10/11/14/REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
Trois sujets majeurs intéressent l’actualité congolaise ce lundi 10 novembre. L’appel à la compassion d’Azarias Ruberwa et l’interpellation de deux ministres à l’Assemblée nationale, le ministre délégué aux Finances Patrice Kitebi et son collègue Rémy Musungayi des Petites et moyennes entreprises, et les rétrospectives de l’actualité de la semaine écoulée tels la 34ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones, AIMF organisée à Kinshasa et les événements de Ouagadougou
Ruberwa et la « compassion »
La Prospérité titre à la Une : « RDC : Azarias Ruberwa exhorte les Congolais à la compassion » !
A partir d’un Petit Déjeuner de Prière organisé samedi 8 novembre au Grand Hôtel Kinshasa, Azarias Ruberwa a choisi l’occasion que lui a offerte le 10ème anniversaire du petit déjeuner de prière pour signer son retour au-devant de la scène politique congolaise. Tactique et habile, Azarias Ruverwa n’a pas fait les choses à moitié, note le quotidien.
« Azarias Ruberwa Manywa, Avocat de son état et Leader du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, s’interroge à haute voix si lors de l’élaboration et le vote du Budget 2015, le peuple a été pris en compte. Réponse, il y a des orphelins et des veuves, des affamés, des estropiés, des prisonniers et des malades, des personnes sans vêtements et des étrangers qui crient au secours. Tout cela, pendant que les autres sont préoccupés par le débat sur la révision ou non de la Constitution », écrit La Prospérité.
Gouvernement
Le feuilleton de l’examen plusieurs fois reporté à l’Assemblée nationale de la motion de défiance lancée contre les ministres Kitebi et Musungayi va peut-être connaître son dénouement ce lundi.
Forum des As annonce à la Une : « Conseil des ministres ce lundi matin ».
Selon des sources qualifiées, les ministres se retrouvent, sauf changement de dernière minute, ce lundi matin 10 novembre à 8 heures pour un conseil extraordinaire en vue d’examiner des textes législatifs. Annoncée depuis vendredi soir, cette nouvelle a fait l’objet de moult interprétations dans la ville haute. Le contexte s’y prêtant bien. Car à chaque conseil des ministres, les Congolais croient que c’est le dernier. Et deux des ministres pourraient être absents de cette réunion de l’équipe Matata. Il s’agit de Rémy Musungayi et Patrice Kitebi respectivement ministre de l’Industrie et des Finances. Ils sont attendus à l’Assemblée nationale. Forum des As, pour sa part, titre sur l’enjeu: « Attendus à l’Assemblée nationale, deux ministres du Gouvernement, à savoir : Rémy Musungayo et Patrice Kitebi pourraient être absents de cette réunion de l’équipe Matata ».
Au sujet de l’interpellation de ces deux ministres, La Prospérité note que «l’heure de vérité a sonné !»
Au sujet de l’interpellation de ces deux ministres, La Prospérité note que «l’heure de vérité a sonné !»
Le journal écrit : « Patrice Kitebi a des explications à fournir au député UDPS Samy Badibanga sur l’utilisation de 207 millions de Francs congolais destinés à l’opposition parlementaire, mais affectés à autre chose. Rémy Musungay, pour sa part, devrait s’expliquer sur la gestion du projet de la Cimenterie de Kisangani. Même la date du 10 novembre risque d’être dépassée, sans autre forme de procès. Aux dernières nouvelles, la Majoritéprésidentielle garde entière sa confiance en Kitebi et Musungay. Le principe, c’est de ne jamais céder à la pression de l’opposition ».
L’Avenir annonce en sa manchette, « Kitebi et Musungayi aujourd’hui devant les députés nationaux. La majorité parlementaire à l’épreuve ».
Ce journal explique que : « Patrice Kitebi et Rémy Musungayi sont aujourd’hui devant les élus du peuple dans le cadre d’une motion de défiance. Celle-ci intervient pendant que l’article 146 de la Constitution, dans son alinéa 3 stipule que « le débat et le vote ne peuvent avoir lieu que quarante huit heures après le dépôt de la motion »
« C’est ici, poursuit l’article, que la Majorité parlementaire doit faire bloc derrière deux de ses membres d’autant plus que c’est elle qui a la clé de la survie ou de la disparition politique de ses ministres. Car, laisser tomber ces ministres, c’est désavouer l’action du gouvernement que dirige le Premier ministre Matata Ponyo »
Il va donc se jouer à la Représentation nationale une partie de poker remettant en cause l’équipe Matata qui jouit d’une prolongation que le camp de l’opposition n’a jamais bénie,. Bien au contraire, puisque le remaniement de cet exécutif a du reste été promis JKK depuis les concertations nationale organisées il y a plus d’une année.
AIMF
Ce journal explique que : « Patrice Kitebi et Rémy Musungayi sont aujourd’hui devant les élus du peuple dans le cadre d’une motion de défiance. Celle-ci intervient pendant que l’article 146 de la Constitution, dans son alinéa 3 stipule que « le débat et le vote ne peuvent avoir lieu que quarante huit heures après le dépôt de la motion »
« C’est ici, poursuit l’article, que la Majorité parlementaire doit faire bloc derrière deux de ses membres d’autant plus que c’est elle qui a la clé de la survie ou de la disparition politique de ses ministres. Car, laisser tomber ces ministres, c’est désavouer l’action du gouvernement que dirige le Premier ministre Matata Ponyo »
Il va donc se jouer à la Représentation nationale une partie de poker remettant en cause l’équipe Matata qui jouit d’une prolongation que le camp de l’opposition n’a jamais bénie,. Bien au contraire, puisque le remaniement de cet exécutif a du reste été promis JKK depuis les concertations nationale organisées il y a plus d’une année.
AIMF
Le Potentiel titre en manchette: « 34ème Assemblée générale de l’AIMF : Kinshasa a convaincu »
Il signale dans son commentaire que : « La 34ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones organisée du 2 au 6 novembre 2014 à Kinshasa a été une occasion pour la RDC de réconforter sa place au sein de l’espace francophone. Le gouverneur de la ville André Kimbuta s’est parfaitement intégré dans la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange », se réjouit Le Potentiel.
Il signale dans son commentaire que : « La 34ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones organisée du 2 au 6 novembre 2014 à Kinshasa a été une occasion pour la RDC de réconforter sa place au sein de l’espace francophone. Le gouverneur de la ville André Kimbuta s’est parfaitement intégré dans la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange », se réjouit Le Potentiel.
Le Phare a également consacré sa manchette à ce sujet en annonçant toujours en gros titre de première page de l’édition que : « 34ème Assemblée de l’AIMF. A. Kimbuta : « C’est le pari de l’audace »
Le Phare qui publie in extenso le discours d’André Kimbuta à ces assises estime que pour avoir réussi à réunir plus de 400 personnes à Kinshasa, le gouverneur de la ville de Kinshasa a remporté “le pari de l’audace”.
« Le Gouverneur André Kimbuta est un homme heureux. Il vient de réunir à Kinshasa près de 400 personnes (Membres du Bureau, Délégués destravaux, Membres de l’Association Nationale des Villes et Communes de la République Democratique du Congo, Invités particuliers etc...) dansle cadre de la 34 eme Assemblée générale de l’Association Internationale des Maires Francophones «AIMF» en sigle dont la tenue a eu lieu du 3 au 7 novembre 2014 au Grand Hôtel Kinshasa Pullman. En marge de ces travaux qui ont connu la participation des ressortissants de 54 pays du monde francophone de tous les continents (dont les lointains Vietnamiens venus de la Ville de Hué!), s’est tenue la 78ème réunion du Bureau de l’Aimf à l’issue de laquelle André Kimbuta a été élu Vice Président. Avant la clôture officielle des travaux à la Cité de l’Union Africaine, le tout nouveau Vice-Président a conduit Anne Hidalgo (Maire de la Ville de Paris et Présidente de l’Aimf ) et Khaliffa Sall (Maire de la Ville et Secrétaire Général de l’Aimf) ainsi que le Représentant Personnel du Président Abdou Diouf (Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie) auprès de Son Excellence Monsieur le Président de la Républiquepour une audience solennelle.
Accord-cadre d’Addis-Abeba
Dans la série des sujets politiques qui retiennent l’attention, les journaux épinglent également une réunion d’évaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, rendez-vous malheureusement manqué du fait de l’absence du M.23 qui y était pourtant très attendu. Le journal Forum des As annonce ce raté par son article titré : « L’ex-M23 snobe la séance d’évaluation à Kinshasa ». Le sous-titre de ce texte indique que : « Même sur la lune, cette réunion aura lieu. Pourvu que, souligne le journal, les ex-rebelles soient là pour en débattre », a prévenu François Mwamba devant les envoyés spéciaux dans les Grands Lacs »
Un deuxième article que Forum des As consacre à ce rendez-vous raté est intitulé : « Réunion d’évaluation de l’Accord de Nairobi à Kinshasa. L’ex-M23 pose de nouvelles conditions ». Et en sous-titre, le journal révèle que :’Bertrand Bisimba soutient que Kinshasa ne joue pas franc jeu ».
La Manchette s’est contenté d’annoncer toujours sur le raté de la réunion d’évaluation ce qu’il considère suivant le titre de présentation de ce texte ‘Une réunion de suivi de l’acord de Nairobi sans le M23 ». Il scrutera par contre l’horizon électoral pour annoncer à la une de son édition qu’il peut intervenir un « Probable glissement su calendrier électoral »
Un deuxième article que Forum des As consacre à ce rendez-vous raté est intitulé : « Réunion d’évaluation de l’Accord de Nairobi à Kinshasa. L’ex-M23 pose de nouvelles conditions ». Et en sous-titre, le journal révèle que :’Bertrand Bisimba soutient que Kinshasa ne joue pas franc jeu ».
La Manchette s’est contenté d’annoncer toujours sur le raté de la réunion d’évaluation ce qu’il considère suivant le titre de présentation de ce texte ‘Une réunion de suivi de l’acord de Nairobi sans le M23 ». Il scrutera par contre l’horizon électoral pour annoncer à la une de son édition qu’il peut intervenir un « Probable glissement su calendrier électoral »
Le Phare titre « M23 : rendez-vous manqué à Kinshasa ! » et commente :
« Une année après leur signature à Nairobi(Kenya), les déclarations de reddition ou accords de paix (c’est selon) ayant mis fin à la rébellion du Mouvement de 23 mars(M23) ont été évaluées à Kinshasa, capitale de la RD Congo, le vendredi 7 novembre 2014au siège duMécanisme national de suivi des accords de paix signés par la RDC(MNS). De nombreux acteurs impliqués dans la résolution de cette crise(les envoyés spéciaux de l’Onu, de l’Union africaine, des Etats-Unis, de la CIRGL, les diplomates, etc.) ont pris part à cette grande réunion, à l’exception de l’ex rébellion du M23. Son représentant, René Abandi, vivement attendu, n’a pas fait le déplacement de Kinshasa.
«A notre connaissance, on nous a dit qu’il n’y a pas d’argent pour voyager, comment cela fera-t-il en termes de prise en charge ? Nous avons répondu que le gouvernement de la RDC se portait garant de ce point de vue là… », a tenté d’expliquer François Muamba,
coordonnateur national du MNS.
Puis d’ajouter que l’ex-rébellion a posé des problèmes desécurité, nonobstant le fait qu’elle se promène allégrement à Goma, y compris René Abandi avec qui François Muamba était personnellement en mai dernier dans la même ville, chef-lieu du Nord-Kivu. « Bon, nous apprenons que pour venir à Kinshasa, il y aurait des problèmes desécurité ! Là aussi, nous, gouvernement, ne sommes pas seuls à donnerdes garanties, mais il y a aussi les Nations-Unies, à travers la Monusco. Pour ce qui est du transport, la même Monusco a mis à disposition un avion. Donc, nous considérons que s’ils continuent à réitérer les mêmes demandes ou remarques, ce qu’il y a quelque chose d’autre qui nécessite effectivement que les envoyés spéciaux examinent avant de pouvoir concrétiser la prochaine réunion à laquelle tout le monde souhaite que ces gens-là puissent participer. Et nous avons dit Oui, nous irons partout, y compris sur la lune, s’il faut lever les équivoques. Mais la réunion c’est bien entendu ici à Kinshasa en décembre… », a déclaré le numéro 1 du MNS.
Toutefois, François Muamba a regretté cet énième rendez-vous manqué en faisant noter que la stabilité, la quiétude devraient être un agenda commun pour ceux qui se disent Congolais. « Nonobstant cette situation, le gouvernement de la RDC a mis à la disposition des envoyés spéciaux sa feuille de route indiquant clairement le 31 décembre, comme la date limite définitive des tractations avec l’ex-rébellion du M23 », a dévoilé François Muamba, appuyant que ce rendez-vous de Kinshasa est la démonstration que le gouvernement congolais fait ce qu’il promet.
Accusée de faire des yeux doux au M23, la communauté internationale, par l’entremise de Said Djinnit, envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu dans la région des Grands Lacs, a lui aussi regretté l’absence du M23, mais a garanti que des efforts sont faits par les uns et les autres (CIRGL, Monusco, Etats-Unis, etc.), pour l’amener à la prochaine réunion. «…Nous sommes déterminés à créer des conditions pour une prochaine réunion formelle du Mécanisme ici à Kinshasa, mais entre-temps, il y aura des consultations avec l’implication de la présidence de la CIRGL (l’Angolais Edouard Dos Santos),et nous sommes confiants que nous allons reprendre le processus de mise en œuvre », a-t-il indiqué.
Jugeant utile la réunion tenue, malgré l’absence du M23, le délégué de Ban ki-Moon a dévoilé que les participants ont fait le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des déclarations de Nairobi et ont reçu des informations utiles de la part des autorités de la RDC. Cependant, il s’est refusé à évaluer en termes de pourcentage ce qui est déjà fait dans ce processus, arguant qu’il n’a pas d’éléments chiffrés, mais reconnait que des progrès importants ont été réalisés.
Pour sa part, l’Américain Russ Feingold a également reconnu les efforts de Kinshasa dans ce processus et qui continue d’en faire davantage. « Nous, les Etats-Unis, ferrons tout ce qui est possible pour que les représentants de l’ancien M23 participent aux prochaines réunions. En ce moment, le M23 ne déstabilise pas la région car ils sont désarmés et font partie de ce processus qui amènera à une paix vraiment durable. Nous souhaitons que ceci reste ainsi et comptons sur la bonne foi du gouvernement congolais, du M23 et de la Communauté
internationale pour aboutir réellement à une paix durable. Tous les pays de la région, y compris le Rwanda et l’Ouganda, se sont montrés engagés par rapport à ce processus de déclaration de Nairobi… », a dit l’Américain «
« Une année après leur signature à Nairobi(Kenya), les déclarations de reddition ou accords de paix (c’est selon) ayant mis fin à la rébellion du Mouvement de 23 mars(M23) ont été évaluées à Kinshasa, capitale de la RD Congo, le vendredi 7 novembre 2014au siège duMécanisme national de suivi des accords de paix signés par la RDC(MNS). De nombreux acteurs impliqués dans la résolution de cette crise(les envoyés spéciaux de l’Onu, de l’Union africaine, des Etats-Unis, de la CIRGL, les diplomates, etc.) ont pris part à cette grande réunion, à l’exception de l’ex rébellion du M23. Son représentant, René Abandi, vivement attendu, n’a pas fait le déplacement de Kinshasa.
«A notre connaissance, on nous a dit qu’il n’y a pas d’argent pour voyager, comment cela fera-t-il en termes de prise en charge ? Nous avons répondu que le gouvernement de la RDC se portait garant de ce point de vue là… », a tenté d’expliquer François Muamba,
coordonnateur national du MNS.
Puis d’ajouter que l’ex-rébellion a posé des problèmes desécurité, nonobstant le fait qu’elle se promène allégrement à Goma, y compris René Abandi avec qui François Muamba était personnellement en mai dernier dans la même ville, chef-lieu du Nord-Kivu. « Bon, nous apprenons que pour venir à Kinshasa, il y aurait des problèmes desécurité ! Là aussi, nous, gouvernement, ne sommes pas seuls à donnerdes garanties, mais il y a aussi les Nations-Unies, à travers la Monusco. Pour ce qui est du transport, la même Monusco a mis à disposition un avion. Donc, nous considérons que s’ils continuent à réitérer les mêmes demandes ou remarques, ce qu’il y a quelque chose d’autre qui nécessite effectivement que les envoyés spéciaux examinent avant de pouvoir concrétiser la prochaine réunion à laquelle tout le monde souhaite que ces gens-là puissent participer. Et nous avons dit Oui, nous irons partout, y compris sur la lune, s’il faut lever les équivoques. Mais la réunion c’est bien entendu ici à Kinshasa en décembre… », a déclaré le numéro 1 du MNS.
Toutefois, François Muamba a regretté cet énième rendez-vous manqué en faisant noter que la stabilité, la quiétude devraient être un agenda commun pour ceux qui se disent Congolais. « Nonobstant cette situation, le gouvernement de la RDC a mis à la disposition des envoyés spéciaux sa feuille de route indiquant clairement le 31 décembre, comme la date limite définitive des tractations avec l’ex-rébellion du M23 », a dévoilé François Muamba, appuyant que ce rendez-vous de Kinshasa est la démonstration que le gouvernement congolais fait ce qu’il promet.
Accusée de faire des yeux doux au M23, la communauté internationale, par l’entremise de Said Djinnit, envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu dans la région des Grands Lacs, a lui aussi regretté l’absence du M23, mais a garanti que des efforts sont faits par les uns et les autres (CIRGL, Monusco, Etats-Unis, etc.), pour l’amener à la prochaine réunion. «…Nous sommes déterminés à créer des conditions pour une prochaine réunion formelle du Mécanisme ici à Kinshasa, mais entre-temps, il y aura des consultations avec l’implication de la présidence de la CIRGL (l’Angolais Edouard Dos Santos),et nous sommes confiants que nous allons reprendre le processus de mise en œuvre », a-t-il indiqué.
Jugeant utile la réunion tenue, malgré l’absence du M23, le délégué de Ban ki-Moon a dévoilé que les participants ont fait le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des déclarations de Nairobi et ont reçu des informations utiles de la part des autorités de la RDC. Cependant, il s’est refusé à évaluer en termes de pourcentage ce qui est déjà fait dans ce processus, arguant qu’il n’a pas d’éléments chiffrés, mais reconnait que des progrès importants ont été réalisés.
Pour sa part, l’Américain Russ Feingold a également reconnu les efforts de Kinshasa dans ce processus et qui continue d’en faire davantage. « Nous, les Etats-Unis, ferrons tout ce qui est possible pour que les représentants de l’ancien M23 participent aux prochaines réunions. En ce moment, le M23 ne déstabilise pas la région car ils sont désarmés et font partie de ce processus qui amènera à une paix vraiment durable. Nous souhaitons que ceci reste ainsi et comptons sur la bonne foi du gouvernement congolais, du M23 et de la Communauté
internationale pour aboutir réellement à une paix durable. Tous les pays de la région, y compris le Rwanda et l’Ouganda, se sont montrés engagés par rapport à ce processus de déclaration de Nairobi… », a dit l’Américain «
Burkina Faso
C’est dans Congo Nouveau que sont mentionnées les réactions du camp de l’opposition face à cette inconnue du processus électoral qui a déjà fait du grabuges sous le ciel du Burkina Faso entre autres.
Il relate en effet des réactions des deux ténors de ce camp de l’opposition. Un premier texte annonce en titre :« Processus électoral : Maetrin Fayulu (déclare) : « Kabila doit dire qu’il ne sera pas candidat en 2016 », tandis que dans le deuxième, c’est le leader du part UNC qui monte au créneau avec le titre suivant : « Vital Kamerhe appelle la Majorité présidentielle à éviter le Burkina Faso »
(En effet,JKK n’a toujours pas fait savoir s’il va tenter d’obtenir une révision de la Constitution lui permettant de briguer un 3° mandat. La méfiance est d’autant plus grande à ce sujet qu’il s’est fait attribuer son 2° mandat dans des conditions louches.Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! NdlR)
Il relate en effet des réactions des deux ténors de ce camp de l’opposition. Un premier texte annonce en titre :« Processus électoral : Maetrin Fayulu (déclare) : « Kabila doit dire qu’il ne sera pas candidat en 2016 », tandis que dans le deuxième, c’est le leader du part UNC qui monte au créneau avec le titre suivant : « Vital Kamerhe appelle la Majorité présidentielle à éviter le Burkina Faso »
(En effet,JKK n’a toujours pas fait savoir s’il va tenter d’obtenir une révision de la Constitution lui permettant de briguer un 3° mandat. La méfiance est d’autant plus grande à ce sujet qu’il s’est fait attribuer son 2° mandat dans des conditions louches.Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! NdlR)
Sur ce sujet on peut épingler encore le titre de L’Avenir et qui annonce : « Théodore Mugalu : « Ce qui se passe au Burkina Faso est une distraction ». A l’intérieur de cet article, le journal écrit que : « La comparaison n’est pas raison, dit-on.
Le chef de la Mison civile du Chef de l’Etat, l’ambassadeur Théodore Maluu qui s’exprimait le vendredi dernier sur le fameux Testament de Malula, estime que c’est une divagation pour les Congolais de se focaliser sur ce qui se passe au Burkina Faso au point de comparer les deux pays ». On ne peut mieux tirer un trait sur ce que l’opinion au pays considère comme leçon à retenir de la situation de brusque changement intervenu dernièrement au Burkina Faso.
Le chef de la Mison civile du Chef de l’Etat, l’ambassadeur Théodore Maluu qui s’exprimait le vendredi dernier sur le fameux Testament de Malula, estime que c’est une divagation pour les Congolais de se focaliser sur ce qui se passe au Burkina Faso au point de comparer les deux pays ». On ne peut mieux tirer un trait sur ce que l’opinion au pays considère comme leçon à retenir de la situation de brusque changement intervenu dernièrement au Burkina Faso.
Economie
L’ Agence Ecofin annonce que « Vodacom veut couvrir les zones rurales du Kasai en réseau télécom ! »
L’opérateur de téléphonie mobile Vodacom Congo a rencontré les différentes autorités des communautés rurales du grand Kasai pour le lancement de son projet de couverture en réseau télécom. Ces dernières, en plus d’avoir donné leur accord à la société télécom, ont mis gratuitement des terrains à sa disposition pour l’érection des tours télécoms, la construction des stations de base et des entrepôts pour abriter le matériel de construction.À travers son projet national de couverture des zones rurales en réseau télécom, Roliane Yulu, la directrice des relations presse de Vodacom, explique que l’entreprise voudrait sortir les populations de cette vaste région du pays de l’enclavement. Grâce aux télécommunications, elles pourront dès lors savoir ce qui se passe dans le pays, faire valoir leurs droits. Vodacom envisage de déployer la 3G dans la région, pour des communications de grande qualité. Aux mains de groupes armées depuis plusieurs années, la région du Kasai n’a pas pu se développer comme les autres. Les populations y souffrent encore du manque d’électricité, d’eau potable, de soins de santé de qualité, etc. Vodacom, en lançant des services de télécommunications, veut déjà leur fournir un moyen pour qu’elles ne se sentent plus exclues et restent en contact avec la famille, les amis ou les autorités. Elles pourront ainsi communiquer sur leur situation et inciter au développement.
La même agence ; ainsi que Radio Okapi, nous font savoir que « la saisie répétée de ses navires par la marine angolaise, pousse Bosa à plier bagage ».
La pêcherie chinoise Bosa menace d’interrompre ses activités en République démocratique du Congo en raison de ce qu’elle dénonce comme de la «piraterie organisée» de la part de la marine angolaise qui aurait encore arraisonnée deux de ses navires dans les eaux congolaises. Les bateaux qui ont été saisis par les autorités angolaises sont accusés d’exercer illégalement leurs activités dans les eaux angolaises. Une assertion catégoriquement démenties par Bosa qui dit détenir des données qui prouvent le contraire. La société en a d’ailleurs appelé à Kinshasa dont elle dénonce l’inertie face à des violations répétées de ses eaux. Bosa qui vient de connaître la septième saisie de ses navires est la seule société fournissant Kinshasa et le Bas-Congo en poisson, indique Radio Okapi. Aussi une fermeture de cette structure s’avèrera préjudiciable au pays non seulement en termes de pertes d’emplois et de baisse des recettes fiscales mais aussi en matière d’approvisionnement.
© CongoForum, le lundi 10 novembre 2014
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[1] Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. C’est d’autant plus certain que a CENI a fait incinérer tous les documents relatifs aux élections de 2006 et 2013 en octobre 2014, soit, en ce qui concerne les plus récents, après une délai de trois ans seulement, un délai anormalement court pour ce genre d’affaires.