C’est la guerre des nerfs qui finit maintenant par déstabiliser l’opposition au moment où elle envisage une démonstration décisive de sa force, et pour cause : deux de ses ténors les plus en vue, Kamerhe et Fayulu, sont à couteaux tirés sans plus s’accorder sur leurs stratégies
L’opposition risque de ne pas survivre au courant des événements. L’histoire semble se répéter à la veille de grands enjeux politiques, à savoir: la révision ou non de la Constitution, le Gouvernement de cohésion nationale...
Tout est parti des rendez-vous manqués du 13 septembre dernier de la marche et du meeting programmes le même jour par l’opposition qui n’ont jamais été digérés par certains leaders. Le camp de Kamerhe accuse le groupe de Martin Fayulu (ECIDE), Christopher Mutamba (Société civile) et Elie Ngomo (UDEMO) davoir négocié et obtenu avec le gouverneur Kimbuta l’annulation de cette marche. D’où, les raisons de suspicions de flirter avec le pouvoir. La nomination de Elle Ngomo, secrétaire général de l’Udemo de Nzanga Mobutu, au Conseil économique et social a surpris le président de l’UDEMO qui a décidé de le démettre de ses fonctions dans son parti. Depuis lors, ceux qui ont eu à rencontrer le gouverneur de la ville de Kinshasa se trouvent dans le collimateur des autres membres de l’opposition. Martin Fayulu principal visé.
Le jeu de la majorité
Les adversaires du leader de l’ECIDE l’accusent de faire le jeu de la Majorité au sein de l’Opposition. Pour preuve, il lui a été rappelé qu’en marge du sommet entre les Etats-Unis et l’Afrique, Fayulu avait fait partie de la délégation des opposants qui étaient invites par le National Démocratie Institute à un dialogue avec des membres de la majorité autour de la révision ou non de la Constitution.
Le président de l’ECIDE, indécrottable sur la révision de la Constitution, a été remis dans ses petits souliers. Un député du PPRD lui a rappelé, à cette occasion, qu’il était venu prendre l’argent lui réservé pour être, par la suite, nommé directeur général de la SNEL en remplacer Kimbuta à la tête de la ville de Kinshasa.
Sans ambages, Martin a réagi violemment a Afrikarabia en Afrique du Sud où 1 participait à une conférence, en ces termes en partant du député qui l’a dénoncé à Washington : C’est une personne que j’ai rencontrée à la Conférence nationale souveraine et ce monsieur raconte sa vie. Je n’ai jamais été corrompu par qui que ce soit et je ne serai jamais corrompu !
Pour Martin Fayulu, ces accusations en public d’un membre de la majorité n’ont qu’un seul but: le discréditer en mettant son contradicteur au défi d’apporter la moindre preuve avant de renchérir que contrairement aux informations publiées dans Jeune Afrique, il n’avait « jamais été contacté par Aubin Minaku pour faire, partie du Gouvernement de cohésion nationale ».
Et de conclure avec véhémence :
Tout est parti des rendez-vous manqués du 13 septembre dernier de la marche et du meeting programmes le même jour par l’opposition qui n’ont jamais été digérés par certains leaders. Le camp de Kamerhe accuse le groupe de Martin Fayulu (ECIDE), Christopher Mutamba (Société civile) et Elie Ngomo (UDEMO) davoir négocié et obtenu avec le gouverneur Kimbuta l’annulation de cette marche. D’où, les raisons de suspicions de flirter avec le pouvoir. La nomination de Elle Ngomo, secrétaire général de l’Udemo de Nzanga Mobutu, au Conseil économique et social a surpris le président de l’UDEMO qui a décidé de le démettre de ses fonctions dans son parti. Depuis lors, ceux qui ont eu à rencontrer le gouverneur de la ville de Kinshasa se trouvent dans le collimateur des autres membres de l’opposition. Martin Fayulu principal visé.
Le jeu de la majorité
Les adversaires du leader de l’ECIDE l’accusent de faire le jeu de la Majorité au sein de l’Opposition. Pour preuve, il lui a été rappelé qu’en marge du sommet entre les Etats-Unis et l’Afrique, Fayulu avait fait partie de la délégation des opposants qui étaient invites par le National Démocratie Institute à un dialogue avec des membres de la majorité autour de la révision ou non de la Constitution.
Le président de l’ECIDE, indécrottable sur la révision de la Constitution, a été remis dans ses petits souliers. Un député du PPRD lui a rappelé, à cette occasion, qu’il était venu prendre l’argent lui réservé pour être, par la suite, nommé directeur général de la SNEL en remplacer Kimbuta à la tête de la ville de Kinshasa.
Sans ambages, Martin a réagi violemment a Afrikarabia en Afrique du Sud où 1 participait à une conférence, en ces termes en partant du député qui l’a dénoncé à Washington : C’est une personne que j’ai rencontrée à la Conférence nationale souveraine et ce monsieur raconte sa vie. Je n’ai jamais été corrompu par qui que ce soit et je ne serai jamais corrompu !
Pour Martin Fayulu, ces accusations en public d’un membre de la majorité n’ont qu’un seul but: le discréditer en mettant son contradicteur au défi d’apporter la moindre preuve avant de renchérir que contrairement aux informations publiées dans Jeune Afrique, il n’avait « jamais été contacté par Aubin Minaku pour faire, partie du Gouvernement de cohésion nationale ».
Et de conclure avec véhémence :
« Je vais être ministre de quoi au Congo ? Pour faire quoi ? Avec des voleurs et des corrupteurs ? Je vous le confirme, je ne suis pas intéressé par un poste dans ce Gouvernement ».
Fayulu se démarque de Kamerhe
En ce qui concerne es deux rendez-vous du weekend soit le vendredi et le samedi, Martin Fayulu va désormais se démarquer de l’UNC de Vital Kamerhe. Interrogé sur l’organisation d’une prochaine marche organisée par l’UDPS, l’UNC, le RCD-KML, le MPCR le samedi 27 septembre, Fayulu précise qu’il n’y participera pas. « Kamerhe tire trop la couverture à lui. On avait convenu au départ de faire nos ambitions. Sur le maintien de l’unité (apparente) entre l’UDPS et l’UNC, Martin Fayulu accuse Bruno Mavungu, le secrétaire général du parti d’être « à la botte de Kamerhe » et voudrait bien savoir » ce que pense vraiment Félix Tshisekedi de tout cela ».
C’est dire que plus rien ne sera comme avant entre Vital Kamerhe et Martin Fayulu.
M. Emma/Le Vrai Modérateur
En ce qui concerne es deux rendez-vous du weekend soit le vendredi et le samedi, Martin Fayulu va désormais se démarquer de l’UNC de Vital Kamerhe. Interrogé sur l’organisation d’une prochaine marche organisée par l’UDPS, l’UNC, le RCD-KML, le MPCR le samedi 27 septembre, Fayulu précise qu’il n’y participera pas. « Kamerhe tire trop la couverture à lui. On avait convenu au départ de faire nos ambitions. Sur le maintien de l’unité (apparente) entre l’UDPS et l’UNC, Martin Fayulu accuse Bruno Mavungu, le secrétaire général du parti d’être « à la botte de Kamerhe » et voudrait bien savoir » ce que pense vraiment Félix Tshisekedi de tout cela ».
C’est dire que plus rien ne sera comme avant entre Vital Kamerhe et Martin Fayulu.
M. Emma/Le Vrai Modérateur
Nicok