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L’Angola recense des jeunes en janvier et février 2015 pour les services militaires obligatoires

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L’Angola recense, du 10 janvier au 28 février 2015 dans et hors du territoire national, des jeunes angolais nés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1997 pour les services militaires obligatoires. « Le recensement est aussi extensif aux jeunes angolais vivant à l'étranger qui devront, à cet effet, se présenter auprès des Missions diplomatiques angolaises », indique un décret du ministre angolais de la Défense nationale, João Manuel Gonçalves Lourenço, cité par Angop. Il précise que, « pour le recensement, les jeunes devront êtres munis de deux photos passeport, d'une déclaration de résidence, d’une photocopie de la carte d'identité et d'une déclaration ou certificat d'études ».
 
Situation politico-militaire
 
Sous la direction du ministre angolais de la Défense João Manuel Gonçalves Lourenço, la première session ordinaire du Conseil supérieur militaire a analysé vendredi 09 janvier 2015 à Luanda la situation politico-militaire dans le pays. « La réunion a également évalué les questions liées à la situation du personnel de la logistique et du personnel des Forces Armées Angolaises (FAA) et de son budget logistique pour l'année en cours. Elle a aussi abordé la mise en œuvre du Programme d’investissement public  2014  et l’exécution budgétaire du secteur de la défense pour l'année 2015 », rapporte Angop.
 
Des responsables militaires du Portefeuille, de l’Etat-major général des FAA et des trois branches militaires de l'armée nationale (Armée terrestre, Force aérienne et la Marine de guerre) ont « procédé à l’évaluation technique et apprécié la loi d’organisation et fonctionnement des FAA, la loi de programmation militaire, la loi de promotion des militaires et celle d’héraldiques des  Forces armées angolaises, les statuts organiques du ministère de la Défense nationale et de l'Etat-major général des FAA, de l’Armée de terre, de la Marine de guerre angolaise ».
 
Conformément à la Constitution du pays,  les Forces armées angolaises - considérées comme « pilier de l'unité et de la réconciliation nationale » - ont pour missions essentielles « la défense de la patrie, la consolidation de la paix et la sauvegarde des institutions démocratiques ». Le processus de création des FAA, qui a abouti en 1991, avait été précédé par une période de 16 ans, au cours de laquelle l’Angola vivait une situation de confrontation militaire directe et indirecte entre les trois mouvements de libération de l'Angola (MPLA, FNLA, UNITA) contre le joug portugais, visant l'indépendance.
 
« La période des années 80 et 90, qui a été marquée par des négociations intenses et prolongées entre le gouvernement angolais et l'UNITA, avec la médiation du  Portugal sous la surveillance des Etats-Unis et de l'URSS, avait abouti à la cessation des hostilités sur tout le territoire national et à la signature des accords de paix de Bicesse (Portugal) le 31 mai 1991 », rappelle-t-on.
 
Un budget de 5,7 milliards USD en 2013
 
« En 2013, les forces armées angolaises ont bénéficié d’un budget de 5,7 milliards de dollars, soit 8,26% du budget national. Le pays peut compter sur d’importantes ressources pétrolières (9 milliards de barils de réserves prouvées, production de 1,91 million de barils par jour en 2008) ainsi que sur l’exploitation de mines de diamants », selon l’expert militaire Jean-Jacques Wondo citant le quotidien russe Vedomosti.
 
Les dix premières dépenses pour l’armement en Afrique en 2012 (en millions USD)
 
1.       Algérie                  9.325
2.        Afrique du Sud    4.470
3.        Egypte                 4.372
4.        Angola                4.146
5.        Maroc                  3.402
6.        Libye                   2.987
7.        Nigeria                2.327
8.        Sud Soudan          964
9.        Kenya                   798
10.    Tunisie                 709
11.    Côte d’Ivoire et Namibie 407

Source : Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)
 

Le MLC appelle la population « à se prendre en charge » contre la révision de la loi électorale

Publié le 11 janvier 2015
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Le Mouvement de libération du Congo (MLC) invite les Congolais « à se prendre en charge » pour lutter contre tout changement de loi électorale et tout glissement qui entamerait le processus électoral en République démocratique du Congo. Au cours de son meeting tenu dimanche 11 janvier à Kinshasa, la secrétaire générale de ce parti, Eve Bazaiba, estime qu’il n’est pas tolérable que le peuple laisse les députés confisquer l’avenir du pays.
 
« On voudrait modifier la loi électorale, ça c’est tuer la démocratie. J’ai demandé à la population kinoise à travers le mouvement de libération du Congo de se prendre en charge parce que nous, leurs délégués au Palais du peuple, sommes maintenant dans l’incapacité de faire comprendre à nos amis de la majorité que il ne faut pas tuer la démocratie », affirme Eve Bazaiba.
 
Le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Evariste Boshab, a déposé le 5 janvier dernier à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant modification de la loi électorale. Selon lui, ce texte vise à modifier l’organisation des élections présidentielles, législatives, sénatoriales, provinciales, municipales et locales en RDC, dans le souci de corriger certaines imperfections.
 
Eve Bazaiba dénonce la proposition du recensement contenu dans ce projet comme un préalable avant les élections. « Le recensement comme préalable pour aller aux élections même les élections législatives, présidentielles ou locales, cela signifie tout simplement qu’on a des agendas pour aller au-delà des échéances 2016 que la population congolaise ne tolérera plus jamais », indique-t-elle.
 
Eve Bazaiba a imploré la population qui est électrice de tous les députés tant de la majorité que de l’opposition, d’user de ses prérogatives pour préserver la démocratie en RDC. « Nous demandons à la population qui en a le droit d’aller le dire eux même comme ils l’ont fait dans le bulletin de vote, d’aller réclamer les élections sans modifier la loi électorale. D’appliquer la loi électorale qui existe parce qu’elle ne pose aucun problème », ajoute la secrétaire générale du MLC.
 
Les députés de l’opposition avaient rejeté ce projet de loi après son dépôt à l’Assemblée nationale. Selon eux, la seule finalité de cette loi déposée par le Gouvernement est de «confisquer le pouvoir» par le prolongement du mandat du chef de l’Etat Joseph Kabila, qui ne devrait plus briguer un  troisième mandat en 2016, selon la constitution de la RDC.
 
Une plate-forme de l’opposition a même projeté d’organiser une marche dimanche 11 janvier pour protester contre la révision de la loi électorale. Cette manifestation a été étouffée par la police.

 

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