ASADHO
B.P.16737
KINSHASA 1
R.D. Congo
Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme
African Association for the Defense of Human Rights
« L’ASADHO condamne la décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL prise par le Gouvernement congolais »
L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, est préoccupée par la décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme établi à Kinshasa par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo(MONUSCO) et le Haut- Commissariat aux Droits de l’homme des Nations-Unies.
La décision du Gouvernement Congolais est une réaction à la publication, le 15 octobre 2014, du rapport du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui met en exergue les graves violations des droits de l’Homme, les exactions sommaires et extrajudiciaires commises par certains éléments de la Police Nationale Congolaise lors de « L’opération LIKOFI » intervenue entre 15 novembre 2013 et le 15 février 2014.
Le rapport indique que certains éléments de la Police Nationale Congolaise se sont rendus coupables des atteintes aux droits de l’Homme (la vie, l’intégrité physique…) reconnus aux particuliers par les normes nationales et internationales relatives aux droits de l’Homme.
L’ASADHO est surprise par la réaction du Gouvernent congolais d’autant plus qu’elle-même(ASADHO) avait déjà dénoncé les exactions sommaires et extrajudiciaires commises par certains Policiers Congolais impliqués dans l’Opération LIKOFI.
A l’époque, l’ASADHO avait déjà demandé à l’Auditeur Général des FARDC d’ouvrir une enquête judiciaire pour identifier, arrêter et traduire devant la justice tous les éléments de la Police Nationale impliqués dans les exécutions et extrajudiciaires commises dans l’opération LIKOFI. Mais rien n’a été fait.
L’ASADHO déplore l’impunité et l’indifférente dont les autorités congolaises ont fait preuve dans ce dossier.
Le rapport du Bureau des Droits de l’Homme de la MONUSCO vient seulement appuyer certains faits qui avaient déjà été dénoncés par les organisations des droits de l’Homme de la RDCongo.
Le Gouvernement de la R.D.Congo aurait du répondre au rapport en produisant des preuves contraires au lieu de s’en prendre à la personne de Monsieur Scott Campbell.
D’où la surprise et la condamnation exprimées par l’ASADHO face à la décision d’expulsion de Monsieur Campbell prise par le Gouvernement Congolais, car elle est de nature à protéger et à encourager les policiers qui se sont rendus coupables des graves violations des droits de l’Homme dans le cadre de l’opération LIKOFI.
Face à ce qui précède, l’ASADHO recommande :
Au Gouvernement Congolais de :
- Revenir sur sa décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL ;
- Diligenter, en collaboration avec la MONUSCO et les organisations des Droits de l’Homme, une enquête devant documenter tous les cas de violations des droits de l’Homme survenus lors de l’opération LIKOFI, d’identifier les victimes, et de traduire les auteurs devant la justice.
Fait à Kinshasa, le 20 octobre 2014.
ASADHO
Pour toute information, contactez :
Maître Jean Claude KATENDE : Président National
Téléphone : + 243 81 17 29 908.
Maître Dora ZAKI ; Vice Présidente Nationale.
Téléphone : 00243 99 40 61 31
B.P.16737
KINSHASA 1
R.D. Congo
Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme
African Association for the Defense of Human Rights
« L’ASADHO condamne la décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL prise par le Gouvernement congolais »
L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, est préoccupée par la décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme établi à Kinshasa par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo(MONUSCO) et le Haut- Commissariat aux Droits de l’homme des Nations-Unies.
La décision du Gouvernement Congolais est une réaction à la publication, le 15 octobre 2014, du rapport du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui met en exergue les graves violations des droits de l’Homme, les exactions sommaires et extrajudiciaires commises par certains éléments de la Police Nationale Congolaise lors de « L’opération LIKOFI » intervenue entre 15 novembre 2013 et le 15 février 2014.
Le rapport indique que certains éléments de la Police Nationale Congolaise se sont rendus coupables des atteintes aux droits de l’Homme (la vie, l’intégrité physique…) reconnus aux particuliers par les normes nationales et internationales relatives aux droits de l’Homme.
L’ASADHO est surprise par la réaction du Gouvernent congolais d’autant plus qu’elle-même(ASADHO) avait déjà dénoncé les exactions sommaires et extrajudiciaires commises par certains Policiers Congolais impliqués dans l’Opération LIKOFI.
A l’époque, l’ASADHO avait déjà demandé à l’Auditeur Général des FARDC d’ouvrir une enquête judiciaire pour identifier, arrêter et traduire devant la justice tous les éléments de la Police Nationale impliqués dans les exécutions et extrajudiciaires commises dans l’opération LIKOFI. Mais rien n’a été fait.
L’ASADHO déplore l’impunité et l’indifférente dont les autorités congolaises ont fait preuve dans ce dossier.
Le rapport du Bureau des Droits de l’Homme de la MONUSCO vient seulement appuyer certains faits qui avaient déjà été dénoncés par les organisations des droits de l’Homme de la RDCongo.
Le Gouvernement de la R.D.Congo aurait du répondre au rapport en produisant des preuves contraires au lieu de s’en prendre à la personne de Monsieur Scott Campbell.
D’où la surprise et la condamnation exprimées par l’ASADHO face à la décision d’expulsion de Monsieur Campbell prise par le Gouvernement Congolais, car elle est de nature à protéger et à encourager les policiers qui se sont rendus coupables des graves violations des droits de l’Homme dans le cadre de l’opération LIKOFI.
Face à ce qui précède, l’ASADHO recommande :
Au Gouvernement Congolais de :
- Revenir sur sa décision d’expulsion de Monsieur Scott CAMPBELL ;
- Diligenter, en collaboration avec la MONUSCO et les organisations des Droits de l’Homme, une enquête devant documenter tous les cas de violations des droits de l’Homme survenus lors de l’opération LIKOFI, d’identifier les victimes, et de traduire les auteurs devant la justice.
Fait à Kinshasa, le 20 octobre 2014.
ASADHO
Pour toute information, contactez :
Maître Jean Claude KATENDE : Président National
Téléphone : + 243 81 17 29 908.
Maître Dora ZAKI ; Vice Présidente Nationale.
Téléphone : 00243 99 40 61 31