
Des soldats de l'armée centrafricaine en patrouille dans la ville de Bangui.
Le président centrafricain a limogé mercredi son ministre de la défense, Francis Bozizé, qui est par ailleurs son propre fils.
Il s'est nommé à la tête de l'armée après ce limogeage.
Selon le correspondant de la BBC à Bangui, le président estime que la hiérarchie de l'armée a failli dans sa mission face à l'avancée de la rébellion et sa décision est donc une prise en main par Bozizé lui-même du plus haut commandement militaire.
En plus du ministre de la défense, le chef d'Etat-major des armées a été relevé de ses fonctions.
La décision de Bozizé intervient alors que la rébellion a annoncé la suspension de son offensive vers la capitale Bangui.
Selon un porte-parole des groupes armés, la rébellion est prête à envoyer une délégation à Libreville pour négocier avec le gouvernement centrafricain.
Ces pourparlers pourraient avoir lieu d'ici une semaine.
Le commandant de la force des pays d'Afrique centrale, le FOMAC, a avertit les rebelles de ne pas attaquer la ville de Damara, dernier verrou vers Bangui.
Des renforts de plusieurs pays d'Afrique sont arrivé a Damara.