Massacre à Beni
Les auteurs de ces crimes ne doivent plus rester impunis. Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles; le temps n’aura jamais de prise sur eux! Vous aussi les collabos de tous bords (congolais de mes deux), ouvrez bien vos oreilles, vous avez des squelettes dans vos placards! Mokolo ya Masiya, ba kala te!
Lisez bien les lignes ci-dessous. Vos collègues collabos ont eu chaud dans cet endroit du monde comme ailleurs! Prenez les chiffres ci-dessous comme une sorte de prémonition. Le jour de MASIYA est proche. Le jour où les vrais fils du Congo établiront leurs listes, des vraies statistiques en ce qui concerne l’épuration et la répression légale des collaborateurs de la Kanambie. Même vous les chantres sur le net, certains imposteurs, certains cachés sous des pseudos symphoniques. Tenez :
- Entre septembre 1944 et la fin de l'année 1949, 405.067 inculpations ont été ordonnées pour des actes de collaboration.
- 288.101 de ces dossiers (soit 71 %) ont été classés sans suite.
- 59.712 (15 %) ont débouché sur un non-lieu.
- 57.254 (14 %) ont donné lieu à des poursuites pénales.
- 53.005 Belges seront finalement condamnés pour faits de collaboration avec l'occupant allemand.
- L'emprisonnement à perpétuité a été prononcé contre 2.340 personnes.
- 2.940 condamnations à mort seront prononcées. La majorité des condamnés à la peine capitale seront finalement graciées.
- 242 collaborateurs ont été exécutés. Parmi eux, il y a Victor Matthijs et José Streel, le chef officiel de Rex durant l'occupation nazie et l'idéologue du mouvement rexiste.
- 43.093 Belges ont perdu leurs droits civiques et politiques dans le cadre de l'épuration.
- Plusieurs milliers d'ex-collaborateurs s'enfuiront, souvent avec leur famille et la complicité de réseaux nazis et des services secrets occidentaux, à l'étranger : en Allemagne, en France, en Espagne, en Afrique du sud, en Amérique latine...
- Parmi les 2.895 condamnations à mort et les 2.340 condamnations à la perpétuité, respectivement 1.693 et 501furent prononcées par contumace.
Sources :
- «La répression des collaborations 1942-1952 – Un passé toujours présent», s.d. De Luc Huyse et Steven Dhondt, éditions du CRISP, Bruxelles, 1993 (traduit du néerlandais, 1991), 345 p.
- «Collaboration, répression – Un passé qui résiste», s.d. De José Gotovitch et Chantal Kesteloot, éditions Labor, Bruxelles, 2002, 236 p.
- «Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique», s.d. De Paul Aron et José Gotovitch, éditions André Versaille, Bruxelles, 2008, 527 p.
- «Collaboration, répression – Un passé qui résiste», s.d. De José Gotovitch et Chantal Kesteloot, éditions Labor, Bruxelles, 2002, 236 p.
- «Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique», s.d. De Paul Aron et José Gotovitch, éditions André Versaille, Bruxelles, 2008, 527 p.
Benoit Mununu
Montréal Cnd