Lundi, à 20h, François Hollande présentait ses premiers vœux aux Français . Dans son allocution de 8 minutes 30, le Président a demandé aux Français "la mobilisation de tous" pour inverser "coûte que coûte" la courbe du chômage d'ici à la fin 2013 et "réussir" le redressement de la France. Le quotidien Libération nous apprend ce matin qu'il a dû se reprendre à quatre fois pour enregistrer son allocution. "Une porte qui claque malencontreusement dans le fond de la salle des fêtes de l'Elysée l'a d'abord contraint à tout reprendre au début. Avant qu'il ne bredouille sur une deuxième prise et repatouille son texte qu'il jugeait trop long après la troisième. Au final à l'écran, huit minutes pour dire sa "confiance" dans la France" expliquent nos confrères.
François Hollande, Président de la République peaufinant son texte à l'Elysée
En martelant, lors de chacune de ses interventions, ses convictions ainsi que ses réformes passées et futures, le président de la République tente d’expliquer le plus possible son action aux Français.
François Hollande l’a compris, ce qu’il a manqué au quinquennat Sarkozy, ce sont des explications. Le soir du 31 décembre, le chef de l’Etat a usé de la même tactique que lors de sa conférence de presse de novembre dernier en revenant sur les actions accomplies ces derniers mois et en rappelant ses projets pour les échéances futures. Une manière pour lui de donner une impression de continuité. « Faisant fi des critiques, notre gouvernement progresse et atteint ses objectifs », semble dire le Président.
Pacte de compétitivité, banque publique d’investissements, hausse des prélèvements… François Hollande n’a pas hésité à répéter ce que chacun peut lire et entendre tous les jours. Même si la redondance des arguments donne l’impression d’un exécutif qui cherche à se justifier, le président de la République tient sa promesse de campagne : rendre compte régulièrement de son action aux Français.
Ne pas renouveler les erreurs de Nicolas Sarkozy
Ce presque excès de pédagogie n’est pas seulement dû à un souci de transparence. François Hollande a retenu les leçons du passé et sait que son prédécesseur a régulièrement péché par manque d’explications et de clarté. Avouer les difficultés tout en soulignant les réussites, rappeler la teneur des promesses tenues en insistant sur les objectifs : telle est la stratégie d’un pouvoir en mal de considération qui sait qu’il est sans cesse attendu au tournant.
En ne cherchant pas à cacher sous le tapis les contretemps liés à la décision du Conseil constitutionnel concernant la taxation à 75% ainsi que les débats (houleux) sur la question du mariage homosexuel et du non cumul des mandats, François Hollande a joué la carte d’une honnêteté qui aura probablement ravi ses supporters et peut-être même convaincu quelques sceptiques. Un résultat somme toute correct pour un président qui n’aura jamais pu bénéficier de la moindre minute d’état de grâce et dont la cote de confiance est mise à mal.
François Hollande, Président de la République peaufinant son texte à l'Elysée
En martelant, lors de chacune de ses interventions, ses convictions ainsi que ses réformes passées et futures, le président de la République tente d’expliquer le plus possible son action aux Français.
François Hollande l’a compris, ce qu’il a manqué au quinquennat Sarkozy, ce sont des explications. Le soir du 31 décembre, le chef de l’Etat a usé de la même tactique que lors de sa conférence de presse de novembre dernier en revenant sur les actions accomplies ces derniers mois et en rappelant ses projets pour les échéances futures. Une manière pour lui de donner une impression de continuité. « Faisant fi des critiques, notre gouvernement progresse et atteint ses objectifs », semble dire le Président.
Pacte de compétitivité, banque publique d’investissements, hausse des prélèvements… François Hollande n’a pas hésité à répéter ce que chacun peut lire et entendre tous les jours. Même si la redondance des arguments donne l’impression d’un exécutif qui cherche à se justifier, le président de la République tient sa promesse de campagne : rendre compte régulièrement de son action aux Français.
Ne pas renouveler les erreurs de Nicolas Sarkozy
Ce presque excès de pédagogie n’est pas seulement dû à un souci de transparence. François Hollande a retenu les leçons du passé et sait que son prédécesseur a régulièrement péché par manque d’explications et de clarté. Avouer les difficultés tout en soulignant les réussites, rappeler la teneur des promesses tenues en insistant sur les objectifs : telle est la stratégie d’un pouvoir en mal de considération qui sait qu’il est sans cesse attendu au tournant.
En ne cherchant pas à cacher sous le tapis les contretemps liés à la décision du Conseil constitutionnel concernant la taxation à 75% ainsi que les débats (houleux) sur la question du mariage homosexuel et du non cumul des mandats, François Hollande a joué la carte d’une honnêteté qui aura probablement ravi ses supporters et peut-être même convaincu quelques sceptiques. Un résultat somme toute correct pour un président qui n’aura jamais pu bénéficier de la moindre minute d’état de grâce et dont la cote de confiance est mise à mal.
Reste à savoir si ce discours de la méthode sera suffisant et saura répondre aux attentes des Français.