Par RFI
L'opposant historique
Etienne
Tshisekedi, leader de l'UDPS, le 5 septembre 2011, à
KinshasaAFP
PHOTO/Junior KANNAH
Cela fait plus de deux mois que l'opposant
congolais Etienne Tshisekedi est
en convalescence à Bruxelles. Sa famille assure qu'il
va bien, mais son absence
prolongée de la scène politique alimente les spéculations
et a déclenché une
véritable bataille pour sa succession à l'intérieur
de son parti, l'UDPS. Un
parti tiraillé entre les pros et les anti-Félix
Tshisekedi, le fils de
l'opposant, accusé par certains de profiter de la
situation pour écarter de
potentiels concurrents.
La bataille n'est pas officiellement déclarée,
mais « elle est
acharnée », assure un cadre de l'UDPS. Parmi les
principaux
protagonistes, Felix Tshisekedi, accusé par détracteurs de
« séquestrer » son père à Bruxelles, et
de profiter de sa maladie pour mieux capter son héritage.
En témoigne selon eux cette tournée dans
l'intérieur du pays qu'il effectue
depuis plusieurs semaines. Une tournée aux allures de
« pré campagne
électorale », estiment certains.
« L'UDPS a besoin d'être
redynamisé », rétorque Félix
Tshisekedi. Lui assure ne pas chercher à se positionner
comme le dauphin, mais
se dit prêt à « servir les intérêts de son parti en
cas de
besoin ». Reste que ces derniers mois, plusieurs
concurrents
potentiels ont été écartés. Albert Moleka, ex-directeur
de cabinet d'Etienne
Tshisekedi. Et également Claude Kiringa, le représentant
de l'UDPS au Canada,
accusé par Félix Tshisekedi d'avoir fait fuiter un
rapport interne dans la
presse. Un rapport qui préconisait justement
l'organisation d'un congrès
anticipé au sein du parti pour préparer la
succession.
Claude Kiringa conteste son éviction et accuse Félix
d'usurper les pouvoirs
de son père. « Personne ne peut usurper les pouvoirs
du
président », s'insurge Claude Kiringa. Plusieurs
représentants de
l'UDPS à l'étranger ont prévu de se réunir dans
les semaines qui viennent pour
organiser leur riposte. « Quand on va en guerre, il
faut bien mesurer
ses forces », prévient l'un d'entre
eux.
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continents
L'opposant historique
Etienne
Tshisekedi, leader de l'UDPS, le 5 septembre 2011, à
KinshasaAFP
PHOTO/Junior KANNAH
Cela fait plus de deux mois que l'opposant
congolais Etienne Tshisekedi est
en convalescence à Bruxelles. Sa famille assure qu'il
va bien, mais son absence
prolongée de la scène politique alimente les spéculations
et a déclenché une
véritable bataille pour sa succession à l'intérieur
de son parti, l'UDPS. Un
parti tiraillé entre les pros et les anti-Félix
Tshisekedi, le fils de
l'opposant, accusé par certains de profiter de la
situation pour écarter de
potentiels concurrents.
La bataille n'est pas officiellement déclarée,
mais « elle est
acharnée », assure un cadre de l'UDPS. Parmi les
principaux
protagonistes, Felix Tshisekedi, accusé par détracteurs de
« séquestrer » son père à Bruxelles, et
de profiter de sa maladie pour mieux capter son héritage.
En témoigne selon eux cette tournée dans
l'intérieur du pays qu'il effectue
depuis plusieurs semaines. Une tournée aux allures de
« pré campagne
électorale », estiment certains.
« L'UDPS a besoin d'être
redynamisé », rétorque Félix
Tshisekedi. Lui assure ne pas chercher à se positionner
comme le dauphin, mais
se dit prêt à « servir les intérêts de son parti en
cas de
besoin ». Reste que ces derniers mois, plusieurs
concurrents
potentiels ont été écartés. Albert Moleka, ex-directeur
de cabinet d'Etienne
Tshisekedi. Et également Claude Kiringa, le représentant
de l'UDPS au Canada,
accusé par Félix Tshisekedi d'avoir fait fuiter un
rapport interne dans la
presse. Un rapport qui préconisait justement
l'organisation d'un congrès
anticipé au sein du parti pour préparer la
succession.
Claude Kiringa conteste son éviction et accuse Félix
d'usurper les pouvoirs
de son père. « Personne ne peut usurper les pouvoirs
du
président », s'insurge Claude Kiringa. Plusieurs
représentants de
l'UDPS à l'étranger ont prévu de se réunir dans
les semaines qui viennent pour
organiser leur riposte. « Quand on va en guerre, il
faut bien mesurer
ses forces », prévient l'un d'entre
eux.
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