Ne vous en faites pas.
Les Kabilistes déguisés ? On en voit de tout genre. Je ne voulais répondre à ce Monsieur. Vous m' y contraignez, Monsieur Raymond Kawaya à le faire indirectement.
Pour ce Monsieur et d tant d'autres le printemps arabe, la révolte sénégalaise, Burkina qui ont vu les tenant du régime tomber ce sont les anges descendus du ciel qui étaient dans la rue.
L'on reprochait à l'opposition de ne pas faire assez. Que voilà l'on lui reproche de vouloir utiliser la population comme chair à canon.
Il m'arrive de me demander ce qui dicterait ce type de raisonnement !
Peuvent-ils nous citer un seul parti de l'opposition, en dehors de l'UNC de Vital Kamerhe, qui ne miserait sur sur la colère des masses pour faire échec au prolongement du mandat de Joseph Kabila ? Quelle est cette constitution, cette expérience, tirées des révolutions au monde qui ferait qu'en cas de la fuite de Joseph Kabila, c'est Vital Kamerhe qui serait investi à sa place.
Faut-il signaler que la constitution prévoit le Président du Sénat bien que celui-ci soit à mi-chemin entre Kabila et le l'opposition. Ensuite, en cas de vacances ce sera la concertation de tous les opposants pour un front commun à la présidentielle devant intervenir après la transition.
Je vois très mal la personne de Vital Kamerhe dans un gouvernement de transition plutôt que d'affubler ses armes pour la présidentielle. En attendant, nous ne sommes pas à ces étapes. L'on voudrait, par conséquent, nous dire que tout y irait de soi. Sans mobilisation le 29 septembre, à Ndjili Ste Thérèse, le 13 octobre à Gombe et Lemba en quoi le pouvoir devait se sentir surveillé, sous pression par rapport à projet de révision constitutionnelle ? Et cette communauté internationale qui irrite Joseph Kabila , sans ces mouvements de colère au niveau de la population, en quoi se sentirait-elle motivée pour prendre position contre la révision constitutionnelle ?
Dans l'informel, J'ai été rapproché par des personnalités politiques suisses, il y a 4 mois, ils reprochent aux africains notamment l'opposition congolaise de ne pas avoir à recourir à la rue pour forcer la communauté internationale à intervenir. Je saisi de l'occasion pour indiquer que la communauté internationale se compose distinctement des puissances mafieuses ( matières premières) et celles qui sont proches de l'opposition, seraient les premières à dénoncer leurs propres entreprises mafieuses. La guerre de l'argent, n'est pas toujours un dénominateur commun, elle divise aussi la classe politique d'un pays développé déterminé.
Avec Vital Kamerhe ou quelqu'un d'autre, l'essentiel ou la priorité, c'est de mettre fin au régime prédateur en place. Raisonner en termes de voir forcément Vital Kamerhe remplacer Joseph Kabila, c'est une manière de cacher ses accointance avec le Raïs. Que chacun examine sa conscience.
Awazi Kasele El Hadj