger, voire le défendre. Ailleurs et pour les mêmes causes, des peuples meurent mais défendus par ceux pour qui et avec lesquels ils se battent nuit et jour.
Et même si l’homme a fini un jour par capituler, je retiens ce qui suit de la lecture du livre de Nelson Mandela, « Un long chemin vers la liberté », que « Dans la vie de toute nation, il vient un moment où il ne reste que deux choix : se soumettre ou combattre. (Mandela, 1995 : 298). Ce moment a également sonné pour la RD-Congo.
Likambo ya mabele, likambo ya makila
Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo,
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