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Nouvelles de la CPI Babala, Jusqu’à la dernière minute, Kinshasa s’est opposé à sa libération

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L’élargissement le 20 novembre dernier par la CPI de Fidèle Babala Wandu, bras droit du sénateur Jean-Pierre, a fortement déplu à la Ma­jorité présidentielle qui projetait déjà l’avenir politique avec un adver­saire de taille en moins. Dans le microcosme poli­tique de la RDC, Babala n’est pas n’importe qui. C’est un poids lourd dont la maîtrise de la scène politique congolaise sera indispensable à tout pro­jet d’alternance.

Sa large assise politique à Kinshasa, surtout à Tshangu (quartier populeux de Kin­shasa) dont son ancrage sociologique est le plus im­portant était très gênante pour la Kabilie. L’ancien di­recteur de cabinet du vice-président de la République sous 1+4 est aussi un hom­me à poigne doué d’une intelligence froide que ses adversaires politiques red­outent. Ajouter à cela la liberté de ton, Fidèle Babala était en l’absence de Bemba l’homme à abattre pour la Majorité. Après avoir active­ment travaillé à l’arrestation de Babala, le pouvoir avait une idée de plus sordide comme les affectionne les pseudo-démocrates. Voir F. Babala moisir à La Haye afin d’affaiblir durablement le MLC.

Ainsi jusqu’à la dernière minute, le Pouvoir de Kinshasa s’est opposé à sa libération (voir documents fac similés en bas). La vice-ministre de la justice, Saki­na Binti, assumant l’intérim de son chef Mumba Matipa, avait écrit à la CPI le 14 oc­tobre 14 pour repousser la relaxe du député Babala. Dans sa lettre elle dit « que le gouvernement ne saurait garantir, au stade actuel de la procédure, le respect par Monsieur Fidèle Babala Wandu, des conditions des règles 119 (1) du Règle­ment de la procédure et de preuve, dont les points c) et d) ». C’est cette lettre que le Procureur de la Répub­lique, Flory Kabange Numbi, s’est empressé d’expédier à la CPI pour empêcher la libération de Babala. Mal­heureusement pour le pou­voir, la CPI l’a désavoué en accordant la liberté à Baba­la. Cette nouvelle avait été accueillie avec tristesse par la Majorité présidentielle. La Majorité feint de promou­voir la cohésion nationale mais dans les faits ne pose aucun acte dans le sens de ce qu’elle affirme. Là où les institutions de la France se mobilisent pour un national en péril, Kinshasa s’illustre par des positions partisanes et indignes. Babala, après avoir foulé le sol congolais le 20 octobre 14, a d’ailleurs fait remarquer le caractère « stratosphérique » de la bêtise humaine parlant de l’attitude des autorités de son pays qui n’incarnent pas les fonctions qui sont les leurs. Babala en liberté c’est quelque peu Bemba lui-même dehors.

Celui qui peut fidèlement et avec l’autorité suffisante remettre de l’ordre de la maison MLC. Cela passe par la clarification des posi­tions du MLC sur les ques­tions politiques de l’heure. Notamment : la révision ou le changement de la Con­stitution, la problématique du calendrier électoral. Ba­bala devra aussi revitaliser les structures du MLC en écartant les bois morts au profit des nouveaux cad­res plus dynamiques. C’est donc une lourde tâche qui repose sur Babala qui devra redonner des couleurs à l’un des plus grands partis de la RDC sans lequel tout projet d’alternance est dif­ficilement réalisable. Ba­bala qui prendra la parole aujourd’hui pour fixer le cap du MLC par rapport aux en­jeux de l’heure. Il avait pré­alablement remercié tous les députés de sa famille politique et pas que, pour leur soutien dans sa dure et injuste épreuve. Selon Ba­bala, la sortie de Bemba est plus que proche. La prési­dentielle de 2016 assure-t-il au téléphone se fera avec le sénateur J-Pierre Bemba. Loin d’être revanchard, Be­mba viendra travailler à la véritable cohésion de la RDC et à l’érection d’un véritable Etat de droit, soutient Ba­bala.
cpiLetter
matthieu kepa

10 commentaires sur “Nouvelles de la CPI Babala, Jusqu’à la dernière minute, Kinshasa s’est opposé à sa libération

  1. Si Bemba et son MLC se sont fait avoir par Kabila, c’est parce qu’ils étaient naïfs et surtout qu’il voulaient manger à tous les râteliers. Il y a un adage populaire qui dit: qui trop embrasse mal étreint, lors du dialogue inter-congolais, Bemba voulais devenir le premier ministre de Kabila, on a vu le résultat !!. C’est Kabila qui l’a expédié comme un colis à la CPI. Cette fois, ils doivent cesser de raisonner en fonction de leurs intérêts égoïstes au point d’accepter de manger avec le « diable ».
  2. La MP est aux abois si ils faisaient une bonne lecture du temps ils sauront que leur règne touche à sa fin et rendraient le tablier en douceur pour ne pas subir le tsunami semblable à celui de Burkina-Faso car 2016 c’est deja demain…
  3. cette réponse prouve la légèreté mieux un déshonoré de la gestion de l Etat au plus haut niveau si je peu dire ainsi qui du reste ne tiens pas compte non seulement de notre constitution encore moins des résolutions de la concertations national aussi des droits internationaux en cette situation pour ne pas parle des droits de l homme
  4. Je doute de l’authenticite de cete photocopie:
    1. Il n y a pas de sceau officiel.
    2. Ildevait y avoir des copies pour information a certaines instances du pays.
    Cette lettre n’a aucune copie pour information
    1. Meme si la photocopie etait identique, il n’y a pas de rapport avec le titr de cet article.. Lui Babale est entrain de vendre la peau du loup vant de l’avoir tue. Il ne faut pas decevoir les gens qui vous soutiennent avec voss affirmations Monsieur..
      Ilne faut oubler que vous avez encore un dossier a defendre: celui d’avoir corrompu les temoins.

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